Kenya montre son vrai visage



Dans le fonds du cœur, les Congolais ont toujours considéré le Kenya comme pays ami et partenaire fiable. Et les Kenyans se montraient hospitaliers vis-à-vis des Congolais. Mais les événements de ces dernières semaines ont révélé le vrai visage du Kenya. Celui d’un pays hostile à la RDC.

Depuis que la RDC, constatant que les troupes de l’EAC (communauté de l’Afrique de l’est) composés notamment des soldats Kenyans venus à l’est de la République pour aider la FARDC à vaincre les groupes armés dont le M23, a renvoyé ces militaires chez eux pour absence des résultats, le Kenya montre son visage véritable.

Des présomptions voisines de la certitude attestent que des soldats Kenyans pactisaient avec ceux du M23, supplétifs de l’armée régulière rwandaise. Leurs business communs sont le trafic des minerais est-congolais.

Cerise sur le gâteau est le lancement d’une rébellion armée entre des hommes politiques Congolais et les soldats du M23 ayant pour cadre Nairobi.

Le Kenya persifle la charte de EAC et assume son rôle de servir de base arrière pour tenter de déstabiliser la RDC, un pays membre de EAC comme lui !

Ce plan de déstabilisation concocté par le Kenya trouvera sans nul doute, le peuple Congolais et ses forces de défense pour défendre la République.

Ali Kalonga



Le gouvernement congolais a annoncé, dimanche 17 décembre, l’arrivée de deux avions Hercule C-130 de l'armée égyptienne, en plus d'appareils des FARDC et d'hélicoptères, pour soutenir la CENI dans le transport du matériel électoral pour les élections du 20 décembre.

Le porte-parole du gouvernement, Patrik Muyaya, l’a affirmé sur son compte X.

Il a également précisé que cette initiative, associée à l'appui de la MONUSCO, vise à garantir un processus électoral pacifique et serein. 

Ces deux appareils égyptiens arrivent à trois jours des élections combinées.

Le gouvernement a la demande de la CENI des moyens logistiques pour déployer des kits électoraux.

 radiookapi.net/CC



Dans une déclaration publique ce 18 décembre, Denis Mukwege a affirmé qu'il ne s'est pas retiré de la course à la présidentielle. Il a également émis une recommandation de vote catégorique : « Le 20 décembre, chaque électeur doit voter pour refuser avec force la guerre et être complice des manœuvres électorales ourdies par des architectes de l’apocalypse du Congo. Le 20 décembre, chaque compatriote doit refuser de participer au discrédit et à l’enterrement de la démocratie ».

Pour Mukwege, le droit de vote est une arme qu'il faut utiliser le 20 décembre : « Je vous demande d'utiliser votre droit de vote pour vous indigner et résister à ce qui s'apparente à un complot contre la République ».

Exprimant une critique sévère envers l'administration électorale, Denis Mukwege espère un vote sanction : « Votez pour dire non à la descente incessante de notre pays aux enfers, conformément à ce que nous demande l'article 64 de notre constitution. Faites-le non pas seulement par solidarité envers les compatriotes de notre pays et de Kwamouth, surtout pour ne pas être complice de cette escroquerie électorale qui risque de faire de notre patrie en ce jour du 20 décembre la capitale mondiale de la fraude électorale. Votez pour le plan de paix, votez pour le N°15 ».

Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege ne ralliera donc pas un autre candidat, ni son ami Martin Fayulu, ni Moise Katumbi, qu'il a critiqué pendant la campagne. Il ne se désistera pas non plus, malgré les difficultés rencontrées au cours des deux dernières semaines de la campagne.

actualite.cd/CC



Une nouvelle bataille de communication fait rage entre les camps Tshisekedi et Katumbi. Elle est bien visible cette fois dans le paysage médiatique belge. Le Soir, déjà au cœur de l'actualité la veille avec une information erronée sur le report des élections, se penche cette fois sur Uccle, commune bruxelloise, révélant la location d'une « fastueuse villa secondaire » par le couple présidentiel congolais. La demeure, d'une surface de 860 m2, est louée depuis deux ans pour la somme mensuelle de 20 000 euros. Cerise sur le gâteau, le propriétaire n'est autre que Robert Levy, fondateur et président d'une importante banque en RDC.

La publication de cette information a fait grand bruit au sein de la sphère politique congolaise. Olivier Kamitatu, se délectant de cette révélation, ironise sur l'ultra-nationalisme revendiqué par le président-sortant Félix Tshisekedi. « Une broutille ! Le président-sortant qui fait campagne en revendiquant un ultra-nationalisme et un patriotisme assumés, s'est fait acheter sa première maison à l'étranger, dans un quartier chic de son pays d'adoption où il était jusqu'il y a quelques mois encore résident permanent, avec des fonds d'une banque étrangère, en recourant à des sociétés de construction, d'entretien, de jardinage et de gardiennage étrangères », commente-t-il.

Le directeur de cabinet de Moise Katumbi s’en donne à coeur joie. Il utilise cette information pour inverser le récit de « candidat de l'étranger », soulignant que l’ancien gouverneur a construit son palais dans son village natal, faisant appel aux compétences locales avec ses propres fonds.

De son côté, Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi, réagit rapidement en criant au « Fake news ! » Et d’ajouter: « On sait que vous êtes derrière tout ceci mais relisez bien l’article. Le Chef de l’Etat n’est propriétaire d’aucun bien immobilier en Belgique ! On parle bien de location ». Ainsi, implicitement, la communication présidentielle admet l'exactitude des faits rapportés par Le Soir, mais insiste sur le caractère locatif de la propriété.

Dans la même dynamique, La Libre Belgique alimente le feu médiatique en titrant « Avec Tshisekedi au pouvoir, c’est le retour du Congo belge ». L'auteur de l'article, Hubert Leclercq, que l'entourage de Félix Tshisekedi considère comme proche de Moïse Katumbi, pointe du doigt les liens belges au sein de l'entourage présidentiel, mettant en avant la nationalité belge de l'épouse du président, de sa belle-sœur, candidate aux législatives, de son directeur de cabinet et de son dir-cab adjoint.

actualite.cd/CC



Plus que deux jours pour élire le président de la République, les députés nationaux et provinciaux ainsi que les conseillers communaux. Les dernières informations électorales en RDC restent consacrées au déploiement du matériel électoral à travers le pays. Ce lundi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) rassure que tous les bureaux seront ouverts le jour du vote. Le gouvernement a mis à la disposition de la CENI des hélicoptères pour aider à déployer les kits dans les zones à accès difficiles.

« Avec ces hélicoptères, tous les 75 400 bureaux de vote vont ouvrir le jour du vote parce qu'ils seront en possession des matériels électoraux », a indiqué Patricia Nseya, rapporteur de la CENI.

Le déploiement du matériel va se poursuivre même le jour des scrutins.

« Je peux vous dire que jusqu'au jour du vote on ne peut pas avoir 100% du déploiement. C'est le jour du vote qu'on finalise le déploiement. On ne peut pas prendre le risque de déployer les matériels dans les bureaux de vote 24 heures avant », a ajouté Mme Nseya.

Tous les matériels électoraux sont arrivés au pays via les trois hubs de Kinshasa, Lubumbashi et Goma, a rassuré le rapporteur de la CENI qui insiste que les élections auront bel et bien lieu ce 20 décembre, même si plusieurs voix suggèrent un « report technique ».

Clément Muamba



Dans une correspondance confiée à la rédaction d'opinion-info.cd ce samedi 16 décembre, le Procureur Général près la Cour de Cassation (PGCCAS) Firmin Mvonde Mambu invite le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa Gecoco Mulumba à se présenter à son office ce lundi 18 décembre 2023, à 11 heures, pour des faits dont connaissance lui sera communiquée sur place.

L'invitation du PGCCAS tombe au moment où Gecoco Mulumba est accusé d'avoir instruit aux forces de l'ordre de tirer sur les paisibles citoyens jeudi dernier, lors des échauffourées entre ses partisans et les habitants du quartier Ndanu dans la commune de Limete à Kinshasa. Ces incidents ont causé plusieurs blessés graves et d'autres sources évoquent également une perte en vie humaine, sans compter les dégâts matériels. 

"Les jeunes en majorité se sont révoltés contre Gecoco parce-qu'il avait dit lors d'une rencontre avec les femmes du quartier de chercher leur candidat comme lui à Kingabwa. C'est pourquoi il lui a été demandé de rentrer chez lui dans son fief car cette fois, on veut aussi élire le nôtre", avait témoigné un jeune d'une vingtaine d'années.

Quand bien même cet incident malheureux n'a pas un retentissement considérable, plusieurs organisations de la société civile dénoncent et continuent à organiser des formations et ateliers contre ces cas de violences pour éviter l'effusion de sang.

Ben Dongoko 



Quelques heures après l’annonce de la création d’un mouvement rebelle par Corneille Nangaa dénommé l’Alliance Fleuve Congo ce vendredi 15 décembre à Nairobi au Kenya, Félix Tshisekedi est sorti du silence pour mettre en garde le nouveau filleul de Paul Kagame en indiquant être prêt à tout pour détruire la nouvelle loge.

Pour Félix Tshisekedi, le temps n’est pas à l’aventure. Le président de la République indique prendre les dispositions nécessaires pour mettre hors d’état de nuire la nouvelle alliance destinée à décimer les vies humaines en RDC. Pour le gouvernement, cette aventure de mauvais goût ne passera jamais.

« Un voleur se rallie à Kagame pour nous agresser. S’ils cherchent la guerre, ils nous trouveront sur leur chemin », a martelé le candidat.

Félix Tshisekedi reste prêt à faire sauter Paul Kagame qui joue le rôle de médiateur entre les groupes armés et les lobbys ennemis du Congo. Pour le régime Tshisekedi, Kagame aura la fin qui correspond à ses actions sur le sol congolais.

Actu RDC/CC



L'opposant congolais Moïse Katumbi a achevé sa campagne électorale à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dans le sud-est de la République Démocratique du Congo, ce samedi 16 décembre 2023. Dans son bastion naturel, le candidat numéro 3 a rejoint la "ville du cuivre" en passant par la route de Likasi, où il a fait escale vendredi.

Devant ses partisans, réunis devant le siège de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga, Moïse Katumbi a renouvelé ses critiques envers le régime en place. "Nous leur disons qu'ils ne sont pas spécialistes de la provocation, des jets de pierres et autres menaces. Nous voulons la paix et l'unité dans le pays. Le 20 décembre, ils auront le carton rouge du peuple congolais", a-t-il déclaré lors de son rassemblement à Lubumbashi.

Il a ajouté :

"Ils disent que Moïse Katumbi est un étranger. Est-ce que je suis étranger ? Non, nous répondrons par un vote sanction en participant massivement aux bureaux de vote. Nous avons une armée, et c'est la population. Face à leur bilan négatif, ils ne sauront résister devant notre armée, qui est la population congolaise".

Moïse Katumbi a conclu sa campagne électorale qui l'a conduit dans plusieurs villes du pays, à l'exception de l'espace Kasaï. À chaque étape, l'opposant congolais a plaidé en faveur de l'alternance pour garantir une gouvernance transparente et restaurer la paix dans l'est de la RDC.

José Mukendi, à Lubumbashi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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