La RDC s’apprête à lancer une nouvelle compagnie aérienne nationale. Il s’agira d’une partenariat entre le gouvernement et Ethiopian Airlines, joint-venture composée des 51% de capitaux congolais. Aucune date n’est encore donnée, mais les informations en provenance du Ministre des Transports, voies de communication et désenclavement évoquent le premier trimestre ou le début du deuxième trimestre de l’année 2022. Le projet avance et les derniers réglages sont en cours. 

Air Congo existera aux côtés de Congo Airways qui attend également pour 2022 l’arrivée de 4 avions pour compléter sa flotte. 

« L’Afrique du Sud à au moins quatre et les USA au moins six compagnies nationales. Il n’y aura aucun effet pervers, bien au contraire une coopération commerciale entre Congo Airways et Air congo est en même d’être envisagée », a dit à ACTUALITE.CD Chérubin Okende, ministre des Transports, voies de communication et désenclavement.

On connaît déjà l’importance de la flotte au lancement de la compagnie: « 7 avions sont attendus, on pourra monter jusqu’à 15 avions avec le trafic. Le trafic est porteur. Avec cette compagnie, on va mieux soutenir la décision du Chef de l’Etat sur la réduction des tarifs. 

Le réseau national en priorité: « Le taux de remplissage des avions a dépassé le 95%. Partout, il y’a des passagers qui sont débarqués. La demande est exponentielle, mais l’offre est décadente ». 

Plusieurs destinations internationales sont également envisagé: « Immédiatement, là où on n’a aucune restriction due à la liste noire, on commencera l’exploitation. L’international est envisagé ».

Entre-temps, Félix Tshisekedi attend d’ici à la fin de cette semaine un rapport succinct sur l’état des lieux de la liquidation des Lignes aériennes congolaises (LAC). La compagnie avait été dissoute et mise en liquidation sur décision du Gouvernement prise en conseil des ministres présidé le 21 septembre 2012 par Joseph Kabila. 

actualite.cd/CC



Le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Nicolas Kazadi, s'est rendu dans le territoire de Miabi dans la province du Kasai-Oriental, le samedi 25 décembre 2021.

Son arrivée dans cette partie du pays entre dans le cadre de la tournée du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans l'espace Kasaï.

Aussitôt arrivé, le ministre Nicolas Kazadi a été accueilli avec faste par la population de Miabi.

« La population de Miabi a célébré la naissance de Jésus Christ avec le Ministre des Finances dans un climat de convivialité partagée. Une foule en liesse était très visible devant le bureau de l'administrateur du territoire en présence des chefs coutumiers de cette partie du territoire national qui étaient venus exprimer leur affection à celui qu'ils appellent Nicolas Kazadi Kadima Wetu Mwena Menji, une appellation qui met en relief le volet cognitif supérieur de leur leader », lit-on dans le compte rendu de la cellule de communication du ministère des Finances dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce lundi.

Dans son adresse, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a rassuré la population de Miabi de la détermination du président de la République à développer la province du Kasai-Oriental en général et leur territoire en particulier.

Le ministre des Finances a également visité un château d'eau, construit grâce au financement de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Il a profité de son séjour dans l'espace Kasaï pour visiter d'autres lieux importants du territoire de Miabi notamment l'hôpital et la maternité dudit milieu qui se trouvent, renseigne notre source, dans un état de délabrement très avancé. Il en appelle donc à la nécessité de réhabiliter ces établissements.

Nicolas Kazadi a, par la même occasion, payé tous les frais pour les malades internés à l'hôpital et les femmes qui ont accouché dans la maternité dudit milieu.

Le ministre des Finances a promis d'envoyer son conseiller en charge des secteurs sociaux, Christian Diomi, pour faire une évaluation globale de la situation afin de permettre au gouvernement de moderniser plusieurs infrastructures dans le territoire de Miabi y compris les écoles de la région.

« Dans le cadre de la diversification de l'économie congolaise, le ministre des Finances s'intéresse beaucoup à l'agriculture, et c'est pourquoi, il est allé même en brousse pour dialoguer avec quelques fermiers qu'il a exhortés à investir davantage dans ce secteur prioritaire pour garantir l'autosuffisance alimentaire au profit de toute cette communauté », conclut notre source.

Jephté Kitsita



Il s'observe une rareté de banane plantain sur le marché, pendant cette période des fêtes de fin d’année à Matadi, dans le Kongo-Central.

Cette rareté de cette denrée alimentaire très prisée surtout par plusieurs enfants a été constatée depuis le 20 decembre dernier. Cela a entrainé la hausse de prix de ce produit sur le marché.

Un régime vendu habituellement à 8000 francs congolais ( 4 USD) se vend actuellement à 30 000 francs congolais( 15 USD), voire plus.

Certaines ménagères rencontrées affirment que les bananes plantains qui restent un repas très consommé  pendant les fêtes n'étaient sur les tables à  Noël.

Selon les vendeuses rencontrées dans les différents  marchés, c'est depuis le 20 décembre dernier que les bananes plantains sont rares sur les différents lieux de négoces de la province. A noël ce  produit n'était pas accessible à toutes les bourses, précisent-elles. 

A Matadi, au marché du pont maréchal où les véhicules provenant du territoire agricole de seke banza déchargent les produits maraichers et vivriers tous les deux jours, le rayon des bananes plantains est presque vide. 

Les prix de cet aliment chez quelques  commerçants et agriculteurs qui en disposent, varient entre 30.000 (15 USD ) à 50 000 (25 USD) francs congolais.

Les commerçants justifient cette hausse de prix par la rareté de ce condiment.

Selon Victor Nzuzi Mbembe, président du conseil agricole rural de Mbanza Ngungu, les causes de cette rareté sont environnementales.

Hormis  les vents violents qui font tomber les bananiers, les cultures bananières du Kongo-Central sont atteintes de plusieurs maladies. 

Selon lui, il faudra que le ministère de l’agriculture trouve des nouvelles variétés qui résistent à ces différentes maladies pour les mettre à la disposition des paysans.

radiookapi.net/CC



Félix Tshisekedi attend d’ici à la fin de cette semaine un rapport succinct sur l’état des lieux de la liquidation des Lignes aériennes congolaises (LAC). La compagnie a été dissoute et mise en liquidation sur décision du Gouvernement prise en conseil des ministres présidé le 21 septembre 2012 par Joseph Kabila. 

Le président de la République veut précisément avoir une idée claire sur la créance certifiée des LAC sur l’Etat Congolais, la dette sociale certifiée due aux agents, la dette envers d’autres créanciers, la valeur marchande du patrimoine existant, les autres litiges importants.

Ce rapport est attendu de la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, en collaboration avec son collègue des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement à la réunion du Conseil des ministres de vendredi prochain. 

« L’enjeu sera d’apprécier le patrimoine disponible des LAC d’une part, et de faciliter une meilleure prise de décision en rapport avec la mise en œuvre d’un nouveau véhicule à même de propulser l’exploitation optimale des activités aériennes dans notre pays d’autre part », a dit Félix Tshisekedi au cours de la réunion du conseil des ministres du 24 décembre.

Entretemps, le comité de liquidation continue son travail. Les personnes morales et physiques intéressées sont appelées par ce dernier à faire leur soumission.

LAC n'a pas d'espèces dans ses comptes en banque. Son capital du LAC, lors de sa transformation, a été évalué sur son patrimoine immobilier. 

Entre-temps, le gouvernement compte lancer une nouvelle compagnie, Air Congo, qui existera aux côtés de Congo Airways.

La flotte aérienne congolaise figure toujours sur la liste noire de l'Union européenne.

actualite.cd/CC



Pour relancer la croissance et son développement économique et social, la République démocratique du Congo s'appuie essentiellement sur l'activité minière comme le meilleur levier permettant d’atteindre ces objectifs.

Depuis plus d'une décennie, la contribution de ce secteur au budget de l'État est en nette croissance suivant le rythme de la production minière, nonobstant quelques contractions sporadiques dûes à la baisse des prix de matières premières sur le marché international. Cette contribution est en moyenne de 30% durant les 5 dernières années. 

À titre illustratif, l'industrie minière a rapporté une enveloppe globale de 5,9 milliards de dollars américains au budget de l'État en 2018 et 2019 ainsi qu'au premier semestre de 2020. 

Ces chiffres ont été avancés par le président de la Chambre des Mines, Louis Watum, au cours d'une conférence de presse animée ce mercredi 22 décembre 2021 à Kinshasa.

« Nous sommes à près de 6 milliards de dollars américains qui ont été générés par le secteur minier au cours des exercices 2018, 2019 et le premier trimestre 2020. Nous ne parlons pas beaucoup de ces chiffres, mais ce sont des chiffres vrais. Croyez-moi 6 milliards de dollars américains, ce n'est pas peu d'argent. Imaginez avec cet argent combien de kilomètres de routes peuvent être asphaltées et combien d'écoles et d'universités peuvent être construites », a-t-il déclaré. 

Au cours de 3 dernières années, les collectivités ont perçu 1,6 milliards de dollars américains en redevance minière dans les provinces. À cet effet, le président de la Chambre des Mines a insisté sur le fait que ces fonds doivent bénéficier au développement des communautés locales concernées.

Pour L. Watum, l'apport de l'industrie minière en RDC est crucial, tant pour renflouer les caisses de l'État que pour créer des emplois. Environ 160.000 emplois directs ont été créés. Ce qui fait que le nombre d'emplois généré par l'industrie minière connaît actuellement un accroissement de plus ou moins 10% et par rapport au nombre total d'emploi en RDC, le secteur minier se situe à plus ou moins 25%. 

En ce qui concerne la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), le président de la Chambre des Mines a salué les efforts consentis par des sociétés minières à l'instar de KAMOA (IVANHOE), MUMI (Glencore), SOMIKA, RUASHI MINING pour respecter la notion du cahier de charge.  

S'appuyant sur le rapport publié l'an dernier par Fraser Institute montrant une perception générale négative du secteur minier de la RDC, L. Watum a plaidé pour un dialogue franc entre le Gouvernement, les opérateurs miniers et la société civile pour rectifier le tir en vue d'une industrie minière florissante. 

Par ailleurs, il a appelé à l'annulation pure et simple des taxes et autres paiements hors du régime fiscal consacré par le Code Minier. 

« C'est le sujet qui fâche. Tout ce qui doit être payé en terme des taxes et d'impôts, il n'y a pas un débat à faire à ce sujet. Nous avons un Code Minier qui a fait couler beaucoup d'encre et de salives. Maintenant, c'est l'eau qui a coulé sous les ponts. Nous devons respecter et nous conformer au Code Minier. Mais qu'on ne nous ajoute pas d'autres taxes qui n'ont absolument rien à voir avec le Code Minier. C'est de l'illégalité », a-t-il condamné. 

La Chambre des Mines est une structure créée au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) pour piloter les travaux afférents au secteur minier en RDC. Elle a remplacé la Commission Nationale des Mines, le 24 mars 2011, au terme de la révision des statuts de la FEC soucieuse de lui octroyer une dénomination conforme aux regroupements des sociétés minières. 

Elle prône 5 valeurs, à savoir : la sécurité, l'intégrité, la transparence, la responsabilité et le professionnalisme. 

Merveil Molo



Le sommet Afrique-Turquie s'est clôturé ce samedi 18 décembre avec la signature d’un plan de coopération pour les cinq années à venir. Seize présidents et chefs de gouvernements ont fait le déplacement, comme Paul Kagame, Macky Sall ou encore Muhammadu Buhari, ainsi qu’une centaine de ministres.

Une quarantaine de pays du continent étaient représentés et la feuille de route 2022-2026 a été validée entre la Turquie et la Zlecaf (La zone de libre-échange continentale africaine). C’est dans une déclaration d’une dizaine de pages qui a été signée à la fin du sommet que les grands axes de travail des prochaines années sont détaillés : paix, sécurité, infrastructure, commerce, industrie, éducation... Cela va aussi de la pêche à la poste en passant par la formation des forces de défense.

C’est notamment sur la sécurité que Moussa Faki, le président de la commission de l’UA, a insisté  : « Nous avons plaidé auprès du Conseil de sécurité depuis bientôt dix ans déjà mais nous n’avons pas pu obtenir de financements pérennes sur les ressources des Nations unies. » Le président de la RDC Félix Tshisekedi, à la tête de la présidence de l’UA, a lui aussi insisté sur les besoins d’investissement. L’expertise et l’accompagnement souhaités par les pays d’Afrique - ministères, institutions et secteur privé - sont déjà mobilisés, affirme Recep Tayyip Erdogan. 

La question de la lutte contre le terrorisme et de la sécurité a aussi été largement évoquée, notamment en ce qui concerne la vente d’armes et de véhicules turcs au continent. Lors de son intervention à huis clos, le ministre des Affaires étrangères tchadien précise aussi avoir lancé un appel pour que le partenariat turc puisse soutenir les efforts des pays qui ont mis en place des forces ad hoc comme la force multinationale mixte dans le cadre du bassin du lac Tchad.  

La Turquie dispose de matériel militaire qui a fait ses preuves sur le terrain. Donc s’il y a lieu de doté encore le continent de blindés légers on ne manquera pas de revenir en Turquie car du point de vue efficacité et prix, c’est plus intéressant. Et si les moyens le permettent, on ne refuserait pas d’avoir des drones aussi.

De son côté, le président Erdogan a mis en exergue « les approches hautaines, prétentieuses et orientalistes » des autres partenaires. Il a estimé qu’il était essentiel que le continent soit représenté de manière permanente au Conseil de sécurité de l’ONU.

« C’est une grande injustice qu’il n’y ait pas de représentant aux Nations Unies parmi les cinq alors que l’Afrique compte 1,3 milliard d’habitants, s'est ainsi indigné Recep Tayyip Erdogan. Pour que l’Afrique puisse être représentée à juste titre au Conseil de sécurité, je suis convaincu qu’il nous faut être solidaire. Malgré ceux qui profitent de ce statu quo, nous sommes décidés à lutter contre cette injustice. »

L'objectif était donc de valider ce programme de coopération détaillé sur une dizaine de pages résumé par le président turc : « Nous améliorerons les secteurs de l’éducation, la santé, l’agriculture, le développement humain grâce à des échanges de connaissances. Ce que nous avons amorcé aujourd’hui. Pour améliorer la prospérité de nos peuples : gagnons ensemble, prospérons ensemble, grandissons ensemble. » Et pour mener à bien ce programme ambitieux le président turc l’assure : ministères, institutions et secteur privé ont déjà été mobilisés. 

Erdogan promet 15 millions de doses de vaccins anti-Covid-19

De son côté, Félix Tshisekedi a salué les efforts de la Turquie mais s’est voulu pragmatique : « J’aimerais rappeler que les grands axes de notre coopération nécessitent des projets concrets à impact visible pour le bien-être général de nos populations respectives. » En effet, le principe d’une coopération équitable, gagnant-gagnant, a été le point central des discours des dirigeants. « Nous avons besoin d’investissements, nous avons besoin d’expertise nous avons besoin d’accompagnement. Et la Turquie se montre particulièrement intéressée et disponible en se mettant à nos côtés pour ensemble nous aider à réaliser ses défis », a plaidé Tshisekedi.

Un mécanisme de suivi des projets doit être mis en place. Un point d’étape est déjà prévu dans deux ans. Le prochain grand sommet de ce genre fixé à 2026 sur le continent africain.

Le président turc a conclu le sommet par une nouvelle invitation aux pays du continent pour le 2e forum de la diplomatie organisé à Antalya en mars prochain. Il a également promis d'envoyer 15 millions de doses de vaccins anti-Covid en Afrique, laissée pour compte dans la distribution mondiale malgré l'apparition et l'identification pour la première fois du nouveau variant Omicron en Afrique du Sud et au Botswana.

Charlotte Cosset



La Banque africaine de développement (BAD) a accordé mardi à Abidjan, un prêt de 70,04 millions de dollars américains à la RDC, en vue de mettre en œuvre la deuxième phase du Projet de renforcement des infrastructures socioéconomiques dans la région Centre (PRISE II), indique communiqué de cette institution reçu mercredi à l’ACP.

Ce projet qui s’étale sur une période de cinq ans permettra de construire 41 (quarante-une) écoles, 40 (quarante) centres de santé, 88 (quatre-vingt-huit) latrines et 22 (vingt-deux) mini-réseaux d’eau potable pour 870.908 (huit cent soixante-dix mille neuf cent-huit) personnes dans 41 agglomérations rurales de dix provinces, à savoir Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kasaï, Sankuru, Lomami, Kwuilu, Kwango, Maï-Ndombe, Maniema et Haut-Katanga.

« Le PRISE II vise à assurer un accès durable et inclusif en eau potable, l’assainissement, la santé, l’éducation et l’emploi pour les résidents bénéficiaires, en particulier les femmes et les enfants qui portent la charge de l’approvisionnement des ménages en eau potable », a déclaré Dr Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du développement humain et social.

Le projet s’appuie sur les acquis du précédent programme et soutient les efforts du gouvernement de la RDC, afin de remédier aux faiblesses institutionnelles et fournir des services d’eau durables.

Pour le directeur général adjoint de la Banque pour la région Afrique centrale, Solomane Koné, « le projet PRISE II a un caractère stratégique lequel vise à accélérer la mise en œuvre et l’atteinte des résultats tangibles dans le cadre du Programme nationale eau-hygiène-assainissement (PNEHA 2030). Celui-ci est mis en place par le gouvernement de la RDC en 2020 pour renforcer et compléter les autres interventions de la Banque ainsi que l’attractivité et le cadre de vie des zones ciblées du projet ».

La source note, par ailleurs, que le financement d’un montant total de 78,12 millions des dollars américains est assuré d’une part, par un prêt de 70,04 millions du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement et, d’autre part, par une contrepartie du gouvernement de 8,08 millions des dollars américains.

Pour rappel, le Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la région du centre, phase 1 (PRISE 1) a permis d’améliorer le cadre de vie par la construction de 60 systèmes d’alimentation en eau potable, 60 écoles, 60 centres de santé et 504 latrines dans la zone centre du pays.

Stéphie MUKINZI

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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