La CENCO écrit à MBOSO



La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a écrit à Christophe Mboso. L’épiscopat a noté qu’il n’y a pas eu d’évolution dans les échanges entre les huit confessions. Il explique que les chefs religieux étaient confrontés samedi dernier  à un conflit d'interprétations de la correspondance du président de l’Assemblée nationale.

« En effet, pour le Présidium de la Plateforme constitué de la CENCO et de l'ECC. votre lettre faisait etat de l'échec de toutes les tractations menées jusque-là au sein de la Plateforme des Confessions religieuses pour la désignation de nos deux candidats à la CENI et nous invitait a aller de l'avant. a harmoniser nos vues en mettant de cote ce qui nous divise, dans le respect de notre Charte et de La loi organique de la CENI », explique Mgr José Moko, l’Evêque d'Idiofa et Vice-Président de la CENCO.

Selon les six ont refusé de revenir le lundi 4/10/2021: « le groupe de six nous a signifié que cela ne sert pas, autant attendre la position que prendra la Plénière de l'Assemblée Nationale ». 

Il résume ainsi la situation: «Nous constatons que les six autres confessions religieuses fondent leur soit disant majorité sur une interprétation erronée de l'article 17 de notre Charte et quelles Ignorent totalement l'article 10 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CEN. Nous avons donc pas trouvé de consensus malgré notre demande leur adressée de nous présenter d'autres candidatures. Nous n'avons pas voté non plus ».

Mgr José Moko précise qu’un rapport global du Présidium sur le processus de désignation des animateurs de la CENI par la Plateforme des Confessions religieuses sera envoyé au président de l’Assemblée nationale. 

« Nous prions pour que l'Esprit Saint vous accompagne dans les efforts que vous déploierez pour éviter à la Nation une crise de trop qui ne profitera à personne », conclu t-il.

actualite.cd/CC
 
 


En marge de la rentrée scolaire intervenue ce lundi 04 octobre 2021, le Conseil économique et social affirme qu’ « à la fin de l’année scolaire, ce seront plus de 800.000 enfants qui finiront leurs humanités ».

« Face à un monde en pleine mutation technologique, quels seront les débouchés pour ces enfants ? », s’interroge le président du Conseil économique et social, Jean-Pierre Kiwakana dans son discours à l’ouverture de la session ordinaire de cette institution vendredi 1er octobre à Kinshasa. Il en appelle à une plus grande implication de tous pour réussir urgemment le chantier de la qualité de l’enseignement ainsi que de la détermination des filières les plus utiles face aux défis supplémentaires auxquels la RDC sera confrontée.

Selon le président du Conseil économique et social, d’ici cinq ans, le monde du travail dans certaines parties du monde connaîtra une révolution avec le début de la transition vers l’automatisation des métiers. 

Le développement de l’intelligence artificielle qui fait des progrès phénoménaux ouvre des perspectives incroyables. La technologie provoquera des bouleversements sociologiques et économiques qui risquent d’être cataclysmiques pour les laissés pour compte. Malheureusement souligne-t-il, la RDC reste à la traine. 

Le président du Conseil Economique et social s’est également exprimé sur l’état de siège. Jean-Pierre Kiwakana estime qu’il est temps pour la mise en place d’une nouvelle doctrine militaire, de nature à permettre à nos forces armées, qui ne manquent ni de courage, ni de détermination, de défendre le territoire national et nos populations face aux menaces présentes et futures, conclut le président du Conseil économique et social.

Parmi les autres matières qui seront traitées au cours de la session ordinaire du Conseil économique figurent notamment les dangers de la prolifération des puits de forage d’eau dans les agglomérations urbaines et l’importance des variables démographiques pour la planification des politiques publiques et le développement du pays. 

radiookapi.net/CC



Le groupe de six confessions religieuses était en conférence de presse lundi 04 septembre au siège de la Commission d'intégrité et médiation électorale (CIME) au sujet de la désignation des membres de la CENI. Dodo Kamba, représentant de l’église de réveil du Congo et porte-parole du groupe a, au nom du groupe de six, appelé l’Assemblée nationale à entériner le PV désignant Denis Kadima président de la CENI.

« Nous sommes convaincus que notre choix a été judicieux, objectif et conséquent. Ce qui revient à dire que pour nous, nous estimons qu'au niveau de l'Assemblée nationale qu'il ait entérinement du PV que nous avons apporté depuis le 18 août», a-t-il dit.

Il a précisé que M. Kadima a été désigné par toutes les 8 confessions religieuses. Mais seulement, le duo CENCO-ECC a décidé de jeter « l’opprobre » sur Denis Kadima, notamment à cause « d’une haine ethnique ».

« Je vais apporter une lumière : le candidat que nous avons choisi à la tête de la CENI n'a pas été trouvé pas 6 confessions religieuses, non. Le candidat a été choisi par 8 confessions religieuses unanimement reconnaissant ses capacités et son savoir-faire et nous l'avons trouvé, mais pour des raisons inédites, quelques-uns ont estimé qu'il fallait jeter de l'opprobre sur celui-là injustement. Nous disons qu'en tant que pasteurs, nous ne pouvons pas endosser la responsabilité lorsqu'il y a une haine personnelle, une haine ethnique qui ne dit pas son nom. Nous sommes là pour enseigner à la population l'amour et le respect pour tout le monde », a précisé Dodo Kamba.

Dans son mot, M. Dodo a également relevé des « légèretés » constatées au cours de la plénière de samedi dernier au siège de la CENCO. Il a parlé notamment de l'absence du président de la plateforme des confessions religieuses, Mgr Marcel Utembi qui avait lancé l’invitation était absent, et de son adjoint, le Révérend André Bokondoa. Il a aussi indiqué que certaines confessions religieuses étaient en insécurité au siège de la CENCO à la suite entre autres, de la présence d’une aile de la COMICO qui a dénoncé la présence de Abdallah Mangala dans les négociations pour le compte des musulmans.

Clément Muamba



Dimanche 3 octobre à Kinshasa. Romario Lukau tente de dévoiler le secret de l’un des dizaines de tableaux de peintures exposés dans la galerie Malabo.

« J’ai nommé ce tableau Résistance. C’est vrai que nous avons beaucoup de problèmes au pays. La covid19, la guerre, la souffrance, beaucoup de difficultés, mais malgré tout cela il nous faut garder espoir et rester fort », explique le  jeune artiste visuel.

C’est la première fois qu’il est à l’honneur d’une exposition individuelle à Kinshasa. Lancée depuis le 2 octobre, cette exposition se déroule autour du thème :

«  Les temps qui nous lient ». Pour Romario, il s’agit surtout d’appeler ses contemporains au dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de nos sociétés « Ce qui se passe ici, c’est ce qui se passe ailleurs. Les choses qui se passent ailleurs nous touchent également. La pandémie de Covid19 est une bonne illustration de cela. »

Pour cette exposition, le jeune artiste issu de l’académie des beaux-arts a choisi de  mettre son coup de pinceau sur des toiles aux fonds jaune pour s’exprimer.

«  Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Comme les anciens ont trouvé des solutions à leurs problèmes , nous devons aussi dialoguer pour faire face aux défis du présent et ceux du futur », explique-t-il. 

Une dizaine de personnes sont venues explorer avec enthousiasme les créations du jeune artiste. « Bravo pour cette nouvelle exposition hors normes! Oui, il faut casser les dogmes et les barrières. On vous souhaite plein succès! » a écrit Myoto Liyolo sur son compte twitter.

Romario, Rolook comme il aime s’appeler,  fait partie de la nouvelle génération talentueuse qui veut porter la voix de la société congolaise «  Être artiste, c’est être à l’écoute des souffrances , des joies, de sentiments et des idées qui traversent les communautés. » assure-t-il.

Son exposition reste ouverte du mardi au samedi de 10 heures à 18 heures à la galerie Malabo, au croisement des avenues Huilleries et Kato à Kinshasa. L’entrée est libre.

 

actualite.cd/CC



L’artiste chanteur et rappeur Alain Chirwisa dit Alesh sera en concert de présentation de son deuxième album studio dénommé « Mongongo », le samedi 30 octobre prochain, à la Grande Halle de l’Institut Français de Kinshasa à partir de 18h30. L’album est une tentative de création d’un nouveau genre musical, appelé Ndombofronic, que l’artiste considère comme un mélange des sonorités Ndombolo, de certaines musiques Afros dont le Kwaito, l’Afrobeat et le Kuduro, et des musiques purement électroniques.

Dans cet album de 12 titres, Alesh aborde plusieurs problématiques sociales du Congo et du continent africain dont les revendications sociales à l’exigence de redevabilité et de transparence dans la gestions des affaires publiques, en transitant par l’amour et la célébration d’une vie réussie, par un plaidoyer pour la reconnaissance des artistes et des sportifs comme ambassadeurs de leurs pays respectifs, ou encore la responsabilisation du jeune africain, et même à un hymne de gratitude aux DJs Congolais qui ont fait de lui une star incontestée des musiques urbaines congolaises. Ce qui fait de « Mongongo » un intéressant voyage, autant par la diversité de ses sonorités que par la multiplicité des thématiques qu' il traite.

L’album « Mongongo », qui veut dire « la Voix », est sorti le 21 mai dernier. Inspiré du rôle déclencheur que joue la VOIX dans toute destinée individuelle ou collective, Alesh accorde un double sens à ce titre d’album : Rien ne peut être accompli par qui que ce soit sans qu’une voix intérieure n’ait déclenché son action. On ne devient médecin qu’après avoir entendu une voix intérieure qui nous indique de suivre cette voie, etc. En second lieu, Alesh estime que sa musique flirte en permanence avec l’audace de porter la voix des sans voix du fait de l’étiquette lui étant souvent collée en RDC, celle d’artiste « engagé ». Cet album se veut donc être le reflet de sa propre voix et de celle des autres.

L’album contient des titres tels que « Aller-Retour », « Number One », « Bunda » ou encore « Na ndenge ya mabe te ». Gally Garvey et d’autres artistes invités feront la première partie du concert.

Emmanuel Kuzamba



Les 8 confessions religieuses qui se sont réunies samedi 2 octobre  au Centre Interdiocésain, sous la présidence du Mgr Marcel Utembi, n’ont pas trouvé de consensus sur la désignation du président du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

À la fin des échanges, le pasteur Dodo Kamba, représentant légal de la Représentation des Églises du Réveil (REC), a affirmé devant la presse qu'une correspondance sera adressée au président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'kodia.

"Nous avons eu à parler, et nous sommes arrivés à tirer certaines conclusions. Ce que nous allons adresser une correspondance au président de l'Assemblée nationale lui répondant par rapport au travail que nous avons fait", a dit le pasteur Dodo Kamba.

Dans la foulée, il soutient que les 6 confessions religieuses ne voudront pas être responsables d'un quelconque glissement en 2023.

"Nous réitérons la confiance au travail que nous avons abattu, que nous estimons être cohérent. Et comme nous avons su le dire, on a été tenté de convaincre nos confrères pour pouvoir nous rejoindre et revenir à la raison, pour pouvoir accepter et nous suivre dans cette ligne parce que le temps court. On n'a pas de temps à perdre. Nous ne voulons pas porter la responsabilité d'un quelconque glissement. Alors, ça n'a pas été facile. Il y a eu encore beaucoup de choses. Nous respectons les avis de chacun de nous et surtout les avis qui viennent des églises sœurs l'Église Catholique et l'Église Protestante", a renchéri le pasteur Dodo Kamba.

S'agissant d'une probable nouvelle rencontre le lundi prochain, le pasteur Dodo Kamba a déclaré que cela n'a pas été prévu. Il persiste et signe que la suite sera connue lorsque l'assemblée nationale recevra la correspondance sur le déroulement des travaux des confessions religieuses.

De son côté, l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) s'est remis au Saint Esprit pour espérer trouver un consensus. "Jusqu'à présent pas de compromis et l'avenir nous dira quoi (...) on a encore lundi. Dieu seul sait, l'esprit nous dira quoi le week-end", a déclaré l'abbé Donatien Nshole.

Rappelons par ailleurs que le président de la chambre basse du Parlement avait accordé un ultime délai de 3 jours aux confessions religieuses pour parler le même langage en ce qui concerne la désignation des animateurs de la CENI, qui doivent provenir de leur composante.

Jephté Kitsita (avec Ali Kalonga)



Dans ce nouveau numéro du Podcast de la Culture Emmanuel Kuzamba reçoit le talentueux Jeremy Nsingi. 43 ans, cet artiste n’est pas un simple dessinateur. Cet ancien étudiant en médecine n’a pas pu échapper à son destin. Les traits de ses dessins l’ont conduit à l’Académie des Beaux Arts. Aujourd’hui, c’est bédéiste reconnu. Dans podcast, il revient sur son parcours, ses rencontres notamment avec Barly Baruti, ses réalisations, ses projets et surtout ses rêves. 

« Le dessin et les couleurs attirent et le gout de la lecture s’aiguise. La BD, c’est comme le cinéma. Le scénario, l’histoire, l’émotion, etc. », dit-il dans ce podcast. Il soutient le style congolais et l’explique: « Comme la rumba congolaise, il existe également une BD congolaise ».

Jeremy Nsingi ose aussi quelque chose de particulier: « Nous racontons le kinois d’aujourd’hui. Nous essayons aussi de faire vivre Gims, Trump, Stallone, Mugabe et d’autres célébrités de divers secteurs »

Toujours dans podcast, il partage aussi ses principaux défis: « Trop peu d’investisseurs interviennent dans le domaine du livre. Certains auteurs travaillent avec les éditeurs européens. Nous ici nous essayons de présenter quelque chose en proposant le même prix que celui du pain. Nous éditons en Chine pour réduire le cout de la production (…). Mon plus grand rêve est de faire des congolais de grands lecteurs à partir de la BD ». 



Le président Félix-Antoine Tshisekedi a indiqué au cours du conseil des ministres du vendredi 1er octobre que pour la rentrée scolaire prévue le lundi 4 octobre prochain, environ 2 millions de nouveaux inscrits sont attendus.

Il a rappelé son engagement à faire de l’éducation une priorité. Ceci se traduit par l’instauration de la gratuité de l’école et la valorisation de la formation professionnelle.

C’est ce qu’indique le compte-rendu de ce conseil des ministres lus par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

« Ce constat positif met en exergue des efforts réalisés par le Gouvernement, d’une part, et la maturation de l’appropriation du programme de la gratuité par la population, particulièrement les parents, d’autre part. Au-delà de ces acquis, le programme de gratuité devrait atteindre l’objectif de zéro paiement par enfant congolais, d’améliorer les infrastructures adéquates ainsi que les conditions de travail et de traitement des enseignants pour un rendement scolaire optimal et qualitatif », indique le compte-rendu.

Pour ce faire, le Président de la République a instruit le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique de renforcer la collaboration avec son administration pour améliorer le partage d’information et la gestion des bases des données, « en vue d’extirper les fictifs (enseignants, écoles, etc.), et d’introduire les concepts de mesure de résultats, de développer une culture de pilotage, de transparence et de redevabilité ».

Le chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre de :

  • Prendre les dispositions nécessaires pour la rentrée scolaire sur toute l'étendue de la République, avec les mesures exceptionnelles pour les provinces sous état de siège, et spécialement sur la scolarité des enfants hébergés dans les orphelinats en âge de scolarité, pour qu'ils bénéficient de l'égalité des chances en matière d'éducation ;
  • Créer une taskforce interministérielle notamment entre les ministères du Budget, des Finances et de l’Enseignement primaire secondaire et technique en collaboration avec son Cabinet, pour effectuer un suivi et une évaluation efficace du programme de la gratuité.

« Rappelant que cette rentrée scolaire intervient, une fois de plus, sous la menace de la pandémie à COVID-19, le Président de la République a insisté sur l’impératif d’instruire les chefs d'Établissements à mettre en place des dispositifs pratiques pour le respect des gestes-barrières », conclut Patrick Muyaya.

radiookapi/CC
 

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Ali Kalonga

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