Le député national Eliezer Ntambwe Mposhi Charmant a critiqué sévèrement les actions de l'opposition dans une interview accordée à la presse et relayée sur la toile, ce jeudi 1 juin 2023

À l'en croire, l'opposition actuelle ne s'aime pas sincèrement, elle abandonne les siens à l'exemple de Mike Mukebayi et Daniel Safu.

"Lors de l'arrestation de Mike Mukebayi, pas de déclaration, un calme total et c'était pareil avec Daniel Safu au sujet de la commission qui devrait autoriser ou pas les poursuites contre lui... Curieusement, avec Moïse Katumbi et Salomon Kalonda, tous les projecteurs étaient braqués sur eux... Comment il peut y avoir ces deux poids, deux mesures ?", s'est-il interrogé rhétoriquement.

Parlant des manifestations organisées par l'opposition, cet élu du peuple affirme que cette opposition est sur la voie de la provocation.

"Qu'est-ce qu'on reproche au chef de l'État :  de manger le fufu ? de manger le chien ? Si le régime en place ne sécurise pas les morgues, l'opposition est capable de voler les morts pour brandir à la communauté internationale et dire que Félix Tshisekedi est entrain de tuer", a-t-il conclu.

 Ben



Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia est revenu sur l’arrestation de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi.

“Son patron Moïse Katumbi doit des explications aux autorités du pays. Il doit expliquer aux services de sécurité comment son conseiller a obtenu 1 arme à feu. Quand un civil détient une arme à feu dans l’aéroport c’est déjà une menace contre la securité nationale”, a dit le speaker de la chambre basse du Parlement.

Et d’ajouter : “Nous sommes dans un Etat de droit où il y a une loi que tout citoyen doit respecter. Même dans la forêt, la discipline existe. Comment dans un pays normal, un civil peut avoir une arme à feu sur lui à l’aéroport?”

Par contre, Martin Fayulu, président de l’Ecide, condamne et charge le régime Tshisekedi.

“L’arrestation brutale et illégale de Salomon Kalonda est une illustration de plus de la dérive dictatoriale en cours en RDC. Le rétrécissement des libertés publiques et l’arbitraire ramène notre pays en arrière. Nous assistons aux signes avant coureur d’un régime sur la fin”, a dit le candidat déclaré à la présidence de la République.

Des sources proches du dossiers renseignent que le conseiller spécial de Moïse Katumbi est en détention à la DEMIAP. Il serait porteur d’une arme sans autorisation, pendant que d’autres sources affirment qu’il serait détenteur d’une carte d’électeur congolaise, alors qu’il serait de nationalité belge.

Makambo Bernetel

 


Le conseiller spécial de Moïse Katumbi a été arrêté ce mardi à l'aéroport international de N'djili

Ce mardi alors que Moise Katumbi et son équipe s'apprêtaient à quitter Kinshasa, des hommes en tenus militaires et civils ont fait irruption au tarmac de l'aéroport international de Ndjili où ils ont arrêté le conseiller spécial de Moïse Katumbi. 

"L’arrestation arbitraire & illégale de mon conseiller spécial @SalomonKalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer !", a écrit Moïse Katumbi sur Twitter. 

Pour le moment, aucune raison n'a été dévoilée à la presse. Il y a quelques jours, les proches de Katumbi alertaient déjà sur l'existence d'un projet visant à arrêter son conseiller spécial. 

"Je viens d’apprendre que Salomon Idi Kalonda, l’un des collaborateurs les plus proches de Moïse Katumbi, vient d’être enlevé en plein aéroport de Kinshasa par des hommes en tenue civile par un pick up double cabine. Je proteste contre ce type de dictature et réclame sa libération."; a dénoncé Matata Ponyo sur son compte Twitter. 

Le parti Ensemble pour la République a dénoncé "l'enlèvement" du conseil de Katumbi et de annonce "une communication importante dans les heures qui viennent".

L'opposition a intensifié ces dernières semaines les manifestations contre le pouvoir et le processus électoral en cours. Le 17 juin, elle a prévu un sit-in à la place Sainte Thérèse dans la commune de Ndjili.

actualite.cd/CC



Le sulfureux député congolais Daniel Safu, haut cadre du parti de Moïse Katumbi, est à nouveau au coeur d’un débat en République démocratique du Congo, alors qu’il est en fuite, recherché par la justice congolaise après ses incroyables propos en direct d’une chaîne de télévision locale.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) était le premier à réagir. L’organisation dirigée par Christian Bosembe avait sanctionné les députés Mike Mukebayi et Daniel Safu et le journaliste Louis France Kuzikesa, patron de CML13, leur interdit de passage dans tous les médias de la RDC pour une durée de 72 jours, à la suite d’une émission télévisée ahurissante à l’issue de la marche réprimée de l’opposition le 20 mai à Kinshasa.

Si Mike Mubekebayi a été sanctionné, détenu aujourd’hui à la prison Centrale de Makala, Daniel Safu, son ami de fracas, est introuvable. Plusieurs sources renseignent qu’il serait en fuite. A l’Assemblée nationale, Christopher Mboso, président de la chambre basse congolaise, veut cependant en finir. Une commission « ad hoc » est mise en place pour examiner le cas du député « pour son comportement récidiviste qui désacralise la fonction d’élu du peuple et porte atteinte à l’honorabilité de la chambre basse du Parlement. » Plusieurs sources ont confirmé à POLITICO.CD que ce dernier pourrait bien être invalidé. Selon la Chambre basse du Parlement , cette commission sera constituée de 14 députés nationaux qui vont travailler pour deux semaines, soit 14 jours . 

Daniel Safu est connu du public pour ses frasques. Après avoir copieusement insulté le ministre des Affaires foncières, Molendo Sakombi, il s’était fait à nouveau remarquer en avril dernier en attaquant le Secrétaire général de l’Inspection générale des Finances, Jules Alingete, prétendant que ce dernier aurait la nationalité sénégalaise et non congolaise.

politico.cd/CC



L’opinion de l’artiste Innoss’B sur l’insécurité qui règne dans la partie Est de la République Démocratique du Congo fait jaser depuis quelques jours. Le jeune chanteur congolais parle de peuple rwandais en bien et dit n’avoir rien à reprocher aux pays voisins.

Alors qu’il séjourne à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en RDC, l’artiste urbain Innocent Balume a tenu, le 19 mai dernier, une conférence de presse en marge de son double concert humanitaire dénommé « Umoja pour la paix » qui se tiendra le 30 juin prochain.

Au cours de cet échange avec les chevaliers de la plume de la place, Innoss’B s’est prononcé au sujet des incursions incessantes des groupes armés étrangers qui sèment la désolation dans cette partie du pays. Et son opinion fait couler beaucoup d’encre et salive au sein de la communauté rd-congolaise.

“ Si j’ai un contrat de production au Rwanda, j’irai jouer. Je n’ai aucun problème avec la population rwandaise. Elle n’a rien fait. Au contraire quand on y va, ils vous admirent parce qu’ils savent que vous savez tout : danser et aimer ”, avait-il fait savoir.

Il se voit également mal placé pour adresser un message au président Paul Kagame : “ Je n’ai aucun message à adresser au président rwandais, c’est pas ma charge, je ne suis ni son homologue ni son ami ”.

Pour ce dernier, la responsabilité de trouver une solution à l’insécurité qui ronge dans cette région revient au gouvernement rd-congolais : “ Je n’ai pas de leçon à donner aux pays voisins. Je demande plutôt à notre gouvernement de s’engager à trouver des solutions pour pacifier l’Est ”.

Organisé par l’ONG Gun Guna, une partie des revenus de ce double concert servira de l’aide aux enfants malnutris de Goma. Ce spectacle sera également présenté comme une communication d’un message de paix à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance de la RDC.

RM La Fleur Du-béton



La population d’Ilebo réclame la réhabilitation du pont Lubao, et la construction en urgence d’un pont sur la rivière Ntumina, à plus de 200 kilomètres au nord-est de Tshikapa (Kasaï).

Ce cri de la communauté d’Ilebo a été rapporté à Radio Okapi par le député provincial du Kasaï, Hubert Ngulandjoko.

Selon lui, ces deux ponts sont stratégiques et d’une grande importance. Dans la mesure où ils permettent l’évacuation des produits agricoles et d’autres biens de première nécessité vers le centre-ville Tshikapa. 

A ce jour, il est impossible de traverser sur la rivière Ntumina, faute de pont, pendant que celui de Lubao est totalement effondré, a affirmé le député provincial Hubert Ngulanjoko.

« Il se constate avec amertume, que le gouvernement, malgré le cri de la population d’Ilebo, n’a jamais pensé jeter un pont sur la rivière Ntumina. Et le pont Lubao s’est effondré sous l’œil passif des autorités provinciales », a-t-il deploré. 

Sans ces ponts, il n’y a pas de développement dans le Kasaï poursuit cet élu provincial :

« Il faut le reconnaitre, l’activité principale c’est l’agriculture. Mais, lorsqu’on ne sait pas évacuer les produits, la circulation monétaire devient difficile, et c’est la souffrance. Sans route, on ne peut rien faire, on ne peut pas faire l’agriculture. Sans route, il n’y pas de développement ».

En plus de la construction des ponts, les populations du Kasaï attendent l’ouverture des routes de desserte agricole, poursuit le député Hubert Ngulanjoko.

« C’est pour permettre à la province qui vivait du diamant hier et qui se tourne aujourd’hui vers l’agriculture, de booster son économie et pourquoi pas, celle de la République tout entière », a-t-il indiqué.

radiookapi.net/CC



Celeo Scram recadre les détracteurs de Innoss’B après le discours de ce dernier sur ses rapports avec le peuple rwandais. D’après l’ancien musicien du Wenge Musica Maison Mère, l’État dispose déjà des troupes sur le terrain appelées à mettre fin à cette guerre et qu’il ne faut pas se faire la guerre entre frères. « Tout le monde est conscient qu’on est agressé. Nous avons déjà les FARDC qui vont au front pour mettre fin à cette guerre», a dit Celeo Scram.

Dans la foulée, Celeo Scram fait savoir que chacun est libre de faire des choix essentiels pour sa survie et son avenir. Il estime qu’il faudrait laisser à Innoss’B la possibilité de conduire sa carrière professionnelle selon que bon lui semble sachant qu’elle ne dure que quelques années seulement.

« Mais dans la vie, tout le monde est libre de faire ce qu’il veut. Vous condamnez Innoss’B, c’est comme si c’est devenu leur sujet. Sortez là-bas ! C’est quoi ça ? Les gens se battent pour bâtir leurs vies et vous venez pour les détruire. Surtout vous qui vous occupez de ça, vous êtes qui ? Des donneurs des leçons…. », a-t-il dit.

Notons que Innoss’B est très critiqué par une couche de la population congolaise après avoir dit n’avoir aucun problème avec le peuple rwandais. A Kinshasa, la volonté du musicien de livrer un concert au Rwanda est perçue comme une trahison.

Gaël Hombo



Une attaque d'hommes armés a visé des éco-gardes en patrouille dans l'avant-midi du dimanche 28 mai 2023 à Nyamusengera, près de Rwindi, en plein Parc national des Virunga, au Nord-Kivu. L'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) assimile les assaillants aux miliciens Maï-Maï du groupe Kabido qui sont actifs dans la contrée.

Selon un communiqué parvenu à la presse, 2 rangers ont trouvé la mort au cours de l'attaque. Il s'agit de Kakule Nzonda Djiku et Ngerageze Kamuzungu Daniel. 

Dans ce document, l'ICCN regrette que cette attaque soit enregistrée 10 jours seulement après une autre qui a coûté la vie à ses 3 autres garde-parcs ainsi qu'un civil près d'Ivungu, en territoire de Lubero. Il dénonce ces attaques et rappelle que son personnel n'a pas de mission belligérante.

« L'ICCN dénonce ces attaques criminelles et rappelle que son personnel commis à la conservation de la nature n'a pas une mission belligérante. Il appelle les autorités politiques et militaires à s'impliquer davantage sur cette question afin de faire cesser ces actes meurtriers qui endeuillent des familles congolaises dont les enfants se sont engagés pour une cause noble », écrit-il.

Il est à noter que plusieurs attaques ont visé les éco-gardes des Virunga ces dernières années. Les principaux responsables de ces crimes sont d'une part, des groupes Maï-Maï et d'autre part, les rebelles rwandais des FDLR actifs dans la zone. Généralement, les rangers tombent dans leurs embuscades qui font parfois des dizaines de morts.

Le jeudi 25 mai dernier, à son arrivée à Goma (Nord-Kivu), le Directeur général de l'ICCN a exprimé le souhait de travailler avec l'armée congolaise pour des opérations militaires dans le Parc national des Virunga afin d'y chasser tous les groupes armés.

« Il faut travailler avec notre armée et mener des opérations qu'il faut pour chasser ces malfaiteurs qui occupent illégalement notre espace. J'ai échangé avec le chef de l'Etat, il est hors de question de négocier avec les groupes armés », avait alors confié à la presse Yves Ngangay.

Après l'attaque du 18 mai dernier, il avait même promis que des mesures rigoureuses allaient être prises pour que ce genre de situations ne se reproduisent plus.

Isaac Kisatiro

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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