Au total, 40 chefs d'établissements scolaires de la ville de  Kolwezi, des territoires de Mutshatsha et Lubudi, ont été suspendus au cours de l'année 2022-2023 dans la province éducationnelle de Kolwezi I. 

À en croire le directeur de la province éducationnelle 1, Bonaventure Mukubu qui s'est livré à la presse le mardi 17 avril 2023, ces chefs d'établissements ont été suspendus pour avoir commis des antivaleurs. Ils sont reprochés notamment d'avoir détourné la prime de gratuité de l'enseignement et d'avoir acheté des bulletins dans des réseaux mafieux. 

« Nous avons cette année scolaire 2022-2023, suspendu, en collaboration avec les inspecteurs et les sous-proved 40 chefs d'établissement. Nous sommes instruits par la hiérarchie de Kinshasa, voire celle de la province, c'est-à-dire notre ministre provincial, l'honorable Alain Kantenga. Ces chefs d'établissements ont été suspendus pour les antivaleurs qu'ils ont commis. C'est notamment la perception des frais scolaires dans les écoles primaires, détournement de la prime de la gratuite, achat des bulletins dans des réseaux mafieux, ventes des fournitures scolaires dans les écoles primaires », a-t-il dit. 

Par ailleurs, Bonaventure Mukubu a appelé  les parents à collaborer avec l'EPST/Lualaba en dénonçant tous les chefs d'établissements scolaires qui ont l'intention de saboter la gratuité de l'enseignement de base. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Peu à peu, nous nous rapprochons de la tenue des neuvièmes Jeux de la Francophonie prévus fin juillet et début août prochains. Si les travaux de construction des sites d’accueil sont en cours, ça doit l’être aussi pour les préparatifs des Congolais retenus dans 11 disciplines culturelles. ACTUALITÉ.CD fait le point sur l’évolution des activités préparatoires et ce qu’il reste à faire avant ce grand rendez-vous que la RDC organise pour la première fois.

Côté département culturel du comité national d’organisation, on indique que l’équipe est prête à organiser les Jeux mais attend les matériels qui ont été commandés et qui doivent arriver. Il s’agit du son et de la lumière. Aussi, le comité attend d’entrer en possession des sites culturels après avoir signé un protocole d’accord avec les partenaires du site. Ensuite, programmer la rénovation et préparer ce qu’il faut pour ce qui concerne, notamment l’art visuel afin de commencer la scénographie. 

« Si le chronogramme est respecté, il n’y aura pas de problème. D’ici deux semaines ou trois, nous recevrons des matériels par voie aérienne ; si c’est assuré, il n’y aura pas de problème. L’acquisition du site et du matériel nous permet, à deux mois des Jeux, de nous installer, à faire des formations, de constituer l’équipe au complet qui va gérer le programme de concours culturel», a précisé à ACTUALITÉ.CD, Alain Munsambote, superviseur adjoint du département de concours culturel, au niveau national.

A trois mois des Jeux, il ne reste plus qu’un petit mois pour que le délai des prévisions soit respecté. Pour permettre d’installer les matériels où devront s’organiser les concours d’arts visuels, qui sont le musée et l’académie des beaux-arts. Après, il y aura un test par la suite avec l’équipe technique qui va assurer le son et la lumière. Aussi, des tests de simulation pour ce qui est de l’organisation des Jeux. 

Zoom sur les préparatifs des artistes 

Les meilleurs résultats passeront par les meilleures préparations. Les artistes le savent et s’y mettent à titre individuel pour la plupart. Par ailleurs, un coach a été désigné pour chaque participant, individu ou groupe, afin de travailler et s’améliorer. En sus, c’est de la charge du ministère de la culture, arts et patrimoine de s’assurer de la bonne préparation des candidats retenus côté culture.

Des réunions se font en ligne de temps à autre avec les candidats culturels qui représenteront le pays, comme nous ont indiqué certains d’entre eux. Puisque eux tous ne sont pas à Kinshasa où les Jeux auront lieu. Dans le programme, il est prévu d’accueillir ces artistes et faire une réunion d’ensemble, ensuite des réunions par discipline avant de lancer les répétitions et les ateliers.

« Je travaille comme c’est mon habitude. Je ne veux pas prendre du retard, c’est pourquoi je travaille personnellement. Nous avons des coachs, mais je ne sais pas si on doit travailler avec eux à quel moment. Je n’ai pas encore ce détail là. Sinon, tous les candidats nationaux, nous recevons de temps à autre, des appels du comité d’organisation. Nous faisons des réunions pour évaluer l’évolution », a fait savoir Mbela Mambueni, artiste peintre retenu dans la discipline.

Paul Malaba, artiste visuel retenu pour la discipline de la création numérique, souligne qu’une réunion n’est pas une séance de préparation. Mais ne s’offusque pas d’un éventuel “retard”, parce que, dit-il, en tant qu’artiste, on a une vie qui ressemble à une préparation tous les jours.

« Cette préparation qui va nous permettre d’affronter nos rivaux n’est pas encore très bien établie. Mais de mon côté, j’essaie de me mettre à un niveau plus élevé avant d’affronter ces jeux. Je regarde aussi les niveaux des concurrents. Il y a des artistes de l’Europe ou de l’Amérique du Nord qui sont des compétiteurs avec un niveau élevé. Moi, ce que je fais, c’est de suivre des cours de mise à niveau », a-t-il indiqué.

Pour la discipline conte, Dan Bosembo note que malgré les difficultés, les préparatifs se poursuivent.

« Personnellement, avec le coach qu’on m’a donné, nous sommes en train de travailler. C'est vrai qu'il ne manque pas de difficultés mais je sais que le comité international ou national va se battre pour nous mettre à l'aise, c'est ça le but », a-t-il dit.

Pour la discipline de littérature, Jocelyn Danga, qui est actuellement en dehors du pays, a aussi fait savoir qu’un coach lui est commis. Il travaille à produire une nouvelle d’un peu moins de 10 pages comme cela a été recommandé.

La course aux médailles 

« Je ne connais pas une seule personne qui participe au concours, mais qui n'espère pas remporter », nous a indiqué fermement, Jocelyn Danga. Les candidats congolais aux disciplines culturelles ne se laissent noyer par les circonstances, par moment pas favorable. Ils incarnent beaucoup d’espoirs pour faire entrer la RDC dans la liste des pays qui comptent autant de médailles, aussi bien en or, en argent ou en bronze. 

« Avec notre expérience au niveau de la culture, je fais confiance aux artistes et le ministère de la culture a fait le nécessaire pour que nous puissions remporter beaucoup de médailles », a ajouté Alain Munsambote, superviseur adjoint du département de concours culturel, au niveau national.

Dan Bosembo ne se laisse pas emporter dans l’insouciance de la jeunesse, il vise la médaille d’or. Jeune artiste, gradué à l'Institut National des Arts en danse et en chorégraphie, Dan fait aussi carrière dans le conte.

« Il y a toujours de l'espoir parce que moi, je me dis qu’avec ce que nous présentons et ce que nous faisons, ce n'est pas pour rien que nous sommes arrivés à cette étape. Alors, si nous sommes sélectionnés pour représenter la RDC, il y a toujours de l'espoir, il ne faut pas baisser les bras et nous croyons avec ce que nous allons présenter comme œuvre devant les membres du jury et devant tout le monde, nous espérons gagner la médaille d'or », espère-t-il.

Côté création numérique, avec Paul Malaba pour la RDC, ils sont appelés à faire une création numérique sur scène, en direct, qui sera vue sur l’écran. Autodidacte dans l’art, il s’est auto formé dans la vidéo d’art et la performance ou l’art visuel en général. Il prépare, à titre personnel, un voyage vers l’Europe pour des formations de mise à niveau. Cela pour lui permettre de toucher à la médaille d’or.

« Je mise sur cette médaille d’or. Mais la préparation nous fait défaut. Sur le plan culturel, il n’y a presque rien, par rapport au côté sportif. Mais je me dit qu’avant que les moyens ne viennent ou que les regards soient fixés vers nous, je continue à travailler. C’est ma propre motivation qui me pousse à aller remporter cette médaille », a-t-il dit.

Pour la discipline peinture, le concours consistera à présenter l’œuvre avec laquelle l'artiste a postulé au concours. En plein déroulement de l’événement, il y aura une séance de création en temps défini pour produire une œuvre. C’est après que les membres du jury désigneront les vainqueurs pour la médaille d’or, celle d’argent et celle de bronze. Mbela Mambueni ne rêve que de gagner la médaille d’or. «Ça doit rester ici», précise-t-il.

D’autres artistes ou groupes congolais qui participent pour le compte des disciplines culturelles sont Nisi Mbuta, pour la chanson ; la compagnie Les Algues, pour la création ; Team Léopard, pour le Hip-hop ; la fédération congolaise de freestyle football, pour la jonglerie ; Les Marionnettes du Congo, pour les Marionnettes ; Jasmin Primo Mauridi, pour la Photographie ; et Cedrick Sungo, pour la Sculpture.

Emmanuel Kuzamba



La chanteuse congolaise Barbara Kanam a annoncé, il y a quelques jours, la sortie de son album intitulé : « Transfiguration » au mois de mai prochain.

A travers cet opus, elle entend amener ses mélomanes à se transformer, en adoptant de bons comportements dans leurs milieux de vie.

Cet opus de 15 titres aura plusieurs sonorités principalement la rumba et un peu de gospel avec la chanson « Uzima ».

A Radio Okapi, Barbara Kanam a également parlé de la rumba congolaise, de son titre d’ambassadrice nationale du Programme des nations Unies pour le climat et de son trophée reçu tout récemment comme l’une des 50 femmes les plus influentes de la RDC.

radiookapi.net/CC



Désiré Cashimir Eberande, ministre congolais du numérique, a rappelé la nécessité  pour le pays de disposer des Infrastructures adéquates pour la mise en œuvre du Plan du numérique. C'était au cours d’un briefing organisé, le jeudi 13 avril 2023, par son collègue de la Communication et des médias, Patrick Muyaya.

Il a fait savoir que le ministère du numérique a conclu des partenariats financiers pour réaliser ces infrastructures destinées au stockage des données numériques.

"Il faut disposer des infrastructures. Les investissements dans le numérique, ce sont les investissements rentables. Au ministère du Numérique, nous avons déjà fait valider le projet de la mise en place de Data center national. Nous avons déjà fait des études de faisabilité, il nous ne reste que le budget. Ce genre d’infrastructures ne se négocie pas, ce sont des infrastructures qui coûtent jusqu’à 100 millions USD. Le Gouvernement a levé l’option que s’il ne saura pas financer. il faudrait passer par des partenariats. C’est pourquoi le ministère du Numérique a déjà signé un certain nombre de partenariats avec ceux qui ont accepté de financer avec un montage financier qui permet d’avoir un plan de remboursement de ces investissements", a-t-il expliqué.

Il a également martelé sur la nécessité des moyens pour vulgariser le Code du numérique, « la vulgarisation d’un texte aussi important nécessite des moyens ».

Et de poursuivre : « Nous devrons diversifier les actions de la communication pour sensibiliser la population aux nouvelles innovations qui dérangent par rapport aux principes. Il faudra aussi que les administrations se mettent à jour. Cela amène à actionner dématérialisation de l’administration publique ».

Notons que le Code du numérique a été ratifié par l’Assemblée nationale et promulguée récemment par le Président de la République.

Ce code comprend cinq (5) livres en plus d’un livre préliminaire. Le premier livre pose les règles sur les services des activités du numérique. Le deuxième porte sur les écrits, outils électroniques et prestataires de services de confiance. Le troisième repose sur le contenu numérique, le quatrième concerne la sécurité et la protection pénale des systèmes informatiques. Tandis que le cinquième retrace les dispositions diverses transitoires et finales.

Jordan MAYENIKINI 



Le monde a célébré la quatrième journée mondiale de l’art ce 15 avril. En RDC, le ministère de la culture, arts et patrimoine a choisi de la célébrer en mettant en avant le théâtre et le cinéma. Au centre culturel congolais Le Zoo, un spectacle de contes, lecture-spectacle, poésie, monde, danse, etc. s’est tenu. En plus d’autres activités à travers la capitale et le pays, la ministre de la culture, Catherine Kathungu Furaha, s’est adressée à la communauté culturelle.

Dans son adresse, la ministre a rendu hommage, par le cinéma et le théâtre, à toutes les disciplines artistiques qui éduquent le peuple et diffusent la savante culture congolaise au monde. Le thème choisi était le cinéma et le théâtre au service de l’art pour mettre en lumière l’éducation artistique au service de la société.

« Depuis les années 40 avec le très célèbre Albert Mongita jusqu’à aujourd’hui, l’Art Congolais Classique a quatre-vingts ans d’histoire à valoriser. J’y ajoute les galets du Katanga, l’art rupestre du massif de Lovo au Kongo Central, les dessins des motifs Kuba ou encore les sculptures et masques Chokwe, Pende ou Songye, l’art traditionnel Congolais est bien millénaire », a dit Catherine Kathungu.

Et d’ajouter :

« Ainsi, je lance un appel aux artistes, aux mécènes, aux sponsors, aux producteurs et tout autre amoureux de l’art du secteur privé, de se joindre à moi afin d’installer une grande maison de production musicale, théâtrale et cinématographique. Nous devons travailler, davantage, ensemble, pour la promotion de la Culture, des Arts, dans l’objectif de l’épanouissement de l’homme et investir dans les infrastructures culturelles et la réhabilitation de l’économie culturelle »

Ambassadeurs d’un pays, les artistes représentent, à travers cette journée, un miroir de l’économie et de la vie d’une nation. En RDC, le Président de la République a matérialisé cette idée en octroyant des passeports diplomatiques à certains artistes, dont Koffi Olomidé ou Maître Gims. Voulant ainsi fondé son action internationale sur la base de la culture.

« L’art est dans l’économie du pays et dans la vie sociale un outil de création d’emplois, un outil de l’intégration sociale, un outil de l’amélioration du cadre vital, mais surtout pour notre pays, la RDC, l’art est un vecteur d’éducation, de la cohésion nationale et du vivre ensemble », a ajouté la ministre de la culture.

Pour ce qui est du cinéma congolais, la dernière bonne nouvelle est celle de la sélection du film Agure au festival de Cannes. Il est une coproduction entre la RDC, la Belgique et l’Allemagne. Ce film s’amènera à l’un des plus grands festivals de cinéma du monde avec le drapeau de la RDC.

« La force du cinéma est que c’est un moyen qui permet de communiquer sur un pays, ça voyage, ça va dans plusieurs pays, ça se montre à des millions de personnes. Pour la première fois, on va avoir le drapeau de la RDC qui fera les marches, cela avec un film, c’est énorme », disait Emmanuel Lupia, à ACTUALITÉ.CD

Un autre acteur du secteur cinématographique congolais, Tshoper Kabambi, initiateur du Festival International de Cinéma de Kinshasa a noté que du point de vue du travail de ceux qui évoluent dans le secteur du cinéma, le septième art se porte bien en RDC.

« Le cinéma congolais émerge, il y a des post-productions qui émergent, on a des films qui font le tour du monde. Ça va faire au moins 4 ans que des films congolais sont au festival de Cannes mais pas seulement, aussi dans d’autres festivals. Il y a des formations, il y a de nouveaux cinéastes qui naissent avec des films très intéressants », a-t-il dit.

Emmanuel Kuzamba

 



La ville de Kinshasa va accueillir la 2ème édition du Festival Africain des arts Martiaux (FADAM) prévue du 17 au 24 juin 2023, au stade des martyrs de la Pentecôte.

Cette grande organisation internationale que parraine le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo par l'entremise du ministre des sports et loisirs Claude-François Kabulo Mwana Kabulo, va sans doute marquer l’histoire des arts martiaux en République Démocratique du Congo.

FADAM réunit 5000 athlètes pour 30 disciplines, et 1000 artistes de plus de 60 pays. Il se déroule tous les deux ans, et a pour objectif de promouvoir la diversité des arts martiaux.

Cet événement va compromettre les chances du déroulement du méga concert de l'artiste musicien Ferré Gola programmé, le samedi 24 juin prochain, au stade des martyrs de Kinshasa. Jusque-là, aucune communication n'est faite concernant le report de cette prestation scénique.

Il est à noter que, deux grands acteurs des films d'action, Jackie Chan et Jean-Claude Van Damme prendront part à cette 2ème édition du FADAM.

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En dehors de la carte d’électeur, les Congolais pourront obtenir, dans un futur proche, la carte nationale d’identité.

Lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 14 avril 2023, le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a annoncé que les préparatifs concernant la réalisation de cet axe du programme gouvernemental vont bon train. 

À partir de mi-2023, note le compte-rendu de cette réunion, les premières cartes nationales d’identité seront délivrées au peuple congolais.

« Le chef du gouvernement a attiré l’attention de tous les intervenants dans le processus de mutualisation des opérations, à savoir : la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Office national d’identification de la population (ONIP), le Bureau central du recensement (BCR), et l’Institut national de la statistique (INS) de jouer chacun son rôle », rapporte ce compte-rendu.

Signalons qu’à ce jour, seules la carte d’électeur et le passeport font office de la carte nationale d’identité pour les Congolais.

mediascongo.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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