La Fondation les débatteurs sans frontières (FDSF) a organisé le samedi 29 avril au centre culturel Boboto, la deuxième édition du concours interscolaire d’éloquence, d’orthographe et de conjugaison mais aussi des débats autour des sujets très réflexifs qui concernent les problèmes sociétaux de la RDC. Couronné par le prix Maître Magifique Bisimwa, l’initiative se veut un moyen pour activer la jeunesse congolaise à l'émergence scientifique.

Les jeunes élèves de différentes écoles de Kinshasa telles que le Lycée Monseigneur Shaumba, le Complexe Scolaire Okapi, l’Ecole d’application de l'UPN et autres, ont répondu présent à ce concours interscolaire au cours duquel ils ont exploité, devant l’assistance, leurs potentiels intellectuels mais également les discussions qui ont fait apparaître un consensus explicite et une évidence implicite dans le milieu juvénile. 

«On ne voulait pas que les jeunes continuent à se noyer dans la délinquance juvénile. On voulait créér un cadre où on peut mettre les jeunes pour discuter autour des problèmes sociétaux pour les encadrer de manière scientifique et culturelle en vue de les forger pour l'avenir du Congo », s'est exprimé Christian Rhubika, président de la fondation les débatteurs sans frontières (FDSF).

Pour Bisimwa Magnifique, l'accompagnateur de ce concours, fondateur de la bourse de Kinshasa et co-fondateur d’Autonomy RDC, le prix qui porte son nom propulse les jeunes pétris de talents pour le changement de la RDC.

«Déjà, ça fait des années depuis que le prix magnifique Bisimwa circule partout en RDC pour chercher des jeunes qui se distinguent dans tous les domaines, des jeunes talentueux, des jeunes qui sont capables de changer le Congo. Avec ça, nous les accompagnons, nous les soutenons financièrement matériellement dans tous les domaines possible pour qu'ils puissent prouver la force de la jeunesse congolaise », a-t-il indiqué.

Le lycée Monseigneur Shaumba a remporté la finale du concours avec un montant de 1 million de franc congolais à la clé. Du côté élèves, Idjwela Gloria qui est en cinquième littéraire dans cette école, confirme qu'il y a encore la jeunesse qui se casse la figure pour le changement de la RDC.

« En tant qu'élève, ce concours m'a appris qu'il y a encore de l'espoir en RDC, qu'il y a encore de la jeunesse qui se soucie de notre développement », a-t-elle clarifié.

Jean-Pierre Tshiambi, élève de l'Edap UPN, a, au cours de son exposé devant les membres du jury ainsi que les spectateurs, énuméré le problème de la guerre notamment celle qui sévit dans la partie de l'Est de la RDC.

« Aujourd'hui nous n'avions eu que la chance de choisir un côté, il fallait défendre la guerre et avec toute la conviction nous avons donné notre partie, notre manière de penser. Certes, cela n'empêche pas que vous le confiez à l'Est de la RDC. Aujourd'hui nous n'avons plus besoin de dialoguer mais il faut bien que nous allions vers la guerre car elle vient embêternotre territoire la chasser et on ne chasse personne par la parole mais bien par les actes. Et je crois que comme notre président aussi l'a spécifié, guerroyer sera la meilleure de solution dans ce cas », s'est-il exprimé.

Il sied de noter que l'école Lycée Monseigneur Shaumba qui a gagné la finale de la deuxième édition de ce concours va effectuer le voyage pour une autre finale qui va s'organiser à l'intérieur du pays dans les prochains mois.

Emmanuel Kuzamba



Connu pour son franc parlé et sa dévotion à sa grand mère, Justin Bitakwira vient de s’attaquer à un groupe des musiciens qui, selon lui, tuent le pays de Lumumba par leurs chansons d’amour alors que le pays subit une agression du Rwanda et autres pays voisins envieux.

Il l’a dit par un message fort dont voici la quintessence :

La musique congolaise : c'est notre mort …

« Notre musique congolaise, c’est notre mort parce que c’est une musique vide. Nous avons de grands noms de musique : Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi, Watanabe. Que ceux qui les approchent leur transmettent mon message : leur musique est inadaptée. Les congolais dont le pays est agressé n’ont pas besoin d’écouter des chants d’amour. Ils ont besoin d’écouter la musique qui le mobilise pour savoir comment Kagame doit disparaître. La musique est une grande voie pour libérer un pays. Il faut désormais boycotter leur musique pour les contraindre à changer de style. » (Justin Bitakwira).


sphynxrdc / MCP, via mediacongo.net / CC


A l’occasion de la commémoration du septième anniversaire de la mort de l’artiste chanteur congolais Jules Shungu Wembadio dit Papa Wemba, une pléiade d’activités ont eu lieu, le 24 avril dernier, en RDC, en Afrique et dans le monde. Cette journée commémorait également la journée africaine de la musique. La ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, en a profité pour s’adresser aux mélomanes, aux culturels et aux congolais en général.

La patronne du secteur culturel congolais a notamment annoncé avoir remis les clés de la maison de Papa Wemba au DG de l’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC), Jean-Pierre Bokole. Cet organe qui gère les musées congolais se chargera de sa gestion et sa direction. Cela parce qu’en date du 7 avril 2022, la villa de Papa Wemba, située dans la commune de Ngaliema, a été rachetée par le gouvernement congolais, pour un montant avoisinant 750 000 USD. L’Etat congolais veut en faire un projet à plusieurs avantages sur le plan économique et touristique.

Ce rachat faisait suite aux recommandations du Président de la République lors de la 35ème réunion du Conseil des ministres du gouvernement Ilunkamba, tenue le 12 juin 2020. Félix Tshisekedi avait instruit le ministre de la Culture et des arts de l’époque à examiner dans un bref délai, la possibilité de racheter la maison de Papa Wemba afin d'en ériger un musée où devait être installé, entre autres, un studio d'enregistrement à l'honneur de ce grand artiste de la musique congolaise.

« Le rôle premier de ce musée de la rumba est d’y rassembler, d’y classer les collections des objets rares et précieux de toute l’histoire de la rumba. Les collections scientifiques, techniques, artistiques qui ont fait parler de Papa Wemba et de tous les autres musiciens y seront conservées afin de les protéger et les montrer à tous ceux et toutes celles qui voudront les voir, les contempler, car l’homme rend historique tout ce qu’il a touché, et tout ce qui lui a servi de transmettre la culture », a déclaré la ministre de la culture, arts et patrimoine.

Mme Catherine Kathungu a rappelé la nécessité et le devoir en tant que nation, de perpétuer la mémoire de Papa Wemba et la rumba qu’il a tant aimée et qu’il a propulsée au firmament des musiques modernes. Et le musée érigé dans sa maison est une de ses manières.

« Les touristes viendront de partout pour venir apprendre à la source les instruments par lesquels les notes de la rumba ont été produites. Là même, dans ce musée, le Gouvernement compte placer un studio moderne d’enregistrement Audio et Vidéo, un complexe de la mode et du style de vie, creuset de la SAPE. La culture c’est aussi cette conservation de la mémoire pour que les générations futures ne puissent pas perdre les repères de ceux et celles qui ont forgé la grandeur de notre Nation », a ajouté la ministre de la culture, arts et patrimoine.

En plus d’être la journée africaine de la musique, en RDC, la date du 24 avril a été consacrée à la mode et au mode du style de vie des congolais, selon le calendrier de la célébration de la rumba de l’année 2023. Celui que beaucoup considèrent comme le roi de la rumba congolaise a hissé ce style musical au zénith des musiques africaines modernes. Cela, avant de s’éteindre sur la scène du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo, en Côte d’Ivoire, en 2016.

Papa Wemba, une des icônes de la musique congolaise, était né dans la région du fleuve Kasaï en 1949, le 14 juin avant de la quitter très jeune pour rejoindre Kinshasa. Il fut co-fondateur de Zaïko Langa Langa qu'il quitte en 1974 pour fonder Isifi Lokolé, puis Yoka Lokolé. En 1977, Le Grand Mayas a fondé Viva La Musica avec une touche personnelle dont l'utilisation du lokolé et la décision d'avoir, avec ses musiciens, un look impeccable, ce qui a conduit à la création de la Société des Ambianceurs et des Personnes d'Elégance (SAPE), à laquelle se rallieront les jeunes Congolais du monde entier.

Emmanuel Kuzamba


Initialement annoncée du 1er au 8 juillet, la dixième édition du Festival international de Cinéma de Kinshasa (Fickin) n’aura finalement pas lieu à cette date. Elle est repoussée pour le mois d’octobre. Les dates exactes restent à préciser. Pour cause, les principaux partenaires que sont l’académie des beaux-arts et l’Institut Français de Kinshasa sont pratiquement impliqués dans l’organisation des neuvièmes jeux de francophonie, qui ont lieu à Kinshasa, fin juillet et début août.

Et donc, le festival a été repoussé après les neuvièmes jeux de la francophonie. C’est ce qu’a fait savoir, à la presse Tshoper Kabambi, initiateur du festival.

« Nous l'avons reporté parce qu'on était en pourparlers avec quelques partenaires qui sont, en même temps, parmi ceux qui participaient activement à l'organisation des jeux de la francophonie. Il était question pour nous de voir comment on pouvait repousser nos dates, parce qu'on était dans le même mois que les jeux de la francophonie », a-t-il dit.

L’équipe organisatrice veut compter avec ses partenaires d’antan, sur leur apport car étant une partie prenante importante dans l’organisation. Le Fickin est une manifestation culturelle organisée par l'Association Ciné na Biso qui a pour mission de mettre en lumière la création cinématographique locale et internationale par le biais des projections de films, ateliers de formations, Masterclass, rencontres professionnelles et réseautages.

Dix ans se fêtent

Si le thème de cette édition n’est pas encore déterminé, l’assurance est que cette édition sera une fête. Les organisateurs assurent faire de leur mieux pour que l’édition 10 soit différente. Le festival est très bien pensé et se voit même 10 fois plus loin que cette édition, nous a rassuré l’initiateur.

« C'est un festival qui est vraiment pensé en fond et en comble, nous on ne se voit pas seulement à la dixième édition, on se voit jusqu'à la centième édition. Depuis la première édition, on travaille de sorte que le festival soit pérenne et que chaque année, qu'il pleuve ou qu'il neige, qu’il ait lieu. On s'attend à plus que ça », a ajouté Tshoper Kabambi.

Pour ce qui est des Masterclass de cette dixième édition, l’idée est de mixer des gens qui font du très bon travail avec ceux qui savent captiver l'attention de la population. Le choix est porté sur la pertinence et l'impact de leur travail sur la population congolaise. Ainsi, les cinéastes congolais Dieudo Hamadi et Petna Ndaliko, et la Franco malgache Marie Clémence sont au programme des Masterclass sur le story-telling et la narration au cinéma.

« Fickin, en plus d’être la plateforme par excellence pour faire émerger le cinéma congolais, j’ai initié avec l’équipe, le Fickin Industrie, qui va mettre en place des formations particulièrement en termes de production et de distribution. Parce qu’en RDC, il y a très peu de producteurs », a noté, Kevin Mavakala, directeur de cette édition du festival.

L’année dernière, le thème était autour d’un questionnement, celui de savoir pour qui produire. Cette année, l’allure est à la popularisation du cinéma congolais, faire en sorte qu’il soit connu de tous, même le petit peuple. Il est prévu, pour ce faire, des programmes pré Fickin. Ils consistent à organiser des projections de films un peu partout dans la ville de Kinshasa, notamment dans les universités, pour préparer le public au grand festin qui est la dixième édition.

Emmanuel Kuzamba



Les chrétiens, ou du moins, les amoureux de la musique gospel sont servis par l’artiste chanteur et Pasteur Lord Lombo, depuis le 21 avril, avec la sortie de l’album “Célébrons Hebron Aujourd’hui” (C.H.A), publié sous le label Maajabu Gospel. D’abord sur les plateformes numériques, l’album a été ensuite présenté en dur sur CD et flash disk, vendredi dernier. Après une séance de questions et réponses entre le directeur technique de Maajabu, l’artiste, le public et la presse, une séance spéciale d’écoute de l’album a eu lieu, toujours en présence de l’artiste qui a exécuté quelques chansons.

Dans l’enceinte de la salle Pamoja, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa, le Pasteur Lord Lombo en a profité pour signer des autographes aux premiers acheteurs de cet album de 12 titres qui appelle l’église, les chrétiens à célébrer ce qu’elle a, ce qu’ils ont actuellement avant d’atteindre l’étape de la bénédiction proprement dite, promise par Dieu. Hebron étant spirituellement cette étape intermédiaire avant d’arriver à Jérusalem. Le Pasteur Lord Lombo a fait quelques featurings dans ce album dont un avec un autre artiste chanteur et Pasteur, Henri Papa Mulaja.

Pourquoi Hebron, cette ville intermédiaire avant Jérusalem, doit-il être célébré ? Le Pasteur Lord Lombo explique.

« Hebron est non seulement une ville, mais aussi un état spirituel. Évidemment que nous ne sommes pas géographiquement dans Hebron aujourd’hui, mais ça nous concerne parce que c’est un état spirituel. C’est un état intermédiaire entre la promesse qui a été faite et son accompagnement total. Hebron, ce n’est pas rien parce que tu as déjà quelque chose. Mais ce n’est pas non plus tout parce que parce que tu n’as pas encore tout ce que Dieu a promis. Hebron, c’est notre rien et tout », a-t-il dit.

Pour aboutir à cet album, l’artiste parle d’un travail de recherche assorti de plusieurs sacrifices, recommandant au passage la lecture du livre biblique de 2 Samuel, aux chapitres 2, 3 et 4. Lord Lombo explique qu’il revient aux enfants de Dieu de montrer, avec l’attitude de la prière, qu’ils sont prêts à vivre ses promesses. 

« A chaque fois que nous avons une promesse, nous devons devenir des hommes de prière. A part ça, une attitude active. On attend pas la promesse passivement. C’est à dire mettre tout ensemble de ouf être prêt à recevoir la promesse. Dieu peut promettre la pluie pour faire grandir une semence, mais si on on a pas ensemencé la terre, la pluie sera une perte. Le travail de l’homme et la faveur de Dieu doivent se mélanger pour donner des résultats extraordinaires », a-t-il ajouté.

Quant à Aristote Nzuzi, Directeur Technique de Maajabu, il a indiqué que le moment était choisi pour avoir cette signature, cette valeur ajoutée dans le label.

« Ce n’est pas une signature en plus, c’est vraiment une juste valeur qui a été ajoutée à Maajabu. Ça lui permet d’élargir son espace et sa base de données. Il y a des gens qui le découvre aujourd’hui, il y en hier. Ça veut dire que sa carrière est en train de monter. Et avec Maajabu, c’est juste une pierre qu’on ajoute à l’édifice », a-t-il dit.

Aussi, a-t-il rajouté qu’il y a une tournée de prévu d’ici juillet à Paris et en Belgique. D’autres concerts publics sont également au programme dans les milieux périphériques de Kinshasa.

L’artiste chanteur et Pasteur Lord Lombo est bien connu grâce à son premier album Immanuel dans lequel se retrouve son célèbre tube “Emmanuel”. A ses débuts, dans l’église de son père, il évoluait comme chantre et prédicateur. En 2009, encore étudiant en médecine à l’Université Protestante au Congo, il quitte l’église de son père pour rejoindre le centre missionnaire Philadelphie où il a évolué sous la responsabilité du Pasteur Rolland Dalot qui est son père spirituel.

Trois ans plus tard, il a abandonné les études pour poursuivre sa passion ecclésiastique aux États-Unis. Sa carrière musicale est lancée en 2017, avec l’album Immanuel. En 2020, il sort son deuxième album Extrême. Avec le label Maajabu, il signe l’album Célébrons Hebron Aujourd’hui (C.H.A) en septembre 2022, pour une sortie en avril 2023. En terme de sonorités, l’artiste s’est avancé sur des styles qu’il n’avait pas encore tentés avant. Et même, dans les styles déjà exploités, il s’est amélioré, en comparaison avec soi-même dans ses précédents albums.

Emmanuel Kuzamba



Du 5 au 7 mai 2023, se tiendra, à Kinshasa, précisément à l'académie des beaux-arts, la 1ère édition du Festival Buku. Axé sur le thème “Identité congolaise”, cette activité culturelle a pour objectif de promouvoir la littérature congolaise mais aussi de favoriser un cadre d'échange entre écrivains, éditeurs, bibliothécaires, distributeurs et lecteurs.

Le Festival Buku prévoit, dans sa programmation, des expositions de livres, des conférences, des tables rondes, des ateliers, des séances de lecture publique, des pièces de théâtre, des projections de film et de dessins.

« L'ambition du festival Buku, c'est d'être porté dans chacune des provinces. Je sais qu'il y aura des associations, des passionnés de littérature, des écrivains, des journalistes qui voudront nous aider à mettre en avant la littérature congolaise sur l'ensemble du territoire. Cette initiative est un peu unique. Elle a, en elle, l'ambition de s'étendre et de couvrir tous les coins de la RDC. Partout, il y a des personnes qui aiment lire, écouter nos histoires, notre récit collectif. Avec les lectures publiques qu'on fait, on amène le maximum de personnes vers la lecture, avec le théâtre qui a d'abord été pensé par un auteur écrit et après joué et interprété par des acteurs, on essaie de pouvoir amener le maximum de gens et surtout les jeunes vers la littérature congolaise », a déclaré Maria Sambay, initiatrice du Festival Buku.

Elle rajoute que la particularité de ce festival sera la présentation et la vente du livre « Rwanda Assassins sans frontières » de Michela Wrong, qui apporte des preuves substantielles, mais aussi un angle différent sur les atrocités à l'Est de la RDC.

« On a voulu inviter une journaliste de grands journaux internationaux qui a fait une enquête sur le Congo, qui a été saluée à l'étranger. On reste dans le thème de l'identité congolaise mais on voudrait confronter la vie des personnes qui nous regardent et qui ont pris le temps pour eux de faire des enquêtes sur un mal qu'on écrit depuis longtemps et on voudrait la confronter à la vision des auteurs congolais, à un auteur particulièrement qui a écrit également sur des faits historiques et réels », a-t-elle ajouté.

L’autre idée derrière la présentation de ce genre de livre est de soulever ce courant littéraire qui n’est pas très exploité en RDC, où on ne compte pas assez de journalistes d’investigation. Cela pour une panoplie de raisons, mais à travers le livre « Rwanda Assassin sans frontières », l’auteure peut inspirer des journalistes ou écrivains congolais à emprunter les mêmes méthodologies pour pouvoir raconter l’histoire du pays.

Le Festival Buku mettra également l'accent sur la littérature religieuse, question de propulser cette catégorie d'écrivains et de les aider à vivre de leurs œuvres. Par ailleurs, lors de la clôture du festival, les organisateurs procéderont à la remise du prix Patrice Emery Lumumba pour récompenser les œuvres des écrivains congolais.

Pour rappel, la participation à ce festival est gratuite la journée et payante pour le théâtre pendant la soirée.

Grâce Guka



La Sino-Congolaises des Mines (SICOMINES S.A), a en marge de la Journée Internationale du Travail, organisé vendredi, à Kolwezi dans la province Lualaba en République démocratique du Congo, sa cérémonie annuelle de récompense des agents qui se sont distingués par leur travail.

« Cent-septante-deux (172) employés étoilés ont été honorés pour leurs performances et contributions exceptionnelles au cours de l’année 2022, au sein de cette joint-venture issue de la coopération sino-congolaise », a fait savoir le directeur administratif de la SICOMINES, Wang Zongpeng, soulignant que cette rencontre a aussi voulu remonter le moral de ses employés pour promouvoir l’esprit du travail.

Il a souligné que grâce aux efforts conjoints de tous les employés, la SICOMINES S.A accompli avec succès tous les objectifs de production pour l’exercice 2022.

« Ainsi, nous tenons à remercier tous nos employés et les membres de familles pour vos contributions au développement sûr, stable et harmonieux de la société», a révélé Wang Zongpeng, ajoutant que son entreprise a accompli beaucoup de travaux fructueux dans le but de promouvoir l’emploi local, de former les talents miniers, d’améliorer les conditions de travail et d’assumer la responsabilité sociale, ce qui ne peut être atteint sans un bon développement de l’entreprise..

Il a cité notamment l’augmentation continuelle des postes de travail, dépassant 2800 employés à nos jours, l’amélioration des conditions de travail et l’acquittement actif de la responsabilité sociale, avec la mise en œuvre de plusieurs projets dans le cadre du Cahier des Charges signé avec les communautés riveraines.

La SICOMINES s’engage à faire de son entreprise un Investissement socialement responsable

Les agents de la SICOMINES se sont engagés, lors de cette cérémonie, à contribuer aux efforts de leurs dirigeants pour faire de cette entreprise minière un investissement socialement responsable.

«Aujourd’hui, la SICOMINES se classe parmi les sociétés qui assurent les meilleures conditions socio-professionnelles de leurs employés par des salaires intéressants, soins de santé en faveur de nous-mêmes et de nos familles, transport et restauration, vie chère avec les sacs de farine distribués à la fin de chaque mois, beaucoup de primes etc. C’est là une matérialisation de la volonté des dirigeants de notre société de faire de la SICOMINES un Investissement Socialement Responsable », a dit le representant des travailleurs etoiles 2022, Grace Kasesula Kalanga.

De son côté, le deuxième représentant des travailleurs étoilés, Mukeng Nzeng a appelé ses collègues à adhérer complètement à la vision, et à accompagner les objectifs de leur entreprise afin de donner du sens à leur travail, à son essor et à son développement.

«Ceci dit, nous garantissons à notre hiérarchie que nous n’allons pas dormir sur nos lauriers, que nous allons continuer à travailler avec la même ardeur, dans la discipline, dans le strict respect des consignes de sécurité et des modes opératoires ; nous promettons de rester des modèles pour les autres travailleurs et d’œuvrer pour la prospérité de la SICOMINES», a-t-il dit.

De leur côté, les femmes des nominés ont loué les différentes actions de la SICOMINES en faveur de ses travailleurs, promettant de s’engager à les accompagner pour être encore plus productifs.

Cette cérémonie annuelle d’éloges des Employés Etoilés de la SICOMINES pour l’année 2022 qui a été ouverte par le conseiller Principal technique à la SICOMINES, Ntambwe Kashona, avait pour but de récompenser les employés qui se distinguent par leurs prestations et discipline mais aussi pour montrer l’importance que la SICOMINES accorde à l’émulation parmi ses employés. MonsieurKadiongo N’sapu, Directeur des Ressources Humaines a annoncé la décision des Employés Etoilés de 2022.

Par ailleurs, la SICOMINES souhaité bonne benne fête du travail à tous les travailleurs de la République Démocratique du Congo.

politico.cd/CC



L'artiste musicien, Koffi Olomide a livré un concert d'envergure, dans la soirée de dimanche 30 avril 2023, au palais de congrès de Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan, dans le cadre de ses 45 ans de carrière.

Le chanteur ivoirien Alpha Blondy, le mécène congolais Richard Kabala et plus de 2000 personnes ont signé leur présence dans ce spectacle qui a débuté à 21heures, pour prendre fin au petit matin de lundi 01 mai.

Depuis le début de sa carrière vers la fin des années septante, le chanteur congolais de 66 ans a enregistré 28 albums studio dont 7 signés avec le Quartier Latin, un en collaboration avec Papa Wemba et 18 albums live pour un total de plus de 300 chansons. Son travail lui vaudra 7 Kora Awards dont 4 durant l'édition de 2002 grâce à son album Effrakata.

Rappelons que, Koffi Olomide a largué, le vendredi 25 novembre 2022, le premier volume de l'album Légende, sur toutes les plateformes de téléchargement et de streaming.

Dans ce premier volume, l'on retrouve des titres tels que, Mbembe, Femme, Olala, Eto'o, BMC, Julie Case, Pont rouge, Engue gagner, Trésor public et tant d'autres.

Gratis Makabi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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