La nouvelle Administratrice de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Caroline St-Hilaire va effectuer sa première mission de travail du 12 au 15 avril à Kinshasa, la plus grande ville francophone du monde et hôte des IXes Jeux de la Francophonie.

D'après le Directeur du Comité National des 9èmes Jeux de la Francophonie (CNJF) Isidore Kwandja Ngembo, la Canadienne va fouler le sol congolais pour s’enquérir justement de l’état d’avancement des préparatifs et assurer de l’accompagnement de l'OIF au bon déroulement des Jeux prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août de cette année.

Il est à noter que, les jeux de la francophonie ont la particularité d'abriter des compétitions sportives et un ensemble de concours culturels et scientifiques, en épreuves individuelles et collectives. Ils rassemblent trois à quatre mille artistes et athlètes ainsi que plusieurs centaines de personnalités officielles dont des chefs d'État et de gouvernement, des ministres et ambassadeurs venant de différents pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Gratis Makabi



Alors que la chrétienté célébrait sa grande fête, la résurrection de Jésus ou Pâques, Ambongo tournait le dos à l’Evangile pour attaquer la « Loi Tshiani » dans son homélie lors de la messe pascale à Kinshasa.

« En ce moment singulier de l'histoire de notre pays, nous avons un urgent besoin des gestes et des lois qui nous rapprochent, plus que des actes et des dispositions qui nous dressent les uns contre les autres », a déclaré l’archevêque de Kinshasa.

Mais cette loi ne divise pas ; en revanche, elle fixe des critères pour accéder à certaines fonctions à l’instar de ce qui se passe dans les autres pays.

« La loi Tshiani » est une proposition de loi initiée par Noël Tshiani, président du parti Force du changement, et portée par le député de l’Union sacrée Pitshou Nsingi Pululu. Cette loi limite l’accès aux fonctions de souveraineté dont la présidence de la République aux seules candidats nés des deux parents Congolais.

A suivre Monseigneur, un constat s’est établi.

Le prélat Catholique a abandonné le prêche de la parole de Dieu pour s’étendre, avec des trémolos dans la voie, sur une proposition de loi qui veut protéger le pays contre des infiltrations. En fait, cette proposition de loi modifie et complète la loi sur la nationalité. Elle a été reçue et insérée dans le calendrier de la session parlementaire de mars 2023, la proposition de loi attend d’être programmée pour examen.

En d’autres termes, cette loi ne vise pas la division des Congolais mais veut protéger l’Etat, in fine protéger les Congolais.

Que l’archevêque de Kinshasa se calme. Le débat se passera dans l’hémicycle et sera votée, sans nul doute, par les élus du peuple avant sa promulgation par le chef de l’Etat.

Gardons le message papale lors de son voyage apostolique à Kinshasa : « Tous réconciliés en Jésus-Christ »

En attendant, Joyeuses fêtes de Pâques, Cardinal.

Ali Kalonga



Le réengagement et l’engagement du Zimbabwe continue de porter ses fruits au fur et à mesure que plus de pays s’adressent au Président Mnangagwa pour la relance et le renforcement des liens.

Ce vendredi 7 avril 2023, le professeur Serge Tshibangu, Envoyé spécial de la République démocratique du Congo et du président Félix Tshisekedi, a rencontré le président Mnangagwa à la Chambre d’État avec le message d’amélioration de la coopération entre les deux pays.

Après cette rencontre de haute portée, le Prof. Serge Tshibangu a déclaré à la presse locale que son pays envisageait des liens encore plus forts avec le Zimbabwe.

« Nous sommes venus apporter un message à Son Excellence Monsieur le président Mnangagwa de son frère, Son Excellence Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo », a-t-il dit. « Le message de paix, le message de vouloir relancer et renforcer les liens entre les deux peuples, ceux du Zimbabwe et les peuples de la RDC »
Le Prof Tshibangu a exprimé sa gratitude au Président Mnangagwa pour son hospitalité et sa réponse positive à cette démarche.

« Nous sommes si reconnaissants au président Mnangagwa pour l’accueil chaleureux et son hospitalité, ainsi que pour cette réponse positive de sa part que nous ramenons en Rdc, à son frère », a-t-il ajouté.

Le Prof Tshibangu se dit être charmé par la politique de porte ouverte du Président Zimbabwéen Mnangagwa

politico.cd/CC



Des députés de l'opposition s'opposent depuis une semaine à la révocation, préconisée par leurs collègues de la majorité, du directeur général de la Société Nationale d'Électricité (SNEL) nommé par le président Tshisekedi en octobre dernier et entré en fonction il y a 3 mois.

L’auteur de cette interpellation, le député national Prosper Bukasa, reproche au nouveau DG de la SNEL la mégestion et l'incompétence. 

Interrogée par 7SUR7.CD après la plénière du vendredi 7 avril 2023, la députée Geneviève Inagosi estime qu'il y a une sorte d'acharnement ou de règlement de compte politique contre ce mandataire public. 

« Cette interpellation ressemble à  un acharnement. Actuellement, à l'initiative de notre chambre, il y a une mission d'enquête qui a été diligentée à la SNEL conduite par l'honorable Rombaut Fumani depuis décembre 2022 et elle devait durer 15 jours, soit le 5 janvier 2023. Et jusqu'à ce jour... après plus de 3 mois, nous n'avons pas encore de rapport... en dehors de ça, à l'initiative de la même chambre, le directeur général est auditioné par la sous-commission Ressources naturelles de notre chambre. L'audition n'a pas encore pris fin, nous n'avons pas encore de rapport... lui-même l'honorable Bukasa nous dit dans l'introduction de son interpellation qu'il a initié une enquête... et comme si cela ne suffisait pas, aujourd'hui c'est une interpellation », regrette cette députée membre du FCC.

Pour Geneviève Inagosi, il est inconcevable d’initier deux contrôles pour un mandataire public qui vient à peine d’être nommé.  

« Je dis que trop de contrôle, tue le contrôle. Avec toutes ces enquêtes, vous ajoutez une interpellation. Et ce qui choque est que même les membres de la  commission d'enquête sont en même temps signataires de l'interpellation. Comment on peut initier deux contrôles en même temps pour quelqu'un qui vient en plus d'arriver ? Ça ne fait pas sérieux pour notre chambre. Moi personnellement, je ne connais pas ce DG. Mais cette interpellation salit notre chambre puisque nous apprenons dans les couloirs qu'on lui reproche d'être proche de l'ancien premier-ministre Matata Ponyo », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le député René Bofaya soutient que tous les faits reprochés à ce DG datent de 2019.

« A moins qu'on me dise que la révolution cherche à manger ses propres enfants. Celui qui était DG quand l'actuel était DGA a été arrêté et il me semble qu'il a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui », a-t-il fait savoir à notre rédaction.

Du côté de la majorité, plusieurs députés ont acclamé chaque intervenant, durant cette plénière, qui réclamait la révocation de Fabrice Lusinde wa Lusangi.

Dans ses réponses à la plénière du mercredi dernier, le DG de la SNEL se plaignait déjà de manquer de temps de se mettre au travail à cause des interpellations qui pleuvent sur lui depuis sa nomination à la tête de la Société Nationale d’Électricité. 

Après les séances plénières de mercredi et vendredi derniers, le rendez-vous est désormais pris pour le lundi 10 avril prochain afin de connaître le sort du DG de la SNEL. 

MD



Dans un récent rapport publié vendredi 7 avril, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA-RDC) a indiqué qu’environ 900.000 déplacés fuyant les atrocités perpétrées par les terroristes du M23 dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, ont été enregistrés jusqu’en mars de l’année en cours.

En effet, selon les acteurs étatiques et humanitaires travaillant en collaboration avec cet organisme onusien, entre fin février et la première quinzaine de mars dernier, les affrontements armés ont persisté dans le territoire de Masisi, entraînant des déplacements des populations. Le nombre de déplacés internes depuis mars 2022 a considérablement augmenté ces dernières semaines, passant de 602.000 à 881.000 entre fin janvier et fin mars 2023.

Néanmoins, à la faveur de l’apaisement relatif dans certaines localités des territoires de Masisi (Zone de Santé de Mweso), Rutshuru (Kibirizi) et Walikale (Pinga), le retour d’environ 62 000 personnes a été observé par les autorités locales et les partenaires humanitaires entre le 14 et le 23 mars, relève le rapport.

Ce rapport couvre également la période allant du 15 février au 31 mars 2023. Il signale, en outre, que dans cet espace, près de 2 000 écoles ne sont pas opérationnelles depuis janvier 2022 et que « les organisations humanitaires fournissent la moitié de l’eau nécessaire aux personnes déplacées à Goma.

Ces personnrnées ont urgemment besoin d’articles ménagers, de nourriture et de moyens financiers. Dans le même contexte, l’éducation d’environ 750000 enfants a été perturbée dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, deux provinces congolaises les plus touchées par le conflit. Entre janvier 2022 et mars 2023, au moins 2.100 écoles des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été contraintes de cesser leurs activités suite à la détérioration de la situation sécuritaire, notait un communiqué de l’UNICEF.

Odon Bakumba



Elles rêvent d'un corps en forme de sablier: sur les réseaux sociaux, des femmes qui se trouvent "trop maigres" vantent les mérites d'un médicament antiallergique qu'elles détournent pour prendre rapidement du poids et surtout "des fesses", une mode dangereuse qui suscite la préoccupation en France.

Sur Instagram, TikTok ou Youtube, elles se surnomment "les skinny" ("les maigres", en anglais). Ces jeunes femmes ont une obsession: avoir "des formes", c'est-à-dire des fesses et des seins volumineux.

Un objectif qu'elles atteignent au moyen d'un médicament en vente libre à moins de 10 euros la boite, et dont elles se passent le nom: Periactine (du laboratoire Teofarma). "Moi qui ne mangeais plus, j'ai tout le temps faim, même dans mon lit je mange", témoigne l'une d'elle. "Ca marche trop bien, ça fait grossir tout de suite".

Les photos avant/après attestent de prises de poids spectaculaires en quelques semaines seulement. Problème: Periactine (qui a pour principe actif la cyproheptadine) n'est pas un complément alimentaire mais un médicament destiné aux personnes allergiques.

Dans un communiqué fin mars, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) a alerté sur ce phénomène, estimant que "le rapport bénéfices/risques de la cyproheptadine devrait être réévalué en vue du retrait de son autorisation de mise sur le marché ou au minimum de son inscription sur une liste à prescription obligatoire".

La cyproheptadine est un "médicament très ancien, commercialisé en France depuis les années 60", qui a été dépassé par des molécules bien plus performantes et n'est plus prescrit", explique à l'AFP le Dr Laurent Chouchana, en charge de la pharmacovigilance de cette molécule et membre de la SFPT. 

Jusqu'en 1994, le médicament était indiqué "pour la stimulation de l'appétit chez les malades présentant une diminution de l'appétit accompagnée d'une perte de poids", indication retirée du fait notamment d'une balance bénéfice/risques mal évaluée, précise-t-il.

Les molécules qui agissent sur le poids sont particulièrement surveillées pour leur mésusage potentiel, ajoute le Dr Chouchana, à l'instar de l'antidiabétique Ozempic, utilisé, lui, dans un but amincissant.

- "Ressembler à Kim Kardashian" - Les représentants des pharmaciens, interrogés par l'AFP, assurent n'en vendre que "très rarement", mais il est aussi accessible en ligne où son achat est souvent couplé à d'autres aides à la prise de poids, comme les graines de fenugrec selon les sites consultés par l'AFP. 

L'Agence du médicament (ANSM) n'est pas en mesure de mesurer une "augmentation des ventes", a-t-elle indiqué à l'AFP, mais réalise en ce moment une analyse de la situation, en fonction de laquelle elle envisagera des "actions graduées" pour endiguer le phénomène si besoin est.

Un an plus tôt déjà, l'ANSM avait alerté les professionnels de santé sur "une utilisation non conforme et potentiellement dangereuse de la cyproheptadine comme orexigène (susceptible d'augmenter l'appétit) pour induire une prise de poids à des fins esthétiques".

C'est l'équipe du Dr Chouchana qui avait fait remonter cette tendance, elle-même alertée par des internautes: "On a découvert des apprentis sorciers qui faisaient des prescriptions médicales incroyables, dans le but de ressembler à (la star de téléréalité) Kim Kardashian, à la limite de l'exercice illégal de la médecine".

Une tiktokeuse raconte: "J'ai fait confiance aux filles, je suis même pas allée voir mon médecin traitant, je l'ai essayé".

La prise de cyproheptadine n'est pas sans conséquence: elle entraîne "la plupart du temps des somnolences" mais aussi parfois des convulsions, des hallucinations et "des effets plus graves comme des problèmes hépatiques, sanguins, cardiaques, notamment s'il y a surdosage, ce qui est le cas si l'on se base sur les doses proposées dans les vidéos sur internet", selon le Dr Chouchana.

Dans les vidéos en ligne, des utilisatrices se plaignent de "dormir tout le temps" à cause de Periactine ou encore d'avoir "très mal au ventre".

Le mésusage de la cyproheptadine est apparu en Afrique avant l'avènement des réseaux sociaux, dans les années 2000. Dans une étude scientifique menée en République démocratique du Congo en 2011, des cas d'obésité ont été observés, notamment car les personnes devenaient dépendantes à la cyproheptadine.

AFP avec ACTUALITE.CD/CC

 


L'Agence Congolaise de Presse (ACP) et l'agence belge Belga ont signé un accord de coopération le  5 avril 2023 en Belgique, à Bruxelles.

Le contenu de cet accord est tel que les deux agences vont désormais échanger gratuitement les contenus informatifs qu'elles produisent. Il s'agira des textes, des images tout comme des vidéos. 

Cet accord précise que ce contenu sera « strictement limité à celui sur lequel l'agence qui envoie a le droit d'auteur et les droits lui permettant d'exercer cet échange, en vue de permettre à chaque partie d'enrichir sa production éditoriale ».

Les deux agences ont également convenu d'assurer la formation du personnel et d'échanger du matériel. Cette formation prendra également en compte la conception et la gestion de l'agenda ainsi que la mise en place d'un fil d'actualité.

Elle aura pour finalité de permettre à l’agence congolaise de produire une information répondant aux attentes d’une clientèle plus large, en observant les conditions de fiabilité, de rapidité, d’objectivité et de qualité exigées dans le traitement de l’information par les agences de presse, et de relever le défi de refaire sa renommée, en tenant compte de l'évolution technologique, par la valorisation de sa production afin d’en faire un véritable produit de marché.

Ce partenariat prévoit également la cession, par la partie belge, de matériel technique.

Immédiatement après la signature, l'agence belge a remis un lot de matériel audiovisuel composé d'appareil photo-vidéo high-tech.

Notons que l'ACP était représentée par Bienvenu Marie Bakumanya alors que la partie belge, par le président du Conseil d'administration de Belga, Patrick Lacroix.

C'était en présence du conseiller en communication de la Présidence de la République démocratique Congo, Guillaume Modimola.

MD



La MONUSCO a officiellement fermé jeudi 6 avril, sa base militaire située à Kamango, dans la chefferie de Watalinga à environ 80 kilomètres au nord-est de la ville de Beni au Nord-Kivu. Cette base a été établie il y a plus de dix ans pour contrer la menace que représentaient les terroristes des ADF.

Ainsi, les autorités de Watalinga ont par conséquent réceptionné les installations et équipements laissés par la MONUSCO qui se retire de la zone à la faveur de la paix et de la sécurité revenues, conformément au plan de transition qui prévoit une sortie graduelle et responsable de la Mission onusienne de la RDC.

Profitant de cette occasion, le chef de la chefferie de Watalinga, Mwami Saambili Bamukoka a salué la présence de la MONUSCO qui, à l’en croire, a largement contribué à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la zone.

« Nous avons un sentiment de reconnaissance pour le travail abattu par les différents contingents qui se sont succédé ici. Nous pouvons dire que la situation sécuritaire est relativement calme. Nous faisons partie du territoire de Beni. Alors que les autres entités continuent à être menacées, chez nous, c’est un peu calme. Nous pouvons dire que la situation est un peu sous contrôle », a-t-il dit.

Par ailleurs, la société civile/Forces vives noyau de Watalinga a salué la contribution de la MONUSCO au retour à la paix dans la zone.

« Notre population est agricultrice. Elle peut désormais aller jusqu’au fin fond de notre territoire pour pratiquer l’agriculture. Pour le moment, les menaces sécuritaires sont minimes. Nous félicitons aussi les FARDC, conjointement avec l’UPDF [armée ougandaise], qui ont travaillé avec la MONUSCO au niveau de notre chefferie et qui ont permis ce temps de paix et de sécurité que la population est en train de savourer aujourd’hui », a déclaré Odette Zawadi Nganda, présidente de cette structure citoyenne.

Le colonel David Ipanga, commandant du 2103e régiment des FARDC basé à Kamango, a dit sa reconnaissance à la MONUSCO pour son « appui technique et logistique certain », outre l’aspect sécuritaire.

David Mukendi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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