Les premières épreuves tests pour les IXès jeux de la Francophonie sont prévues du 4 au 7 mai prochain avec comme discipline la lutte libre. Ali Sadala, responsable du département des compétitions sportives de ce grand rendez-vous l'a déclaré à ACTUALITE.CD au cours d’un entretien.  

D'après lui, le comité national des jeux de la Francophonie (CNJF), à travers son département en charge des compétitions sportives, est avancé avec les aspects organisationnels des disciplines sportives retenues pour ces jeux tels que l'élaboration des manuels techniques pour ces disciplines sportives, l'élaboration du scénario de remises des médailles, la formation des officiels techniques, la programmation  et la préparation des épreuves tests.

« (…) Parmi les réalisations, il y a lieu de citer l'identification des sites des compétitions et des entraînements, l'exécution du plan opérationnel, la programmation des compétitions sportives, l'élaboration des états de besoins en équipements et matériels sportifs, leur commande, les tirages au sort de football et basketball, l'élaboration des manuels techniques pour ces disciplines sportives, l'élaboration du scénario de remises des médailles, la formation des officiels techniques qui est en cours, la programmation et la préparation des épreuves tests », indique-t-il.

Et de poursuivre :

« Les matériels et équipements  sportifs déjà commandés seront incessamment réceptionnés afin de permettre une bonne tenue des jeux ».

Les IXèmes jeux de la francophonie sont prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. Plusieurs États et gouvernements se sont déjà engagés à participer à cette 9e édition. 9 compétitions sportives et une discipline en animation périphérique (Nzango pour hommes et femmes) sont retenues.

Fiston Mokili



En séjour à Cotonou (Bénin), Paul Kagame déclara urbi et orbi, le samedi 15 avril, que le problème du Congo n’est pas le M23 qui n’est que la résultante d’autres problèmes non encore réglés depuis des décennies.

A l’en croire, une partie du Rwanda a été donnée au Congo lors de la Conférence de Berlin de 1885. Enfer et damnation !

Ainsi, des parties de notre pays seraient des territoires rwandais. C’est cela la cause de la guerre. Ce n’est plus la poursuite des FDLR qui posent une menace existentielle au Rwanda ? Ce n’est plus pour protéger d’un génocide les Tutsis vivant au Congo ? Stupeur et tremblements !

Mon ami qui est devenu fou s’écria : Qu’apprends-je ? Dors-je ? Rêve-je ? Même l’étonnement est étonné ».

En octobre 1996, au début du déclenchement de la guerre d’invasion par des mercenaires et des troupes hétéroclites de neuf pays africains, Pasteur Bizimungu, l’ancien président rwandais, affirmait aussi qu’il fallait revoir les frontières tracées lors de la Conférence de Berlin. Ainsi, il remettait en cause « l’œuvre civilisatrice » du Roi Léopold II ! Ils cherchent donc  à « blakaniser » ou balkaniser le Congo ! Saperlipopette !

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… D’après l’historien Isidore Ndaywel, c’est le Congo qui a des terres à récupérer au Rwanda, et pas le contraire. Toute la partie occidentale du Rwanda appartient au Congo.

Pour ceux qui l’auraient oublié, à la mi-avril 2012, une mutinerie avait éclaté au sein de l’armée stationnée dans le Masisi. Les mutins, principalement Tutsis, fondent, le 6 mai 2012, le Mouvement du 23 mars (M23). Ils sont quelques centaines. Ils déclarent vouloir dynamiser l’application de l’accord de paix du 23 mars 2009 entre le gouvernement et l’ex rébellion du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Sa branche armée, ARC (Armée révolutionnaire du Congo), enregistra plusieurs succès militaires dont le summum fut la prise, le 20 novembre 2012, de la ville de Goma. Enfer et damnation !

Des pays occidentaux firent pression. Il y eut des menaces de sanctions contre les dirigeants rwandais et leur poursuite par la très politique CPI. Des fonds d’aides de 240 millions de dollars furent gelés. Le Rwanda retira alors son appui au M23. Des négociations furent entamées à Kampala. Mais le 30 octobre 2013, au cours d’une contre-offensive menée par les troupes congolaises et la Brigade d’intervention de la MONUSCO, le M23 fut défait.

Les mutins se réfugièrent en Ouganda et au Rwanda. Pour mettre fin définitivement au conflit, le gouvernement et la rébellion du M23 se retrouvèrent à Nairobi. Le 12 décembre 2013, deux documents qui concluent les pourparlers entamés à Kampala, y furent signés.

Dans la déclaration de Nairobi, le gouvernement s’engageait à mettre en place le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion sociale des anciens rebelles et à présenter au Parlement un projet de loi d’amnistie.

Le M23 renonçait à son tour à la rébellion moyennant amnistie, libération des prisonniers, retour et réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées internes, réconciliation nationale et remise des biens spoliés.

En novembre 2021, le M23 fut réapparu comme le sphynx qui renaît de ses cendres.

D’après mon ami qui sait tout, Kagame a ressuscité le M23 à cause de son ego démesuré. En avril 2021, le Congo et le Kenya avaient signé plusieurs accords de coopération dans plusieurs secteurs. En mai 2021, un accord fut paraphé avec l’Ouganda pour la réfection de quelques routes. En novembre 2021, l’armée ougandaise fut autorisée à combattre les ADF sur notre territoire. En décembre 2021, les deux pays signèrent un accord de coopération militaire.

Kagame a vu d’un mauvais œil ces rapprochements auxquels il n’avait pas été associé. Cela l’avait rendu furieux, car il se considère incontournable dans la Région des Grands Lacs. Il veut maintenir son hémogénie sur les autres et continuer à piller les ressources naturelles du Congo. Mais ce temps est à jamais révolu.

On dit chez nous que le monde va sa ronde, à chacun son heure.

GML



Une délégation de la Société nationale d'assurance (SONAS) conduite par Michel Mukengere, conseiller juridique de cette entreprise de l'État Congolais, est arrivée à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, le mardi 25 avril 2023. 

Se confiant à la presse locale au terme de la visite effectuée au Lycée Mwanga, Michel Mukengere a dit qu'il a été dépêché par sa hiérarchie dans cette ville pour assister les victimes de l'incendie. 

« Nous avons été dépêchés par notre comité de gestion dirigé par Maître Clément Désiré Kabongo Moba, directeur général qui, entant que parent, ne pouvait pas rester insensible à ce qui vient d'arriver à nos enfants. Au-delà de l'aspect commercial que nous pouvons avoir dans les assurances, nous avons encore un devoir social que nous assumons (…) Nous sommes venus rassurer les papas, les mamans, vous mes frères et soeurs congolais, que votre assureur national sera toujours présents à vos côtés. Nous avons fait ce déplacement pour pouvoir joindre nos forces (ndlr, à celle) de l'équipe qui est déjà en place. Nous avons accepté de pouvoir nous joindre à cette équipe mise en place pour pouvoir apporter tant soit peu un soulagement à ces familles qui ont connu ce triste événement », a-t-il déclaré.  

Plus tôt, cette délégation s'est réunie avec les ministres provinciaux de la santé, Espérant Muzakam, de l'Éducation, Alain Kantenga et des Affaires sociales, Nathalie Ngandu, pour évaluer l'impact de cette catastrophe. 

Il convient de rappeler qu'un cas de décès a été enregistré suite à cet incendie qui s'est déclaré le lundi dernier au Lycée Mwanga, ont renseigné des sources officielles. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Alesh a-t-il pris sa retraite musicale ? L’interrogation divise les congolais après la publication sur Instagram d’un message énigmatique qui serait semblable à un adieu. Tout porte à croire que le musicien congolais a laissé tomber le micro mais aucune déclaration officielle n’a encore été faite jusque là.

« Je reviendrai peut-être, peut-être que non, merci pour tout, ça été un plaisir », a écrit Alesh sur ses réseaux sociaux. Un message simple mais qui a suffi pour déchirer le cœur de la grande famille que s’est créé l’artiste sur toute la planète musicale.

Auteur de plusieurs tubes à succès, Alesh qui arbore jusqu’à preuve du contraire la maillot du musicien défenseur des valeurs morales pures est la source d’inspiration de tous es jeunes africains consciencieux. De la présidence de la République au citoyen le plus reculé du Congo, l’artiste ne fait jamais des concessions lorsqu’il faut recadrer avec amour.

Si s’avère que la publication de Alesh était une retraite, il va grandement manquer à ses mélomanes. Connaissant l’homme et son amour pour la RDC, qui sait s’il pourrait arborer la costume de député national ? Laissons le temps faire son magnifique travail. Alesh hier, Alesh aujourd’hui et Alesh pour toujours.

Gaël Hombo



Le Juge de la Cour d'appel de Kinshasa/ Gombe vient, à travers un Arrêt Exécutoire RCA 39.022 du 24 avril 2023, de confirmer l'œuvre du premier Juge, en faveur du Conseil d'administration de la SOCODA que dirige Jossart Nyoka Longo M'vula.

À en croire un juriste qui a parlé sous le sceau de l'anonymat, avec cet Arrêt Exécutoire de cette cour, c'est ici que prend fin le bras de fer entre l'équipe Nyoka Longo et celle de Blaise Bula.

Il convient de rappeler que, la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe avait rendu un jugement en faveur de l'actuel Conseil d'administration dirigé par Jossart Nyoka Longo, en date du 13 mars 2023, sous RC 124.306.

Ce jugement annulait l'assemblée générale des coopérateurs de la SOCODA Coop-ca tenue le 09 février 2023 suite à plusieurs irrégularités notamment la qualité de certains coopérateurs ayant participé à cette assemblée générale, et la qualité de la personne ayant convoqué cette assemblée générale sans se référer aux textes qui régissent la société.

Serge Mavungu



Le banc syndical et l'employeur de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) ont signé un protocole d'accord, lundi 24 avril 2023, sanctionnant ainsi, la révision du traitement d'activités.

C'est dans la salle polyvalente Ogatha dans l'enceinte de la direction provinciale de cet établissement public que, l'employeur , la délégation syndicale nationale ainsi que les syndicats représentés à l'INPP, sous la présidence du directeur général de l'INPP Goldefroy Stanislas Tshimanga Muntuabo ont tenu leur réunion paritaire.

Il importe de souligner que ce protocole d'accord fait suite à une proposition faite par l'employeur, en date du 12 avril dernier, allant dans le sens d'octroyer un montant forfaitaire minimum à tous les cadres et agents.

Après que la proposition soit réfutée par le banc syndical, la partie employeur avait résolu de mettre en place une commission mixte paritaire employeur banc syndical avec comme missions de mettre en application des conclusions de la révision bipartite du 12 avril 2023. Rassembler toutes les simulations sur le traitement salarial. Étudier la possibilité de la révision du traitement d'activité. Présenter une simulation consolidée au regard de l'assiette de l'établissement", informent les autorités de cet établissement. 

Il faut noter que les deux parties se sont engagées, après " lecture et signature" de mettre en application ce protocole d'accord déjà à la paie du mois d'avril.

Fadi Lendo



Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé en télé-travail, vendredi 21 avril, la quatre-vingt-quinzième réunion du Conseil des ministres du gouvernement de la République, au cours de laquelle la question de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique, a été entre autres abordée.

Dans son intervention au cours de cette réunion interministérielle, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a présenté au Conseil les grandes lignes de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique et a mis en exergue les défis à relever au regard des résolutions des états généraux de la communication et médias.

Il a indiqué que la promulgation de la nouvelle loi sur la presse est une avancée majeure pour laquelle tous les acteurs de ce secteur ont remercié le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi et aussi salué l’accompagnement du gouvernement.

« Ce cadre légal adapté à l’environnement et aux défis actuels de l’exercice de la liberté de la presse est une véritable fondation qui vient d’être posée dans le paysage médiatique Congolais », a indiqué le compte-rendu de cette réunion.

La première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des éditeurs des programmes et des sociétés de télédistribution amorcée en décembre 2021 pour la ville de Kinshasa a été bouclée. La Commission permanente instituée par arrêté ministériel a rendu les conclusions de ces travaux qui se présentent comme suit :

  • Sur 98 éditeurs des programmes (chaînes de télévision) présents sur le bouquet public, seuls 64 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 66%.
  • Sur les 101 éditeurs des programmes présents sur les différents bouquets privés, seuls 20 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 20%.
  • Sur les 11 sociétés de télédistribution, aucune ne satisfait totalement aux exigences administratives et techniques requises ; et 10 chaînes émettent encore en analogique.

Une série de moratoires a été accordée, à partir du 21 juillet 2022, et plusieurs fois renouvelées afin de permettre aux concernés de régulariser leurs situations respectives.

Plus de 9 mois après, le ministère de la Communication et Médias s’est trouvé dans l’obligation de solliciter la prise d’acte par le Conseil afin de prendre des mesures telles que, la déconnexion d’Editeurs des programmes non en règle, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2023, et la connexion de ceux qui le sont ; la déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2023 ; la récupération desdites fréquences par le Ministère des PT-NTIC vise leur utilisation dans le cadre d’autres applications ; ainsi que l’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias.

En outre, le ministre de la Communication et Médias a annoncé la transmission au gouvernement de l’avant-projet du décret portant statuts des journalistes œuvrant en République démocratique du Congo pour examen et approbation.

Patrick Muyaya a également rappelé au gouvernement la nécessité et l’urgence du financement du congrès extraordinaire statutaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) conformément aux résolutions des états généraux de la communication et médias. L’objectif poursuivi est de faciliter le travail de salubrité médiatique et de la construction d’une presse plus professionnelle, libre et économiquement viable afin de mieux contribuer au développement notre pays.

Monge Junior Diama



Ce 24 avril, le monde de la musique se souvient de Jules Shungu Wembadio dit Papa Wemba qui totalise 7 ans dans l’au-delà. Tombé sur la scène du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo, en Côte d’Ivoire en 2016, cette icône de la musique congolaise et mondiale a laissé un héritage de haute facture dont son groupe musical, Viva La Musica. Contre vents et marées, il survit encore à ces jours.

En outre, certains anciens de Viva La Musica ont créé un autre groupe dénommé Bana Viva pour pérenniser l’œuvre de Papa Wemba. Même si cette nouvelle formation composée de talentueux chanteurs ayant évolué aux côtés du Maître d'école dans Nouvelle Ecriture, tout n’est pas en odeur de sainteté. Ce nouveau groupe a déjà une année et est composé d’artistes tels que Bendo Son, Pathy Patcheco, Pompon Miyake, Antonio Sampaio et Apocalypse.

Au lancement de Bana Viva, les ténors de ce groupe rassuraient qu’il ne s’agissait pas de combattre Viva La Musica mais de faire route ensemble pour immortaliser davantage Papa Wemba. Mais à ACTUALITÉ.CD, le biographe de Papa Wemba, Jean-Paul Ilopi Bokanga a indiqué qu’il existe bien une bisbille entre Bana Viva et Viva La Musica. Mais lui n’est contre aucun des deux groupes.

« Je ne suis pas contre eux. Papa Wemba disait que Viva La Musica, c’est pour tout le monde. Il était vraiment ouvert. Il m’a dit que si vous partez a Nyoki et que vous trouvez qu’il y a des gens de talent qui veulent faire de la musique de Viva La Musica, vous pouvez créer votre Viva La Musica. Il y a même des japonais qui ont créé leur Viva La Musica», a-t-il dit.

Jean-Paul Ilopi a laissé entendre également que de son vivant, Papa Wemba aurait fait beaucoup pour la musique congolaise. D’ailleurs, jusqu’à ces jours, des passages de ses chansons sont repris par les artistes congolais. Le biographe de Papa Wemba a notamment évoqué le cas Fally Ipupa, qui serait encore plus au top actuellement au niveau international si son aîné était vivant. 

« Fally est en train de suivre les pas de Papa Wemba à l’international. Mais le problème est qu’il n’a pas de mentor. Il n’a pas un aîné qui l’introduit. Il est dans la périphérie de la musique internationale. Il n’est pas encore pris en charge par les vrais majors du showbiz international comme Papa Wemba. S’il était encore vivant, Fally allait être plus que ce qu’il est actuellement. Même Werrason, JB et autres ont pleuré parce que Papa Wemba avait encore une énergie créatrice », a-t-il ajouté.

Papa Wemba, une des icônes de la musique congolaise, est né dans la région du fleuve Kasaï en 1949, le 14 juin avant de la quitter très jeune pour rejoindre Kinshasa. Il fut co-fondateur de Zaïko Langa Langa qu'il quitte en 1974 pour fonder Isifi Lokolé, puis Yoka Lokolé. En 1977, Le Grand Mayas a fondé Viva La Musica avec une touche personnelle dont l'utilisation du lokolé et la décision d'avoir, avec ses musiciens, un look impeccable, ce qui a conduit à la création de la Société des Ambianceurs et des Personnes d'Elégance (SAPE), à laquelle se rallieront les jeunes Congolais du monde entier.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.