Le Programme de Développement local de 145 territoires est prêt à produire des résultats escomptés. D’après le Chef de l’État, Félix Tshisekedi lors de son discours à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de la RDC, les agences d’exécution des travaux retenues, dont le Bureau Central de Coordination (BCECO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Cellule de Financement des Etats fragiles (CFEF), devront livrer les ouvrages dès ce mois de juillet de l’année en cours.

« Je me réjouis de vous informer que les trois agences d’exécution chacune en ce qui la concerne ont prévu de commencer à livrer des infrastructures socio-économiques de développement à la base que sont les centres de santé, les écoles primaires et les bâtiments administratifs dès le courant du mois de juillet prochain », a annoncé Félix Tshisekedi.

Pour Félix Tshisekedi, le PDL-145T est « destiné à promouvoir l’émergence des économies des territoires et à améliorer les conditions et cadres des vies des populations rurales à travers des investissements publics massifs permettra non seulement de réduire rapidement la pauvreté et les inégalités spatiales dans notre pays dans le moyen terme, mais également favorisera une convergence rapide des revenus et des conditions des vies entre les populations rurales et celles des milieux urbains».

Gaël Hombo



Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, par le biais du Vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi, va procéder, ce vendredi 30 juin 2023, au lancement officiel de la nouvelle carte d'identité nationale. Cette activité aura lieu, à l'esplanade de l'immeuble de la territoriale, situé non loin du palais du peuple, à Kinshasa.   

Le projet de l'émission de cette nouvelle carte d'identité Congolaise était annoncé par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors du 94 ème Conseil des Ministres.     

Il convient de rappeler que la délivrance de cette carte d'identité intervient après près de trois décennies.

Serge Mavungu



L'artiste musicien, Fally Ipupa a largué, ce jeudi 29 juin 2023, un nouveau single intitulé "Nous deux ", sur toutes les plateformes de téléchargement de musique, dans les prochaines heures.

Fally Ipupa fait déguster un nouveau morceau à ses mélomanes, six mois après la sortie de son tout dernier album dénommé "Formule 7". Ce dernier se classe parmi les meilleurs opus dans plusieurs hit-parades.

Largué le 16 décembre dernier, Formule 7 contient 31 morceaux repartis en 3 volumes. Dans cet opus, l'on retrouve notamment des titres tels que Mayday, De la Renta, SL, Seul amour, Disqualifié, Mal accompagné, Noctambule, Bakalos, Alliance, Éternité, Honorable, Doc Jeff, Date d'anniversaire, Centième dossier, et Lady D.

Quelques morceaux sortis bien avant tels que Bloqué, Science fiction, Seyo, Garde du cœur et Par terre ont été aussi inclus dans cet album.

Formule 7 est le 5ème album rumba de Fally Ipupa, après Droit chemin sorti en 2006, Arsenal des belles mélodies en 2009, Power en 2013, et Contrôle en 2018.

Gratis Makabi

 


L’artiste Musicien Innos’B est revenu sur ses déclarations jugées Anti-Patriotiques. Le jeune leader, arrivé à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu jeudi 29 juin, a présenté ses excuses à la population.

« Je tiens à présenter toutes mes excuses auprès du peuple congolais qui a été choqué par ma dernière sortie médiatique ici à Goma . J’ai vu la peine dans les paroles de beaucoup des gens qui ont été déçus », dit-il.

Innos’B avait soutenu « qu’il serait disposé à se produire au Rwanda et qu’il ne soutiendrait pas de campagne contre ce pays ». Cette prise de position avait provoqué une vague d’indignation.

Actu RDC/CC



Dans un communiqué publié  mercredi 27 juin 2023, les Etats-unis ont manifesté leur inquiétude sur le secteur aurifère dans toute l’Afrique subsaharienne.

À en croire le pays de Joe Biden, les pays de l’afrique subsaharienne devaient renforcer des mesures idoines de vigilance pour empêcher certains individus  de s’accaparer de toutes ces ressources au grand dam du reste de la population  du continent.

« Aujourd’hui, le département d’État, le département du Trésor, le département du Commerce, le 
département de la Sécurité intérieure, le département du Travail et l’Agence des États-Unis pour le développement international ont publié un avis unique relatif aux risques commerciaux liés au secteur de l’or en Afrique subsaharienne. Cet avis souligne les opportunités et les risques spécifiques liés au commerce de l’or en Afrique subsaharienne et encourage les acteurs du secteur à adopter et à mettre en œuvre des pratiques renforcées de diligence raisonnable afin de s’assurer que les acteurs malveillants, tels que le groupe Wagner, ne soient pas en mesure d’exploiter et de tirer profit de ce secteur qui reste essentiel à la subsistance de millions de personnes sur le continent.
» , lit-on dans ce document.

Les Etats-Unis appellent les entreprises américaines à investir de manière équilibrée pour favoriser l’éclosion du secteur aurifère.

« Cet avis fournit des conseils intégrés et holistiques aux intervenants du secteur aurifère en Afrique subsaharienne qui produit chaque année environ 25 % de l’or mondial. Il encourage les entreprises américaines à investir de manière responsable dans tous les aspects du secteur : exploitation minière, commerce, raffinage, transformation et vente au détail des produits finis. En particulier, l’avis aborde le contexte multidimensionnel de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, en examinant les possibilités de développement du secteur et les modalités du soutien du gouvernement américain à celle-ci », ajoute le communiqué.

En outre les USA alertent sur de nombreux risques directement et indirectement liés au secteur de l’or faute des mesures efficaces d’encadrement.

En Afrique subsaharienne font-ils savoir, en l’absence d’une diligence raisonnable et de mesures d’atténuation appropriées, un acteur du secteur peut involontairement contribuer à un ou plusieurs de cesrisques, notamment le financement des conflits et du terrorisme, le blanchiment d’argent, la corruption, le contournement des sanctions, les violations des droits de la personne et des droits du travail, et la dégradation de l’environnement.

Les États-Unis disent partager les mêmes intérêts et objectifs que les producteurs d’or de toute l’Afrique subsaharienne en ce qui concerne le développement d’un secteur aurifère responsable et durable sans acteurs prédateurs et malveillants.

Junior Ika



Prévus pour deux jours, soit le 30 juin et 1er juillet 2023 , les concerts de l' artiste musicien Innocent Balume, dit INNOSS'B sont reportés à des dates ultérieures.

Selon le communiqué du maire de la ville de Goma, rendu public ce jeudi 29 Juin 2023, la population de sa juridiction doit savoir que pour les raisons de sécurité et besoin de tranquillité publique, les concerts de l' artiste musicien congolais Innocent Balume dit INNOSS'B prévus initialement le 30 Juin et 1er Juillet 2023 à Goma sont reportés à des dates ultérieures .

Malgré ce report, les billets gardent toujours leurs valeurs.

"Nous assurons aux mélomanes que les billets gardent leurs valeurs jusqu'à la prochaine production de ces concerts" indique le même communiqué.

Rappelons que ce communiqué vient de tomber alors que plusieurs billets étaient déjà vendus aux concernés.

Justin Panzu/ Correspondant à Goma



La onzième édition du Festival Panafricain de Musique (Fespam) aura lieu du 15 au 22 juillet à Brazzaville. Au cœur des célébrations de cette année, après environ 10 ans d’hibernation, la rumba congolaise. La RDC et la République du Congo ont en partage ce patrimoine culturel devenu patrimoine immatériel de l’humanité, classé sur la liste représentative de l’UNESCO depuis décembre 2021.

Une délégation du Fespam est passée à Kinshasa dans le cadre des préparatifs car les deux pays doivent mettre la main à la pâte pour cette “première célébration grandeur nature de la rumba depuis son inscription en tant que patrimoine mondial”. Après une rencontre avec la ministre congolaise de la culture, le commissaire du Fespam a également rencontré la presse à laquelle il a expliqué le concept de cette édition de relance.

« Depuis que la rumba a été classée, il n’y a pas encore eu de célébration grandeur nature. C’est vrai qu’il y a des événements, des professionnels qui s’organisent tant bien que mal, mais c’est pour la première fois que toute l’intelligentsia africaine est convoquée pour venir débattre de la rumba congolaise », a mentionné Gervais Hugues Ondaye, commissaire général du Fespam.

Le thème choisi pour cette édition est « Rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ». Pour les chercheurs, il permettra de revisiter l’histoire de la rumba congolaise depuis sa création jusqu’à sa consécration sur le plan mondial et de discuter de la stratégie de valorisation et d’appropriation de cette rumba. Ladite stratégie, déjà produite, prévoit l’inscription de la rumba congolaise au programme scolaire et universitaire, les aspects patrimoniaux, les infrastructures, le tourisme avec site touristique rumba. Et aussi la célébration.

« Je veux rendre hommage à des collègues du Congo Brazza et du Congo Kinshasa, qui ont fait un travail remarquable de recherche scientifique, historique et anthropologique sur la musique congolaise moderne comme cela n’a jamais été fait. Ce travail continue et le Fespam est en ce moment un thermomètre important. C’est peut-être l’après événement de l’inscription qui donnera le ton de ce que devrait être l’après inscription et de la feuille de route que nous avons établi à ce sujet-là », a dit le professeur Yoka Lye Mudaba, président du comité scientifique qui a porté la candidature de la rumba congolaise à l’UNESCO.

Valoriser la rumba à sa juste valeur

Vue comme étant en recul par rapport à d’autres styles de musique, notamment dans les deux Congo et auprès des jeunes, la rumba congolaise peut faire l’objet de quelques innovations dans les prochaines années. Cela pour parvenir à sa valorisation comme il se doit. Plusieurs solutions sont envisagées par les chercheurs du comité scientifique des deux Congo.

Entre autres, il y a la création des prix rumba : de la meilleure chanson et du meilleur orchestre. De sorte qu’il ramène l’énergie des jeunes de la musique urbaine à la rumba. Le commissaire du Fespam donne un exemple d’une mise de 100 000 $ par année pour la meilleure chanson et orchestre rumba, pour captiver les jeunes. Le Fespam sera donc cette occasion de replacer la rumba auprès des populations et de la décision politique des deux pays.

« La rumba ne nous appartient plus à nous seuls. Nous nous sommes bien préparés pour comprendre qu’elle est menacée. Je crains que d’ici quelques années, elle devienne patrimoine menacé. Nous subissons toutes les charges des musiques venues d’ailleurs et qui s’approprient de la conscience de la jeunesse des deux Congo. Les musiques urbaines prennent même le dessus sur la rumba. Je n’invite pas à la résistance mais une j’invente les politiques à une certaine créativité, à la distribution de rôle. C’est maintenant ou jamais », a insisté Gervais Hugues Ondaye.

Le lancement national de cette onzième édition du Fespam a été déjà fait à Sibiti, un autre lancement international a été fait à Paris, au siège de l’UNESCO. La cérémonie d’ouverture se fera au stade Massamba Débat devant des chefs d’Etat, le 15 juillet. A partir du 16, c’est le spectacle populaire déployé dans toute la ville de Brazzaville, partant de Kintele. Sept sites sont aménagés.

Ensuite, il y aura l’ouverture du symposium, et une croisière sur le fleuve Congo pour l’articulation rumba-fleuve, c’est une programmation particulière parce qu’elle concerne les chefs d’Etats. Il y aura un musaf, l’expression qui désigne l’offre et la demande musicale. C’est un marché de la musique panafricaine qui met en face les professionnels de l’écosystème musical et les créateurs.

« L’économie mondiale est en train de se culturaliser. Et l’un des maillots forts de cette économie, c’est l’industrie musicale. Les statistiques sont claires que l’industrie musicale crée plus d’emplois que certains secteurs classiques. Même l’automobile vient après. C’est une chance pour nous, au lendemain de l’inscription de la rumba, que nous soyons capable de la codifier mais aussi d’agir directement sur son rayonnement à travers différents espaces de diffusion au niveau de la sous-région et même du monde entier », a ajouté le commissaire du Fespam.

L’organisation du Festival tient à préciser que le Fespam n’est pas un festival de stars. Sa mission est de donner vie même aux musiques dormantes parce qu’aucune musique ne doit disparaître. Il y aura des artistes invités et des délégations pays. Seront invités à ce festival les créateurs, les distributeurs, les créateurs d’applications, les porteurs des startups et même ceux qui travaillent dans l’artisanat dans le domaine de la musique, notamment la fabrication des guitares et autres. Des stands sont prévus pour cela.

Le travail a été fait de sorte que le musaf, ceux qui viendront de l’autre côté de l’Atlantique, viennent échanger avec les congolais, notamment sur les problématiques de l’heure. Il s’agit de la diffusion en ligne des produits musicaux, la sécurisation, les droits d’auteurs et bien d’autres. Il y aura aussi une exposition d’instruments de musique traditionnelle.

Emmanuel Kuzamba



Après la renaissance du phénomène « concert au stade » initié par les musiciens profanes, c’est enfin le tour du gospel d’emboîter les pas. D’après les informations parvenues à ActuRDC, le chantre et pasteur Mike Kalambay sera en concert au stade des Martyrs en juillet 2024.

L’annonce du concert au stade des Martyrs rencontre un public chrétien dont les envies de célébrer Dieu dans cette grande structure de football s’étaient déjà manifestées il y a des mois. La production dans ce stade mythique de la RDC sera le franchissement d’un palier de plus par la musique gospel congolais. Mike Kalambay sera donc sponsorisé par Madjabu Gospel, apprend-t-on.

« Nous avons toujours eu l’envie de célébrer Dieu au stade des Martyrs mais l’occasion ne s’était jamais présentée. L’annonce du concert du pasteur Mike Kalambay nous réjouit et nous serons nombreux derrière ce grand événement. Déjà impatient d’être en 2024. C’est Jésus-Christ qui gagne », a déclaré la chanteuse gospel Vicky Lusamba.

Gaël Hombo

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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