M. Freddy Mulumba a été suspendu ce mardi 14 décembre 2021 de ses fonctions de Directeur général ad intérim de la Radio Télévision National Congolais (RTNC).

Plusieurs griefs sont retenus contre lui. Il s'agit notamment de violation intentionnelle de l’article 13, paragraphe 1, de la loi N°08/009 du 7 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux Établissements publics ; de  violation de l’article 15, paragraphe 1, du Décret N°09.62 du 03/12/2009 fixant les statuts de la RTNC qui réserve cette matière à la compétence exclusive du Conseil d’Administration  ainsi que de Non respect de la procédure disciplinaire et non respect des dispositions statutaires régissant la RTNC telles que reprises dans le procès-verbal du Conseil d’Administration du 05 novembre 2021. 

Bien avant sa suspension à titre conservatoire, Freddy Mulumba avait introduit sa lettre d'explications qui n'a pas convaincu le ministre de Communication et Médias, ministre de tutelle.

Son intérim sera désormais assumé par  le Directeur en charge de la Redevance* au sein de la RTNC. M. Bellidée Robert Bunga Mvindu.

actualite.cd/CC

 
 


La rumba congolaise fait partie, depuis ce mardi 14 décembre, de patrimoine culturel immatériel de l’humanité reconnu par l’UNESCO. Cette annonce est un soulagement pour ces nombreux artistes qui pratiquent ce genre musical et pour le comité mixte des deux Congo, Kinshasa et Brazzaville. Et pour célébrer cette victoire, la ministre de la culture en RDC, Catherine Kathungu prévoit d’organiser une série d’activités, dont des conférences, des émissions radio-télévisée, des expositions et même une possibilité de créer un musée pour la rumba.

« Maintenant, qu’allons-nous faire avec cette reconnaissance mondiale de la rumba congolaise ? Nous avons prévu des conférences, des émissions radio télévisées, des colloques, des expositions sur la rumba dont un musée est déjà en vue », a-t-elle dit lors d’une visioconférence avec le comité de de validation en direct de Paris.

Et d’ajouter :

« La rumba, c’est notre identité et notre richesse. La rumba, ce phénomène des villes dont Kinshasa et Brazzaville sont les foyers est la mémoire de nos peuples qui voient aujourd’hui l’invention des esclaves et leurs descendants, revenir comme une science dans son milieu naturel »

Elle a également rendu hommage au génie créateur des ancêtres et des esclaves qui, dans leur déportation, n’ont pas perdu cette identité, en attribuant une mention spéciale à tous les artistes musiciens des deux Congo, aux écrivains ayant participé à la valorisation de ce patrimoine et la pérennisation de son héritage.

« L’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est la consécration de notre identité commune, de l’identité africaine, d’un mode de vie, d’un état d’âme, d’un savoir et d’un savoir-faire anthropologique. Il va falloir la célébrer avec faste », a-t-elle ajouté.

Le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste représentative des patrimoines immatériels de l’humanité a été déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), il vient d’aboutir. La décision a été annoncée lors de la réunion avec des différents chefs d’Etat, qui se réunissent au mois de décembre, selon le programme de l’UNESCO.

Emmanuel Kuzamba



Le Président de la République, Felix Tshisekedi, a salué mardi 14 décembre « avec joie et fierté l'inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par UNESCO ». 

« Ce joyau culturel propre aux deux Congos ( Kinshasa & Brazzaville) est  reconnu pour sa valeur universelle », a t-il dit.

Cette déclaration intervient quelques instants après l’annonce officielle faite par l’UNESCO qui a achevé l’examen d’une soixantaine de candidatures dont le dossier présenté par le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville. La rumba congolaise rejoint la rumba cubaine, inscrite en 2016.

Les deux Congo s’engagent notamment à la mise en œuvre de tout un dispositif pour soutenir « ce patrimoine » à travers par exemple les formations, l’organisation des festivals annuels et officiels, ainsi que des attributions de prix. Il est également prévu le financement d’un Musée de la rumba à Brazzaville et Kinshasa.

Pour le contexte, le patrimoine culturel immatériel est une catégorie de patrimoine issue de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l'UNESCO en 2003.

actualite.cd/CC

 
 


La Police Nationale Rwandaise (RNP) et la Police Nationale Congolaise (PNC) ont signé le lundi 13 décembre 2021, un protocole d'accord pour officialiser la coopération bilatérale transfrontalière dans diverses questions urgentes de maintien de l'ordre.

C'est la Police Nationale Rwandaise qui a livré l'information à travers son site internet. 

Ce pacte de coopération a été signé à Kigali entre l'Inspecteur Général de Police (IGP) Dan Munyuza et son homologue Congolais en visite au Rwanda, le commissaire général Dieudonné Amuli Bahigwa.

D'après la même source, cet accord faisait partie de la réunion bilatérale entre les deux institutions tenue au siège général de la RNP à Kacyiru et co-présidée par les deux chefs de police.

Le protocole d'accord oblige les deux institutions de police à unir leurs efforts contre :

La criminalité transnationale organisée et le terrorisme ;

- La contrebande et le trafic de stupéfiants et de substances psychotropes ainsi que de leurs précurseurs ; 

- La contrefaçon de monnaie et la prolifération des armes légères et de petit calibre.

Toujours selon la même source, d'autres domaines de partenariat incluent l'expertise et le partage de renseignements, la conduite d'opérations conjointes ou simultanées, la lutte contre la cybercriminalité, la traite des êtres humains, le trafic d'organes et la fraude documentaire.

 

Prenant la parole lors de la réunion bilatérale, l'IGP Munyuza a fait savoir que  la visite du chef de la Police de la RDC au Rwanda est une étape importante dans le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre les deux pays. 

« Nos deux pays ne sont pas seulement voisins, mais aussi frères. Notre région continue de faire face à un certain nombre de problèmes de sécurité, notamment les djihadistes islamiques, le terrorisme, le trafic de drogue et la contrebande, ce qui nous oblige à établir une coopération solide et à unir nos efforts pour lutter contre les crimes organisés, transfrontaliers et transnationaux qui menacent notre région », a indiqué l'IGP Munyuza.

Dans la foulée, il a souligné qu'il est de la responsabilité première des institutions policières de travailler en étroite collaboration pour assurer la sûreté et la sécurité des personnes et ouvrir la voie au développement durable de leurs sociétés respectives.

« Nous devons créer des canaux pratiques de partage d'informations et de renseignements sur les crimes, mener des opérations conjointes contre les criminels et former conjointement pour faire face aux menaces de sécurité et aux crimes transnationaux toujours croissants. Cette visite fournit donc une autre plate-forme pour discuter en détail des problèmes affectant la sécurité dans nos deux pays et de la meilleure façon de travailler ensemble pour y faire face », a-t-il renchéri. 

De son côté, le chef de la Police de la RDC a noté que de telles initiatives de partenariat transfrontalier fournissent une plate-forme pour assurer collectivement la stabilité dans la région des Grands Lacs.

« Merci pour l'invitation fraternelle dans ce pays ami dont nous partageons les frontières. Nos chefs d'État nous ont ouvert une voie pour explorer et mettre en commun nos efforts pour rendre nos pays plus sûrs pour la population et le développement », a déclaré le général Dieudonné Amuli Bahigwa.

 

En outre, le patron de la Police Nationale Congolaise a insisté sur le fait que l'accord de coopération signé aura un impact sur la lutte contre les crimes transfrontaliers auxquels les deux pays sont confrontés.

Jephté Kitsita

 


Dans un communiqué de presse daté du 14 décembre 2021, le Secrétariat Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) annonce que le Pape François a élevé l'Abbé Donatien Nshole, au rang de CHAPELAIN DE SA SAINTETE LE PAPE. 

En cette qualité, le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo porte désormais le titre de Monseigneur.

"Le Secrétariat Général de la CENCO rend grâce à Dieu et remercie le Saint-Père pour sa sollicitude à l'égard de la RD Congo. Aussi, il présente ses vives et sincères félicitations à Monseigneur Donatien NSHOLE et lui souhaite un fructueux ministère dans l'Eglise-Famille de Dieu qui est en RD Congo", lit-on dans ce communiqué.

Né en 1963, Donatien Nshole est ordonné prêtre le 3 janvier 1993 pour le diocèse d'Inongo. Il obtient un doctorat en théologie dogmatique de l'Université Pontificale Urbanienne à Rome en 2002. En 2003, il devient professeur au grand séminaire Saint-Cyprien de Kikwit.

Jephté Kitsita



Le bourgmestre de la commune de Matete, Raphael Kasongo Onya, a inauguré lundi 13 décembre le nouveau bâtiment de l’état civil en présence de ses  collègues Cedric Halin, maire de la commune d’Olne de Belgique, et Thierry Baylon, bourgmestre de la commune de Bandalungwa.

L’autorité municipale a exprimé sa gratitude à l’endroit de la commune d’Olne de Belgique  qui vient de faire un don de ce bâtiment à sa municipalité.

Il a déclaré que ce bâtiment avec plusieurs locaux destinés aux différents services de l’état-civil, y compris  la bibliothèque de la maison communale, va aider à l’amélioration des conditions de travail des agents, ajoutant que  ce don  représente  la preuve matérielle d’un partenariat solide entre les communes de Matete et d’Olne.

Le bourgmestre Thierry Baylon Gaibene a  été invité d’honneur à cette cérémonie, en  tant qu’ancienne autorité municipale de la commune de Matete, et artisan du partenariat celé entre cette commune  et celle d’Olne, aujourd’hui porteurs de résultats.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Koffi Olomidé est content de la décision de la 7e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Versailles, près de Paris, sur son cas. Le chanteur a été relaxé lundi en appel des chefs d'accusation d'agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses.

« Je ne vous dis pas à quel point Dieu est bon. Lui dire merci ne suffit pas. Je ne vous dis pas à quel point la vérité finit pas toujours par triompher. Aujourd’hui, mon honneur est rétabli. J’ai été relaxé des chefs d’accusation de viol, d’attentat, harcèlement sexuel, etc. », a t-il dit dans une vidéo partagée sur ses réseaux sociaux. 

Il a été condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.

« J’ai 18 mois de prison avec sursis parce que soit-disant séquestration. Je remercies Dieu. Je suis un homme libre. Je me sens beaucoup plus libre que je ne l’étais. Dieu bon, Dieu est grand », a t-il ajouté. 

Il a eu également un mot pour ses détracteurs. « Les menteurs, les mécréants, vous ne passerez pas. Les menteuses, on va régler votre compte. Ceux qui voulaient la fin de ma carrière, vont vivre ma carrière. Je vais chanter avec Dieu en moi ». 

Pour rappel, quatre femmes congolaises, qui ont déposé plainte entre 2007 et 2013, accusaient Koffi Olomidé de les avoir enfermées dans un pavillon en banlieue parisienne et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.

actualite.cd/CC



Conformément à l’article 77 de la Constitution, le président de la République, Felix Tshisekedi, a livré lundi 13 décembre en 1h20’ au Palais du peuple à Kinshasa son discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres réunies en congrès.

Le président, vêtu de costume bleu croisé impeccable, a débité son discours dans un ton solennel, sans texte et ponctué des applaudissements de l’assistance en guise d’approbation.

Lors de cette adresse rassurant, le chef de l’Etat s’est fermement engagé à éradiquer l’insécurité qui sévit dans les provinces orientales du pays. Il a loué « la mutualisation des efforts » entre la RDC et l’Ouganda et promis de veiller que la présence des soldats ougandais soit limitée dans le temps.

Concernant la critique formulée par différents acteurs de la société civile et certains députés sur l’absence d’information sur cette opération conjointe, Felix Tshisekedi a annoncé que les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat étaient bel et bien informés de cette opération.

Il a rappelé aussi que l’établissement de l’état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri depuis le mois de mars dernier obéissait dans la recherche de la paix sans laquelle il n’y a pas de développement.

Dans la même perspective, il a rendu un hommage appuyé aux Forces armées qui se battent jusqu’au sacrifice suprême pour anéantir les groupes armés qui endeuillent les populations autochtones.

Le fait d’avoir renoué avec les institutions de Bretton Woods, a permis à la RDC d’avoir des capitaux frais pour son programme de développement, a renchéri le chef de l'Etat. Ses multiples voyages et sa position à la tête de l’organisation continentale ont redonné, a-t-il affirmé, à la RDC sa place dans le concert des nations.

Le n°1 Congolais a réitéré sa détermination de faire organiser les élections libres, transparentes et dans le délai constitutionnel. Il a invité par ricochet tous les acteurs politiques qui trainent encore les pieds, à désigner leurs représentants pour une CENI complète.

Concernant l’appareil judiciaire, il a réaffirmé sa détermination à poursuivre les réformes courageuses dans ce secteur. Il a, pour ce faire, encouragé le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats.

« Aujourd'hui encore sur le banc des accusés notre justice devait pourtant rassurer tout le monde, nantis ou non, puissant comme faible en ayant pour égard que la protection des droits. Bref, une justice qui non seulement dit le droit mais rassure que le droit alors le bon a été dit. Je réaffirme mon engagement à poursuivre les réformes courageuses dans le secteur de la justice y compris celle relative aux structures et à la qualité de leurs animateurs suivant le principe l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. J'encourage le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats qui, par leur comportement, ternisse l'image de toute une institution voulue un corps d'élite », a déclaré Félix Tshisekedi.

Il a aussi appelé le gouvernement, en collaboration avec le conseil supérieur de la magistrature, à finaliser le processus de recrutement des magistrats afin de faire face à la problématique des insuffisances des magistrats.

« Dans le souci de résorber les problèmes récurrents des effectifs insuffisants des magistrats, le gouvernement est appelé avec le concours du Conseil supérieur de la magistrature à finaliser le processus de recrutement dont le dernier remonte malheureusement à plus d'une décennie », a-t-il  

Le fonctionnement de la justice est vivement critiqué ces derniers jours avec la libération conditionnelle de Vital Kamerhe. Si à une certaine période les efforts de l'administration Tshisekedi étaient visibles à rendre indépendante la justice, actuellement l'opinion estime que rien ne change toujours et que la justice continue d'être aux ordres des particuliers.

Après ce discours, l'opinion suivra pour voir si réellement il y aura des effets positifs à ce nouvel appel du Chef de l'État à l'endroit de la justice.

Enfin sur le Social qui est en berne, le fils du Sphinx « en est conscient ». Son diagnostic ? Le manque de coordination et la faiblesse de pilotage. Il a indiqué des pistes pour améliorer ce secteur, singulièrement les infrastructures routières, la distribution de l’énergie électrique et l’eau courante. Pour y arriver le chef de l’Etat y croit fermement et va s’y atteler sûrement.

Ali Kalonga/Clément Muamba/mediacongo.net

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