La 11e édition du Festival panafricain de musique (FESPAM) va se dérouler du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville, en République du Congo.

C'est ce qu'a confirmé son commissaire général, Hugues Ondaye, au cours d’un point de presse tenu  le samedi 17 juin à Kinshasa au musée national.

Hugues Ondaye a évoqué quelques innovations au cours de cette édition.

 « Nous aurons 7 scènes dans la ville. L’une des innovations c’est qu’on ne vient plus jouer pour un spectacle, on vient jouer pour une édition », a-t-il déclaré.

De son côté, Joseph Ibongo, directeur de cabinet de la ministre de la Culture de la RDC est revenu sur le rapprochement culturel entre   les deux Congo.

Le thème choisi pour cette 11eme édition est la Rumba : envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité. Une édition qui sera totalement consacrée à la Rumba congolaise à la suite de son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Après huit ans d’hibernation due à la crise économique mais aussi sanitaire, liée à la COVID-19, le FESPAM revient en 2023.

radiookapi.net/CC



Le présentateur des émissions télévisées et humoriste ivoirien, Willy Dumbo va animer le méga concert de l'artiste musicien Ferré Gola, prévu le samedi 24 juin 2023, au stade des martyrs de Kinshasa.

Le chanteur congolais l'a annoncé, ce lundi 19 juin sur ses réseaux, et se dit hâte de prester devant plus de 80.000 spectateurs qui viendront déguster rumba congolaise et le ndombolo.

Plusieurs artistes proches de celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" pourraient prendre part à ce concert dit "historique". Il s'agit entre autres de Fabregas, Rebo, DJ Amaroula et Sarah Lula.

Il est à noter que, Ferré Gola et son groupe musical vont livrer un concert VIP, le samedi 01 juillet prochain à l'hôtel Pullman de Kinshasa.



La Société Congolaise des Postes et Télécommunications franchit un nouveau cap. Dans un communiqué de presse publié le 18 juin 2023 dont une copie nous est parvenue, la SCPT annonce la stricte application de la charte graphique.

Avec ces nouvelles dispositions, les institutions publiques sont là cible avec « l’utilisation obligatoire des adresses e-mails professionnelles, ayant comme suffixe « point CD », hébergés localement en RDC », lit-on dans le communiqué signé par le Directeur Général Didier Musete.

Pour cette mutation, la SCPT facilite la tâche à ses clients. « La SCPT invite les institutions de la République à bien vouloir s’adresser à ses services pour l’enregistrement de leurs nom de domaine .CD de manière automatique avec paiement en ligne sur www.hosting.cd », poursuit le communiqué.

Actu RDC/CC

Rendez-vous manqués !



Après la marche de l’opposition du 20 mai contre la vie chère et la CENI, trois actions furent annoncées urbi et orbi. Primo, un sit-in devant la CENI tous les jeudis que Dieu a créés, in saecula saeculorum. Pour ceux qui ne causent pas le latin comme le cardinal Fridolin Ambongo Besungu cela veut tout simplement dire dans les siècles des siècles. Secundo, Le 17 juin, un grand rassemblement populaire à la Place Sainte Thérèse dans la commune de Ndjili. Tertio, le 21 juin, une marche de protestation. Le sit-in du 25 mai fut un flop. C’était jour de Noël kimbanguiste.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, Salomon Dialungana Kiangani a révélé, le 13 avril 2000, qu’il est le Christ Jésus. Le 2ème fils du Prophète Simon Kimbangu est né le 25 mai 1916 à Nkamba. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le 25 mai est donc le jour de la manifestation de la 2ème naissance de Jésus-Christ. Bref, passons !

Le gouverneur de la ville a demandé de reporter d’une semaine le rassemblement du 17 juin, car le site était occupé pour une autre manifestation. Le rassemblement a ainsi été reporté au 24 juin.

Pour la marche du 21 juin, le gouverneur demande de changer d’itinéraire.  Cette marche devait partir, à 9 heures, du quartier 3 dans la commune de Masina, passer par le boulevard Lumumba et chuter à la place Saint Raphael sur 1ère Rue Limete. Stupeur et tremblements !

Ils comptaient donc passer devant le siège de l’UDPS sur la 12ème Rue ! C’est comme cela que les guerres commencent et on ne sait jamais comment elles se terminent.

Ceci expliquant peut-être cela, Salomon Kalonda, présenté comme le bras droit ou le cerveau de Katumbi fut arrêté le 30 mai par la Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP). Le renseignement militaire l’accuse de vouloir « renverser le pouvoir en place en République démocratique du Congo par tous les moyens et y installer un ressortissant katangais ». Enfer et damnation !

Pour sa part, mon ami qui est devenu fou affirme qu’il est faux de dire qu’on a arrêté le bras droit ou le cerveau de Katumbi. Il a bien observé. Katumbi a toujours ses deux bras et toute sa tête. Saperlipopette !

Comme si tout cela ne suffisait pas, inaudible depuis plusieurs années, l’ex-Raïs Kabila, a annoncé le vendredi 16 juin à Kingakati, devant un auditoire décimé et clairsemé de fidèles, son retour à la Zorro. La politique, c’est comme le vélo. Quand tu arrêtes de pédaler, tu tombes.

Tiens, c’est ce jour-là que l’équipe mixte d’experts internationaux a rendu le rapport global de sa mission d’audit du fichier électoral.

L’ex-Raïs a promis de s’adresser bientôt aux congolais sur les questions politiques pertinentes d’actualité liées à la survie politique du pays.

Au fait, il pouvait tout aussi bien utiliser la tribune du Sénat pour exposer son point de vue. Le sénateur à vie demande à ses apparatchiks de ne pas participer au processus électoral dans les conditions actuelles.

Le général-major appelle enfin à la résistance et à la dignité afin de sortir le pays de la crise. Serait-ce un remake de l’Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle ? Nul ne le sait. Entretemps, Le 14 juin, Fatshi a promulgué la loi sur la répartition des sièges.

Dès le 25 juin, l’opération de réception et de traitement des candidatures aux scrutins directs va donc débuter.

D’après mon ami qui sait tout, la politique de la chaise vide n’a jamais porté de fruits. Comme si cela ne suffisait pas, l’opposition politique s’essouffle à cause des contradictions internes. Comment comprendre que Martin Fayulu, le soldat du peuple, s’associe avec Matata Ponyo éclaboussé par des scandales financiers. L’union fait la force mais aussi la farce.

La démocratie implique non seulement des institutions et des règles juridiques, mais aussi une opposition résiliente.

Sans espoir, des risques d’explosion existent au sein d’une population appauvrie. La capacité d’endurance et de tolérance est certes grande.

Mais tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se brise.

On dit chez nous que les pauvres dans le malheur souffrent doublement.

GML



En séjour à Lubumbashi dans le Haut-Katanga où il a pris part aux assises de DRC Mining Week, le Directeur général de l'Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) en République démocratique du Congo, Miguel Katemb Kashal a annoncé le début imminent du contrôle dans les entreprises pour faire respecter la Loi portant règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé y compris ses différentes mesures d'accompagnement.

Selon Miguel Katemb Kashal, la participation de l'ARSP dans ces assises s'inscrit dans le cadre de faire valoir l'expertise congolaise dans la sous-traitance mais aussi pour cultiver le partenariat entre les entreprises principales et les sous-traitants. Il en a profité pour expliquer la vision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi qui rentre dans le cadre de promouvoir la classe moyenne congolaise avec les entreprises sous-traitantes.

«  Nous avons lancé le contrôle dans la ville province de Kinshasa et nous avons commencé dans les autres secteurs comme le secteur de télécommunications, les entreprises brassicoles et le transport. D'ici là, nous allons lancer le contrôle dans le secteur minier et nous allons donc assainir ce milieu et nous demandons aux sociétés concernées de se préparer », a fait savoir le DG de l'ARSP Miguel Katemb Kashal.

Dans la foulée, il a demandé aux 
sociétés qui oeuvrent dans la sous-traitance de faire confiance au président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Nous demandons aux sociétés sous-traitantes de continuer à faire confiance au chef de l'État qui se démène jour et nuit pour développer l'économie de notre pays », a-t-il dit.

Miguel Katemb Kashal a salué l'implication du président Tshisekedi lors de dernières enquêtes sur le baromètre du climat des affaires en République démocratique du Congo.

À noter que l'ARSP organise ce vendredi 16 juin 2023 dans la soirée un grand dîner d'affaires pour échanger avec les entrepreneurs sur les enjeux de la sous-traitance dans le pays.

Jephté Kitsita



L’artiste Musicien Fally Ipupa fait tomber les records. L’ancien du groupe Quartier Latin de Koffi côtoient le summun avec son album Formule 7 sur les plateformes de streaming et sur YouTube. Six mois après la sortie de son album Rumba, Fally Ipupa est au cœur de l’actualité culturelle.

Avec 120 millions de vues, l’album Formule 7 propulse davantage Ipupa en hauteur. Les titres Éternité, Bakalos, Marlene et bien d’autres sont consommés par les mélomanes comme des petits pains en temps de crise alimentaire. Décidément, avec Fally, les heures de saveurs sont sans limites.

Actu RDC/CC



Elle a commencé son combat pour les droits des filles à l’âge de 13 ans. Blessing Kasasi voudrait mettre en place un centre qui va axer ses activités sur l’éducation et la promotion des droits et devoirs de ces dernières.  Ce 15 juin, elle s’est entretenue avec le Desk Femme d’Actualité.cd

Bonjour  Blessing Kasasi et merci de nous accorder de votre temps. Pouvez-vous nous parler de votre parcours et vos activités ?

Blessing Kasasi : cela va faire deux ans que je me suis engagée dans la lutte pour la défense et la promotion des droits des enfants en général et en particulier pour l’éducation des jeunes filles et leur leadership dès le bas âge. Je suis élève en deuxième humanité Littéraire au Lycée Tobongisa (Commune de Ngaliema). Je projette de m’inscrire en communication des organisations et des entreprises après mon diplôme d’Etat.  

Défenseure des droits des filles à 15 ans, qu'est-ce qui vous a motivé à intégrer ce secteur ?

Blessing Kasasi : ma motivation est venue d’un constat. En RDC, de nombreuses filles n'ont pas accès à l’éducation malgré les textes juridiques qui existent et garantissent ce droit. Et celles qui avaient l’opportunité d’étudier ont moins de chances d’aller plus loin avec leurs études par manque de moyens et de soutien au niveau de la société. Il y a deux ans, j’ai pris l’initiative de sensibiliser, d’interpeller, de questionner les autorités, les parents et les filles autour des questions de bien-être et des droits des enfants. Les jours avançaient et je me suis rendue compte d’énormes obstacles pour les filles. C’est ce qui m’a permis de définir clairement mon engagement. J’ai également participé à de nombreuses conférences, tables ou ateliers en lien avec les droits des femmes, chose qui a apporté un plus à la définition de mon combat. 

Pouvez-vous revenir sur vos réalisations?

Blessing Kasasi : Je participe aux débats télévisés, aux interviews, aux émissions sur différentes plateformes médiatiques. Les dernières en date sont les émissions enregistrées à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme. J’ai partagé ma propre expérience, celle d’avoir une peau différente, j’ai parlé de mes compétences et de mes réalisations et nous avons également eu des échanges sur le rôle de la société dans l’éducation des filles dans un monde numérique.  Je suis initiatrice d’un mouvement dénommé Akhetu-A-Ndando (femme de valeurs en langue Pende de l’ex Grand Bandundu). L’année dernière, nous avons organisé une journée portes ouvertes sur les droits des enfants et devoirs des parents. Dans les prochaines semaines, nous allons organiser une matinée de sensibilisation autour de l’hygiène menstruelle. Je dispose aussi d’une chaîne YouTube Blessing KBL TV où je poste des vidéos de motivation à l’égard des enfants et des jeunes filles. 

Quelles sont vos sources d'inspiration ?

Blessing Kasasi : deux femmes leaders m’inspirent. La pilote congolaise Mamitsho Pontshi (par sa détermination à toujours donner le meilleur d’elle-même, sa communication positive et son coaching) et la Reine Elizabeth II (qui est décédée l’année dernière.  J’ai été marqué par son sens du pouvoir).  

Comment vous imaginez-vous dans les 10 prochaines années, comment comptez-vous vous y prendre pour réaliser vos ambitions ?

Blessing Kasasi : en ce moment j’investis dans la communication de mes ambitions et mes objectifs. Je travaille pour faire connaître les droits des filles à ceux qui  les ignorent encore. Et je sais que des actions à grand impact vont suivre. J’utilise les canaux médiatiques et je prévois des activités de terrain. Dans 10 ans, je me vois en tant qu'une femme  qui aura impacté sa société et continue à le faire dans le monde. Je me vois également en tant qu’accompagnatrices des jeunes filles et des enfants vers l’accomplissement de leurs rêves. Pour y arriver, grâce à Dieu, je compte créer des clubs et un grand centre dans les milieux moins développés de la RDC et qui offriront des formations dans l’entrepreneuriat, l’art oratoire (pour encourager les filles à s’exprimer librement sur leurs ambitions), l’élaboration des projets. Mon public cible, ce sont les enfants et les jeunes filles vulnérables en situation de handicap.  

Un dernier mot ?

Blessing Kasasi : je voudrais encourager chaque acteur et actrice œuvrant pour la justice sociale à poursuivre ce combat avec l’espérance que nos efforts seront couronnés. Je voudrais dire aux filles de ne jamais se sous-estimer, ne jamais donner de la place à la médiocrité, au manque de confiance car nous sommes capables de rêver grand et de réaliser ces rêves. Aux autorités, pour réaliser nos objectifs, nous avons besoin de votre soutien, votre accompagnement sans lequel rien ne marchera. Soutenez les filles pour que soit assuré l’avenir de la RDC. 

Propos recueillis par Prisca Lokale

 


L’Assemblée nationale et le Sénat vont clôturer ce jeudi 15 juin la session ordinaire de mars. Au total, 90 matières avaient été retenues pour examen dans le calendrier des travaux adopté par les députés lors de la séance de mardi 21 mars. A la clôture de cette session, seuls 20 textes de loi ont été examinés, soit 22% des matières programmées.

Le calendrier de la session de mars adopté à l’Assemblée nationale avait prévu neuf matières non-législatives, trois textes de loi transmis au Sénat pour examen, 57 arriérées législatifs et 20 nouvelles matières.

Au cours de ces trois dernières mois, l’Assemblée nationale a tenu 32 séances plénières :

  • 4 en mars
  • 11 en avril
  • 9 en mai
  • 8 en juin.

Une vingtaine des matières ont été examinés sur les 90 programmées. Il y a notamment l’examen et adoption de 8 projets de loi de ratification en exécution de la loi d’habilitation du Gouvernement.

La loi Tshiani et Pululu dite « de père et de mère », ayant défrayé la chronique, n’a pas été soumise à l’examen.

Au chapitre du contrôle parlementaire, la revisitation du contrat chinois annoncée avec pompe par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, lors de l’ouverture de cette session, n’a pas été faite de manière attendue.

Seule l’interpellation d’un mandataire public, le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), a été débattue jusqu’à la déchéance de Fabrice Lusinde, qui n’avait passé que trois mois de gestion à la tête de la SNEL.

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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