L'artiste musicien, Ferré Gola a révélé les noms de quelques chanteurs qui vont prendre part à son méga concert prévu, le samedi 24 juin 2023, au stade des martyrs de Kinshasa.

Invité de l'émission Karibu Variétés diffusée sur la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" a fait savoir que son ancienne protégée Rebo Tchulo, le patron de Villanova Fabregas et une chanteuse de nationalité étrangère doit il tait le nom, vont participer à cet événement historique.

Plusieurs artistes proches de l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et du Quartier latin international vont jouer l'enlever de rideau de ce méga concert. Il s'agit notamment de DJ Amaroula et Sarah Lula.

Ferré Gola a profité de cette occasion pour annoncer une tournée avec son groupe musical dans l'arrière pays et une série de prestations aux États-Unis, juste après son concert VIP programmé, le samedi 01 juillet au Pullman Hôtel de Kinshasa.

Il est à noter qu'un match de loisir est prévu entre les Golois de Ngiri-ngiri et ceux de Bandal, le dimanche 18 juin, au terrain Bondo. Plusieurs fans emblématiques de Ferré Gola prendront part à cette rencontre, entre autres Yves Bonga, Pathy Mbengani et Thierry Gola.

Gratis Makabi

 



Plusieurs internautes se sont dits choqués de la sortie médiatique de l'artiste musicien, Fally Ipupa sur le retrait du tatouage de sa fille Keyna Ipupa sur son corps.

Au micro de Popol Mopasula, le patron de F-Victeam a tenu des propos que d'aucuns qualifient " d'irresponsables".

"Tu as atteint 19 ans, tu n'es plus une petite fille. Lorsque ta mère dit que le père de ses enfants est déjà décédé, et toi en tant que majeure si tu ne contredis pas ta mère, cela veut dire que tu cautionnes ses dires. Un mort ne marche pas avec des tatouages, qu'elles continuent à faire le deuil de leur défunt père", a-t-il déclaré.

Plusieurs mélomanes appellent Fally Ipupa à la sagesse pour retirer ses propos tenus dans "cette sortie médiatique complètement ratée".

En revanche, certaines voies approuvent les propos de l'artiste car un ou une enfant majeur devrait prendre ses responsabilité vis-à-vis de ses parents.

Gratis Makabi



D'après le député Paulin Odiane, délégué du parti Ensemble pour la République est membre de la commission spéciale institiée pour auditionner Daniel Nsafu. Il a indiqué que le sort de Nsafu sera connu ce mardi 6 juin à l'issue d'une autre réunion de la commission.

"Nous avons auditionné notre collègue, demain on va se réunir pour délibérer. Dans une commission, il y a toujours des tensions, mais, tout s'est passé dans le calme", dit-il.

Le bureau de la commission félicite Nsafu pour avoir répondu à l'invitation et de déposer son rapport à qui de droit.

"Aujourd'hui c'était l’audition de notre collègue en commission.  Nous le félicitons d'abord comme il est venu répondre. Nous l'avons auditionné et nous allons faire notre rapport comme commission spéciale et après, ça passer à la plénière", a fait savoir la député Grâce Neema, rapporteure de cette commission.

Après son audition, le député  Daniel Nsafu est sorti “déterminé” refusant de s'exprimer devant la presse. L'élu de Mont-Amba a simplement lâché : "Mieux vaut être crucifié que de crucifier la vérité. C'est ce qu'avait dit le Cardinal Malula".

Certains membres de cette commission laissent entendre qu'elle est composé d'environ 45% des gens qui "se plaignent" et craignent de voir, lors de la sentence, la commission décider de la levée des immunités parlementaires de Daniel Nsafu. L'audition a duré plus de 3 heures.

Berith Yakitenge



Après son audition, le député  Daniel Nsafu est sorti, tout déterminé, refusant de s'exprimer devant la presse. L’élu de Mont-Amba a simplement lâché : "Mieux vaut être crucifié que de crucifier la vérité. C'est ce qu'avait dit le Cardinal Malula".

Son audition a duré plus de 3 heures. La commission spéciale mise en place pour auditionner le député Daniel Nsafu a débuté son travail ce lundi 5 juin. Le concerné a répondu à l’invitation lui lancée depuis vendredi.

La commission est présidée par le député Noël Botakile, assistée par la députée Scolastique Mahindo.

Pour sa défense, le député mis en cause est assisté par son collègue du parti, le député Paulin Odiane.

Il est reproché à Daniel Nsafu, député membre d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, des propos qui “incitent à la haine tribale”.

La plénière avait adopté l’institution de cette commission sur fond d’une motion du député Albert David Mukeba.  Ce dernier évoquait plusieurs faits du député mis en cause qui, selon lui, “entament l’honneur de l’Assemblée nationale et sa personne en tant que représentant du peuple”.

Son camp crie à l'"acharnement et  aux deux poids, deux mesures" au motif que certains propos pires que ceux tenus par Nsafu du côté du pouvoir ne sont pas sanctionnés.

Berith Yakitenge



Le député national Daniel Safu est attendu à l'assemblée nationale le 5 juin prochain pour être auditionné à la Commission Spéciale et Temporaire mise en place pour étudier son cas. 

C'est ce qu'indique un communiqué signé par la vice-présidente de ladite Commission, Scolastique Mahindo, et relayé par la cellule de communication de l'assemblée nationale ce vendredi. 

« Par communiqué n°001/P/CST/ 2023 du 2 juin 2023, le bureau de la Commission spéciale et temporaire chargée d'auditionner le deputé national Nsafu Butshiemuni Daniel convie ce dernier  à prendre part à ses travaux, ce lundi 5 juin 2023 à 11 heures dans la salle des Banquets du Palais du peuple. Vu l'importance des matières à l'ordre du jour, sa présence est impérative », indique le communiqué.

Pour rappel, l'élu de Mont-Amba court le risque d'invaliditation. Daniel Safu est accusé d'avoir tenu des propos qualifiés "d'incitation à la haine tribale". C'était au cours d'une émission télévisée. Il avait à ses côtés le député provincial Mike Mukebayi.

Jephté Kitsita



Je reproduits ici un « papier » du professeur Yoka Lye, acteur de l’événement il y a 54 ans, le 4 juin 1969 à Kinshasa. Je me trouvais à Enghien (à l’internat du Collège Saint-Augustin) où je terminais mes humanités dans la section moderne-scientifique. J’avais 18 ans. Cette tuerie, c’est un euphémisme pour qualifier cet événement de 1969, m’a dévasté !

Plus tard, en 1975, nous (feu Pit Kanyonga Mobateli, d’heureuse mémoire, et moi) fondâmes le « Mouvement du 4 juin » en souvenir de nos camarades fauchés par la soldatesque « mobutique » alors qu’ils manifestaient paisiblement dans les rues de la capitale.

Ci-après l’article du professeur :

... Il s'appelait Mwamba Symphorien. Beau gosse. Coqueluche des jeunes filles. Avec deux amours: sa fiancée et le théâtre. Acteur redoutable sur scène, célèbre à l'université catholique de Lovanium de Kinshasa parce qu'il a explosé dans MONTSERRAT d'Emmanuel Roblès dans un rôle de rebelle intransigeant. Ou dans celui d'ANTIGONE de Sophocle qui voit la frêle fille affronter son oncle le roi Créon qui refuse l'enterrement du frère rebelle Polynice. Immense acteur de théâtre mais aussi étudiant engagé puisque maire élu de son home, et toujours aux avant-postes des revendications. 

Le 4 juin 1969, suite aux échecs des négociations avec le gouvernement du Parti-Etat pour l'indépendance académique de l'université par rapport aux traditions coloniales, les étudiants descendent dans les rues des quartiers (Ngaba, Mombele, Makala, Yolo, Matonge...) afin de gagner le centre-ville au Quartier Général des affaires. Près de 5000 étudiants en colère, dont la moitié ne connaît ni les tenants ni les aboutissants détaillés des revendications... La colonne fébrile, la houle turbulente, s'ébranle et dévale à travers les quartiers avec des chants et des slogans hostiles au régime.

Du jamais vu ! ... Je suis dans la marche à côté de mon ami, de mon "maire", et surtout de mon voisin de chambre Mwamba. Comme toujours Mwamba se trouve parmi les meneurs ;  et derrière lui, nous scandons à tue-tête les slogans tonitruants qu'il entonne. Le peuple à travers les quartiers populaires est partagé entre la perplexité et la sympathie;  il nous acclame sans trop bien comprendre où ces étudiants étourdis veulent en venir. Ces acclamations nous dopent: nous marchons et nous  crions plus fort que jamais.

Rond-Point Victoire. Premiers coups de feu des soldats armés de pied en cap. Tirs de gaz lacrymogène. "Mayi! Mayi!", vocifèrent les marcheurs protestataires, en triomphe parce que convaincus qu'ils sont invincibles, on ne sait commentni pourquoi. Plus: les protestataires renvoient coup pour coup des brindilles enfumées du gaz toxique vers les soldats tireurs, qui reculent. Ces derniers paniquent et tirent à balles réelles. Personne d'entre nous ne sait ce que c'est que "balles réelles ", sauf lorsque nous qui étions derrière les rangs, voyons tomber des blessés et des morts "reels", des premières lignes du front, pour ainsi dire. Dont mon ami Mwamba qu'à la volée nous reconnaissons puisque c'est sauve-qui-peut! Nous abandonnons nos blessés et nos morts...Et nous nous engouffrons en désordre dans les parcelles environnantes. En pleurs. Désillusionnés. 

...Nous apprendrons plus tard à la Télévision du Parti-État que "des jeunes membres de la "Cinquième Colonne ", "cancres couards" devant les épreuves de la session des examens, se sont armés de cocktails-Molotov et se sont drogués par le Livre Rouge de Mao Tsé Toung pour créer le désordre et la guérilla urbaine..."

Pour beaucoup d'entre nous, les marcheurs-protestataires, c'est la première fois que nous entendions des vocables comme "cancres", "cocktails-Molotov", "Cinquième Colonne " ou "guérilla urbaine "...

Entretemps, voilà 54 ans que nous sommes en deuil, que les familles sont en deuil . Que les universités sont en deuil. Vous avez dit "Universités ? comme dans le spectacle d’ANTIGONE, le deuil des universités se transforme en malédictions. Malédictions au pluriel...

YOKA Lye

Cap sur les élections !



Malin comme un jésuite, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est en train de réussir son pari d’organiser, le 20 décembre, les scrutins directs du président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux et des conseillers communaux. Comme dit mon ami qui est devenu fou, la caravane aboie et le chien passe.

Depuis que les élections ont recommencé, le calendrier électoral n’a jamais été respecté. Il y a toujours eu des retards et des reports. Saperlipopette !

Le projet de loi sur la répartition des sièges se trouve déjà en discussion au parlement. Les élections pourraient donc se tenir le 20 décembre comme prévu. La fin de cette année sera bonne.

Les candidats vont distribuer de l’argent. Le peuple va manger et boire. Les casseroles vont chanter. Des pagnes seront offerts ! Certains des candidats vont promettre comme à l’accoutumée de transformer le Congo en un pays de Cocagne.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, c’est un pays imaginaire où tout est abondant et où l’argent se gagne facilement. C’est un monde des fêtes perpétuelles. On s’adonne aux plaisirs terrestres, au jeu et à l’oisiveté. Malheureusement, les promesses électorales valent pour ceux qui les reçoivent. 

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, c’est le moment que choisissent certains partis politiques pour tirer à boulets rouges sur le processus électoral. Il est considéré comme étant peu crédible. Ce ne serait que la planification de la fraude d’autant que toutes les institutions ayant trait à l’organisation des résultats (CENI et Cour constitutionnelle) sont politisées et gérées par des copains et coquins. Il y a ceux qui disent que la liste électorale n’est que provisoire. D’autres affirment que le fichier électoral est corrompu. Il y a aussi ceux qui exigent la suspension de l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges afin de construire au préalable un consensus autour non seulement du fichier électoral mais aussi de tout le processus. Le CLC (Comité Laïc de Coordination) a même déclaré urbi et orbi qu’il allait mettre à profit l’arrivée du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), pour lui remettre le dossier déjà constitué des risques de commissions de crimes contre l’humanité à l’encontre des opposants politiques. Enfer et damnation !

Kharim Khan, le procureur de la très politisée CPI a bien séjourné, du 28 mai au 1er juin, dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Un accord de coopération dans la lutte contre les crimes de guerre a même été signé, le 1er juin, entre la ministre de la Justice et Karim Khan en présence de Fatshi. 

Après la fameuse marche étouffée de l’opposition du 20 mai, il a été décidé que tous les jeudis que Dieu a faits sur terre, il y aura un sit-in devant la CENI pour protester contre le processus électoral. Il y eut effectivement un sit-in le jeudi 25 mai qui était peu suivi. Mais ce jeudi 02 juin, rien. Nihil novi sub sole ! Aucun militant en vue devant le siège de la CENI. Stupeur et tremblements !

Serait-ce que l’opposition et le pouvoir jouent tantôt à cache-cache tantôt au chat et à la souris ? Un rassemblement de l’opposition est maintenant prévu, le 17 juin, à la place Sainte Thérèse. Une nouvelle marche est attendue le 21 juin.

D’après mon ami qui sait tout, accepter aujourd’hui de revoir liste électorale  ainsi que la composition de la CENI et de la Cour constitutionnelle ne permettra pas d’organiser les élections en temps et heure.

Aller au-delà du délai constitutionnel, le pouvoir ne sera plus légitime. Le pays risque de devenir ingouvernable. Mieux vaut donc des élections, même mauvaises, que pas d’élections du tout.

On dit chez nous que lorsqu’il n’y a pas d’ennemis à l’intérieur, les ennemis à l’extérieur ne peuvent pas t’atteindre.

GML



L’examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) édition 2023 a démarré ce jeudi 1 Juin, comme annoncé par le ministre de tutelle dans la province éducationnelle Kasaï Central 1. Au total, 62.107 candidats finalistes parmi lesquels 29.233 filles participent à ces épreuves dont la clôture est prévue ce jeudi 2 juin.

Le go a été donné par le vice-gouverneur de la province du Kasaï central Martin Makita Nfuamba dans l’école primaire Diakaja, située dans la commune de katoka, ville de kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, en présence des autorités politiques administratives de la place.

Dans son allocution, le vice-gouverneur de province a remercié le président de la République Félix Tshisekedi pour ses efforts déployés dans l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base.

« Je me fais le premier devoir à rendre un vibrant hommage mérité à son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo président de la République chef de l’état pour ses efforts inlassables en faveur de l’éducation à savoir la construction des nombreuses infrastructures scolaires à travers le territoire national.la matérialisation de la gratuité de l’enseignement primaire ce qui était autrefois une utopie et aujourd’hui c’est une réalité. Tous nos enfants issus de nos familles pauvres comme les familles riches tous ont l’accès aux enseignements et ils vont présenter aujourd’hui le test sans avoir payé même un sou », a t-il dit.

Il sied de signaler que pour l’année 2022, au moins 58.809 candidats finalistes du primaire dont 27.332 filles avaient participé à cet examen national.

Pierre Kabakila

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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