Au total, 670 personnes dont 494 enfants de moins de 5 ans sont mortes du paludisme dans la province du Kasaï en 2022.

Ces chiffres ont été dévoilés par le médecin coordonnateur provincial du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Chuck Kamasa, lors de la célébration de la journée mondiale du paludisme à Tshikapa, le samedi 29 avril 2023.

« Dans la province du Kasaï, le paludisme représente 32% de consultation hospitalière en 2022. 1 million 187 mille 856 cas ont été notifiés dont 1 million 81 mille 124 cas de paludisme simple et 106.732 cas de paludisme grave. 637.547 enfants de moins de 5ans ont été touché par cette pandémie. 670 décès ont été enregistrés et les enfants de moins de 5 ans représente 74% soit 494 sur 670 décès enregistrés », a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs invité la population à dormir sous la moustiquaire imprégnée d'insecticides à longue durée d'action pour lutter contre cette maladie.

Signalons que la journée mondiale du paludisme a été célébrée cette année sous le thème : « Moi je m'engage pour zero cas de malaria dans mon ménage ».

Fabien Ngueshe, à Tshikapa



Plus de 2654 cas de la maladie de rougeole ont déjà été notifiés dans le territoire de Mambasa, en Ituri, depuis le début de l’année 2023.

C’est ce que rapporte Mandela Musa Moïse, coordonnateur de la nouvelle société civile de Babila-Babombi qui indique que cette situation est due au relâchement des mesures d’hygiène, mais aussi à la non vaccination des enfants.

« C’est depuis le mois de Janvier que nous sommes en train de faire le monitoring avec certains médecins et infirmiers dans la communauté. Nous sommes dans plus de 2654 cas de rougeole. cela est observable aux enfants, devenus victimes de cette maladie virale » a-t-il fait savoir à POLITICO.CD, ce lundi 24 avril en précisant que plusieurs enfants sont morts de cette maladie faute de manque de soins.

Selon lui, plusieurs femmes recourent aux médicaments traditionnels pour tenter de soigner cette maladie mais en vain.

« D’autres enfants sont décédés et d’autres encore sont soignés partiellement par des médicaments traditionnels. Ces médicaments ne peuvent pas apporter une guérison totale de ces enfants qui sont aujourd’hui victimes de cette maladie. Nous avons enregistré plusieurs décès dans la communauté, voire même des adultes sont victimes de cette maladie, raison pour laquelle vous trouverez certaines mamans soigner leurs enfants avec des médicaments traditionnels avec le vin du rafia. Le fait pour ces enfants de ne pas bénéficier du vaccin pour lutter contre cette maladie, est aussi l’une des causes de cette maladie qui gangrène notre société », explique la société civile.

Ainsi, face à cette situation, cette structure citoyenne appelle les partenaires qui œuvrent dans ce secteur à voler au secours de ces enfants qui sont décimés par cette maladie virale.

Azarias Mokonzi, depuis Beni



Le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Samuel Kamba a fait le rapport de la situation sanitaire du territorial national congolais, lors de la quatre-vingt-quinzième réunion du Conseil des ministres de la République, vendredi 21 avril dernier, présidée par le Président de la République Félix Tshisekedi.

Dans son entame, le ministre a indiqué la création de l’Agence Congolaise de Réglementation Pharmaceutique (ACOREP) pour une couverture sanitaire universelle. Cet établissement public a pour mission de garantir une bonne santé aux congolais, indique le ministre Samuel Kamba. Cependant, l’enquête menée sur la qualité des produits pharmaceutiques indique que 60 à 80% des médicaments posent problèmes, indique-t-il.

Il a, par ailleurs, informé le Conseil de la tenue de la revue à mi-parcours du Projet régional de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique centrale. Les objectifs de cette revue étaient notamment de confirmer la pertinence des objectifs de développement du projet (ODP) dans le contexte actuel du pays et d’évaluer les progrès réalisés et s’assurer qu’ils demeurent atteignables.

Dans un deuxième temps, le Conseil a été informé de la situation de la vaccination zéro dose. Car, actuellement, le pays compte environ 4 millions d’enfants zéro dose. Cette situation peut être à la base des plusieurs épidémies notamment la rougeole, la poliomyélite, etc.

Le ministre rassure cependant que tout est mis en œuvre pour d’abord renforcer la vaccination de routine, ensuite impliquer les gouverneurs des provinces dans toutes les activités liées à la vaccination et préparer une vaste campagne de rattrapage des enfants non vaccinés jusqu’à l’âge de cinq ans comme retenu au dernier Sommet de l’Union Africaine. Cela constituera également à impliquer les ministères de Communication et Médias, et ceux du secteur de l’Education afin d’accompagner activement ces dites campagnes.

Le Ministre de la santé a terminé ce deuxième chapitre en informant le Conseil de l’inauguration du Laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Goma qui a eu lieu le 6 avril dernier.

Il a présenté, en dernier lieu, la situation épidémiologique dans le pays. Pendant que le Covid-19, le Monkey-Pox et la Méningite restent globalement maîtrisés, les efforts sont multipliés pour faire face au choléra et à la rougeole.

Il convient de souligner que le Conseil a pris acte de cette Note d’information.

Odon Bakumba



Intervenant lors de la 95e réunion du conseil des ministres, le Docteur Roger Kamba, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a présenté la situation sanitaire du pays en trois volets : en premier, rapporte le compte rendu, la situation liée à la couverture santé universelle pour laquelle un établissement public dénommé “Agence de Réglementation Pharmaceutique” (ACOREP) a été créé pour garantir une bonne santé aux congolais. L’enquête menée sur la qualité des produits pharmaceutiques renseignant que 60 à 80% parfois des médicaments posent problème.

« Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé le conseil de la tenue de la revue à mi parcours du projet régional de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique Centrale. Les objectifs de cette revue étant notamment de confirmer la pertinence des objectifs de développement du projet ODP dans le contexte actuel et d'évaluer le progrès réalisé et s'assurer qu'elle demeure atteignable », rapporte le compte rendu de la réunion.

Dans un deuxième temps, le Conseil a été informé de la situation de la vaccination zéro dose car actuellement le pays compte environ 4 millions d'enfants à zéro dose. Cette situation peut être à la base de plusieurs épidémies notamment la rougeole, la poliomyélite, etc. 

« Face à cela, tout est mis en œuvre pour renforcer la vaccination de routine, impliquer les gouverneurs des provinces dans toutes les activités liées à la vaccination, préparer une vaste campagne de rattrapage des enfants non vaccinés jusqu'à l'âge de 5 ans comme retenu au dernier sommet de l'Union Africaine et impliquer les ministères de la communication et médias et ceux de l'éducation afin d'accompagner activement ces dites campagnes », a-t-il recommandé dans le compte rendu. 

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a terminé ce deuxième chapitre en informant le conseil de l'inauguration d’un laboratoire INRB, le  6 avril dernier, à Goma.

En dernier lieu, il a présenté la situation épidémiologique dans le pays pendant que le Covid-19, le monkeypox et la méningite restent globalement maîtrisés.

« Les efforts sont multipliés pour faire face au Choléra et à la rougeole », a rassuré le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Conformément au programme d'actions du gouvernement, Roger Kamba, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention avait promis lors de son entrée en fonction d'articuler sa politique autour des axes importants notamment la Couverture Santé Universelle et la lutte contre les pandémies et les épidémies en RDC.

Clément MUAMBA



Au total, 34 cas de choléra dont 2 décès ont encore été notifiés dans la province du Sankuru. Du coup, le nombre de cas de cette maladie passe de 29 à 63 dans cette partie de la République démocratique du Congo.

D'après Aimé Alengo, chef de la Division provinciale de la santé (DPS) au Sankuru, les personnes de sexe féminin sont les plus touchées par le choléra dans la région.

« En ce jour, nous avons notifié 63 cas et 2 décès. Sexe féminin : 40 et sexe masculin : 23 », a-t-il rapporté à 7SUR7.CD, le vendredi 21 avril 2023.

Après la déclaration de la fin de l'épidémie par les autorités, le choléra a refait surface au Sankuru. Le ministre provincial de la santé attribue cette résurgence à l'irrégularité dans la desserte en eau potable par la Regideso dans ce coin. Une situation qui a poussé la population à consommer une eau impropre.

Lire aussi : https://7sur7.cd/2023/04/21/cholera-pres-de-30-cas-notifies-en-avril-au-sankuru

En 2022, le choléra a touché plus de 500 personnes faisant plusieurs morts dans la province du Sankuru.

Alain Saveur Makoba



Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a publié, le jeudi 20 avril 2023, son rapport  sur la confiance à l’égard de la vaccination infantile dans 55 pays depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Au sujet de la RDC, cette confiance a allègrement chuté jusqu’à affecter 3,8 de nouveaux-nés. Ceux-ci n’ont pas reçu la moindre dose des 4 vaccins obligatoires pour nourrissons.
« La pandémie à Covid-19 a perturbé un système de santé déjà fragile, avec des répercussions significatives sur les services de vaccination. Sur 18 millions de nouveaux nés, 3,8 millions n’ont pas reçu leur première dose du vaccin contre quatre maladies : diphtérie-tétanos-coqueluche-hépatite virale B », lit-on dans ledit rapport de l’agence onusienne.

Et de continuer : « 5,5 millions n’ont pas reçu leur troisième dose du vaccin contre les quatre maladies diphtérie-tetanos-coqueluche-hépatite virale B, et 7 millions n’ont pas reçu leur vaccin contre la rougeole ».

D’après l’UNICEF, ces chiffres font de la RDC le 3e pays africain et 6e au monde avec le plus grand nombre d’enfants sans une seule dose de vaccin.

« La République Démocratique du Congo (RDC) occupe le troisième rang des pays africains ayant le plus grand nombre d’enfants sans une seule dose de vaccin, dans la région africaine de l’OMS, et le sixième au niveau mondial », ajoute-t-elle. 

Ce manque de vaccination fait que la RDC « connait plusieurs épidémies de maladies que l’on peut facilement prévenir avec la vaccination, telles que la poliomyélite, la rougeole et la fièvre jaune », a en croire l’agence onusienne chargée de protéger les enfants.

Sur l’ensemble de 55 pays concernés par l’étude, 67 millions d’enfants ont été privés d’un ou de plusieurs vaccins depuis 3 ans à cause notamment de la surcharge des systèmes de santé, la réaffectation des ressources et de la désinformation.

« (…) la crainte et la désinformation autour de la vaccination en général se sont pourtant propagées à aussi grande échelle que le virus lui-même. Ces données sont un signal d’alerte préoccupant. La confiance à l’égard de la vaccination de routine ne doit pas compter elle aussi parmi les victimes de la pandémie, sous peine de voir prochainement un grand nombre d’enfants succomber à la rougeole, à la diphtérie ou à d’autres maladies évitables », a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, citée dans communiqué de presse.

Notons que ce rapport met garde contre le risque de voir s’accentuer cette méfiance à l’égard de la vaccination infantile. Ceci à cause de plusieurs facteurs combinés tels que l’incertitude relative à la riposte contre le Covid-19, l’accès de plus en plus généralisé aux fake news, la perte de confiance à l’égard des experts et la polarisation politique.

Bienfait Luganywa



Un enfant est décédé, dimanche dernier, sur 15 autres touchés par la malnutrition aiguë sévère parmi les déplacés de Kwamouth (Mai-Ndombe) et ceux de Bagata, vivant dans la ville de Bandundu (Kwilu).

Le directeur de cabinet du ministre provincial des Affaires sociales et Actions humanitaires du Kwilu, Jérémie Bikiele, a livré ces statistiques mardi 11 avril à Radio Okapi.

Il a attribué cette situation aux conditions de vie de ces déplacés.

Selon lui, ces derniers, surtout des enfants, souffrent d’une malnutrition aiguë par manque d’appui humanitaire.

Jérémie Bikiele a indiqué que ces déplacés font face à la pénurie alimentaire.

Il a également signalé que 32 personnes sont déjà mortes parmi ces déplacés.  

Il y a aussi la malnutrition modérée qui affecte plusieurs autres enfants ainsi que des adultes surtout les femmes, a ajouté la même source.

Jérémie Bikiele a déploré en outre le manque des installations hygiéniques appropriées au site des déplacés à Malebo: 

« Ces déplacés meurent de faim. J’étais en contact avec le médecin qui est toujours proche de ces personnes déplacées. Et il m’a parlé d’au moins 15 cas de malnutrition très sévères auprès des enfants, sans compter les adultes. Et cela est dû aux mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent, par la sous-alimentation, par le manque d’appui ». 

Il a évoqué notamment les installations hygiéniques, utilisés par ces personnes, qui ne sont pas appropriées et qui peuvent encore provoquer des épidémies auprès de ces déplacés.

« C’est vraiment un SOS que nous lançons auprès des partenaires », a poursuivi Jérémie Bikiele. 

Ces déplacés à Bandundu présentent également des problèmes liés à la peau entre autres, les démangeaisons ainsi que des éruptions cutanées, faute de détergent pour leur hygiène corporelle.

radiookapi.net/CC



La province de Sankuru a enregistré près de 2015 cas de rougeole et 45 décès depuis le début de l’année jusqu’à la semaine dernière. C’est le médecin chef de division provinciale de la santé de cette province, Aimé Alengo, qui l’a déclaré à ACTUALITE.CD.

« La situation épidémiologique de la province du Sankuru est dominée par l’épidémie de rougeole confirmée dans 5 zones de santé : Lodja, Bena Dibele, Ototo, Djalo. De la 1ère à la 13ème semaine épidémiologique, nous sommes en 2015 cas, avec 45 décès », a dit le MCDP de Sankuru.

Selon le docteur Alengo, les missions d'évaluation avec le MSF ont conclu à la nécessité d’une riposte vaccinale.

« La zone la plus touchée est celle de Ototo dans le territoire de Lodja. Nous avons une mission d’évaluation et d'investigation avec Médecins sans frontières dans cette partie, à ce jour, l’évaluation sur terrain montre que les médecins sans frontières et nous devons organiser une riposte vaccinale », a-t-il ajouté. 

République Démocratique du Congo fait face à plusieurs épidémies, entre autre le Choléra dans les zones de santé  (ZS) situées tout autour des lacs internes dont 95% des cas sont répartis dans les provinces du Nord-Kivu (ZS de Nyiragongo qui fait actuellement face à des flambées des cas), le Sud-Kivu dans les ZS de Ruzizi, Kamituga, Uvira et du Tanganyika.

Il y a également l’épidémie de la rougeole qui sévit dans 219 ZS à travers les 26 provinces. Sans oublier celle de  Monkey Pox qui est plus active dans le Sankuru et le Maniema pour ne citer que celles-là.

Dans la même séquence, la fièvre typhoïde dans le Kwango, la poliomyélite dans la partie est, Sud-est et Nord-est, la grippe couplée à la Covid-19 et autres maladies sous surveillance épidémiologique.

Thérèse Ntumba

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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