Un enfant est décédé, dimanche dernier, sur 15 autres touchés par la malnutrition aiguë sévère parmi les déplacés de Kwamouth (Mai-Ndombe) et ceux de Bagata, vivant dans la ville de Bandundu (Kwilu).

Le directeur de cabinet du ministre provincial des Affaires sociales et Actions humanitaires du Kwilu, Jérémie Bikiele, a livré ces statistiques mardi 11 avril à Radio Okapi.

Il a attribué cette situation aux conditions de vie de ces déplacés.

Selon lui, ces derniers, surtout des enfants, souffrent d’une malnutrition aiguë par manque d’appui humanitaire.

Jérémie Bikiele a indiqué que ces déplacés font face à la pénurie alimentaire.

Il a également signalé que 32 personnes sont déjà mortes parmi ces déplacés.  

Il y a aussi la malnutrition modérée qui affecte plusieurs autres enfants ainsi que des adultes surtout les femmes, a ajouté la même source.

Jérémie Bikiele a déploré en outre le manque des installations hygiéniques appropriées au site des déplacés à Malebo: 

« Ces déplacés meurent de faim. J’étais en contact avec le médecin qui est toujours proche de ces personnes déplacées. Et il m’a parlé d’au moins 15 cas de malnutrition très sévères auprès des enfants, sans compter les adultes. Et cela est dû aux mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent, par la sous-alimentation, par le manque d’appui ». 

Il a évoqué notamment les installations hygiéniques, utilisés par ces personnes, qui ne sont pas appropriées et qui peuvent encore provoquer des épidémies auprès de ces déplacés.

« C’est vraiment un SOS que nous lançons auprès des partenaires », a poursuivi Jérémie Bikiele. 

Ces déplacés à Bandundu présentent également des problèmes liés à la peau entre autres, les démangeaisons ainsi que des éruptions cutanées, faute de détergent pour leur hygiène corporelle.

radiookapi.net/CC



La province de Sankuru a enregistré près de 2015 cas de rougeole et 45 décès depuis le début de l’année jusqu’à la semaine dernière. C’est le médecin chef de division provinciale de la santé de cette province, Aimé Alengo, qui l’a déclaré à ACTUALITE.CD.

« La situation épidémiologique de la province du Sankuru est dominée par l’épidémie de rougeole confirmée dans 5 zones de santé : Lodja, Bena Dibele, Ototo, Djalo. De la 1ère à la 13ème semaine épidémiologique, nous sommes en 2015 cas, avec 45 décès », a dit le MCDP de Sankuru.

Selon le docteur Alengo, les missions d'évaluation avec le MSF ont conclu à la nécessité d’une riposte vaccinale.

« La zone la plus touchée est celle de Ototo dans le territoire de Lodja. Nous avons une mission d’évaluation et d'investigation avec Médecins sans frontières dans cette partie, à ce jour, l’évaluation sur terrain montre que les médecins sans frontières et nous devons organiser une riposte vaccinale », a-t-il ajouté. 

République Démocratique du Congo fait face à plusieurs épidémies, entre autre le Choléra dans les zones de santé  (ZS) situées tout autour des lacs internes dont 95% des cas sont répartis dans les provinces du Nord-Kivu (ZS de Nyiragongo qui fait actuellement face à des flambées des cas), le Sud-Kivu dans les ZS de Ruzizi, Kamituga, Uvira et du Tanganyika.

Il y a également l’épidémie de la rougeole qui sévit dans 219 ZS à travers les 26 provinces. Sans oublier celle de  Monkey Pox qui est plus active dans le Sankuru et le Maniema pour ne citer que celles-là.

Dans la même séquence, la fièvre typhoïde dans le Kwango, la poliomyélite dans la partie est, Sud-est et Nord-est, la grippe couplée à la Covid-19 et autres maladies sous surveillance épidémiologique.

Thérèse Ntumba



Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de commandant suprême des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale, a inauguré le samedi 8 avril 2023, le nouvel hôpital militaire de la Garde Républicaine du camp Colonel Tshatshi dans la commune de Ngaliema.

Cet hôpital hyper moderne, selon la cellule de communication de la Présidence, est destiné principalement à prodiguer des soins de santé aux éléments de la Garde républicaine et leurs dépendants.

À en croire la même source, cet hôpital accueillera également les populations riveraines qui souhaiteraient s'y faire soigner.

« Ce centre hospitalier construit par la société SAFRIMEX sur financement du BCECO, est doté des équipements modernes pour ses différents services dont l'hémodialyse, le bloc opératoire, l'imagerie médicale, des chambres d'hospitalisation confortables, un laboratoire d'analyses biomédicales et un vaste auditorium », indique notre source dans une dépêche parvenue ce dimanche à la Rédaction de 7SUR7.CD. 

Après la coupure du ruban symbolique, Félix Tshisekedi a visité plusieurs de ces services et il a terminé par la signature du livre d'or du nouvel hôpital. 

4 prises de parole ont ponctué cette cérémonie avec, successivement, les allocutions du Général-major Ephraïm Kabi, commandant de la Garde républicaine, du directeur général du BCECO, Jean Mabi, du docteur Mbuyu, médecin directeur de cet hôpital, et du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le docteur Roger Kamba.

« Tous ont remercié le chef de l'État pour cette œuvre sociale qui contribue à l'amélioration de la santé des militaires en particulier et de la population en général », renchérit la même source. 

Signalons par ailleurs que plusieurs personnalités politiques étaient présentes à cette cérémonie d'inauguration dont le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, le premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le vice-premier ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Jephté Kitsita



Le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, a appelé, vendredi 7 avril, à l’action de tous les Congolais pour gagner le pari de la couverture de santé universelle en RDC.

Il a lancé cet lors d'une adresse à la nation à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé.

Le gouvernement congolais se base sur la feuille de route nationale et provinciale pour relever ce défi, a indiqué Samuel-Roger Kamba :

« Pour accélérer la marche de la RDC vers la couverture santé universelle, les efforts que le gouvernement entreprend actuellement sont focalisés sur la mise en œuvre de la feuille de route nationale et provinciale ».

Cependant, a-t-il reconnu, que plusieurs défis restent à relever pour gagner le pari de la couverture de santé universelle en RDC.

Parmi les principaux problèmes qui affaiblissent le système de santé congolais, Samuel-Roger Kamba a cité le manque d’infrastructures et équipements sanitaires, répondant aux normes fixées par l’OMS.

Deuxièmement, il a déploré les déséquilibres dans l’organisation des filières et le manque de répartition équitable dans la formation entre les milieux ruraux et urbains ainsi qu’entre les structures sanitaires.

« Des médicaments, produit fondamental pour des soins de santé de qualité connait toujours des problèmes d’approvisionnement, d’accessibilité financière, de disponibilité de service de qualité et d’utilisation rationnelle, affaiblissant ainsi le fonctionnement du système de santé. Il y a aussi le problème de financement de la santé », a-t-il poursuivi.

Pour le ministre Samba, tous ces problèmes font que l'indice de couverture des services essentiels en RDC soit est encore en dessous de la moyenne africaine.

Placée sous le thème : « Santé pour tous », la journée mondiale de la santé devrait, selon le ministre, servir de tremplin à la RDC pour un saut vers l’avant en matière de couverture santé universelle.

radiookapi.net/CC



La campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancée ce jeudi 30 mars à Mbuji-Mayi (Kasai-Oriental). Elle concerne plus d’un million d’enfants de 0 à 59 mois, répartis dans trois cent dix-sept aires de santé.

D’après le médecin chef de division provinciale de la santé, la stratégie adoptée est celle de porte à porte.  Les vaccinateurs vont passer dans des ménages pour vacciner les enfants.

Dr Bonheur Tshiteku demande aux parents de garder les enfants à la maison pendant ces trois jours de campagne de vaccination. 

radiookapi.net/CC



Au total, 6.636 personnes ont été vaccinées contre l'épidémie de choléra en l'espace d'un mois dans la zone de santé de Katuba dans le ville de Lubumbashi, en province du Haut-Katanga. 

Dans un bulletin d'informations de Médecins sans frontières (MSF) rendu public ce mercredi 22 mars 2023 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, c'est depuis le moins de février que cette entité est touchée par cette épidémie. Ce qui a poussé, poursuit le MSF, au lancement des activités de riposte pour y faire face sur base de la stratégie d'intervention CATI (Case-Area Targeted Intervention) dans le but "d'intervenir rapidement dès la notification du premier cas par la prise par la vaccination, le renforcement des mesures d'hygiène et la sensibilisation".

"6.636, c'est le nombre de personnes qui ont déjà reçu une première dose du vaccin contre le choléra par MSF entre le 9 février et le 12 mars dans la zone de santé de Katuba à Lubumbashi", lit-on dans cette correspondance.

Selon MSF, durant la même période, plus de 80 malades ont été soignées dans le centre de traitement de choléra de l'Hôpital général de référence (HGR) de la Kenya à Lubumbashi.

"Outre les 6.636 personnes vaccinées, plus de 800 personnes ont également été sensibilisées sur les mesures d'hygiène", conclu ce document.

Le choléra est une maladie bactérienne qui provoque de graves diarrhées et une déshydratation et qui se transmet généralement dans l'eau. Le choléra est souvent considéré comme fatal s'il n'est pas rapidement traité.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Au total, 296 cas dont 6 décès ont été enregistrés dans la zone de santé de Ruzizi dans la partie sud de la province du Sud-Kivu, depuis maintenant un mois.

Selon les professionnels de santé dans cette partie, cette maladie est due notamment au non accès à l'eau potable.

Ils précisent que les plus affectés par cette épidémie sont les réfugiés burundais au niveau du camps de transit de Sange. 

« Depuis la semaine 47 jusqu'à ce jour, cette zone a déjà enregistré plus ou moins 296 cas. La plupart de cas proviennent de l'aire de santé de Nazareno dans le camps de transit de réfugiés. Cela est la conséquence d'un faible approvisionnement en eau potable et le non respect des mesures d'hygiène », a expliqué à la presse locale Togera Étienne, chargé de communication de la zone de santé de Ruzizi.

Il plaide pour la réhabilitation des installations de la Regideso qui ont été endommagées par le débordement des eaux des rivières.

Il sied de signaler que l'épidémie de choléra continue de faire des victimes dans plusieurs coins de la province du Sud-Kivu. La semaine dernière, au moins 5 détenus sont décédés de choléra dans la prison centrale de Kamituga dans le territoire de Mwenga.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



Le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis a indiqué, vendredi 16 septembre que la RDC occupe la première place au monde avec 27 millions de cas des malnutritions.

Il l’a dit au cours d’une conférence de presse, à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.

« Le pays compte 27 millions des personnes qui souffrent de la malnutrition », a souligné Bruno Le marquis.

Comme solution à ce fléau, ce haut fonctionnaire de l’ONU préconise que les partenaires au développement travaillent de manière coordonnée.

« Que les partenaires qui travaillent dans le développement et dans l’humanitaire travaillent de manière coordonnée avec les autorités provinciales pour s’attaquer à certaines des causes qui créent les besoins humanitaires par exemple la question des infrastructures routière, de transformation agricole », a recommandé Bruno Lemarquis.

A l’occasion, le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC a levé l’équivoque en établissant la nuance entre la MONUSCO et les Nations Unies.

Pour lui, la MONUSCO fait partie d’une famille de 24 membres des Nations Unies en RDC.

Il y a deux jours, Bruno Marquis avait échangé avec le vice-gouverneur du Sud-Kivu sur l’avenir des relations gouvernement-MONUSCO dans cette province.

radiookapi.net/CC

Page 9 of 22

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.