Mamta Murthi, vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement humain, a achevé sa visite en RDC. Arrivée à Kinshasa, le 9 décembre, elle devrait y rester jusqu’au 13 décembre. Elle a dû écourter son séjour et a quitté la capitale samedi 11 décembre.

A part Kinshasa, il était prévu qu’elle se rendre à Kananga pour y rencontrer Tharcisse Kabatusuila Mbuyamba, gouverneur de province du Kasai Central, Mgr Marcel Madila Basanguka, archevêque de Kananga, ainsi que les anciens du village et des groupes communautaires. Ce sera pour la prochaine fois. 

A Kinshasa, elle devrait notamment rencontré Félix Tshisekedi, mais l’échange n’a pas eu lieu. Les sources officielles évoquent « un problème d’agenda ». Mamta Murthi a eu cependant des réunions avec quelques membres du gouvernement dont le ministre des finances et son collègue de l’EPST. A part ces rendez-vous officiels, elle a effectué des visites dans des écoles et des hôpitaux.

L’objectif principal de cette visite était de réaffirmer le soutien du Groupe de la Banque mondiale à la réponse du pays à la pandémie de COVID-19, de même qu’à l’enseignement primaire gratuit et aux autres aspects de la valorisation du développement du capital humain.   

actualite.cd/CC



La commission Économique, Financière et de contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale a, ce samedi 11 décembre 2021, fait la requête de la suppression sans délai de la taxe RAM (Registre sur l’Appareil Mobile) sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Cette demande a été faite lors de la présentation de l’économie générale du rapport sur l’examen approfondi du projet de loi de finances 2022, par le député Boris Mbuku, président de ECOFIN.

À en croire le député Boris Mbuku, cette option de l’ECOFIN est motivée par rapport au manque de retraçage de la taxe RAM.

« Au sujet de la taxe RAM, votre commission a reçu le ministre des PTNTIC accompagné du responsable de l’ARPTC. Votre commission a tenu à cette occasion à retracer dans les prévisions des crédits dans le budget général que dans les comptes spéciaux l’existence du RAM. Votre commission a le regret de vous annoncer que le RAM n’est ni dans le budget général, ni dans les comptes spéciaux même là où on ne peut pas le trouver dans les budgets annexes. Nous sommes allés jusque-là, on n’a pas retrouvé RAM », a dit cet élu du peuple.

Et de renchérir :

« De ce qui précède, votre commission vous propose la suppression pure et simple et sans délai du prélèvement du RAM sur toute l’étendue de la RDC ».

Kevin Muteba



La cimenterie PPC Barnet a annoncé, ce vendredi 10 décembre 2021, au cours d’une conférence de presse, la restructuration financière de son entreprise.

Trois raisons ont poussé la PPC Barnet à restructurer son capital. D’après les responsables de cette entreprise, il s’agit des raisons économiques, politiques notamment avec la suppression des avantages fiscaux sur la chaîne des valeurs, l’importation légale et illégale du ciment gris, les raisons commerciales dûes au fret maritime et le coût de l’énergie.

Ce géant de la cimenterie au niveau Africain constitue actuellement un appuie considérable au gouvernement congolais, par notamment, la création de plus de 168 emplois, 110 employés basés à Kimpese au siège de l’usine de production du ciment PPC dont 16% sont des femmes, avec une moyenne d’âge de 35 ans.

Déjà présent dans des grandes villes du pays, le PPC Barnet veut s’étendre davantage dans le Congo profond afin d’être plus proche de ses clients. Cependant, les infrastructures routières et fiscales constituent pour ce dernier un réel obstacle. À ce propos, le Directeur Général de PPC Barnet, Iqbal Omar, dit, concernant les infrastructures routières, regretter l’état des routes du pays qui ne facilite pas l’accès du ciment dans certains coins du pays.

Mais face à la détermination de l’équipe dirigeante de l’entreprise, le ciment PPC Barnet a su atteindre certains coins reculés du pays notamment Ilebo dans la province du Kasaï Central, Kisangani, Gbadolite et autres.

Sur le plan fiscal, PPC Barnet paie 66 taxes, renseigne Iqbal Omar, « ce qui influe aussi le prix du ciment en RDC tandis que les pays voisins notamment le Congo Brazzaville, le Rwanda paient au maximum 16 taxes ».

Outre ces obstacles, indique la même source, le PPC Barnet fait encore face à une autre difficulté, celle de la rareté des grands projets de construction en RDC. Suite à cela, l’usine est appelée à produire 30 à 40% de sa capacité. Selon le président du conseil d’administration du PPC Barnet, Kalaa Katema Mpinga, l’usine est à mesure jusqu’à 80% si le pays arrivait à initier des grands projets de construction dont le lancement du projet du port en eau profonde de Banana.

Par ailleurs, PCA Kalaa Katema Mpinga annonce que le PPC a enregistré des progressions au file des années avec 300 tonnes de ciment produits l’année dernière et 16% de plus cette année.

Côté humanitaire

Installée dans la localité de Kimpese dans la province du Kongo-Central, l’usine PPC Barnet est une vraie bénédiction pour la population environnante.

Sur le plan éducatif, le PPC Barnet possède une école maternelle et une primaire gratuite, construites dans de bonnes conditions, un centre de couture pour l’autonomisation des jeunes femmes qui conçoivent même les uniformes des employés.
L’entreprise recrute les étudiants brillants de la province du Kongo-Central et de Kinshasa, pour leur former et offrir une carrière prometteuse au sein de l’entreprise.

En 2020 le PPC a aloué 65.000$ pour la mise en œuvre de ses projets CSI dont les suivants : le développement d’un jardin pour l’économie locale de la communauté.

Sur le plan sanitaire, le PPC Barnet a une clinique chargée de soigner les employés et leurs familles internés dans le village PPC Barnet, situé à 1 kilomètre de l’usine.

Vision de l’entreprise PPC Barnet basée en RDC

La vision de ce géant de la cimenterie est d’être le leader incontesté dans le marché, produire un ciment de qualité de manière continue.

Cette vision se traduit en 5 piliers notamment celui de se bâtir comme marque préférée des clients, développer les talents et le capital humain et apporter l’innovation et la solution pour ses clients.

Oeuvres déjà réalisées

Avec la qualité de son ciment produit dans la norme EN 197-1 qui est une norme européenne pour le ciment, le PPC Barnet se retrouve actuellement comme le ciment le plus sollicité en RDC. Ce dernier est à la base de la construction du Musée national, le nouveau centre culturel situé en face du palais du peuple à Kinshasa.

Afin d’être plus proche de ses clients, le PPC Barnet a mis en place une application dénommée «DigiCiment», qui permet de passer des commandes et paiement à distance.

Hervé Pedro



À l’Assemblée Provinciale du Lualaba, la plénière tenue ce mercredi 8 décembre 2021 sous la présidence de Louis Kamwenyi, a été consacrée à la présentation de l’édit budgétaire. Pour ce faire, Fifi Masuka Saini, Gouverneur ad-interim s’est livrée à cet exercice.

Devant la représentation provinciale, Fifi Masuka a fait l’économie du projet d’édit budgétaire de l’année 2022.

Équilibré en recettes comme en dépenses, le projet d’édit budgétaire 2022 est évalué à 1 610 739 620 830, 28 ( mille six cents dix milliards, sept-cents trente-neuf millions, six-cents vingt mille, huit-cents trente, vingt-huit centimes francs congolais.

Dans son exposé, le Gouverneur ad-interim du Lualaba, a dit, concevoir son tout premier projet d’édit budgétaire en se référant à la vision du Président de la République Félix Tshisekedi. Elle a exprimé sa détermination de traduire les richesses naturelles de sa Province en véritable bonheur pour son peuple

Pour Fifi Masuka, comparativement aux autres années et surtout au budget rectificatif 2021, son équipe gouvernementale a apporté une augmentation de 45,51%. Ainsi, elle n’a réservé que 10% pour les recettes extérieures et 90% pour les recettes internes en prônant une gestion orthodoxe basée sur un travail ardu et la lutte contre l’évasion fiscale.

Après l’intervention de l’autorité Provinciale, plusieurs élus du Lualaba ont pris la parole pour des questions et recommandations dans certains secteurs clefs comme l’agriculture, les infrastructures, le social, l’éducation, l’entrepreneuriat et bien plus encore. Fifi Masuka est attendue dans quelques jours pour répliquer aux préoccupations des Députés, avant que l’organe délibérant ne déclare recevable le projet d’édit budgétaire exercice 2022.

Junior Ngandu



M. Kaputo Kalubi Alphonse est nommé nouveau Président du Conseil d'administration de la  Société générale des carrières et des mines (Gécamines). Il remplace ainsi Albert Yuma Mulimbi qui occupe ce poste depuis plus d'une décennie. De son côté Mme Kawanda Jeanne Blandine est désormais Directeur général  de la Direction générale des douanes et accises (DGDA). Elle remplace Jean-Baptiste Kabila Kongolo qui assumait l'intérim depuis avril 2020. Ces ordonnances présidentielles ont été lues vendredi 3 décembre 2021 à la Télévision nationale.

Albert Yuma a été confirmé en juin 2020 dans ses fonctions de PCA de la Gécamines lors de l’Assemblée générale ordinaire qui a entériné sa nomination du 29 mai 2019 par l’ordonnance du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

 

Les personnalités suivantes font également partie du conseil d'administration de l'équipe de Kaputo Kalubi Alphonse :

• Lukama Guy Robert

• Kitenge Kalungu Rubby

• Mpozi Mulumba Tecla

  Muhembo Kitangu Bob

• Madame Kiwewa Malunda Mabonzu Nelly

• Madame Muhema Pahiniye Grâce.

En ce qui concerne la nouvelle cheffe de douanes et assises, elle sera accompagnée de deux directeurs généraux adjoints.

Il s'agit de M. Kabese Bernard qui est en charge de questions techniques et M. Bahuna Jean-Louis en charge de questions financières et administratives.

Auguy Mudiayi et Auguy Mudiayi



La SICOMINES est très mal vue par les autorités Congalaises qui l’accusent de profiter des minerais de la RDC sans en faire profiter à l’Etat et à sa population.

Après les critiques de l’ITIE-RDC, c’est autour de la gouverneur a.i. du Lualaba, province où opère cette société minière, de se plaindre.

Fifi Masuka et les dirigeants de Sicomines se sont rendus ce mardi 30 novembre dans les locaux du président du Senat,  Modeste Modeste Bahati LUkwebo pour trouver un compromis. 

La gouverneure a.i du Lualaba a accusé SICOMINES de ne pas payer ses impôts et taxes à la province du Luluaba.

De son coté, Sicomines a rappelé qu’elle bénéficie des exonérations, se basant sur la convention signée entre la RDC et la Chine.

"A ce jour , comme nous l'avons dit au président du sénat, nous ne voyons pas l'apport de la société SICOMiNES au niveau de la province du Lualaba. Bien qu'au niveau du pays, la société SICOMINES est en train d'intervenir. Mais on ne peut pas servir le reste de la République et oublier totalement la province du Lualaba", a dit à la presse Fifi Masuka.

La gouverneure ad interim du Lualaba assure par ailleurs que les deux parties ont décidé, grâce à la médiation du président du sénat, de se mettre à  table durant deux ou trois jours pour trouver des projets favorables à la province. 

"Nous avons échangé nos avis là-dessus et nous avons trouvé des compromis de bonne marche de deux parties... pour pouvoir nous mettre ensemble, essayer de chercher des projets sociaux qui vont donner aussi des avantages à la population du Lualaba. Nous allons travailler pendant, peut-être, deux ou trois jours pour que nous puissions sortir avec des projets favorables à la province du Lualaba", a-t-elle poursuivi.

Sicomines est une coentreprise issue du partenariat entre la RDC, à travers la Gecamines, et un groupe d’entreprises Chinoise.

Le partenariat a été conclu en 2009. Contre des minerais, les entreprises chinoises devaient mobiliser 6.2 milliards $. 3 milliards pour les infrastructures et 3.2 pour développer une mine de cuivre au Lualaba.

En plus de 10 ans, près de 1 milliard $ seulement ont été mobilisés dans le volet infrastructures. Et son affection est dénoncée par la société civile. 

Bien que la mine soit déjà en production, sa gestion et son dimensionnement suscitent de vives critiques de la part de la société civile. Le président Tshisekedi a demandé à ce qu’il y ait un rééquilibrage de ce contrat.

Dans ce contrat des "ressources naturelles contre infrastructures", la RDC via la Gecamines a 32% des parts contre 68% pour quatre entreprises chinoises, signataires du contrat.

Moïse Dianyishayi



Le caucus des députés de la province du Tanganyika fustige la « non-implication des originaires » de cette province dans le grand projet d’exploitation du lithium  à Manono dans la fabrication des batteries électriques tel que présenté lors de la DRC Africa Business Forum, qui s’est clôturé le jeudi 25 novembre à Kinshasa. 

 Selon son porte-parole qui a fait cette déclaration, le dimanche 28 novembre à Radio Okapi, le député national Emmanuel Mukundi, on ne peut pas faire le bonheur d’une personne ou d’une entité sans celle-ci :  

 « Pour nous, notables du Tanganyika, c’est une grande désolation. Nous n’acceptons pas cela, parce que déjà, ça ne nous concerne pas ! Il est inconcevable que l’on parle de la terre du Tanganyika, qu’on parle des ressources, des minerais du Tanganyika, sans qu’aucun fils du Tanganyika n’y soit ». 

A Emmanuel Mukundi d’ajouter : 

« Aucun notable, aucun membre de la société civile, aucune autorité politique du Tanganyika, ça c’est concevable ! Le lithium dont il est question, ça se trouve dans le Tanganyika. L’on veut exploiter en excluant les fils de cette province.  Ça, nous ne pouvons pas accepter. Déjà, on a épuisé tout ce qu’on a dans le Katanga. Aujourd’hui on veut tout puiser, tout terminer dans le Lualaba et demain, on veut le faire dans le Tanganyika, sans nous». 

Attendre la phase de concrétisation 

Le ministre de l’Industrie appelle ces députés au calme et à prendre leur mal en patience. Julien Paluku estime que, lorsque le projet entrera dans sa phase de concrétisation, les premiers bénéficiaires seront les filles et fils de cette province. 

« C’est une déclaration légitime. Je tiens à préciser que, le projet a été adopté par le conseil des ministres au siège, pour les enfants de la République, y compris, la province du Tanganyika. Il est clair que, les bénéficiaires de ce projet sont les enfants qui habitent cet espace. De deux, lorsqu’un gouvernement agit, c’est au nom et pour le compte de toute la République. On ne peut pas singulariser ces actions par rapport à un seul endroit. Bien que, l’endroit concerné par l’exploitation soit l’endroit qui bénéficiera en premier des retombées. Donc, unissons-nous ensemble pour que ce projet produise des effets escomptés, pour que, chaque congolais tire les dividendes à ce vaste projet », a précisé, Julien Paluku Kahongya. 

radiookapi.net/CC



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est exprimé lundi 22 novembre au sujet de Congo Hold-up, un travail d'enquête mené par plusieurs médias et ONG sur des présumés détournements des fonds publics par le clan de l’ancien Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Pour lui, les faits révélés ne sont pas surprenants. Cette enquête souligne que Joseph Kabila et sa famille ont détourné 138 millions en cinq ans en complicité avec la BGFI BANK.

M. Muyaya indique que la banque BGFI indexée dans cette affaire a reconnu les faits et se dit prête à rembourser la somme de 43 millions USD.

« Les nouvelles qui sont sorties ne sont pas surprenantes parce qu’il y a une différence entre le travail qui est fait par exemple par l'IGF ou par nos services et le travail qui est fait par les professionnels des médias. Les professionnels des médias ont étudié des dossiers qui étaient connus, ils ont donné des éléments. Pour les enquêtes, les questionnaires ont été envoyés aussi aux services de l'État habilités sur ce sujet à la Banque Centrale, au ministère des Finances, à l'inspection générale des Finances et les collègues ou membres du gouvernement ont collaboré, ont donné des éléments d'informations », a dit Patrick Muyaya lundi 22 novembre lors d'un briefing conjoint avec son collègue de l'industrie Julien Paluku.

Et de poursuivre :

« Sur le dossier de BGFI BANK, je ne dévoilerai pas un secret pour vous dire que des faits ont été reconnus, il y a eu des discussions entre l'Inspection générale des finances, la Banque Centrale du Congo et la BGFI BANK, il y a un accord aujourd'hui la Banque s'est engagée à rembourser la somme de près de 43 millions USD qui ont été utilisées. Il y a un autre volet de l'affaire qui se trouve déjà au parquet général, le temps de la presse n'est pas le temps de la justice, ça c’est ce qui se passe pour ce dossier ».

Patrick Muyaya a estimé que face à de telles allégations, le gouvernement de la République ne peut pas rester toujours insensible. Il a rassuré que toutes les personnalités citées seront entendues par la justice.

« La ministre de la justice a écrit au parquet le 20 novembre dernier, elle a donné injonction aux fins d'enquêtes et des poursuites parce que nous ne pouvons pas comme gouvernement rester insensible à de telles allégations. Donc le moment venu la justice se saisira du dossier, les personnes qui sont concernées seront invitées pour donner leurs éléments parce qu’il faut faire la différence entre une enquête journalistique et une enquête judiciaire », a-t-il rassuré.

Congo Hold-up est un travail d’enquête collaborative couvrant une période de 10 ans. Plusieurs médias dont Mediapart, RFI, De Standaard, Le Soir, NRC, Der Spiegel, InfoLibre, Politiken, Expresso, VG, Nacional, RCIJ, Bloomberg, L'Orient le Jour, BBC Africa Eye, KvF, The Namibian, The Continent et The Wire ont participé à ces investigations. Il s’agit de la plus importante fuite des données venant du continent africain, selon Henri Thulliez, directeur de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF). Au total, 3,5 millions de documents ont été analysés.

Clément Muamba

A Propos

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Directeur de la Rédaction

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