L'accès à l'énergie électrique est au cœur de tout développement durable. Tenke Fungurume Mining a lancé le projet d'électrification de la cité de Tenke, une des préoccupations majeures de cette communauté. Les travaux avancés à pas de géant, l'ouvrage est déjà effectué à plus de 70 %. TFM réalise ce projet par le biais du Fonds social communautaire.

Le projet consiste en la construction d'une sous-station électrique, l'installation et la connexion des équipements requis jusqu'à la mise en service. En outre, le transformateur de 10 MVA sera installé et des poteaux de type "petit jean" seront placés sur une distance de 13 km pour les lignes moyenne tension dans les agglomérations de Tenke, New Kyamba, Joli Site, New Mitumba et New Kwatebala. Pour connecter la cité de Tenke, il est prévu l'installation d'un transformateur de 500 KVA, quatre boîtes de sectionnement apparent (BSA), des poteaux pour la basse tension et 100 poteaux pour l'éclairage public.

«  Les nouveaux transformateurs ont une capacité qui va offrir à la cité de Tenke une qualité de courant électrique sans délestage et couvrir les besoins futurs dus à l'extension rapide de la cité  », a expliqué Ir. Moïse Kabila, superviseur-section construction du Fonds social communautaire.

«  Cette acquisition va générer des PME de tout secteur dans la cité de Tenke et donner du vent en population à l'économie locale. Ainsi, le taux de chômage des jeunes s'en verra aussi affecté positivement  », at-il surenché

Installation de câbles aux poteaux électriques sur la route nationale No. 39 vers la cité de Tenke, au Lualaba

«  Nous sommes convaincus que TFM est là pour le bien-être de la communauté. Nous avons un courant instable. Nous recourons aux dynamos, groupes électrogènes et panneaux pour être alimentés en courant électrique. Avec ce projet, les jours futurs à Tenke seront roses  », a dit un habitant de Tenke de passage à la sous-station.

«  Ce projet présente beaucoup d'avantages, notamment la circulation de l'argent due à l'émergence des activités dans divers secteurs économiques  », a dit une femme commerçante de Tenke.

La commune de Fungurume avait également été bénéficiaire d'un projet d'électrification comprenant la rénovation de sa sous-station électrique, l'assainissement du réseau électrique municipal et l'aménagement de l'éclairage public, soit un investissement de près de 7, 5 millions de dollars.

Le projet d'électrification de Tenke vise à doper le développement socioéconomique de la cité et de ses alentours, en particulier, et de la concession, en général. Pour garantir sa durabilité, TFM vise la responsabilisation et l'appropriation communautaire.

Communication TFM



Les chefs d'Etat de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) se sont réunis à Bujumbura le mercredi 31 mai dernier en marge du 21 sommet extraordinaire de cette organisation régionale. Plusieurs points étaient à l'ordre du jour, principalement l'examen de la question sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo.

D'abord, au sujet de troupes régionales déployées au Nord-Kivu, par le truchement de la délégation congolaise, le sommet a décidé d'écourter le délai de leur mandat en le prolongeant de seulement 3 mois, plutôt que de 6 comme par le passé. Les chefs d'Etat ont ainsi acté le départ du contingent de l'EAC après le 8 septembre prochain.

"La Communauté est-africaine a décidé de la fin du mandat des forces régionales au 8 septembre 2023. Toutefois, la RDC a exigé que le 15 juin prochain, une évaluation de la présence du contingent EAC soit réalisée pour juger de son opportunité", note le ministère de l'Intégration régionale.

Par ailleurs, pour ce qui est du pré-cantonnement du M23, les dirigeants régionaux ont opté pour le site de Rumangabo, plutôt que pour celui de Kindu, au Maniema, comme décidé précédemment. 

"Le président William Ruto a estimé que le site initial du pré-cantonnement n'a point d'équipements requis pour recevoir momentanément le M23", apprend-on du ministère de l'Intégration régionale.

Rappelons-le, le 21e sommet s'est tenu dans un contexte particulier marqué par des critiques formulées par les autorités congolaises sur la force régionale. 

Le 9 mai dernier, à Gaborone, au Botswana, Félix Tshisekedi avait même prévenu que la RDC allait être obligée de remercier les troupes est-africaines si les résultats escomptés n'étaient pas produits.

"Comme le mandat s'achève au mois de juin, si à cette date là nous estimons que le mandat n'est pas rempli, je crois que nous allons décider de raccompagner ces contingents venus à la rescousse de la RDC et de voir comment nous pouvons continuer nous-mêmes à pacifier notre pays", avait-il déclaré.

N'ayant pas été présent au sommet, tout comme ses homologues du Rwanda, de l'Ouganda, de la Tanzanie et du Soudan du Sud, le président congolais y a été représenté par le ministre d'Etat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, en plus de Serge Tshibangu, Haut représentant du chef de l'Etat, de Samy Adubango, vice-ministre de la Défense, Willy Mulamba, ambassadeur de la RDC au Burundi, Ychaligonza Nduru, chef d'état-major adjoint des FARDC ainsi que d'autres experts.

En marge de ces assises, le sommet a également pris acte de la nomination de 2 secrétaires généraux adjoints de l'EAC, l'Ougandaise Agnès Mutawe Mwemba et le député Andréa du Soudan du Sud. Par ailleurs, Anta Ngeni du Rwanda a été nommé vice-président de la Cour de justice qui a notamment pour nouveau juge le congolais Kayembe Kassanda Ignace-René.

Le prochain sommet se tiendra en Ouganda sur demande du Kenya, pays qui conserve le commandant de la force de régionale.

Isaac Kisatiro



La Fondation Josué Mufula a, récemment, organisé un concours visant à encourager les jeunes de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) à exprimer leur vision de la paix à travers la littérature. Plus de 1 000 jeunes, en provenance de plus de 100 écoles de la région, ont participé à ce concours, et ont soumis des poèmes pour partager leur perspective sur la paix et l'harmonie dans leur communauté.

Ces poèmes ont été compilés dans un livre intitulé "Plumes pour la paix à l'est de la RDC", qui a été lancé lors d'une cérémonie de vernissage mercredi 31 mai 2023 à Goma. 

Le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, Romy Ekuka Lipopo, représentant le Gouverneur militaire ainsi que bien d'autres personnalités de la littérature ont rehaussé de leur présence cette cérémonie d'une grande portée.

Le vice-gouverneur Romy Ekuka Lipopo a, dans son intervention, souligné l'importance de la participation des jeunes pour la redynamisation de la province en réagissant à travers les écrits pour la paix dans l'Est de la RDC.

"La redynamisation de la province passe par la jeunesse. Si la jeunesse prend à cœur la mission de réaliser le bonheur, c'est que quelque part, c'est bien parti. Lorsque la jeunesse se réveille et s'exprime à travers des écrits, c'est une excellente chose, car les écrits perdurent dans le temps. 

Dans 50 ans, dans 200 ans, nous aurons toujours ce livre", a estimé l'autorité provinciale

Ce concours et le livre qui en est issu ont véritablement permis à la jeunesse de la région de faire entendre leur voix sur la question de la paix et de l'harmonie dans leur communauté. La participation de près de 1200 jeunes a été très encourageante et montre que les jeunes de la région sont disposés à s'impliquer activement pour favoriser la paix.

"Nous allons continuer à nous battre pour promouvoir la jeunesse de notre province, et pour moi c'est plus qu'un devoir, pour moi je pense que investir dans la jeunesse ça vaut la peine, il y a pas de succès sans successeur, il y a pas des successeurs sans formation, et moi tout ce que je peux faire pour la jeunesse c'est la formation", a déclaré le député national Josué Mufula, le parrain du concours.

Le livre "Plumes pour la paix à l'est de la RDC" constitue une source d'inspiration pour les jeunes et pour tous ceux qui croient en l'importance de la paix et de l'harmonie dans cette partie de la RDC. Le concours a réuni des jeunes de différentes villes de la province du Nord-Kivu dont Goma, Beni, Butembo, Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Walikale.

Gloire Balolage

 
 
 
 


L'artiste plasticien Miteo Saroine organise une exposition du 15 au 30 juin, à l'espace culturel "Ndaku ya la vie est belle", situé au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa.

Placée sous le thème " Une partie de mes rêves", cette exposition est une occasion pour les férus des arts plastiques, de découvrir les œuvres de l'artiste plasticien Miteo Saroine qui son un alliage de pixel et de peinture, sont une forme de restauration ou de restitution des valeurs humaines, qui se fusionnent entre mémoires et oublies, entre dits et non-dits, entre légitimes et légitimes, entre matérielles et immatérielles entre tords et raisons, pour s'imprégner, et s'imprimer aux nombreuses facettes de Kinshasa, comme la plus part des grands métropoles des grands décors où se joue un théâtre politique, orchestré par le capitalisme et ses conséquences qui anime le quotidien de la société contemporaine.

La quarantaine révolue, Saroine Miteo est diplômé de l'Academie des Beaux-Arts de Kinshasa, prit le goût de l'art dès son plus jeune. 

Il s'exprime artistiquement sur des réalités sociales de la vie quotidienne de son environnement, à travers une fusion entre peinture et photographie.

Il se consacre sur le devenir, le futur et le lendemain.

 Serge Mavungu



Le député national Eliezer Ntambwe Mposhi Charmant a critiqué sévèrement les actions de l'opposition dans une interview accordée à la presse et relayée sur la toile, ce jeudi 1 juin 2023

À l'en croire, l'opposition actuelle ne s'aime pas sincèrement, elle abandonne les siens à l'exemple de Mike Mukebayi et Daniel Safu.

"Lors de l'arrestation de Mike Mukebayi, pas de déclaration, un calme total et c'était pareil avec Daniel Safu au sujet de la commission qui devrait autoriser ou pas les poursuites contre lui... Curieusement, avec Moïse Katumbi et Salomon Kalonda, tous les projecteurs étaient braqués sur eux... Comment il peut y avoir ces deux poids, deux mesures ?", s'est-il interrogé rhétoriquement.

Parlant des manifestations organisées par l'opposition, cet élu du peuple affirme que cette opposition est sur la voie de la provocation.

"Qu'est-ce qu'on reproche au chef de l'État :  de manger le fufu ? de manger le chien ? Si le régime en place ne sécurise pas les morgues, l'opposition est capable de voler les morts pour brandir à la communauté internationale et dire que Félix Tshisekedi est entrain de tuer", a-t-il conclu.

 Ben



Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia est revenu sur l’arrestation de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi.

“Son patron Moïse Katumbi doit des explications aux autorités du pays. Il doit expliquer aux services de sécurité comment son conseiller a obtenu 1 arme à feu. Quand un civil détient une arme à feu dans l’aéroport c’est déjà une menace contre la securité nationale”, a dit le speaker de la chambre basse du Parlement.

Et d’ajouter : “Nous sommes dans un Etat de droit où il y a une loi que tout citoyen doit respecter. Même dans la forêt, la discipline existe. Comment dans un pays normal, un civil peut avoir une arme à feu sur lui à l’aéroport?”

Par contre, Martin Fayulu, président de l’Ecide, condamne et charge le régime Tshisekedi.

“L’arrestation brutale et illégale de Salomon Kalonda est une illustration de plus de la dérive dictatoriale en cours en RDC. Le rétrécissement des libertés publiques et l’arbitraire ramène notre pays en arrière. Nous assistons aux signes avant coureur d’un régime sur la fin”, a dit le candidat déclaré à la présidence de la République.

Des sources proches du dossiers renseignent que le conseiller spécial de Moïse Katumbi est en détention à la DEMIAP. Il serait porteur d’une arme sans autorisation, pendant que d’autres sources affirment qu’il serait détenteur d’une carte d’électeur congolaise, alors qu’il serait de nationalité belge.

Makambo Bernetel

 


Le conseiller spécial de Moïse Katumbi a été arrêté ce mardi à l'aéroport international de N'djili

Ce mardi alors que Moise Katumbi et son équipe s'apprêtaient à quitter Kinshasa, des hommes en tenus militaires et civils ont fait irruption au tarmac de l'aéroport international de Ndjili où ils ont arrêté le conseiller spécial de Moïse Katumbi. 

"L’arrestation arbitraire & illégale de mon conseiller spécial @SalomonKalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer !", a écrit Moïse Katumbi sur Twitter. 

Pour le moment, aucune raison n'a été dévoilée à la presse. Il y a quelques jours, les proches de Katumbi alertaient déjà sur l'existence d'un projet visant à arrêter son conseiller spécial. 

"Je viens d’apprendre que Salomon Idi Kalonda, l’un des collaborateurs les plus proches de Moïse Katumbi, vient d’être enlevé en plein aéroport de Kinshasa par des hommes en tenue civile par un pick up double cabine. Je proteste contre ce type de dictature et réclame sa libération."; a dénoncé Matata Ponyo sur son compte Twitter. 

Le parti Ensemble pour la République a dénoncé "l'enlèvement" du conseil de Katumbi et de annonce "une communication importante dans les heures qui viennent".

L'opposition a intensifié ces dernières semaines les manifestations contre le pouvoir et le processus électoral en cours. Le 17 juin, elle a prévu un sit-in à la place Sainte Thérèse dans la commune de Ndjili.

actualite.cd/CC



Le sulfureux député congolais Daniel Safu, haut cadre du parti de Moïse Katumbi, est à nouveau au coeur d’un débat en République démocratique du Congo, alors qu’il est en fuite, recherché par la justice congolaise après ses incroyables propos en direct d’une chaîne de télévision locale.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) était le premier à réagir. L’organisation dirigée par Christian Bosembe avait sanctionné les députés Mike Mukebayi et Daniel Safu et le journaliste Louis France Kuzikesa, patron de CML13, leur interdit de passage dans tous les médias de la RDC pour une durée de 72 jours, à la suite d’une émission télévisée ahurissante à l’issue de la marche réprimée de l’opposition le 20 mai à Kinshasa.

Si Mike Mubekebayi a été sanctionné, détenu aujourd’hui à la prison Centrale de Makala, Daniel Safu, son ami de fracas, est introuvable. Plusieurs sources renseignent qu’il serait en fuite. A l’Assemblée nationale, Christopher Mboso, président de la chambre basse congolaise, veut cependant en finir. Une commission « ad hoc » est mise en place pour examiner le cas du député « pour son comportement récidiviste qui désacralise la fonction d’élu du peuple et porte atteinte à l’honorabilité de la chambre basse du Parlement. » Plusieurs sources ont confirmé à POLITICO.CD que ce dernier pourrait bien être invalidé. Selon la Chambre basse du Parlement , cette commission sera constituée de 14 députés nationaux qui vont travailler pour deux semaines, soit 14 jours . 

Daniel Safu est connu du public pour ses frasques. Après avoir copieusement insulté le ministre des Affaires foncières, Molendo Sakombi, il s’était fait à nouveau remarquer en avril dernier en attaquant le Secrétaire général de l’Inspection générale des Finances, Jules Alingete, prétendant que ce dernier aurait la nationalité sénégalaise et non congolaise.

politico.cd/CC

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Ali Kalonga

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