Quatre (4) journalistes de la Radio Communautaire de Mangina (RCM) émettant dans la commune portant le même nom, ont été interpellés par les services de sécurité à Beni, au Nord-kivu. 

Leur arrestation est intervenue en plein jour du samedi 06 janvier 2024, alors qu'ils étaient en plein service à la station, renseigne l'un des reporters de la radio précitée, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce dimanche. 

"Il s'agit de 4 professionnels de micro qui sont aux arrêts notamment Yves Romaric Baraka, Chukrani Maghetse, rédacteur en chef, et deux techniciens dont Sharo Mbonga et Glades Kiro. Les éléments de sécurité sont arrivés à la station qu'ils ont encerclée après avoir tiré quelques coups de feu", a fait savoir Victoire Kikombi, journaliste à la même radio. 

La même source précise que la radio a été réduite au silence. De nombreux matériels ont été emportés par des éléments de sécurité qui ont encerclé la station toute la journée jusqu'à présent. 

Les victimes arrêtées  seraient transférées à Beni ville ou Oicha où ils ont passé nuit. 

Contactées pour la cause, certaines sources de chefs de base ont confirmé le fait. Cependant, ils se sont réservés de tout commentaire. 
Toutefois, la société civile de la place lie cette arrestation à l'incompréhension entre les services de sécurité et le propriétaire de cette radio. 

Alphonse Muderwa



Déterminé à barrer totalement la route à toutes les forces dégradantes d'une justice impartiale en RDC -République démocratique du Congo-, le Procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu a, dans sa peau du Premier Magistrat du Parquet, pris deux mesures sévères contre les quatre-vingt-deux (82) candidats députés invalidés par la CENI -Commission électorale nationale indépendante- pour fraude électorale, corruption, vandalisme de matériel électoral, incitation à la violence et détention illégale des dispositifs électroniques de vote.

À en croire des informations confiées à Opinion-info.cd, ce lundi 8 janvier 2024, le plus Haut Magistrat du Parquet a, par le truchement d'une correspondance adressée à la DGM -Direction Générale des Migrations-, interdit la sortie du territoire national de toutes ces 82 personnes renseignées par la CENI, dont la plupart occupent les postes de Ministre, Sénateur, Gouverneur, Vice-gouverneur et tout le reste.

Loin de lui l'intention de s'arrêter par là, Firmin Mvonde a, en outre, adressé à la Centrale électorale une correspondance à caractère confidentiel, pour transmission de tous les rapports ayant prévalu à l'invalidation des candidats. Objectif, permettre au Ministère public d'entreprendre les investigations sur les faits répressifs qui découleraient de ces rapports.

Hormis ces mesures prises, d'autres sont imminentes et prêtes à frapper de plein fouet tout celui qui, sans exception, marchera en marge de la loi. Car, quelques jours plutôt, le Procureur général de la Cour de Cassation avait averti toute personne qui, sous prétexte d'user des libertés constitutionnellement garanties, s'éloignent dans leurs actes et paroles des limites légales, versant ainsi dans le libertinage, durant cette période post-électorale.

Ben Dongoko



La Cour constitutionnelle se prononcera avant le 12 janvier 2024 sur la requête du candidat Théodore Ngoy Ilunga, sollicitant l’annulation de la présidentielle du 20 décembre 2023.

L’affaire a été examinée ce lundi 8 janvier 2024. Le requérant, la partie du Président Tshisekedi ainsi que la CENI ont présenté chacun leurs observations. Le Ministère public a donné son avis demandant de dire recevable mais non fondée la requête du candidat Théodore Ngoy. La Cour a pris l’affaire en délibéré pour se prononcer avant le 12 janvier 2024.

Plusieurs irrégularités et fraudes sont dénoncées lors des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales ainsi que celle des conseillers municipaux prévues le 20 décembre mais qui se sont étendues jusqu'au 27 décembre 2023. En dépit de cette situation, les principaux candidats de l'opposition dont Moïse Katumbi et Martin Fayulu n'ont pas saisi la Cour constitutionnelle qui considèrent comme inféodée au pouvoir.

Ivan Kasongo 



Le vendredi 5 janvier 2024, la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, a rendu publique sa Décision n° 001/CENI/AP/2024 du 5 janvier 2024 portant annulation des suffrages dans certains bureaux et centres de vote en République Démocratique du Congo.

Aux termes de cette décision, sont annulés les suffrages obtenus par les candidats aux élections législatives, provinciales et communales dont les noms sont repris à l'annexe I de la décision précitée.

  1. Problèmes de droit :
  1. La compétence étant d’attribution, la CENI est-elle matériellement compétente de prononcer des sanctions d’annulation des suffrages des candidats ?
  2. Quelle est la nature juridique de la Décision n° 001/CENI/AP/2024 du 5 janvier 2024 ?
  3. De quel contentieux s’agit-il ? Quelle est la juridiction matériellement compétente pour connaître du contentieux d’annulation de cette décision, et suivant quelle procédure ?

Répondre à cette problématique n’est pas chose aisée. La démarche consiste, avant toute chose, à identifier juridiquement la CENI : qu’est-elle donc en droit ?

Le droit constitutionnel congolais identifie la CENI comme une institution d’appui à la démocratie, ayant pour mission l’organisation des élections et la proclamation des résultats provisoires. En droit administratif par contre, elle est identifiée comme une autorité administrative indépendante (AAI). Arrêtons-nous là : de quare agitur ?

La CENI est une autorité administrative indépendante.

  1. Autorité :

On dit qu'elle est une AUTORITE parce qu'elle est une institution publique dotée, de par la Constitution de la République et la loi qui l’organise, d'un pouvoir de décision unilatérale, de réglementation et de sanction.

  1. Administrative

On dit qu'elle est ADMINISTRATIVE, d'abord par opposition au politique et au judiciaire, ensuite parce qu'elle tire sa fonction du droit administratif c'est-à-dire remplir une mission de service public. A cet égard, les décisions, les règlements et les sanctions qu'elle prend sont des actes administratifs.

  1. Indépendante 

On dit qu'elle est INDEPENDANTE, parce qu'elle n'est placée sous l'autorité directe ou indirecte d'aucune autre institution, ni sous la tutelle du Gouvernement. Elle est dotée à la fois d'une autonomie de gestion administrative, des ressources humaines et des finances. Elle est créée par la Constitution et organisée par une loi organique. Son caractère indépendant est expressément le vœux du constituant qui la crée afin d'éviter tout interventionnisme étatique direct du Gouvernement ou d'une quelconque autre autorité.

Cependant, l'indépendance d’une AAI ne signifie pas une absence de tout contrôle, et en particulier du contrôle juridictionnel. L'indépendance ne fait pas de la CENI une institution administrative libertine.

Ainsi, le contrôle d'une AAI se fait à deux niveaux :

D'abord par le Parlement qui a pour mission de contrôler les institutions de la République. En effet, l'AAI rend compte au Parlement qui évalue ses activités, et détient un pouvoir de sanction.

Ensuite, le Conseil d'État. En effet, la jurisprudence et la doctrine admettent que le Conseil d'État a une compétence de principe qui part de la nature administrative de l'institution et de ses décisions. Avant d'être une institution indépendante, elle est d'abord et avant tout une institution administrative. Et le contrôle juridictionnel de l'administration se fait par le juge administratif, les cours et tribunaux administratifs au sommet desquels se trouve placé le Conseil d'État (compétence matérielle). Et la compétence territoriale du Conseil d'État se justifie par le fait que les AAI sont des institutions à compétence nationale, même si leurs décisions peuvent, dans certains cas, ne toucher qu'un individu, un groupe d'individus, ou une portion du territoire nationale (acte administratif individuel, collectif ou particulier).

En conclusion, le Conseil d'État a effectivement compétence matérielle et sanctionne par une annulation ou par la suspension des effets d’une décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante qui heurterait les droits fondamentaux ou les libertés publiques des particuliers. L'indépendance de la CENI comme AAI n'est que relative.

  1. Cependant, en droit public, la compétence est d’attribution. La CENI est-elle matériellement compétente de prononcer des sanctions allant jusqu’à l’annulation des suffrages exprimés en faveur de certains candidats ?

La CENI fonde sa décision sur les articles 29, 30 et 31 de la Loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante. Aucune de ces dispositions ne reconnaît à la CENI la compétence matérielle de prononcer l’annulation des scrutins des candidats. Cette décision de la CENI brille par un excès de pouvoir.

  1. Quelle est la nature juridique de la Décision n° 001/CENI/AP/2024 du 5 janvier 2024 ?

Clairement il ne s’agit pas d’un contentieux des résultats. La mission finale de la CENI est de proclamer les résultats provisoires des élections. La proclamation desdits résultats constitue le fait générateur du contentieux des résultats. Or, il n’en est pas du tout le cas.

Cependant, comme rappelé en liminaire, la CENI est une institution administrative. Lorsqu’elle n’agit dans le cadre de l’accomplissement de sa mission, elle agit comme autorité administrative. Et les actes d’une autorité administrative sont de droit soumis au juge administratif qui en vérifie la légalité. Et comme nous l'avions dit, il y a excès de pouvoir, et le juge de l’excès de pouvoir des actes de la CENI est sans aucun doute le Conseil d’État.

  1. De quel contentieux s’agit-il ? Quelle est la juridiction matériellement compétente pour connaître du contentieux d’annulation de cette décision, et suivant quelle procédure ?

Il ne s’agit ni d’un contentieux électoral, ni d’un contentieux exceptionnel. Nous sommes en présence d’un cas pratique d’un contentieux administratif classique. Malheureusement, certains se sont précipités à saisir directement le Conseil d’État, oubliant qu’en cas d’excès de pouvoir la procédure préalable est le recours gracieux devant l’autorité qui a pris l’acte. Face à un tel recours, le Conseil d’État ne peut que réserver une irrécevablé.

« Le droit est beau, mais le raisonnement en droit est difficile ».

Grace MUWAWA LUWUNGI,

Avocat au Barreau de Kinshasa/Matete

Assistant à la Faculté de Droit de l’Université de Kikwit

Doctorant en Droit à l’Université de Kinshasa

 



La Compagnie congolaise des loisirs (CCL) a récemment lancé une nouvelle loterie baptisée « Saba Ba Lar » à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Cette loterie, qui se déroule sous la tutelle du ministère des Finances, vise à soutenir les projets communautaires pour le développement du pays.

« Saba Ba Lar » est un jeu numérique et aléatoire qui a lieu tous les samedis à 17h30 en direct sur les ondes de la chaîne nationale, la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). Les participants ont la chance de remporter des prix en argent.

Lors du deuxième tirage de la loterie, qui a eu lieu le samedi 6 janvier 2024, quarante-huit gagnants ont été enregistrés. Parmi eux, seuls trois ont réussi à obtenir quatre bonnes combinaisons sur les six chiffres tirés au sort, qui étaient compris entre 1 et 50. Les numéros gagnants étaient les suivants : 2-23-38-21-8-30.

En plus des trois gagnants ayant obtenu un score de 4/6, quarante-cinq autres participants ont réussi à obtenir trois bonnes combinaisons. Les trois gagnants avec un score de 4/6 ont remporté individuellement une cagnotte de 1 099 127 Francs congolais, tandis que les quarante-cinq parieurs chanceux avec un score de 3/6 ont gagné individuellement la somme de 262 570 Francs congolais.

La loterie « Saba Ba Lar » propose un jackpot garanti de 50 millions de Francs congolais, soit environ 20 000 USD, à partir d’une mise de seulement 1 000 Francs congolais. En plus de cette loterie, la Compagnie congolaise des loisirs organise également un autre jeu appelé « Numéro million ».

Lors du dernier tirage, le gagnant du jeu « Numéro million » a remporté une cagnotte unique de 10 millions de Francs congolais.

Les participants doivent choisir 6 numéros dans l’intervalle de 1 à 50. Il y a aussi le jeu « Numéro million », une tombola basée sur les numéros de téléphone des parieurs. Si votre numéro de téléphone est sélectionné, vous remportez seul une somme de 10 millions de Francs congolais.

La Compagnie congolaise des loisirs vise à améliorer la vie des millions de Congolais à travers le pays grâce à la loterie « Saba Ba Lar » et à la tombola « Numéro million ». Elle offre à chacun la possibilité de gagner chaque semaine.

La Compagnie congolaise des loisirs est une entreprise de divertissement qui prévoit de rejoindre le réseau international WLA. Elle propose deux produits phares : Saba Ba Lar, la plus grande loterie de la RDC, avec un jackpot initial de 50 000 000 de Francs congolais, soit environ 20 000 USD, et Numéro million, une tombola hebdomadaire où un numéro gagnant est sélectionné lors d’un spectacle télévisé, offrant au chanceux la somme de 10 000 000 de Francs congolais, soit environ 4 000 USD.

mbote/CC

 
 


La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu publics, depuis la soirée du dimanche 7 Janvier 2024, les résultats de l’élection présidentielle de chaque bureau de vote.

Pour accéder à ces résultats, il faut juste consulter le lien : https://cartographie.ceni.cd/scrutins.html

La démarche de la CENI rend à rendre plus crédible les résultats de la présidentielle après les contestations de l’opposition. D’après les résultats provisoires de Kadima, Félix Tshisekedi était vainqueur de la présidentielle avec 73,34 % des suffrages valablement exprimés.

Actu RDC/CC



Lundi  8 Janvier  1996. Un mauvais lundi comme tous les lundis. Gueule de bois. Re-retour au point mort de la semaine.  28 ans après la tragédie, je continue, comme un rituel, à prêter ma plume et ma voix  de témoin compatissant,  afin de  traduire  maladroitement en français la douleur indicible de Moseka,  ma voisine, orpheline d’une des mamas- maraîchères  et victimes fatales du crach de l’avion ANTONOV .

Voici le récit de Moseka  dans les limites de sa traduction… ( mais serais-je capable de traduite la densité des émotions de la pauvre  orpheline avec mes mots  dépouillés…) :

« … Lundi 8 janvier 1996. Un mauvais lundi pour ma mère, et pour toutes les mamas-maraîchères. Lundi d’épreuves : inflation de la monnaie « Zaïre »   dollarisée, instable. Des marchandises invendues, mal vendues. Le bruit court que les routes de Bandundu et du Bas-Zaire sont endommagées à cause des pluies diluviennes qui s’y sont abattues sans répit pendant tout le week-end. Les fruits,  les légumes et le petit gibier  stockés pour la vente sont  arrivés  au  Marché TYPE K en piteux état. Mais les mamas-maraîchères sont là, debout   depuis l’aube. Et sans rechigner. Et toujours avec les mêmes gestes mécaniques d’aménagement des étalages, de nettoyage des marchandises .   Pêle-mêle, ces marchandises : fruits toutes saisons beaucoup trop mûrs, légumes en  partie rabougris, du petit gibier quelque peu  défraîchi …

8 janvier 1996. Une mauvaise prémonition. . Soudain un coup de tonnerre sans préavis, dans un ciel pourtant clair et serein. Puis aussitôt après, le début  d’un film d’horreur : un avion ANTONOV zigzagant au ciel  suite à un décollage périlleux, comme en tangage. Une partie de la foule de la foule paniquée a commencé à fuir pour chercher quelqu’abri dans le complexe   Type K, temple multifestif de l’artiste Tabu Ley, en périphérie du marché ; je suis parmi ces fuyards. En vain j’ai cherché à arracher maman de ses étalages, de son patrimoine vital.  Têtue, elle semblait   seule à ne pas sentir et voir le film macabre au-dessus de nos têtes .

Cet épisode -là  de ma mère abandonnée par moi, parce que gardienne de son patrimoine, cet épisode-là restera à jamais mon calvaire, le cauchemar de ma vie…

8 janvier 1996. L’avion fou négocie à perte une descente en vrille .  Cris des marchandes et des clients . Au secours ! Au secours !  Mais trop tard ! Où fuir dans ce marché archicomble ? trop tard ! la masse des ferrailles s’est  écrasée   sur les mamas-maraîchères, sur les innombrables clients. Vacarme infernal. Débandade. Sauve-qui-peut. Puis, immense, immense explosion et immense,  immense incendie. Corps déchiquetés au milieu des mares de sang et d’essence boueuse  éparpillées. J’ai quitté précipitamment mon abri et court, affolée, vers la tragédie, du côté de l’étal de ma mère. Odeur étouffante  de viande grillée.

8 janvier 1996. Ce jour-là, Mon Dieu, j’ai vu l’enfer de mes propres yeux ;  je l’ai senti  dans ma propre chair. Je reconnais, ô à peine ! le pagne de maman, et son bracelet sur une main ballante. Je m’écroule à corps perdu  sur les restes de maman, couverte de sang des victimes, du  cendre de l’incendie et de l’essence boueuse.

 Trop tard !  Trop tard, l’arrivée des forces de l’ordre désemparées. Trop tard, l’irruption des secouristes de la Croix-Rouge perdus et éperdus. Trop tard les pleurs stridents des parents survivants,   éplorés.

8 janvier … 2024. Aujourd’hui. Comme chaque année, depuis vingt-huit ans, je suis en pèlerinage sur les lieux de la tragédie. Méconnaissables. Je me  sens terriblement seule, vraiment seule, au milieu des vestiges   balayés,   effacés, exprès par les hommes d’affaires. A la place des vestiges du drame : des monstres d’immeubles insolents ont surgi, comme construits  dans une  précipitation  suspecte…. Ces immeubles, ces « éléphants blancs »,   ont ratiboisé et effacé à jamais  les tombes d’infortune des 300 victimes  doublement ensevelies.

8 janvier 2024. Un pèlerinage solitaire, douloureux,  au milieu des bruits du marché et des odeurs mélangées, aigres- poivres. Mon pèlerinage est ce qui me reste comme travail de deuil. A défaut de toute consolation, de toute compassion, de toute réparation officielle ( ni matérielle ni  morale).

Puis, soudain, le vertige, le film d’il y a vingt-huit ans. Et la sensation fantomale  de l’ombre de maman…

8 janvier 2024.  28e  anniversaire. 28e pèlerinage. J’y serai encore en 2025, Inh’Allah ! Et en 2026, et en 2036. Peut-être même un lundi, le mauvais jour… »

YOKA Lye ( pour la traduction littéraire du témoignage de MOSEKA, l’orpheline)



A travers un communiqué, le procureur général près de la Cour Constitutionnelle de la RDC informe les partis ou regroupements politiques ayant présenté un candidat ou son mandataire, le candidat indépendant ou son mandataire qu’ils peuvent introduire leurs recours en contestation des résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre 2023 à la Cour Constitutionnelle, dans le délai de 8 jours suivant la publication des résultats par la CENI.

Ce communiqué de la haute Cour trouve le soubassement à travers l’article 73 de la loi électorale n°22/029 du 29 janvier 2022 modifiant et complétant la Loi électorale n°06/006 du 09 mars 2006.

Ainsi, ces recours seront déposés au greffe de la Cour Constitutionnelle. Ces candidats pourront à toutes fins utiles dénoncer tous les cas de fraudes avérées, appuyés par des preuves, au Secrétariat du Parquet Général près la Cour Constitutionnelle.

Le même document précise que le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle ne recevra pas des dénonciations avant la publication par la CENI des résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre 2023.

Il faut signaler que la Commission électorale nationale indépendante a débarqué 82 candidats aux législatives nationales, provinciales pour diverses raisons, notamment la fraude, la détention du dispositif électronique de vote, etc.

David Mukendi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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