Le Desk Femme d'Actualité.cd s'est entretenu avec Yvette Ngalya Moose, étudiante en coupe et couture de l'Institut supérieur art et métiers (ISAM) de Bukavu. Pour défendre son travail de fin de cycle, elle a confectionné une robe de mariée totalement en pagne.

Racontez-nous comment est née l'idée de créer cette robe ? 

Yvette NGALYA Tout a commencé avec mon travail de fin de cycle. Le PAGNE ici chez nous est très accessible. Partant du constat que le pagne est fort utilisé pour créer les tenues des mariages coutumiers, j'ai pensé qu'il serait utile de valoriser notre culture. C'est ainsi qu'est née l'idée de confectionner une robe de mariée faite à 100 % en pagne.

Comment avez-vous procédé pour réaliser la robe de mariée ? 

Yvette NGALYA : j'ai commencé sur Internet ce qui avait déjà été fait et proposé quelque chose de différent. Après, je me suis confectionné une idée de robe, j'ai trouvé les matériels qu'il me fallait et j'ai réalisé la robe en question.

Quelles sont les matières que vous avez utilisées pour créer la robe de mariée ? 

Yvette NGALYA Concernant les matières et tissus, il y a bien évidemment le tissu pagne, du satin, du tafta, du voile, de la popeline, de la tuile, du thermocollant. Pour bien garnir, j'ai utilisé des pierres et de la dentelle.

Combien de temps avez-vous pris pour créer la robe de mariée ? 

Yvette NGALYA La création de cet œuvre m'a pris quatre semaines. La première semaine était dédiée à la conception et à l'analyse du modèle, la deuxième était celle de l'achat et de la coupe, la troisième semaine c'était pour la confection et enfin la dernière semaine c'était pour le finissage et garnissage.

Parlez-nous de vos autres créations

Yvette NGALYA : celle-ci est ma première création. Mais le meilleur reste à venir.

Que sont vos inspirations ? 

Yvette NGALYA : je suis surtout inspirée par le fait de vouloir valoriser le pagne dans tous les domaines de l'habillement.

Votre dernier mot ?

Yvette NGALYA : Mon souci, c'est surtout d'inciter et de motiver les jeunes sur le fait que l'on peut être belle en valorisant notre culture, s'habiller en pagne pour tout genre de cérémonie et toujours être magnifique.

Propos recueilli par Grace GUKA



Certains diront, sans doute, que Vital Kamerhe était prophète. Car, dès son arrivée à Kisangani, deux jours avant que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ne foule le sol du chef-lieu de la Tshopo, ce mercredi 29 novembre, le Vice-premier ministre, ministre de l'Économie nationale avait déjà prédit, tel un voyant, que le candidat à sa propre succession à la présidentielle du 20 décembre 2023 triomphera à la ville martyre. C'est chose faite. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a triomphé à Kisangani. Et la ville a déjà désigné son Président : le candidat n°20 à la prochaine présidentielle. Le pacte social est scellé entre les Boyomaises et Boyomais, d'un côté, et leur Président, de l'autre. La palme d'or revient à Vital Kamerhe, l'éclaireur, pour avoir déblayé le terrain, avant l'arrivée de "FATSHI 20". Kamerhe a mouillé le maillot pour le triomphe de son candidat Président à Kisangani, au point de se priver de battre sa propre campagne, à Bukavu, chef-lieu du Sud Kivu, il est candidat n°16 à la députation nationale.

Tout Kisangani s'est arrêté ce mercredi 29 novembre 2023. La ville, debout, mobilisée comme un seul homme, était en effervescence pour réserver un accueil délirant à son Président. Accompagné de Denise Nyakeru Tshisekedi, sa femme, le dossard n°20 à la prochaine compétition électorale présidentielle a eu droit à un accueil chaleureux. Le couple présidentiel a été englouti dans un bain de foule qui l'a accompagné à pieds, jusqu'à la Place de la Poste, lieu du meeting.

De l'aéroport de Bangoka à la Place de la Poste, longue de 16 Km, la chaussée a refusé la foule compacte qui a envahi même les abords et les trottoirs.

Arrivé au lieu du meeting, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a vu son meeting se transformer en des échanges citoyens à cœur ouvert entre un peuple et son Président. À tour de rôle, les Boyomaises et Boyomais ont défilé sur le podium, pour faire part de leurs aspirations les plus profondes à leur leader naturel déjà désigné.

Toutes les questions liées à l'insécurité récurrente en Ituri, au conflit terrien qui oppose les Bambole du territoire d'Opala aux Balengola du territoire d'Ubundu, au manque d'eau et électricité, à la réclamation des étudiants sur les conditions d'études dans les différents campus, ainsi qu'à la couverture santé universelle ont été posées au Président candidat à sa propre succession.

Accordant une oreille attentive à ses interlocuteurs, le candidat Président de la République de l'USN -Union sacrée de la Nation- a rencontré toutes les préoccupations de ses allocataires, qui, très satisfaits des réponses on ne peut plus claires de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont promis à ce dernier, non sans le rassurer, de le porter à la première place des résultats de la prochaine présidentielle.

La joie était tellement en son comble que la population, débordée et électrisée, scandait des chants improvisés, demandant à Vital Kamerhe de dire au Président candidat de compter déjà sur tout l'électorat de la Tshopo.

Le carton plein du fils Tshisekedi à Kisangani aura permis, selon certains analystes, au duo FATSHIVIT de se reconstituer, comme en 2018, pour ne ménager aucun effort, en vue de conserver le plus longtemps possible ce pouvoir obtenu démocratiquement au prix du sacrifice.

opinion-info/CC



Georgette Mowana est indissociable de la carrière et de la vie privée de Tabu Ley Rochereau, l’une des plus grandes stars de la musique congolaise. Bien qu’elle soit peu connue du grand public, son nom résonne dans de nombreuses chansons composées par son mari, qui l’a baptisée affectueusement « Tété ». 

Née au Katanga dans une famille de la bonne société, Georgette a étudié en Belgique avant de rencontrer Ley à la fin de ses études. Ils se marient en 1961 à Kinshasa. De leur union naîtront cinq enfants.

La vie conjugale n’a cependant pas été un long fleuve tranquille. Célébrité adulée, Ley mène une vie de playboy et ses infidélités brisent souvent le cœur de Georgette. Pourtant, celle qu’on surnomme désormais « Mère Tété » lui reste fidèle malgré les rivales qui défilent.

Pour exprimer son amour mais aussi ses regrets, Ley lui dédie de nombreuses chansons qui retracent les hauts et les bas de leur relation. « Adios Tété », « Mission officielle », « Tété nakozonga » font partie des titres les plus émouvants. Le nom de « Georgette » apparaît aussi dans des tubes comme « Mireille mwana ».

Après le décès de son épouse dans les années 90, Ley continue d’honorer sa mémoire lors de ses concerts en interprétant « Adios Tété ». Cette chanson est devenue son hymne à l’amour perdu.

Grâce aux compositions de son mari, Georgette Mowana restera à jamais dans l’histoire de la rumba comme l’une des rares épouses d’artiste congolais à avoir été autant célébrée et immortalisée dans les textes. Derrière la légende Ley, elle symbolise le sacrifice et la fidélité.

Christian Mampuya

 
 


À l’instar d’autres artistes congolais , le chanteur Robinio Mundibu vient de sortir un titre en soutien au président Félix Tshisekedi.

Intitulée « Aza Nanu », cette chanson invite les électeurs à voter à nouveau pour le candidat numéro 20, Félix Tshisekedi, le 20 décembre
prochain date des élections.

Dans son style dansant qui a fait son succès avec des chansons telles que « Misu Na Misu », papa chic appelle les Congolais à renouveler leur confiance au président sortant.

Tout comme JB Mpiana, Blaise Bula et d’autres avant lui, El généralissimo apporte ainsi son appui musical à la candidature de Félix Tshisekedi pour le scrutin à venir.

A travers ce nouveau titre « Aza Nanu », il entend mobiliser les électeurs en faveur de la réélection du président de la République démocratique du Congo.

mbote/CC



Les fans de Fally Ipupa envahissent une photo d’aigle sur les réseaux, pensant à tort que c’était une référence à leur idole.

Sur les réseaux sociaux congolais, une simple photo d’un aigle a suscité l’emballement des fans de Fally Ipupa. Une publication Facebook montrant un rapace tenant un sifflet dans ses serres a été submergée de commentaires faisant référence à la star de la rumba.

Pourtant, la photo en question avait été publiée par la page de la Ligue de Champions, et faisait référence au retour imminent de la compétition européenne de football. Cependant, de nombreux admirateurs de Fally Ipupa, surnommé « l’Aigle » en raison de sa prestance sur scène, n’ont pas vérifié la source et ont à tort identifié ce volatile comme étant leur idole.

Preuve de l’immense ferveur qu’il continue de susciter des années après ses débuts, Fally Ipupa s’est ainsi retrouvé au centre de discussions sur les réseaux sociaux congolais, générant l’un des buzz les plus importants du jour, alors que la photo ne le concernait pas directement.

Ce n’est pas la première fois que de simples images d’aigle déclenchent l’enthousiasme de ses aficionados, qui projettent régulièrement leur passion pour la star sur les réseaux, même sans confirmation d’un retour musical. Leur espoir de le voir à nouveau sur scène demeure vif.

 mbote/CC
 


Lors d'un meeting animé le mardi 28 novembre 2023 à Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, le président de la République et candidat à sa propre succession à l'élection présidentielle du 20 décembre, a appelé les communautés locales à se réconcilier et à cultiver l'amour mutuel. 

Alors que l'Ituri a été secouée par des conflits communautaires par le passé, Félix Tshisekedi a salué les progrès réalisés dans le rétablissement de la paix et a encouragé toutes les communautés à travailler main dans la main pour construire une nation unie et prospère.

Dans son discours, il a souligné l'importance de la paix pour le développement du pays.

« J'ai constaté que les affrontements qui se déroulaient ici commencent à prendre fin. Sans paix, il est impossible de construire notre nation. Je tiens à remercier les Ituriens d'avoir choisi la voie de la paix. Nous sommes là pour vous soutenir dans cette démarche », a-t-il déclaré.

Le candidat numéro 20 à l'élection présidentielle a insisté sur le fait que toutes les communautés de l'Ituri doivent se considérer comme faisant partie de la même famille, le Congo, et doivent œuvrer ensemble pour maintenir l'unité nationale.

« Réconciliez-vous et aimez-vous les uns les autres, car vous faites partie de la même famille, le Congo. Nous ne pouvons pas nous diviser, nous devons cultiver la paix et l'amour », a-t-il ajouté.

L'Ituri, une province riche en ressources naturelles, a été le théâtre de violences intercommunautaires qui ont engendré des souffrances et des déplacements massifs de population. Cependant, les efforts déployés pour rétablir la stabilité et promouvoir la réconciliation semblent porter leurs fruits, comme l'a souligné le président Tshisekedi lors de son discours.

Merveil Molo



D’après des sources proches de l’enquête à 7SUR7.CD ce mercredi 29 novembre 2023 dans la matinée, les experts internationaux (belge et sud-africain notamment) ont rendu leurs rapports dans le dossier du meurtre de l’opposant Chérubin Okende. 

Il s’agit de l’autopsie, du rapport toxicologique, du rapport balistique et du rapport sur l’itinéraire du véhicule.

Notre source affirme qu’il ne reste plus que ces différents rapports soient rendus publics.

C’est le 13 juillet dernier que le corps criblé de balles de Chérubin Okende a été découvert dans son véhicule, stationné le long de l’avenue des Poids-lourds, à Kinshasa. La veille, son parti, Ensemble pour la République, dirigé par l’opposant Moïse Katumbi, s’était inquiété de sa disparition et avait dénoncé un probable « enlèvement ».

Ainsi, des experts médico-légaux et des policiers de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) ainsi que des experts sud-africains et belges ont prêté assistance aux enquêteurs congolais.

Alphonse Muderwa



Selon des sources diplomatiques, l’Union européenne (UE) a annulé sa Mission d’observation électorale (MOE).

D’après les mêmes sources, la MOE n’a pas obtenu les autorisations des autorités congolaises pour acquérir et déployer du matériel de communication. Il s’agit essentiellement des valises satellitaires pour assurer la liaison entre les observateurs déployés dans le Congo profond et l’équipe de coordination à Kinshasa.

Pour rappel, l’UE avait déployé le 6 novembre dernier une MOE. C’est la 3è depuis 2006. A terme, la MOE allait comprendre 13 analystes et 100 observateurs dont certains devaient se déployer dans 17 des 26 provinces. La MOE était conduite par la suédoise Malin Björk. 

GMM

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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