Mardi 23 août dernier, la ville de Beni en province du Nord-Kivu a réceptionné plus de 209 doses de vaccins contre la maladie à virus Ebola. Ce don de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’inscrit dans l’optique d’assurer une riposte efficace contre cette épidémie.

« La vaccination va commencer très rapidement avec les agents de 1ére ligne», a indiqué l’organe onusien en charge de la santé. Il a également souligné la nécessité pour les autorités sanitaires d’identifier tous les contacts afin de les vacciner et les protéger.

Le même mardi, le maire de la ville de Beni, assisté du Médecin chef de zone de l’OMS et d’autres partenaires a appelé la population à s’approprier la lutte et à plus d’engagement pour lutter contre l’épidémie en cours.

Rappelons que c’est pour une énième fois que la maladie à virus Ebola a ressurgi en République démocratique plus précisément dans cette partie Est du pays.

kt.cd



Environ 112 cas de lèpre ont été enregistrés, depuis janvier dernier, dans le territoire de Moba (Tanganyika).

Le superviseur du Programme national de lutte contre la lèpre et la tuberculose, dans la zone de santé de Moba, Philippe Ndayile a livré ces chiffres, mardi 23 aout, à Radio Okapi :

« Depuis le début de l’année jusqu’à ce jour, nous avons déjà enregistré 112 cas de lèpres. En 2021 pour toute l’année, nous avions enregistré 177 cas. Tandis qu’en 2020 nous avons terminé avec 258 cas » a-t-il indiqué.

Philippe Ndayile déplore le fait que certains malades se présentent dans les hôpitaux avec retard, en état d’infirmités. Ce qui rend plus difficile leur prise en charge. 

Il a indiqué que la prise en charge des malades est assurée par le gouvernement.

« Il y a des malades qui viennent à l’hôpital avec un retard. Ils se présentent déjà au diagnostic avec des infirmités visibles », s’est plaint Philippe Ndayile.

Il sollicite l’intervention du gouvernement en vue de leur approvisionner en produits de traitement d’informité chez les lépreux.

« Il y a des médicaments que nous administrons aux malades. C’est notamment la Prednisolone et la Dexaméthasone. Il se fait que pour le moment, ce médicament là on ne le trouve plus. Nous demandons au gouvernement de nous approvisionner avec le médicament capable de prévenir les infirmités liées à la lèpre », a conclu Le superviseur du Programme national de lutte contre la lèpre et la tuberculose à Moba.

radiookapi.net/CC



Environ la moitié d’enfants nouveaux nés ne sont pas allaités à l’Equateur. Pourtant, il est recommandé aux mamans de donner le lait maternel exclusif aux bébés durant les six premiers mois de leur existence. Ce message a été livré par les professionnels de santé et les autorités provinciales, à l’occasion du lancement, lundi 22 aout, de la semaine mondiale de l’allaitement maternel dans cette province par la présidente de l’assemblée provinciale.

Retardée pour raison logistique et de disponibilité des autorités sanitaires, la semaine mondiale de l’allaitement maternel a l’Equateur a été lancée sous le thème : « Plus fort avec le lait maternel uniquement. »

Le chef du bureau intérimaire de l’UNICEF, Paul Khomba, qui accorde plus d’intérêt à l’enfance, est revenu sur l’importance de ce thème :

« Au moins six mois d’allaitement strict et deux ans de durée recommandée pour que les enfants tètent. Les enfants ne bénéficient pas pourtant de cet avantage naturel, qui les rendrait beaucoup plus forts. Et donc, le faire, c’est nous rendre tous ensemble les enfants et nos communautés plus forts. »

L’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois procure plusieurs avantages, tant pour l’enfant que pour la mère, la famille et la communauté, ont démontré tous les intervenants. Face cependant à l’ignorance, soit à la négligence des parents, la présidente de l’assemblée provinciale, Marie-Josée Molebo, a formulé des recommandations :

« Nous recommandons à toute la population équatorienne de soumettre leurs enfants au lait maternel, dès la naissance jusqu’à six mois. Il y a des femmes qui poussent des arguments qu’elles passent beaucoup de temps au travail, soit au champ. Nous leur recommandons que ce n’est pas bon d’abandonner les enfants. Au contraire, vous vous créez des problèmes, parce que quand cet enfant tombe malade, tout l’argent gagné vous allez encore le dépenser pour traiter cet enfant-là. Même si vous allez au travail, qu’on vous amène l’enfant et vous devez allaiter votre enfant. »

La sensibilisation, avec l’appui de l’UNICEF et d'autres partenaires, va se poursuivre toute la semaine à travers les médias, les églises et les institutions sanitaires, ont indiqué les organisateurs.

radiookapi.net/CC



L'épidémie de rougeole ne cesse de se propager dans les zones de santé de la province du Kasaï-Oriental.

Dans une interview accordée ce lundi 22 août à 7SUR7.CD, le chef de division provinciale de la Santé, le docteur Nestor Tshiteku indique qu'environ 350 cas de cette maladie dont 5 décès ont été enregistrés en une semaine. La même source renseigne que toutes les zones de santé sont touchées par cette épidémie.

« Nous assistons à une augmentation en nombre des cas ces derniers jours. Nous avons enregistrés environ 350 cas dont 5 décès en une semaine. Il faut dire que toutes les zones de santé sont touchées par cette maladie. Et c'est la zone de santé de Kasansa qui notifie le plus grand nombre de cas. Nous n'avons pas la possibilité de mener une riposte sur l'ensemble de la province. Et donc il faut ajouter que nous menons jusqu'ici une riposte circonscrite dans les aires de santé qui sont touchées et c'est beaucoup plus les enfants de 0 à 59 mois qui sont les plus victimes. En gros, il faut retenir que depuis le mois de février à ce jour, la province a enregistré plus de 3.500 cas de rougeole dont une vingtaine de décès », a-t-il déclaré.

Il sied de rappeler que l’épidémie de rougeole a refait surface dans la province du Kasaï-Oriental en février dernier. Cette maladie avait été déclarée dans la zone de santé de Miabi, le 08 février 2022.

Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi



Les autorités sanitaires de République démocratique du Congo enquêtent sur un cas suspect d'Ebola dans l'est du pays, a annoncé samedi le bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Début juillet, la RDC, où le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976, avait déclaré la fin de sa 14e épidémie de cette fièvre hémorragique, souvent mortelle mais contre laquelle existent maintenant vaccins et traitements. En trois mois, quatre cas confirmés et un probable, tous décédés, avaient été enregistrés dans le nord-ouest du pays.

Le cas suspect, une femme de 46 ans décédée le 15 août, a cette fois été enregistré dans la zone de santé de Beni, dans la province du Nord-Kivu (est), déjà affectée par de précédentes épidémies d'Ebola.

Cette femme avait reçu des soins à l'hôpital "initialement pour d'autres affections, mais a ensuite présenté des symptômes compatibles avec la maladie à virus Ebola", selon l'OMS.

Des échantillons sont en cours d'analyse par l'Institut national de recherche biomédicale (INRB), précise l'OMS-Afrique, qui ajoute être "déjà sur le terrain pour aider les responsables de la santé à enquêter sur le cas et à se préparer à une éventuelle épidémie".

"Le personnel de l'OMS travaille avec les autorités sanitaires pour identifier toute personne ayant été en contact avec le cas suspect et surveiller son état de santé", indique le communiqué.

"L'OMS veillera également à ce que des mesures appropriées de prévention et de contrôle des infections soient en place, à ce que le traitement puisse être mis à disposition de ceux qui en ont le plus besoin et à sensibiliser les communautés locales", conclut-il.

Ce cas suspect a par ailleurs été évoqué lors du Conseil des ministres de vendredi à Kinshasa. Dans son compte-rendu diffusé samedi, le gouvernement, recommandant "la prudence à la population", a assuré que des "actions urgentes" avaient déjà été entreprises et qu'un "stock de vaccins" était disponible dans la province.

Le virus Ebola se transmet à l'homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées. 

L'OMS avait indiqué vendredi que deux traitements existants réduisaient considérablement la mortalité liée à Ebola et fortement recommandé leur administration aux malades.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



 
 

Vingt-huit personnes sont mortes du choléra sur environ 28 cas notifiés, depuis janvier dernier, dans les six zones de santé du Kasaï-Oriental.

Le chef de Division provinciale de la santé, Dr Bonheur Tshiteku l’a affirmé, jeudi 18 aout, à Mbuji-Mayi.

Il a indiqué que les six zones de santé touchées sur les dix-neuf que compte la province du Kasaï-Oriental sont : Mukumbi, Bonzola, Muya, Lukelenge, Dibindi et Tshishimbi.  

Selon le Dr Bonheur Tshiteku, cette maladie touche plus les personnes adultes :

« De ces 28 cas, 11 proviennent de la zone de santé de Mukumbi qui totalise à elle seule 4 décès et 8 cas de la zone de santé de Bonzola qui note aussi 4 décès. Alors que les cas de la zone de santé de Muya avec zéro décès et 4 cas de la zone de santé de Lukelenge avec 1 décès. Et, les zones de santé de Dibindi, Diulu et Tshishimbi ont notifié 1 cas respectivement ».

Le chef de Division provinciale de la santé du Kasaï-Oriental affirme également avoir pris les dispositions.

Il s’agit notamment de la distribution, dans les ménages, des lave-mains et kits de prévention contenant les produits de purification de l’eau. 

« Avec l’appui de notre partenaire Médecins sans Frontières, on a eu à mettre en place 6 panneaux et vacciné plus de 2 000 personnes. Il y a le Centre de traitement de choléra au niveau de l’Hôpital général de référence de la Muya qui est en train de prendre en charge les cas beaucoup plus sévères et des points SO plantés dans les zones de santé de Bonzola et Lukelenge. Avec Médecins Sans Frontières, il y a quand même quelques médicaments qui sont rendus disponibles » a assuré Dr Bonheur Tshiteku.

Il a par ailleurs demandé à toute la population de se laver régulièrement les mains et de traiter l’eau de boisson et cuisson.

« Nous lançons un message de sensibilisation à notre population, de se laver les mains régulièrement avec à l’eau et au savon. On peut utiliser de la cendre et nous pouvons traiter l’eau que nous sommes en train de consommer », a-t-il conclu.

radiookapi.net/CC

 



Le Programme élargi de vaccination (PEV) annonce pour bientôt le lancement de la deuxième phase de la campagne de vaccination en masse contre le Covid-19 dans la province du Sud-Ubangi.

Se confiant à la presse vendredi 29 juillet dernier, le docteur Christian Etoza, médecin chef d'antenne du Programme élargi de vaccination dans cette partie de la République démocratique du Congo a confirmé que plus de 360.000 doses de vaccin ont déjà été réceptionnées en prévision de cette campagne de vaccination contre le Covid-19 en province du Sud-Ubangi.

« Parmi les personnes qui ont été vaccinées il y en a qui devraient recevoir une deuxième dose pour compléter leur calendrier (...) Et donc une deuxième phase était indiquée pour non seulement compléter les doses des personnes incomplètement vaccinées mais surtout enrôler les personnes jusque-là non encore vaccinées. Nous avons commencé les préparatifs pour la deuxième phase (...) Sur le plan de la logistique et c'est là où c'est intéressant ce que nous avons déjà réceptionné dans la province du Sud-Ubangi à Gemena plus de 360.000 doses de différents types de vaccin notamment Moderna, Johnson and Johnson et Synovac. Nous attendons le vaccin complémentaire de Pfizer pour faire le plein de nos besoins », a-t-il déclaré.

Cette deuxième phase de vaccination contre le Covid-19 dans la province du Sud-Ubangi débute en août prochain, indique notre source.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



Plus de 2.500 cas de rougeole dont 20 décès sont recensés dans la province du Kasaï-Oriental.

C'est le médecin chef de la Division provinciale de la santé du Kasaï-Oriental, Nestor Tshiteku qui a confirmé cette information, le mardi 26 Juillet 2022.

« Aujourd'hui, nous sommes à 2.538 cas dont 20 décès. Il y a beaucoup plus les enfants de 6 à 59 mois qui sont touchés. Mais ce qui est vrai est que toutes les 19 zones de santé sont touchées par l'épidémie », a-t-il martelé.

Le chef de la division provinciale de la santé ajoute également que ses équipes ne disposent pas de moyens pour organiser la riposte cette contre cette maladie.

« Nous constatons que même là où il y a eu riposte, les cas reviennent encore. Il fallait normalement couvrir toutes les 10 zones de santé de la ville mais malheureusement faute de moyens nous en avons organisé dans 5 zones seulement. Ce qui fait que l'épidémie persiste. C'est pourquoi nous tendons la main vers nos partenaires techniques et financiers pour que nous puissions arriver à vacciner nos enfants qui sont frappés par cette maladie. Non seulement nos partenaires techniques et financiers mais que notre gouvernement puisse nous venir en aide », a-t-il poursuivi.

Il sied de noter que l'épidémie de rougeole ne cesse de se propager dans la province du Kasaï-Oriental. Les autorités sanitaires s'emploient à maîtriser la maladie qui est déjà déclarée dans toutes les zones de santé de la région. Cependant, les moyens de riposte font défaut. D'où cet appel du médecin chef de la division provinciale de la Santé pour inciter les partenaires et le gouvernement à intervenir pour qu'une solution soit trouvée.

Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi

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