Le quotidien belge "La Libre Afrique" a, dans son article paru le jeudi 28 mars, indiqué que le Président congolais, Félix Tshisekedi, a annulé en dernière minute un voyage d'État au Japon et sa rencontre prévue pour lundi prochain, 1er avril, avec l'empereur Nahurito.

D'après ce quotidien belge, le motif avancé officiellement par le service de communication de la présidence congolaise, les massacres en cours, à Béni, dans la province de l'Ituri.

"L'annonce mardi de ce report passe mal à Tokyo, où se terminaient les préparatifs de ce voyage, dans le sens où cette annulation justifiée par des raisons sécuritaires dans l'Est de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi était vu à Lomé, au Togo, et en Mauritanie", a-t-elle écrit.

La Libre Afrique souligne que près de trois cent (300) Congolais à Tokyo, capitale japonaise, étaient déjà sur place depuis plusieurs jours, pour une mission préparatoire.

Fadi Lendo



Le représentant permanent de la République Démocratique du Congo auprès des Nations-Unies, Zénon Mukongo Ngay, est revenu mercredi 27 mars devant le Conseil de sécurité sur les différentes démarches déjà entreprises en vue de la résolution pacifique de la crise entre la RDC et le Rwanda.

À en croire celui qui fut directeur de cabinet de l'actuel ministre des Affaires Étrangères congolais, la RDC est "déterminée à établir une paix durable sur l'ensemble de son territoire" et "n'acceptera aucun arrangement de façade". Se basant sur la feuille de route de Luanda et de Nairobi, ce diplomate congolais a appelé au retrait inconditionnel de la coalition M23/RDF sur le territoire congolais.

Il a d’abord rappelé les efforts diplomatiques au niveau régional qui se poursuivent sous la médiation du Président Angolais Joao Lourenço. Dans ce cadre, plusieurs rencontres ont eu lieu, telles que le mini sommet d'Addis-Abeba, les rencontres bilatérales séparées de Luanda RDC - Angola et Angola - Rwanda, la réunion ministérielle tripartite à Luanda entre les trois ministres des Affaires Étrangères de l'Angola, de la RDC et du Rwanda.

Les conclusions de cette dernière rencontre ont été soumises aux chefs d'État pour appréciation. Une deuxième tripartite ministérielle se tiendra bientôt, souligne Zenon Ngay, aux fins de préparer la tripartite au niveau de trois chefs d'État prévue au mois d'avril 2024.

« En attendant cette tripartite, la République Démocratique du Congo reste déterminée à rétablir une paix durable sur toute l'étendue de son territoire. Mon pays n'acceptera pas des arrangements de façade destinés à perpétuer l'insécurité et la confusion qui encourage la coalition M23/RDF à poursuivre l'exploitation éhontée de ses minerais stratégiques. À court terme, la réaffirmation des processus de Luanda et Nairobi restent la seule voie de sortie et celà implique la cessation des hostilités, le retrait sans condition des troupes Rwandaises du territoire de la RDC, le retrait du M23 des positions occupées, le precantonnement suivi du cantonnement dans le Maniema, le suivi du processus PDDRCS au-delà des négociations en cours, ma délégation souhaite que le conseil puisse exiger du M23 de déposer les armes pour rejoindre le programme PDDRCS », a dit le représentant permanent de la République Démocratique du Congo auprès des Nations-Unies, Zénon Mukongo Ngay dans son intervention.

En tant que médiateur désigné par l'Union Africaine, le président angolais Joao Lourenço poursuit ses contacts entre Kinshasa et Kigali afin de tenter de régler la crise diplomatique de manière pacifique. Les délégations ministérielles des deux pays se sont retrouvées à Luanda en vue de planifier une potentielle rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Pour que cette rencontre au sommet ait lieu, Kinshasa a posé certaines conditions, notamment le retrait des troupes rwandaises de la RDC et le pré-cantonnement du M23.

La République démocratique du Congo, dans sa partie Est, fait face à l'activisme des groupes armés étrangers et locaux. À l'Est, la situation s'est détériorée davantage depuis la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali. Depuis l'année 2021, plusieurs pans de la province du Nord-Kivu sont sous le contrôle de ces rebelles. Ils veulent un dialogue direct avec Kinshasa, un schéma que rejette l'administration Tshisekedi, voulant dialoguer directement avec Kagame qu'elle considère comme le parrain du M23.

Clément MUAMBA



La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rejeté les candidatures, à la course au gouvernorat du Sud-Kivu, de Didier Kamerhe et Jean Marie Bamporiki, deux candidats gouverneurs indépendants et cadres de l’UNC.

Didier Kamerhe est secrétaire permanent national en charge de développement des villes de l'UNC. Il avait pour colistier, Georges Musongela, député provincial honoraire et candidat député national sur la même liste que Vital Kamerhe aux élections de décembre 2023. Dans un communiqué, le secrétaire général de l'UNC avait dénoncé cette candidature et promis de la bloquer.

« L'UNC dénonce et condamne ce comportement déloyal de ce haut cadre du parti et l'enjoint de retirer immédiatement sa candidature, à défaut de quoi, elle utilisera toutes les voies des droits pour faire anéantir ladite candidature et sanctionner sévèrement son auteur, ceci vaut mise en garde pour d'autres cadres qui emprunteraient le même chemin », avait écrit Billy Kambale.

Pour sa part, Jean Marie Bamporiki est cadre de l'UNC et député national honoraire. Il est aussi directeur de cabinet au ministère du budget. 

Cette décision de la CENI fait passer de 25 à 23, le nombre de candidatures au gouvernorat de la province du Sud-Kivu.

Sur ces candidatures retenues, on note le ticket AFDC-A plus deux autres indépendants de ce même parti, le ticket UNC, et d'autres des indépendants dont deux femmes et 21 hommes.

Justin Mwamba



La triste nouvelle du décès de l’artiste congolais Gianni Fayi à Paris a été confirmée depuis quelques semaines. Décédé des suites d’un accident vasculaire cérébral hémorragique, son corps a fait son retour à Kinshasa dans la nuit de jeudi à vendredi.

Dès son arrivée dans la capitale congolaise, la dépouille mortelle de l’artiste comédien a été conduite à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.

Les hommages à l’illustre disparu débuteront le lundi 1er avril avec une veillée mortuaire organisée dans l’enceinte du Musée national de Kinshasa.

Puis le mardi 2 avril, un dernier adieu sera fait à Gianni Fayi qui sera mis en terre ce jour-là, entouré de sa famille, de ses amis et de tous ceux qui ont admiré son talent.

La communauté artistique et les nombreux fans du regretté comédiencongolais pourront ainsi lui rendre un vibrant hommage.

mbote/CC



 POLITICO.CD plonge dans l’abysse du nouveau système d’immatriculation en ligne de Kinshasa. Promesses non tenues, un échec retentissant et un silence officiel assourdissant. Des autorités qui se frayent un chemin à travers un système défaillant, laissant le citoyen lambda face à un écran d’erreur. Suivez notre enquête détaillée, subdivisée en chapitres captivants : « La Promesse Technologique Brisée », « Une Elite Au-Dessus des Loi », et « Des rues sans lois ».

La République Démocratique du Congo est à l’aube d’une révolution numérique dans l’administration publique avec le lancement par le Ministère des Finances d’une nouvelle plateforme en ligne pour les immatriculations de véhicules. Présentée comme une solution innovante à la bureaucratie endémique, la plateforme devait rationaliser le processus d’obtention des plaques d’immatriculation et des cartes grises, promettant ainsi un service plus rapide et transparent pour les citoyens congolais.

La Promesse Technologique Brisée

Ce pas vers la digitalisation est une réponse à une demande croissante de services gouvernementaux plus accessibles et efficaces, reflétant l’engagement de la RDC à moderniser ses infrastructures et à répondre aux besoins de sa population grandissante et de plus en plus urbaine. Le communiqué du Ministère des Finances, publié en début d’année, promettait de résoudre les problèmes de files d’attente interminables et de corruption en simplifiant la procédure administrative grâce à cette innovation technologique.

Pour les citoyens, l’annonce suscitait à la fois de l’espoir et de la méfiance, conscients de la portée de ce projet mais aussi des précédents échecs dans les initiatives de digitalisation. Le passage à une plateforme numérique pour les immatriculations était censé éliminer le besoin de se rendre physiquement dans les bureaux de la DGI, permettant de gagner du temps et de réduire les opportunités de corruption en diminuant les interactions directes avec les fonctionnaires.

Le lancement, prévu en mars 2024, devait marquer une nouvelle étape dans la lutte contre l’inefficacité et l’opacité administrative. La RDC s’alignait ainsi sur les meilleures pratiques mondiales, cherchant à améliorer son image et à attirer des investissements étrangers par une meilleure gouvernance. Le système devait aussi s’interfacer avec la base de données douanières pour assurer une synchronisation en temps réel des enregistrements de véhicules importés, réduisant ainsi les risques de fraudes et d’erreurs.

Un Système Défaillant

POLITICO.CD a entrepris de tester la plateforme à travers plusieurs démarches. Nous avons sélectionné cinq véhicules récemment importés et dont la douane a été réglée, une information que nous avons pu confirmer grâce à des documents officiels. Chaque véhicule a été soumis au processus d’enregistrement en ligne pour l’obtention des plaques d’immatriculation.

À notre grande déception, chaque tentative a rencontré le même message d’erreur sur la plateforme en ligne : « Ce véhicule peut ne pas avoir encore été déclaré car il n’a été retrouvé dans le système SYDONIA. Veuillez régulariser avec la DGDA« . Ce message suggérait un problème de synchronisation entre les bases de données de la DGI et de la DGDA, qui gère les déclarations en douane des véhicules importés.

Notre investigation ne s’est pas arrêtée là. Nous avons élargi notre test à cinq autres véhicules déjà en circulation dans les rues de Kinshasa mais qui n’avaient pas reçu leurs cartes rose (carte grise). Les résultats furent identiques, exposant des lacunes dans le fonctionnement de la plateforme nouvellement lancée.

Confrontée à cette impasse, notre équipe a tenté de contacter le service clientèle par les numéros de téléphone fournis par la DGI. Après de multiples appels et une persévérance à toute épreuve, nous avons finalement obtenu une réponse. Un opérateur, joint au numéro indiqué, a admis des « problèmes techniques » tout en restant vague sur les détails et les délais de résolution.

Plus troublant encore, des sources internes à la DGDA, sous couvert d’anonymat, ont confirmé que le système était inopérant, plongeant ainsi les usagers et les fonctionnaires dans une attente incertaine. Ces révélations mettent en lumière une brèche importante entre la politique de digitalisation et son application sur le terrain.

Favoritisme et Dysfonctionnements: une élite au-dessus des lois

Face aux défaillances constatées sur la nouvelle plateforme d’immatriculation en ligne de la RDC, POLITICO.CD a intensifié ses efforts pour obtenir des réponses de la Direction Générale des Impôts (DGI). L’objectif : comprendre l’ampleur des « problèmes techniques » affectant le système et les répercussions pour les usagers.

Les démarches ont débuté par une série d’appels aux numéros fournis par la DGI. Une suite d’essais infructueux qui se heurtaient à des lignes saturées ou à des réponses évasives. L’insistance de notre équipe a fini par payer lorsqu’un opérateur, joint après plusieurs tentatives, a reconnu du bout des lèvres l’existence de complications techniques. La prudence était de mise dans ses propos, mais l’aveu était là : « Nous sommes conscients de certains soucis impactant la plateforme, et nos équipes techniques s’efforcent de les résoudre« , a-t-il concédé sans préciser de délai pour la résolution complète des dysfonctionnements.

Les témoignages de sources internes à la DGDA, recueillis sous condition d’anonymat pour leur protection, ont offert un éclairage supplémentaire sur la situation. Selon ces informateurs, le système en ligne est loin d’être opérationnel, et la délivrance de nouvelles plaques d’immatriculation se trouve à l’arrêt. « Le système est bloqué depuis plusieurs semaines, et aucune solution n’est actuellement disponible pour les citoyens », confie l’un d’entre eux. Ce constat interne tranche avec la communication officielle qui vantait l’efficacité et la simplicité du service digital.

Plus préoccupant encore, des allégations d’un système à deux vitesses ont émergé. Des fonctionnaires de rang supérieur seraient parvenus à obtenir des plaques pour eux-mêmes ou pour des connaissances en contournant les procédures standard, laissant les citoyens ordinaires face à un service défaillant. « Certaines plaques sont délivrées en dehors du système à des individus privilégiés, tandis que le grand public est laissé pour compte« , révèle une autre source.

Ces allégations, corroborées par des sources internes sous couvert d’anonymat, décrivent un système où les relations et les influences personnelles prévalent sur le principe de service public équitable. En effet, des fonctionnaires de haut niveau auraient fait produire des plaques d’immatriculation pour des véhicules de leurs proches ou alliés politiques, contournant les blocages de la plateforme en ligne. « Nous avons vu des dossiers passer directement entre les mains des responsables, sans passer par la procédure en ligne. Ces plaques sont ensuite produites et délivrées en dehors des canaux officiels« , confirme une source au sein de la DGI.

Cette dualité dans l’accès aux services d’immatriculation souligne non seulement un problème technique, mais aussi une faille dans l’éthique administrative, remettant en question la promesse d’une digitalisation inclusive et transparente. Des citoyens expriment leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme une injustice : « Nous suivons les règles, mais nous sommes bloqués. Pourtant, nous voyons de nouveaux véhicules avec des plaques qui semblent avoir été obtenues du jour au lendemain« , déclare un automobiliste qui attend depuis plusieurs semaines la régularisation de sa situation

Des rues sans lois

Depuis plusieurs années, la RDC est confrontée à une crise notable des permis de conduire, exacerbée par des annonces officielles répétées promettant une résolution imminente qui ne s’est jamais matérialisée. Cette pénurie de permis, couplée aux dysfonctionnements du système d’immatriculation en ligne, a mis en évidence une crise plus profonde dans la gestion des services publics de la circulation.

Les tentatives de POLITICO.CD pour comprendre les racines de cette pénurie et les raisons de l’échec des promesses gouvernementales ont rencontré des obstacles considérables. Des demandes répétées d’information auprès de la Direction Générale de la Migration, responsable de l’émission des permis de conduire, ont été ignorées ou redirigées sans résultat concret.

Des interviews avec des citoyens, des experts en transport et des sources anonymes au sein des agences gouvernementales révèlent un tableau de négligence et de désorganisation. « Nous avons reçu des assurances que de nouveaux permis seraient disponibles d’ici un mois, et cela fait déjà plus d’un an. On nous demande de patienter, ou pire, on nous oriente vers des ‘solutions alternatives’ qui ne sont rien d’autre que des démarches non officielles avec des frais gonflés, » explique un instructeur d’auto-école visiblement frustré.

La situation est devenue tellement critique que certains citoyens ont recours à l’utilisation de vieux permis expirés ou à des permis étrangers pour éviter les tracas administratifs. « Sans permis valide, on ne peut ni assurer notre véhicule correctement, ni nous conformer à la loi. Mais que pouvons-nous faire quand les autorités ne fournissent pas ce service essentiel ? » se lamente un chauffeur professionnel.

La pénurie de permis de conduire n’est pas seulement une nuisance pour les conducteurs congolais ; elle représente un risque sérieux pour la sécurité routière. Avec des conducteurs potentiellement non qualifiés ou non vérifiés au volant, le risque d’accidents augmente, mettant en péril la vie des usagers de la route.

politico.cd/CC



Au total, 67 prisonniers ont été libérés à la prison centrale de Makala, jeudi 28 mars, lors d'une cérémonie présidée par le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde. Ce dernier a indiqué que les prévenus libérés répondent aux critères définis par la loi.

" 15.000 prévenus à Makala ou population carcérale, c'est beaucoup pour une prison de 2.500 personnes. 67 personnes libérées, C'est infime. C'est quelque chose. Il y a une commission qui est ici, pour voir les cas qui peuvent être éligibles à la la libération. Ils sont libérés parce qu'ils répondent aux critères, tels que définis par la loi. Nous sommes de légalistes. C'est sous l'impulsion du Chef de l'État, que nous sommes là", a-t-il indiqué.

Avant d'ajouter :"La loi veut que pour certaines infractions qui peuvent être traitées, soit elles se terminent par classement sans suite, soit par classement par amende infractionnelle, ou encore pour innopportunité de poursuites. Il y a de cas naturellement, qui ne peuvent pas l'être. Par exemple, le vol qualifié, viols, la corruption etc. C'est un signal parce que le travail n'a fait que commencer. Nous sommes là pour contrôler toutes les détentions dans leur régularité".

Profitant de l'occasion, Firmin Mvonde a indiqué qu'il n'existe aucun détenu sans procès depuis 20 ans à la prison centrale de Makala. Contredisant ainsi les propos de l'ancien pensionnaire de Makala, Stanis Bujakera, selon lequel qu'il y existe la présence d'un détenu depuis 21 ans sans jugement.

opinion-info/CC



L’Alliance Fleuve Congo (AFC), alliée du Mouvement du 23 Mars (M23), continue de gagner de nouvelles adhésions dans ses rangs. Deux cadres importants du Parti pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD),cher à l’ancien chef d’Etat, Joseph Kabila, ont récemment fait allégeance à ce mouvement rebelle, dirigé par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Henry Magie Walifetu et Yannick Tshisola, tous deux membres de la Ligue des Jeunes, sont apparus dans une vidéo portant des treillis aux côtés de Corneille Nangaa lors d’un rassemblement à Kiwandja, une zone contrôlée par la rébellion du M23.

Cette adhésion fait suite à celle d’Adam Chalwe, un ancien cadre du même parti qui a rallié le mouvement rebelle en janvier. En février dernier, Jean-Jacques Mamba a également rejoint les rangs de l’AFC, quelques jours seulement après avoir quitté le Mouvement de Libération du Congo (MLC) dirigé par Jean-Pierre Bemba.

Le PPRD se désolidarise de ses cadres

Les motivations derrière ces ralliements restent sujettes à interprétation. Mais, elles pourraient être liées à des divergences politiques, à des aspirations personnelles ou à des désaccords avec la direction actuelle du PPRD.

A l’instar du MLC, le PPRD s’est vite empressé de prendre ses distances à l’égard de ses cadres qui ont récemment rallié les rangs de la rébellion de l’AFC.

C’est ce qu’a déclaré ce jeudi Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, lors d’une interview accordée au site d’informations 7sur7.cd. Selon lui, les personnes qui ont  rejoint la rébellion de l’AFC « n’engagent plus le Parti de Joseph Kabila« .

« Le PPRD a un bilan clair et reste fidèle aux positions défendues par son président fondateur Joseph Kabila Kabange. Mais, les individus qui décident de s’engager dans d’autres formations politiques le font de leur propre chef et n’engagent pas le parti« , a souligné M. Kambere.

Parmi les cadres du PPRD qui ont affiché ces dernières semaines leur soutien à Corneille Nangaa et au M23, on retrouve notamment l’ancien ministre Henri Magie, l’ex-député Yannick Tshisola ainsi qu’Adam Chalwe.

Ferdinand Kambere précise cependant que le PPRD « n’a pas de jugement à faire » sur les choix individuels de ces personnalités. Le parti continue à exercer ses activités légalement et défend ses positions, notamment sur la nécessité de mettre fin aux violences dans l’est du pays et de trouver une issue pacifique à la crise. 

Christian-Timothée MAMPUYA



Dans un manifeste publié, ce mercredi 27 mars 2024, des « notables » de Kinshasa, en République démocratique du Congo, expriment leur inquiétude quant « à la situation de délabrement tant matériel que moral dans laquelle ne cesse de s’enfoncer la ville ». 

Ils désapprouvent cette calamité et affirment leur détermination à tout mettre en œuvre pour que la capitale congolaise retrouve le prestige d’antan, à savoir : « Poto Mohindo, Kin Malebo et Lipopo Léo ville ».

Par ailleurs, ces « notables » s’engagent notamment à redonner aux Kinois des raisons de dignité et de fierté et à la ville, « une âme reflétant une image positive », mais aussi à entreprendre avec « détermination » toutes les démarches afin que les notables de Kinshasa aient, de nouveau, voix au chapitre sur tout ce qui concerne la capitale de la RD-Congo.

Autres engagements pris par ces notables Kinois, c’est d’organiser « une véritable croisade idéologique pour sortir des improvisations de tout ordre, se libérer de la culture Atalaku, se délester de la préférence des chemises à 1000 dollars américains au détriment des livres de 5 USD et abandonner toute attitudes et tout comportement de désinvolture coupable ».

« Cet effort est nécessaire si nous voulons vraiment modifier la perception que les autres congolais ont de la personnalité du Kinois », disent-ils dans ce manifeste. 

Dès lors, soulignent ces « notables » de Kinshasa, il importe d’enclencher une lutte, « sans merci contre la Kinoiserie ». Dans ce même document, ils reconnaissent au chef de l’État, Félix Tshisekedi, sa qualité de premier notable de la ville, « en raison notamment de sa naissance et sa scolarité Kinoises ».

Parmi les « notables » de Kinshasa qui ont signé ce manifeste, il y a Patrick Mambulu, Jean-Pierre Kambila, Donat Liwoke, William Tumawaku, Alain Bussy, Daniel Bikindu, Maurice Liengo et Jean-Marie Munsi.

Prince Mayiro

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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