Le chanteur congolais Fally Ipupa se produira le 25 novembre prochain au U Arena, l’ancien stade de France situé à Paris La Défense. À quelques jours de cet événement très attendu, une fausse setlist, soit la liste des chansons, aurait circulé sur les réseaux sociaux.

Contacté par le média, un membre de l’équipe de Fally Ipupa a démenti l’authenticité de cette setlist. Il a qualifié celle-ci « d’intox » et indiqué que la liste des titres, ainsi que le déroulement du show, restent secrets afin de surprendre le public.

Selon plusieurs analyste de la musique, Fally Ipupa ne commettrait pas l’erreur de dévoiler à l’avance le répertoire qu’il interprétera lors de ce concert événement devant 40 000 fans attendus.

Ce démenti vient clore les spéculations sur une éventuelle fuite du programme du show. Le chanteur congolais souhaite garder l’effet de surprise et offrir au public une prestation unique, sans aucune incartade. Plus que quelques jours nous séparent du grand rendez-vous au U Arena, où Fally Ipupa promet de transporter son public dans un voyage musical hors du commun.

mbote/CC



Franck Diongo, candidat à la présidentielle de décembre 2023, a annoncé ce lundi son retrait de la course et son soutien à Moïse Katumbi. Avant lui, Seth Kikuni et Matata Ponyo avaient également apporté leur appui à l'ancien gouverneur devenu candidat à la présidence.

« Face à la crise sans précédent que traverse notre nation, marquée par l'insécurité, la misère, l'instabilité économique, la manipulation de la justice, de graves atteintes à la liberté de la presse et une diplomatie défaillante, nous avions exprimé notre volonté de libérer notre nation de cette spirale infernale qui la piège depuis trop longtemps », ont déclaré Seth Kikuni, Franck Diongo et Matata Ponyo.

Ils ont ajouté : « Cependant, nous constatons que le régime en place, cherchant à se maintenir coûte que coûte au pouvoir, ourdit une fraude électorale massive et une corruption systémique. Afin de contrer ce plan contre l'avenir de notre nation, l'urgence d'une candidature unique de l'opposition s'impose comme la meilleure stratégie, selon notre avis unanime et celui des experts ».

Selon eux, Moïse Katumbi est le mieux placé pour battre le président sortant : « Suite aux consultations tenues à Pretoria, en Afrique du Sud, Moïse Katumbi Chapwe émerge comme le candidat capable de mener l'opposition vers la victoire. En accord avec les décisions de nos partis respectifs, nous avons décidé de soutenir sa candidature à l'élection présidentielle du 20 décembre prochain en République démocratique du Congo ».

Ils appellent d'autres candidats à se rallier à cette initiative : « Nous exhortons tous nos pairs à rejoindre Monsieur Moïse Katumbi Chapwe pour former un bloc uni contre la fraude électorale, seule stratégie pour donner un sens à notre combat politique et redonner espoir au peuple congolais ».

actualite.cd/CC



Dans la course à la magistrature suprême, le paysage de l’opposition congolaise vient d’évoluer avec le ralliement de Seth Kikuni à la candidature de Moïse Katumbi.

Par le biais d’un communiqué transmis à Actualité.cd, l’ancien candidat a annoncé se retirer de l’élection présidentielle du 20 décembre prochain. Il apporte désormais publiquement son soutien à celui qu’il considère comme « le candidat unique de l’opposition ».

Tout en dénonçant « l’amateurisme au sommet de l’État, la dérive dictatoriale et les fausses promesses », Seth Kikuni justifie sa décision par « la nécessité de transcender nos égos et de rester dans la quête de l’intérêt supérieur de la Nation ».

Il emboîte ainsi le pas à d’autres poids lourds de l’opposition comme Matata Ponyo, qui avaient dernièrement appelé à l’unité derrière Moïse Katumbi. Cette démarche vise à renforcer les chances de ce dernier face au président sortant Félix Tshisekedi.

Reste à savoir si d’autres candidats comme Martin Fayulu ou Denis Mukwege suivront la même dynamique dans les semaines à venir. Quoi qu’il en soit, ce ralliement conforte un peu plus Moïse Katumbi dans son statut de principale figure de proue de l’opposition.



Denis Mukwege confirme formellement sa candidature à la présidence de la République démocratique du Congo, rejetant ainsi les rumeurs circulant sur son retrait au profit d'un autre candidat, notamment Moise Katumbi.

"Une fausse information circule sur internet alléguant que le Dr Mukwege se serait désisté en faveur d'un autre candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo. Nous confirmons que cette information est fausse", a affirmé Vital Barholere, directeur de cabinet de Mukwege.

"Conformément au souhait de millions de Congolais, le Dr Mukwege est toujours candidat à la présidentielle et reste ouvert au dialogue pour la désignation d'un candidat commun de l'opposition. Il saisit cette occasion pour remercier la population congolaise pour l'accueil chaleureux réservé à son Plan de Paix pour notre pays ainsi que son adhésion massive à son projet de société", a-t-il ajouté.

Dimanche, l'ancien Premier ministre Matata Ponyo a annoncé son retrait de la course présidentielle en faveur de Moise Katumbi, tout en appelant Denis Mukwege et Delly Sesanga à suivre son exemple.

Denis Mukwege se prépare activement au lancement de sa campagne électorale avec un programme qui sera dévoilé dans les prochains jours. Pendant ce temps, Delly Sesanga est déjà implanté dans la région du Kwango pour entamer sa campagne.

actualite.cd/CC



Le lancement officiel de la campagne électorale ce dimanche 19 novembre 2023 a été froidement accueilli par la communauté congolaise à Paris. Une faible mobilisation dans cette ville qui regroupe plus de 3.000 électeurs enrôlés.

« C’est vous qui me l’apprenez, monsieur », répond avec sourire Thérèse Mambi à la question de savoir si elle est au courant que la campagne électorale a débuté aujourd’hui. Cette jeune femme congolaise vit en France depuis plus de dix ans. Dans un marché de Château Rouge où nous la croisons, presque personne ne parle de cet évènement politique qui se déroule en République démocratique du Congo. A la place, c’est plutôt le prochain concert du chanteur congolais Fally Ipupa à Paris (le 25 novembre) qui anime le débat dans des groupes de discussion formés à chaque bout de rue de ce quartier situé dans le 18ème arrondissement. 

La même atmosphère règne sur la place du Tracadéro. Réputée pour la forte concentration des touristes qui s’y prennent en photo avec une meilleure vue de la Tour Eiffel en arrière-plan, la place du Tracadéro sert aussi d’esplanade pour les activités politiques des communautés étrangères vivant en France. Au mois de juin 2020, des dizaines de Congolais s’y étaient réunies pour exiger des autorités congolaises une enquête fiable sur la mort de Raphaël Yanyi, magistrat qui présidait les audiences du « procès 100 jours ». Mais pour la campagne électorale, aucune activité de la communauté congolaise n’y a été organisée.

« C’est normal que la mobilisation soit faible comme elle est là. Nous vivons dans un autre pays, régis par une autre politique, nous vivons d’autres réalités ici. Donc c’est tout à fait normal que la campagne électorale ne soit vraiment pas une cause qui puisse réunir des foules pour pouvoir en parler », explique Jean-Jacques Lumumba, lanceur d’alerte congolais qui vit en France depuis plus de 5 ans déjà. Dans une cafétéria de Corbeil-Essones, une ville située à 29 kilomètres au sud-est de Paris où il nous a reçu, cet ancien banquier congolais, aujourd’hui réfugié en France, déplore en même temps ce qu’il appelle des « griefs » dans le processus électoral. 

« Rien que la façon dont cette élection présidentielle est organisée, ça pourrait conduire à des violences comme souvent. Parce qu’il est très difficile qu’un candidat obtienne plus de 50% de voix pour une présidentielle à un tour. Beaucoup de choses présagent une présidentielle mouvementée en termes de violences, notamment la situation du pays elle-même qui est très difficile en ce moment », commente-t-il. 

D’après le calendrier électoral, le vote est prévu le 20 décembre prochain. Plus de 10.000 Congolais vivant en France seront attendus aux urnes à l’occasion. Outre la France, les Etats-Unis, la Belgique, le Canada et l’Afrique du Sud sont les pays concernés par les élections. 

Will Cleas Nlemvo



« En référence aux conclusions des travaux de Pretoria, auxquels mon parti le LGD a pris part, j’annonce mon ralliement à Moïse Katumbi Chapwe, qui portera le ticket de l’opposition à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 », a indiqué le candidat Matata Ponyo ce dimanche 19 novembre sur son compte X.

A travers une vidéo qui circule sur la toile, l’ex-Premier ministre évoque la nécessité de maximiser les voix et « surtout faire échec à la manœuvre du pouvoir », en présentant une candidature unique de l’opposition.

A la suite des consultations des délégués de l’opposition, qui se sont déroulées récemment en Afrique du Sud, a poursuivi Matata Ponyo, « Moïse Katumbi Chapwe se dégage comme le candidat pouvant représenter le ticket de l’opposition, représentées par quatre grands partis et regroupements ayant pris part à ces assises ».

Face à « la fraude massive planifiée et face au monde qui nous regarde, la démarche de former un bloc solide et uni au sein de l’opposition est la seule stratégie que nous avons pour donner un sens à notre combat politique et pour redonner espoir au peuple congolais », a souligné Augustin Matata.  

Les représentants des opposants candidats à la présidentielle de 2023, Denis Mukwege, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, ont décidé à Pretoria en Afrique du Sud, de former une nouvelle coalition politique, baptisée « Congo ya Makasi ». Cette coalition vise à désigner un candidat commun de l’opposition ce scrutin.  

radiookapi.net/CC



L'établissement public Transports au Congo ( TRANSCO) vient de se doter du premier lot de 21 nouveaux bus de marque Mercedes-Benz " Made in RDC ". 

Prenant la parole au cours de la cérémonie de remise officielle de ces 21 bus, vendredi 17 novembre 2023, le directeur général de TRANSCO, le bâtonnier Mbere Moba Cyprien, a précisé que ces bus ont été montés à Kinshasa par la société privée Suprême Automobile, inaugurée par le président Félix Tshisekedi le 10 juin 2023.

Dans une interview accordée aux médias sur place, il a particulièrement remercié le président de la République pour son engagement social tendant à répondre diligemment aux attentes et désidératas de sa population. 

"C'est grâce au chef de l'État que TRANSCO existe aujourd’hui. N'eût été la dotation de 440 bus de marque Volvo en février 2021, moins encore aujourd'hui avec l'acquisition du premier lot de 21 nouveaux bus de marque Mercedes Benz, cet établissement public de transports serait déjà fermé", a-t-il déclaré. 

Ce fût l'occasion pour les agents et cadres de TRANSCO d'exprimer leur reconnaissance au président Tshisekedi, en accueillant avec joie ce premier lot de bus et en promettant d'en faire bon usage pour l'intérêt supérieur de la population congolaise.

"Ainsi, le comité de gestion de TRANSCO rassure le président de la République que les 3.800 familles de cet établissement de transports de l'État ne cesseront pas d'être reconnaissantes envers lui. Au nom de tout son personnel, le comité directeur de TRANSCO que dirige le DG Cyprien Mbere et le DGA Flory Bwatuka, remercie également le gouvernement Sama Lukonde pour son apport significatif et son sens managérial", a déclaré le DG. 

Il a conclu son propos en affirmant qu’avec l'acquisition de ces nouveaux bus, TRANSCO va continuer le déploiement à l'intérieur du pays, précisément dans les provinces ayant une voirie appropriée et adéquate. 

Rappelons que ces 21 nouveaux bus acquis font partie d'un total de 230 bus commandés par le gouvernement congolais au profit de TRANSCO et qui seront livrés progressivement à cet établissement public.

ODN



Le candidat numéro 20 à élection présidentielle du 20 décembre prochain, Félix Tshisekedi a officiellement lancé sa propagande pour la magistrature suprême ce dimanche 19 novembre à Kinshasa, capitale de la RDC. Le stade des martyrs a servi de cadre pour le premier meeting du Président sortant en quête d’un nouveau mandat.

Comme lors du dépôt de sa candidature au bureau de la Centrale électorale, le candidat de l’Union sacrée de la Nation a, dans son discours de ce dimanche, taclé l’un de ses antagonistes qualifié de « candidat de l’étranger ».

« Ceux qui pensent que le Congo est pour eux, est à détruire et à voler doivent se préparer. On ne leur laissera aucun temps. Le Congo est à nous et il est à Dieu. J’ai laissé ce pays entre les mains de Dieu dès mon accession au pouvoir. Mon amour pour le Congo m’a poussé à mettre mes idées au programme que je vais vous présenter », a argué Félix Tshisekedi.

« Le candidat de l’étranger ne saura pas citer le nom de l’agresseur de la partie est de notre pays », a-t-il supputé.

Dans plusieurs de ses sorties médiatiques, le Président Félix Tshisekedi a accusé son ex-collaborateur au sein de la plateforme Union sacrée de la nation (USN) et candidat numéro 3 à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi, de ne pas citer nommément le Rwanda comme agresseur de la République démocratique du Congo à travers le mouvement terroriste M23.

Carmel NDEO

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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