Le dépouillement des votes dans la circonscription électorale de Kindu (Maniema) a pris fin dans la plupart des bureaux ce jeudi 21 décembre 2023.

Le Centre de vote de l'École Primaire Mwanga, le dernier bureau de vote a terminé le dépouillement à 10h00 (GMT+2). Les opérations se poursuivent en ce moment. Le président d'un bureau de vote a confié que la suite va aller jusqu'aux alentours de 16h-17h pour tout finir.

Au centre de vote de l'Institut Malonga, tous les 11 bureaux de vote ont terminé le dépouillement et imprimé les fiches de résultats. Les résultats sont déjà affichés. Un engouement s'observe pour lire les résultats.

Même situation aux centres de vote de l'Institut de l'Excellence et le Complexe Scolaire Mwamba qui est une extension du centre de vote de l'École Primaire Kindu Ville.

Au Centre de vote de l'École Primaire Tuendelee le dépouillement a pris fin et les fiches de résultats ont été remises aux témoins. En ce moment, de nombreuses personnes attendent l'affichage des résultats. Même situation au Centre de vote de l'École Primaire Maendeleo, École Primaire Muungano et son extension de l'Institut Imara.

Dans la quasi-totalité des Centres de vote, des centaines de témoins, observateurs et autres curieux ont veillé avec les éléments de la police.

Les résultats définitifs du scrutin seront le 31 décembre 2023, selon le calendrier de la CENI.

Chadrac Londe, à Kindu



Les membres des bureaux de vote et de dépouillement, les témoins et les observateurs sont à pied d'oeuvre pour clôturer les opérations électorales de ce 20 décembre. Lors d’une ronde ce jeudi 21 décembre, le reporter d’ACTUALITE.CD a constaté par exempleau centre situé à l'Institut du 4 Octobre, les témoins et observateurs attendent les fiches et PV des résultats pour ramener auprès de leurs organisations et/ou partis politiques. 

"Tout s'est bien passé, nous avons travaillé avec les membres des bureaux de vote toute la journée d'hier jusqu'à ce matin et nous attendons les résultats pour ramener auprès de nos état-majors... Les instructions ont été claires, nous allons accompagner les matériels électoraux jusqu'au Centre de Compilation" a déclaré à ACTUALITE.CD un témoin.

Pour l'heure, beaucoup de bureaux de vote ont déjà affiché les résultats en attendant l'acheminement des matériels électoraux au Bureau de Compilation.

Alexandre Mawelu, à Gemena



Plusieurs Congolais vivant au Burundi sont en train de traverser, depuis lundi 18 décembre, la frontière de Kavimvira pour participer aux élections de ce mercredi 20 décembre à partir de la ville d’Uvira. 

Parmi ces ressortissants Congolais, il y a des étudiants.  

 Le 18 décembre, l'ambassade de la RDC au Burundi a annoncé, via un communiqué, qu’il offrait gratuitement et à tous les Congolais de ce pays, un sauf-conduit spécial pour un aller-retour. 

Pour l’Ambassadeur Willy Mulamba Mabika, l’objectif est de faciliter la traversée et la sécurité des Congolais et de leur permettre de participer aux élections. 

Il avait noté dans le communiqué que la seule condition qu’il faille remplir pour bénéficier de ce sauf-conduit spécial est de présenter l'original de sa carte d'électeur délivrée en 2023.  

Dans la soirée du lundi 18 décembre et ce mardi, de longues files de bus transportant ces Congolais débarquent à la frontière congolaise de Kavimvira.  

A cette frontière, un dispositif est mis en place par la Direction générale de migration (DGM) pour se rassurer de leur enregistrement selon les règles.  Des guichets d'entrée et de sortie ont été multipliés, ont rapporté des sources officielles de la frontière.  

Ces électeurs venus du Burundi remplissent les formalités administratives aux frontières de deux pays avant de remonter dans les véhicules et se diriger vers le centre-ville d’Uvira (Sud-Kivu). 

De leurs côtés, les quartiers généraux des candidats et partis politiques se sont organisés dans les différentes villes du Burundi (Bujumbura, Gitega, Rumonge, Chibitoke, Ngozi, Nyanza …) pour faciliter le transport et le séjour de ces congolais à Uvira.  

A Bujumbura, une liste d’électeurs est présentée à l'ambassade pour la livraison du « sauf-conduit spécial » pour garantir la sécurité et la liberté de circulation des Congolais à l'intérieur du Burundi ou à traverser les frontières.  

La frontière congolaise ne sera pas fermée pendant le scrutin de mercredi, renseignent de sources de la DGM.

Campagne électorale clôturée avant la date prévue 

Par ailleurs, la campagne électorale était restée timide depuis le samedi 16 décembre à Uvira, après l’annonce de l’assassinat d’un candidat député provincial.  

Des jeunes manifestants en colère avaient saccagé, arraché et détruit la plupart des affiches et effigies des candidats sur la place publique.  

Cette situation a ralenti les activités de campagne pour certains alors qu'ils espéraient maximiser les efforts les trois derniers jours afin de graver leurs noms et numéros dans la tête des électeurs.  

En revanche, il y a d’autres candidats qui ont réceptionné le lot des matériels de campagne commandés depuis longtemps à l'extérieur du pays.  

D’autres encore dépourvus des moyens financiers, étaient visibles lundi soir sur la place publique, en train de distribuer des bouts de papier sur lequel étaient inscrits leurs noms et numéros. 

radiookapi.net/CC


La nouvelle chanson « Etali biso te » de Blacky PM est en trends sur Tik Tok. Même Fally Ipupa est tombé amoureux de ce morceau sur le net.

Membre du groupe UDPS, Blacky lâche souvent des titres en solo pour satisfaire ses nombreux fans. Cette fois-ci il leur propose « Etali biso te ».

Pour apporter son soutien à son jeune frère, El Mara s’est invitée en légende de la publication de Blacky pour commenter un emoji de joie et de flamme.

Tout porte à croire que Fally est aussi un amateur de rap puisqu’il a accordé son oreille à ce morceau de PM.
mbote/CC


Le Président candidat,  a décidé de déclarer la guerre contre le Rwanda à la moindre provocation de Kagame, lors de son dernier meeting de  campagne prononcé à  Kinshasa,  capitale de la République démocratique du Congo.

 « Je prends tous les Congolais  ainsi que toute la communauté internationale à témoin,  si seulement Kagame et ses acolytes du M23 osent,  je vais réunir le parlement pour obtenir l’autorisation de déclaration de guerre contre le Rwanda », a déclaré Félix Tshisekedi,  appelant les Congolais à le voter massivement en vue de  poursuivre le combat pour la pacification de l’est du pays ».

« Je vous assure que présentement, nous avons une armée qui monte en puissance,  capable de sécuriser le territoire national et de chasser l’ennemi », a ajouté Félix Tshisekedi.

En effet, Félix Tshisekedi a expliqué que la RDC se trouve actuellement « infiltré par des ennemis de tout genre qui tiennent à sa balkanisation et au pillage de ses ressources, faisons attention ». « J’ai besoin de vos voix pour bien en finir avec eux », a-t-il insisté.

Il a aussi rappelé les réalisations phares de son premier mandat dont les effets sont palpables pour le social des Congolais,  à savoir la gratuité de l’enseignement de base, la couverture santé avec la maternité gratuite et le Programme de développement à la base des 145 territoires qui dote les ETD de nouvelles infrastructures scolaires, hospitalières, etc.

Abordant la question de la dépréciation de la monnaie locale,  Félix Tshisekedi a souligné que cette situation due au manque de production locale et à la thésaurisation des monnaies étrangères, serait résolue grâce à l’amélioration de la production locale et la « restauration de la confiance sur le Franc congolais ».

52 meetings  dans 26 provinces

S’ exprimant  à l’occasion de la clôture de la campagne électorale du numéro 20, Jacquemain Shabani co-directeur de la campagne de Félix Tshisekedi a dressé un bilan de la tournée du Président candidat dans le Congo profond : un total de « 52 meetings donnés avec succès dans 25 provinces ainsi que Kinshasa la capitale ».

« Une très grande connexion entre le candidat numéro 20 Félix-Antoine Tshisekedi et le peuple congolais. Nous allions de réussite en réussite,  jusqu’à chuter ici à Kinshasa », a-t-il  déclaré. 

 » Aujourd’hui,  on entend plus parler des femmes chassées des hôpitaux par manque de moyens ou encore de la mortalité infantile, grâce à l’instauration de la couverture santé universelle  qui garantit la gratuité de la maternité. J’invite toutes les familles congolaises à voter  pour la consolidation de ces acquis « , a dit pour sa part  Acacia Bandubola,  co- directrice de campagne du président candidat Félix Tshisekedi.

ACP/CC



La République démocratique du Congo (RDC) a officiellement décliné la présence de la mission d'observation électorale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) pour les élections générales de 2023. La tension diplomatique s'est accentuée entre la RDC, l'EAC, et certains membres de ce regroupement sous-régional.

Dans un communiqué publié par l'EAC à Arusha, en Tanzanie, l'organisation a annoncé qu'elle ne serait pas physiquement présente à Kinshasa pour observer les élections, comme cela était la pratique depuis sa création. Cette décision découle du fait que, bien que l'EAC dit être prête, la demande de déployer cette mission n'a pas été approuvée par les autorités compétentes en RDC. L'EAC a toutefois exprimé ses vœux de voir la RDC organiser des élections pacifiques tout en affirmant son engagement envers tous les États membres.

La tension est palpable entre le géant congolais et certains de ses voisins de l’Afrique de l’Est. 

La RDC a décidé de ne pas renouveler le mandat de la force régionale de l'EAC, qui opérait dans l'est du pays. Les contingents de cette force se retirent actuellement dans leurs pays respectifs.

Par ailleurs, Kinshasa rappelé son ambassadeur au Kenya pour consultation, et a également rappelé son ambassadeur auprès de l'EAC à la suite de la présentation, vendredi dernier à Nairobi, d'un nouveau mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa. Parallèlement, le Vice-Premier Ministre de la RDC, Peter Kazadi Kankonde, a tenu une réunion urgente dimanche avec le chargé d'affaires kényan en RDC pour discuter de la situation. 

actualite.cd/CC



Depuis le début de la campagne électorale, l'on note des cas de décès des candidats aux législatives nationales et provinciales prévues ce mercredi 20 décembre 2023. Les cas les plus récents sont ceux d'un candidat député touché par balle lors d'une embuscade le 15 décembre dernier sur la route Beni-Kasindi (Nord-Kivu), d'un candidat député provincial d'Uvira (Sud-Kivu) assassiné le même jour. Bien avant, le 12 décembre, un autre  candidat à la députation provinciale à Kongolo (Tanganyika) est décédé alors qu'il tenait son meeting de campagne électorale. Des cas d'arrestations sont également répertoriés dont Salomon Idi Kalonda, candidat député dans la province du Maniema.

ACTUALITE.CD revient sur ce qui arriverait en cas de leurs élections.

D'emblée, il faudra savoir qu'un retrait, un ajout ou une substitution des candidatures n'est admis que dans les cinq jours suivant la date limite de dépôt de candidatures.

L'article 16 de la loi électorale précise que : "Toutefois, entre la date limite de dépôt de candidatures et la veille du scrutin, en cas de décès ou d'inéligibilité des candidats, le mandataire du candidat ou de la liste fait, sans délai, une déclaration complémentaire de la candidature à la commission électorale nationale indépendante, qui la reçoit, s'il y a lieu, la publie par la voie des médias audiovisuels et en assure obligatoirement la diffusion par affichage à tous les bureaux de vote concernés".

Il faudra également noter que la déclaration dont il est question dans l'article 16 de la loi électorale  n'entraîne pas, dans le chef de la CENI, l'obligation de remplacer ou d'adapter les bulletins de vote papier ou électronique. En outre, le décès d'un candidat le jour du scrutin n'est pas une cause d'annulation de la liste concernée. Autant pour le candidat emprisonné.

Néanmoins, selon l'article 116 de la loi électorale, le député national est élu avec deux suppléants. Ces derniers sont ses colistiers. Ils le remplacent selon l'ordre établi, en cas de décès, de démission, d'empêchement définitif, de condamnation pénale définitive ou d'incompatibilités.

Le dernier alinéa dudit article mentionne qu'en cas de défaut de suppléants avant la fin de la législature, une élection partielle est organisée dans la circonscription concernée.

Fonseca MANSIANGA



A quelques heures du vote en RDC, Jean-Pierre Bemba accuse Moïse Katumbi d’être soutenu par des multinationales dont les russes. D’après cet allié de Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi a demandé à une organisation russe d’attaquer le système de la CENI pour “fabriquer de faux résultats”.

Le camp Tshisekedi note en Katumbi une volonté de se hisser au sommet de l’État sans suivre la procédure officielle. Il demande donc à la population d’être vigilante au cas où l’homme de Kashobwe employait des moyens illégaux pour satisfaire à ses envies au détriment de la République. Katumbi est l’ennemi du Congo, disent les hommes de Tshisekedi.

De son côté, l’ancien gouverneur se considère déjà vainqueur de la présidentielle après une campagne électorale réussie dans plusieurs coins de la République. Il demande à la population congolaise de se tenir prêt à défendre la République en cas de tricherie électorale.

Actu RDC/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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