L’Association des sociétés d’assurance et de réassurance du Congo (ASAR) a indiqué, il y a quelques jours, que le secteur d'assurances a perçu environ 221 millions USD de primes, en 2021. 

Le président de cette structure, Vincent Mwepu, a confirmé ces chiffres mardi 26 mars à Radio Okapi. 

Vincent Mwepu invite ainsi l’Etat à la régulation de ce secteur générateur des recettes pour le trésor public : 

« En 2021, on était à peu près 221 millions USD de primes. Donc, l’Etat a intérêt à bien réguler le secteur d’assurances parce que plus on a de primes, plus on paie d’impôts et l’Etat a plus d’argent d’un côté. Plus, on paie des primes, plus on aura de capitaux pour investir dans des projets, soit déposer dans des banques qui pourront donner plus de crédits à leurs clients ». 

Il estime également que si le secteur d’assurances est bien régulé, il peut générer environ 800 millions USD de primes voire plus pour le pays. 

« Des chiffres que le régulateur nous a présentés, s’il est régulé de manière optimale, on est à peu près à 800 millions USD de primes [d’assurances] et dans trois à cinq ans on peut passer à trois milliards USD », a souligné Vincent Mwepu. 

Un porteur d’assurance est remboursé pour tout sinistre subit et l’Etat en tire dividende. 

La libéralisation du secteur d’assurances remonte à 2019. 

Accord IGF et ARCA 

De leur côté, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA) décident de se serrer les coudes pour éviter la fuite des capitaux dans ce secteur. 

Cette mutualisation des forces est reconnue dans l’article 286 du Code des assurances en RDC. 

« Quand vous prenez les états financiers des miniers, les sommes payées au titre d’assurance localement vous dites qu’il y a un ça ne va pas. Or tout celui qui œuvre en RDC a l’obligation de payer ses assurances en RDC. C’est parce qu’on a constaté ce problème-là que l’ARCA a sollicité le concours de l’IGF et nous allons le faire », a assuré l’inspecteur général des finances-adjoint, Victor Batubenga. 

Il a par ailleurs précisé que les assurances et les sécurités sociales font parties d’institutions financières non bancaires.

radiookapi.net/CC



Un accord de concession pour la relance effective et la modernisation de la Société commerciale, des transports et des ports (SCTP), ex-ONATRA, a été signé, lundi à la cité de l’Union africaine, devant le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, entre la République démocratique du Congo et le Qatar.

Cet accord fait suite aux engagements pris dernièrement à Doha, au Qatar, entre le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’Emir du Quatar.

« Ce qui est fait est dans l’intérêt du pays et de notre peuple », a indiqué le Chef de l’Etat, dans son message lors de la signature de cet accord, précisant que le projet est très ambitieux, car il ne concerne pas seulement le port de Matadi, mais il y aura aussi l’aspect du développement durable et le port de Kinshasa.

Ce projet, a-t-il ajouté, sera exécuté par la société Qatari Méditerranean shipping company s.a, qui est le premier armateur mondial dans le secteur portuaire. Il bénéficiera du financement du fonds d’investissements qatari, Maha capital.

Chérubin Okende, ministre des Transports, a déclaré à la presse à l’issue de la cérémonie, qu’il y a dans cet accord, l’aspect de la modernisation et de la prise en charge de la dette sociale de cette société. « Il est aussi question d’assainir le passif social dans le sens des avantages du personnel, notamment pour une retraite honorable, avec la possibilité d’assainir les effectifs pléthoriques du personnel, tout en donnant un coup de pouce à la réhabilitation et au rajeunissement du personnel de cette entreprise », a-t-il souligné.

La partie congolaise a connu les signatures de Mme Adèle Kayinda, ministre d’État en charge du Portefeuille, Chérubin Okende, ministre des Transports, Mme O’neige N’sele Mimpa, Vice- ministre des Finances et Martin Lukusa Cibangu, directeur général a.i de la SCTP.

M. Julien Boillot, lui, a signé pour le compte de Méditerranean shipping company (MSC) et le Fonds Maha capital.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC

 


Le gouvernement de la République décide de geler la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur certains produits de première nécessité, notamment le ciment pour obtenir la baisse des prix sur les marchés en République démocratique du Congo. 

D'après le ministre du Plan qui l'a annoncé à la presse au terme de la réunion du Comité de conjoncture économique (CCE) de ce mercredi 20 avril 2022, à  la Primature à Kinshasa, cette mesure rentre dans le cadre des solutions arrêtées par l'exécutif Nation pour faire face aux effets de la crise Russo-Ukrainienne sur l'économie nationale. 

"La réunion s'est apaisantie essentiellement sur les solutions apportées, vu les chocs externes qu'on reçoit avec la guerre en Ukraine qui a occasionné au niveau international la hausse des prix des produits pétroliers et les prix des produits céréaliers. Nous avons reçu l'information par la vice-ministre des Finances sur le gel de la TVA sur certains produits de première nécessité notamment les ciments, les conserves et beaucoup de produits de première nécessité pour la population, de manière à contenir les prix et à jouer vers la tendance à la baisse des prix", a fait savoir Christian Mwando Nsimba.

Par rapport aux produits pétroliers, il a laissé entendre que le CCE a fait remarquer qu'il ne se pose pas du tout un problème de stock. 

"Nous avons eu le rapport également du ministre des Hydrocarbures concernant la situation du stock au niveau du pays. Il nous fait remarquer que la situation est relativement bonne mais il faudrait qu'une décision soit prise rapidement pour s'adapter à la hausse des prix au niveau international dans la mesure où au mois de janvier, on était à plus où moins 80 dollars le baril, maintenant on en est autour de 110 dollars le baril. Les sociétés pétrolières auront difficile à suivre. Le premier ministre l'a instruit de finaliser les discussions avec les opérateurs du secteur pétrolier et de voir la possibilité d'avoir des importations urgentes et constituer la réserve stratégique pour le pays. C'est le travail qu'il est en train de finaliser", a dit le ministre du Plan.

Le Comité de Conjoncture économique a, par ailleurs, souligné que, sur le plan toujours économique, le taux de change est resté relativement stable autour de 2003 francs congolais pour 1 dollar américain.

Prince Mayiro



Ce jeudi 21 avril, le monde célèbre la journée internationale de la créativité et de l'innovation. Pour cette année, la célébration est axée sur « la croissance économique des nations ». 

Selon un rapport sur l’économie créative publié conjointement par l'Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), la créativité ainsi que l’innovation représentent désormais la véritable richesse des nations. L'innovation, la créativité et l'entrepreneuriat peuvent ainsi donner un nouvel élan à la croissance de masse, à l'économie créative et à la création d'emplois.

A l’occasion, ACTUALITE.CD s'est entretenu avec Tysia Mukuna, entrepreneure congolaise et inventrice de la marque de café « la kinoise », produit d'une plantatioN située dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa. 

Pour avoir innové dans le secteur de l'agriculture notamment dans la plantation et production de café, Mme Mukuna est d'avis que l'innovation, la créativité et l'entrepreneuriat peuvent être des vecteurs efficaces pour la croissance économique et la création d'emplois.

« ...Si vous mélangez entrepreneuriat, créativité et innovation, vous avez là quelque chose qui peut marquer les esprits dans la manière d'apporter une solution à un problème. L'entrepreneuriat, c'est répondre à une problématique, et quand notre façon de répondre est innovante, elle est alors plus remarquable. Et tout ceci permet aussi d'être dans une longue durée, apporter une innovation qui s'inscrit dans la longue durée (…) », a-t-elle fait savoir.

Tysia Mukuna souligne que le financement n'est pas le principal frein pour entreprendre ni  pour innover. Quand on est porteur d'un projet innovant, conseille-t-elle, la première étape à entamer, c'est la préparation ensuite la mise en place d'un plan d'action bien élaboré et bien défini.

« Beaucoup de personnes pensent que le financement, c'est le principal frein des entrepreneurs. Mais pour moi, ce n’est pas le financement le principal frein. C'est la préparation. Quand je veux parler d'innovation, je veux parler aussi d'être préparé, de savoir où on va pour être dans la longue durée. Donc  ceci demande un plan d'action. J'insiste beaucoup sur ça parce que beaucoup se lancent dans l'entrepreneuriat en disant qu’il leur manque des moyens mais ils ne savent combien il leur faut pour se lancer. Ils ne quantifient pas leur besoin en financement. Alors que c'est la première étape. A partir du moment où on sait quel est notre besoin de financement, on sait où aller pour avoir un financement ou vers  quel organisme se tourner (...) », a-t-elle poursuivi.

S’agissant de son café, Tysia Mukuna fait savoir que « c’est une innovation dans le sens où il pousse à Kinshasa. C'est la première fois que nous avons un café dont la plantation se situe à Kinshasa. On a toujours  entendu cet adage qui disait que le café ne pouvait pas pousser dans la capitale. Il se trouve que oui nous avons une plantation de plusieurs hectares où nous faisons pousser notre café, c'est pour cela d'ailleurs que la marque s'appelle la kinoise, à l'honneur de cette plantation ».

Et d’ajouter :

« Nous avons un goût particulier parce que c'est un café inédit. Surtout nous prouvons avec ce café que le terroir congolais est extraordinaire, que nous avons un sol vraiment unique à son genre et nous pouvons faire de l'agriculture quelque chose qui puisse être un honneur pour le pays, une fierté nationale ».

Outre la ville de Kinshasa, le café « la Kinoise » est aussi distribué dans d’autres villes du pays. « … C'est important de créer une marque congolaise Made in DRC forte, qu'aujourd'hui nous distribuons dans quatre villes du pays : Kinshasa, Boma, Lubumbashi et Matadi », note Mme Mukuna.

La journée mondiale de la créativité et de l'innovation veut rappeler à quel point l'innovation est essentielle pour exploiter le potentiel économique des nations. Elle vise à encourager les gens à générer de nouvelles idées pour faire du monde un meilleur endroit où vivre. C'est aussi grâce à la créativité et à l'innovation que le monde pourra apporter des solutions à certains des problèmes les plus pressants du présent siècle, tels que l'éradication de la pauvreté ou encore la faim. 

Ghislaine KANDA



Les prix des produits pétroliers ont augmenté sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, annonce le ministre de l’Economie nationale, Jean-Marie Kalumba. Selon les arrêtés du ministre signés vendredi 15 avril, l’essence par exemple est désormais vendu à 2 195 USD (1, 09 USD), alors qu’il se vendait à 1995 Fc (0,99 USD), puis 2 095 USD (1,04 USD).

Cette hausse des prix des produits pétroliers concerne toutes les zones d’approvisionnement du pays : Ouest, Est et Sud.

Les prix des carburants à la pompe sont fixés de la manière suivante :

Zone d’approvisionnement Ouest

-Essence : 2.195 FC/Litre

-Gasoil : 2.185 FC/Litre

-Pétrole : 1.800 FC/Litre

Zone d’approvisionnement Est

-Essence : 2.695 FC/Litre

-Gasoil : 2.600 FC/Litre

-Pétrole : 2.150 FC/Litre

Zone d’approvisionnement Sud

-Essence : 2.695 FC/Litre

-Gasoil : 2.690 FC/Litre

-Pétrole : 2.250 FC/Litre.

Au début de la semaine du 11 avril, les pétroliers indiquauent que l’augmentation du prix du carburant à la pompe n’était plus à éviter. Leur président, Emery Mbantshi Bope avait annoncé « d’intenses pourparlers » avec le gouvernement, pour décider du prix qui sera fixé « pour permettre à tout le monde de continuer à travailler normalement ». 

radiookapi.net/CC



Le Président de la République, Félix Tshisekedi a inspecté, dans l’après-midi de jeudi 14 avril, des unités de production du Domaine Agro-Industriel Présidentiel de la N’Sele (DAIPN). « DAIPN » a investi dans l’aviculture, l’agriculture et la production des aliments pour bétail grâce à un partenariat public-privé (PPP) conclu entre le gouvernement congolais et la société israélienne LR Groupe Limited, apprend-on de la presse Présidentielle.

Dans sa ronde, le Chef de l’État a été « émerveillé » par les poulaillers du DAIPN. Selon la cellule de communication de la Présidence, plus de 18000 pondeuses produisent autant d’oeufs par jour et ce, pendant une période d’une année. Deux grands poulaillers d’une capacité de plus 9000 unités approvisionnent l’abattoir du même groupe toutes les 3 semaines.

À en croire la même source, cette production n’est pas suffisante pour nourrir toute la ville de Kinshasa mais elle est assez importante pour lutter contre l’importation des œufs et des poulets à rôtir dans la capitale congolaise.

Il y a lieu de signaler que dans la filière avicole, c’est une chaîne de production entière qui y est installée de l’éclosion des œufs jusqu’au conditionnement et conservation des poulets à rôtir dans des chambres froides.

Dans la foulée, Félix Tshisekedi a visité aussi l’abattoir des poulettes produites in situ ainsi que toute la chaîne de conditionnement.

Il s’agit, indique la presse présidentielle, d’une chaîne industrielle moderne répondant aux standards internationaux. Dans cette même ligne droite, le Président de la République a également visité le département de provenderie.

Sur place, il s’est fait expliquer le mode de production de la filière agricole sur serre. Il a été fait savoir qu’il y a des difficultés énormes mais les résultats sont satisfaisants.

Dans son entretien avec les entrepreneurs israéliens, Félix Tshisekedi a fait part de son souhait de redynamiser DAIPN et accroître sa production en vue de répondre à la demande locale depuis en plus croissante.

Interpellé par les travailleurs locaux dont le traitement salarial est en inadéquation avec leur implication, le Président de la République, Félix Tshisekedi a promis aux 380 agents locaux d’améliorer leurs conditions de vie de travail.

Il sied de noter que le partenariat public-privé est arrivé à fin mandat. LP group Limited attend d’être renégocié dans les prochains jours.

Pour la présidence de la République, avec des produits locaux bio, Kinshasa pourrait assurer son autosuffisance alimentaire et faire face à l’importation des produits surgelés.

Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi était accompagné du Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, du Ministre du Tourisme, du Gouverneur de la ville de Kinshasa et de son Directeur de cabinet.

Christian Okende



La collecte des données du secteur de l'exploitation minière artisanale et et à petite échelle (EMAPE) a été lancée à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, le mercredi 13 avril dernier. 

C'est Fifi Masuka Saïni, vice-gouverneure de cette province, qui a procédé à ce lancement au nom de la ministre congolaise des Mines, Antoinette N'samba. 

Prenant la parole, Fifi Masuka a promis à l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE RDC) qui organise ces travaux, "tout son accompagnement pour la réussite des ateliers". 

Selon le coordonnateur de l'ITIE, l'objectif de ces travaux est d'établir la transparence et la bonne gouvernance dans les mines de manière générale.

"Depuis 2007, nous publions le rapport du secteur industriel et nous avons bien maîtrisé ce secteur là. Et maintenant,
les statistiques montrent qu'il y a une bonne partie de nos exportations qui proviennent du secteur minier artisanal. C'est pourquoi les parties prenantes à l'ITIE ont décidé que cette-fois nous allons élargir les périmètres de nos rapports miniers vers le secteur minier artisanal. C'est pour cela que nous sommes là"
, a déclaré Jean-Jacques Kayembe. 

Il a justifié la décision d'intégrer le secteur minier artisanal par le souci de permettre à la population congolaise de se faire une juste idée dudit secteur. 

"Nous allons faire 3 rapports du secteur artisanal sur la filière cuivre-cobalt, la filière 3T et or. La filière du diamant. C'est le but de cette activité. Il faut qu'on intègre ce secteur pour que le congolais puisse avoir une idée claire et nette de ce qui se passe dans le secteur artisanal menier", a-t-il ajouté. 

Signalons que la même activité sera organisée à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le vendredi 15 avril de l'année en cours, sous l'égide de la ministre nationale des Mines. 

Marcelo Mfumu depuis Kolwezi



Depuis quelques semaines, il s'observe une augmentation des prix des biens de première nécessité dans la capitale de la République démocratique du Congo, notamment le pain, l'huile végétale, le sucre, le lait et le riz.

C'est le constat fait ce mardi 12 avril 2022 par les reporters de 7SUR7.CD dans le marché central de Kinshasa, et auprès de quelques vendeuses des pains.

Le pain communément appelé "kanga journée" vendu hier à 200 FC coûte désormais 300 FC. Celui de 300 FC est passé à 500 FC et celui de 500 FC à 750 FC.

"Ça peut faire deux semaines depuis que nous vivons cette augmentation des prix des pains. Le pain autrefois vendu à 200 FC se vend aujourd'hui à 300 FC et celui de 300 FC à 500 FC. On ne nous a rien dit à propos", explique une vendeuse des pains  rencontrée aux alentours de la boulangerie industrielle Victoire dans la commune de Lingwala.

Les pains produits avec les bois de chauffage ne sont pas en reste. Selon une cliente d'une boulangerie artisanale dans la commune de Mont-Ngafula, la production des pains de 200 FC ne se fait plus et le grammage des autres pains ont sensiblement diminué.

"Chez nous dans les boulangeries artisanales, on ne fabrique plus les pains de 200 FC, et ceux de 300 FC on a diminué le grammage. Donc, il y a seulement les pains de 300 FC, 500 FC, 700 FC et 1.000 FC. Même dans nos ménages, ces pains ne suffisent pas pour les enfants. Mais on ne nous a pas prévenu à l'avance. On entend plutôt parler de la guerre en Ukraine d'où proviennent les farines de froment. Par contre, nos pourcentages que nous recevons à la fin du mois sont restés intacts", se confie-t-elle.

Si les prix des pains des usines précitées ont augmenté, par contre ceux de l'Usine de Panification de Kinshasa (UPAK) connus sous les noms de "lipa carré, pistolet, baguette" ont gardé le même prix.

"Les prix de nos pains n'ont pas augmenté. Ils sont restés intacts. Le grammage aussi", précise une vendeuse.

De l'autre côté, les prix des biens de première nécessité ont aussi augmenté. Au Marché Central de Kinshasa "Zando" où nous avons fait le constat, le bidon d'huile végétale de 5 litre qui se vendait entre 22.000 FC et 23.000 FC, se vend désormais entre 25.000 FC et 28.000 FC. Le sac de riz de 50kg se vend actuellement à 52.000 FC, et une boîte de lait de 900g entre 16.000 FC et 18.000 FC.

Selon certaines sources, cette flambée des prix est causée par la guerre Russo-Ukrainienne du fait que la RDC vit en majorité de l'importation.

Le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avait d'ailleurs invité le comité de conjoncture économique en mars dernier de réfléchir sur les mesures d'atténuation. 

Pendant ce temps, le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba a été destitué de ses fonctions depuis le 30 mars dernier par l'assemblée nationale pour "incompétence" suite à une motion de déchéance initiée contre lui par le député UNC Crispin Mbindule.

Christel Insiwe

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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