La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) a confirmé, ce lundi 30 octobre, la candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle prévue en décembre. La candidature de l'opposant avait été contestée par deux requêtes. La première a été jugée irrecevable, tandis que la seconde a été déclarée recevable, mais non fondée. Les contestations portaient principalement sur des allégations de nationalité étrangère prétendument détenue par Moïse Katumbi.

RFI/CC



Le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a, suite aux veilléites expansionnistes du Rwanda, estimé qu'il faudrait construire un mur de séparation entre son pays et le Rwanda, en vue de préserver l'intégrité territoriale de la RDC.

" Je suis désolé en tant que président de la République Démocratique du Congo face à ce genre de choses , je ne suis pas tenté de construire des ponts mais plutôt des murs pour protéger notre population ", a dit Félix Tshisekedi.

Une proposition qui rejoint la proposition de son challenger à la présidentielle du 20 décembre prochain, l'ancien premier- ministre Adolphe Muzito, président du parti politique Nouvel Élan.

Pour rappel, le chef de l'État Félix Tshisekedi a, samedi 28 octobre, au cours du sommet des trois bassins forestiers, dénoncé pour la énième fois l'agression rwandaise dont est la victime la RDC dans sa partie Est.

Il avait fustigé l'hypocrisie qui règne entre les pays africains.

Fadi Lendo



D'aucuns savent que la République démocratique du Congo (RDC) connait dans sa partie Est, depuis 1994 avec l'assassinat du feu Président Rwandais Habyarimana, des problèmes sécuritaires, d’immigration clandestine, de pillages de ses ressources naturelles et d’occupation illégale de ses terres.

D'après la 28ème Tribune de l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, au Sud, avec l’Angola 2.511 Km, la RDC n’a pas de problème à sa frontière, ni à l’Ouest, avec son unique voisin, la République du Congo. Il en est de même, renseigne cette tribune, au Nord, avec le Soudan du Sud et la République Centrafricaine, où en dehors du problème de Mbororo, la RDC n’a pas de problèmes particuliers. “À l’Est, la RDC a 5 voisins dont 3, la Zambie, la Tanzanie et le Burundi ne lui posent pas des problèmes sécuritaires. C’est avec le Rwanda et l’Ouganda que la RDC a de problèmes de sécurité, d’immigration et de pillages de ses ressources. Une meilleure gestion des frontières peut éviter à la RDC plus de la moitié de ses problèmes économiques, sociaux et sécuritaires dont la solution permettra son développement”, peut-on lire dans la 28ème Tribune du Président du parti politique Nouvel Élan.

Et de souligner : "La question des frontières doit être inscrite en priorité dans la stratégie de la défense du pays et du maintien de la stabilité dans la sous région.

En effet, malgré les nombreuses initiatives entreprises par les gouvernements successifs de la RDC, depuis le début des années 2000 jusqu’à ce jour, le pays connait des tueries à répétition, des pillages systématiques de ses ressources naturelles par ses voisins de l’Est (référence à des nombreux rapports des experts des Nations-Unies) qui sont devenus des bases arrières des groupes rebelles nationaux et étrangers".

À travers sa tribune, Adolph Muzito ajoute que la présence de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo, la MONUSCO, depuis sa création, il y a une vingtaine d’années, jusqu’à ce jour, n’est pas parvenue à aider la RDC à pacifier l’Est de son territoire. Il va de même, a-t-il martelé de la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL, créée en 2006) dont l’objectif principal était de mettre en œuvre les conditions de paix, de sécurité, de stabilité politique et de développement dans la région des Grands Lacs.

"C’est pourquoi, je pense que pour résoudre le problème de l’insécurité dans l’Est de la RDC, en plus des efforts pour une vraie défense et une bonne diplomatie mises à l’épreuve par les deux dernières agressions rwandaises, l’option d’une frontière physique par la construction d’un mur de séparation, me parait urgente", a dit Adolphe Muzito.

À côté de cette option de mur de séparation, ajoute-t-il, il devra être programmé l’option complémentaire de l’inventaire et de répartition des terres entre l’État et les communautés locales ainsi que leur titrisation en faveur de ces dernières.

Serge Mavungu



La position du Gouvernement de la RDC n’a pas changé face à la rébellion du M23 en guerre dans la partie Est du pays, a fait savoir Serge Tshibangu, haut représentant du chef de l’Etat, dimanche 29 octobre à Radio Okapi. 

« Notre ligne n’a pas changé, nous ne négocierons pas avec le M23, nous ne discuterons pas avec le M23 ! », a martelé Serge Tshibangu. 

Pour lui, la position du Gouvernement reste immuable « parce qu’il n’y a rien qui a changé dans la structure du M23. Le M23 reste les papettes du Gouvernement rwandais, les papettes de la Rwanda defense force (RDF) ». 

Tant que cela ne changera pas, le Gouvernement ne négociera pas avec la rébellion, insiste Serge Tshibangu. 

Faisant allusion aux processus de Luanda et de Nairobi, il affirme que « sur le terrain rien n’a changé… Les engagements pris par leurs maîtres de Kigali ne sont pas respectés ». 

radiookapi.net/CC



L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), membre du Comité de Pilotage du Groupe de Plaidoyer "Justice aux martyrs de la Liberté de la Presse," a émis un appel émouvant aux familles des journalistes congolais assassinés entre 1994 et 2021.

L'ACOFEPE, engagée dans la reconnaissance des sacrifices consentis par ces valeureux professionnels des médias au nom de la démocratie, invite les enfants biologiques, épouses, frères et sœurs, ainsi que les autres proches des 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo au cours de cette période à se manifester rapidement.

L'objectif principal de cette démarche est de reconnaître ces journalistes en tant que martyrs de la liberté de la presse, honorant ainsi leur héritage et leur engagement pour une presse libre et démocratique.

L'ACOFEPE invite chaleureusement les familles concernées à prendre contact avec son équipe pour recueillir davantage d'informations sur le parcours de ces professionnels des médias dévoués. Vous pouvez joindre l'ACOFEPE aux numéros de téléphone suivants : +243821975491 et 0999923379. De plus, vous avez la possibilité de leur envoyer un e-mail à l'adresse : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it..

L'association souligne que la réussite de ce plaidoyer, visant à immortaliser la mémoire collective de ces journalistes qui ont donné leur vie pour la démocratie, repose en partie sur l'implication personnelle des familles.

Ensemble, tout est possible pour honorer ces martyrs de la liberté de la presse et poursuivre leur noble combat en faveur d'une presse libre et d'une société démocratique en République Démocratique du Congo.

actualite.cd/CC



La République Démocratique du Congo pleure la perte d'un de ses éditorialistes les plus éminents, José Nawej, éditeur délégué du journal "Forum des As", décédé ce samedi 28 octobre. Sa disparition a déclenché une vague d'émotion profonde au sein de sa rédaction et de la communauté de la presse.

José Nawej était reconnu pour sa plume acérée, ses éditoriaux incisifs et son engagement inébranlable en faveur de la démocratie et de la liberté d'expression. Son travail a eu un impact significatif sur la société congolaise et a contribué à renforcer le rôle des médias comme quatrième pouvoir en République Démocratique du Congo.

De nombreux hommages émanant de personnalités éminentes ont été rendus à José Nawej. Christian Lusakueno, directeur général de la Radio Top Congo, a exprimé sa tristesse en déclarant : "Une plume s'en est allée, laissant sur cette terre l'encre de ses pensées profondes. Nous ne nous lasserons pas de nous en abreuver. Sincères condoléances à toute la famille."

Le député Claudel-André Lubaya a également témoigné son respect en disant : "José Nawej, Ya José, quelle ne fut pas ma stupéfaction d'apprendre que tu as déposé les armes et choisi de rejoindre l'autre rive, où tu nous regarderas désormais sans dire mot. Tes éditos vont nous manquer. De là où tu es, reçois mon hommage le plus sincère."

Marthe Bosuandole, auteure et journaliste à l'Agence France Presse (AFP), a souligné la perte majeure en déclarant : "En #RDC, l'éditorialiste est parti ! Quel départ brusque ! Comment allons-nous faire pour nous habituer à cette réalité ? Vas en paix Mzee."

Sylvie Elenge Nyembo, Directeur général de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), a présenté ses condoléances à la famille et a qualifié José Nawej de "chevalier de la plume de la RDC".

Le Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS), François Muamba, a exprimé son chagrin en déclarant : "Incrédule, atterré, j'apprends ce matin que José Nawej s'en est allé ! Je crie ma peine et voudrais rendre hommage à ce grand Monsieur doublé d'un remarquable grand esprit."

Kamanda Wa Kamanda, journaliste à RFI, a salué José Nawej en disant : "Hommage à José Nawej, éditorialiste du quotidien 'Forum des As'. Un homme de bien, un journaliste intègre. Vas en paix, cher frère."

Bienvenu-Marie Bakumanya, directeur général de l'Agence congolaise de presse, a décrit José Nawej comme "l'un des meilleurs éditorialistes de la République démocratique du Congo" et a rappelé son héritage de "plume alerte et respectée de la presse congolaise".

Adolphe Muzito, ancien Premier ministre de la RDC, a souligné le rôle de José Nawej en tant que serviteur dévoué de la nation et a présenté ses condoléances à sa famille et à la communauté des journalistes.

Kibambi Shintwa, journaliste et directeur général de Numerica TV, a exprimé son choc en déclarant : "Le plus grand éditorialiste de la RDC vient de nous quitter. José Nawej, qui part avec sa belle plume, tout son savoir. Un grand intellectuel vient de nous être enlevé."

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a également exprimé sa profonde douleur face à la perte de José Nawej, le qualifiant de "journaliste pétri de professionnalisme" dont le travail a contribué à l'édification démocratique et médiatique de la RDC.

Le décès de José Nawej laisse un vide immense dans le paysage médiatique congolais et africain. Ses éditoriaux continueront d'inspirer les générations futures dans leur quête d'une presse libre, indépendante et professionnelle.

actualite.cd/CC



Le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) Christian Bosembe a eu des échanges le 24 octobre 2023, avec les professionnels des médias de la presse écrite et celle en ligne.

Les discussions ont tourné sur les directives mises en place par le CSAC, auxquelles devraient se conformer les professionnels des médias pendant la campagne électorale pour éviter les dérapages.

Il était donc question, au cours de cette rencontre, d'appeler les journalistes à vulgariser les textes essentiels du CSAC relatifs aux contenus médiatiques à diffuser et/ou à publier pendant la campagne électorale en vue d'éviter des manquements et toute forme de dérapage.

« Un journaliste n'est pas menteur, n'est pas calomniateur, il ne peut pas être menaçant. Le journalisme est un métier noble, la noblesse se caractérise dans la recherche, le traitement, et surtout dans la diffusion. Comment est ce que nous allons travailler avec vous pendant cette période électorale ? Nous voulons tout simplement que le journaliste soit responsable, qu'il soit animé d'un esprit de bon sens, d'avoir de l'équité, être guidé par l'équité » a déclaré Christian Bosembe.

Faisant référence au constat selon lequel certains professionnels des médias se sont déjà lancés dans la campagne électorale, Christian Bosembe a éclairé la lanterne sur le contenu de cette dernière.

« Souvent les gens se posent la question c'est quoi un message de campagne ? C'est lorsque vous donnez un numéro, la circonscription, vous appelez au vote, vous êtes déjà en campagne. C'est différent de lorsque quelqu'un dit que je vais construire le pays, je vais arranger le pays, ceux qui étaient avant moi n'ont rien fait, là vous n'êtes pas en campagne. Vous êtes en train de parler de votre vision politique, ce n'est pas un problème », a-t-il ajouté.

Le président du CSAC a, par ailleurs, insisté sur la mise en application des articles 17et 18 relatifs à la campagne électorale. Ces articles stipulent notamment que « Toutes les candidates et tous les candidats bénéficient du même temps d'antenne et de la gratuité des prestations, mais également pendant la durée de la campagne. Le principe d'égalité de traitement entre candidats doit être scrupuleusement respecté dans les programmes d'information tant à la radio, à la télévision qu'à l'agence congolaise de presse ».

Ce jeudi 26 octobre, les journalistes de l'audiovisuel, les acteurs de la société civile, ainsi que les représentants des candidats à l'élection présidentielle provisoirement retenus par la CENI devraient être sensibilisés sur ces directives de campagne électorale du CSAC.

Sandrine Fundi et Christel Insiwe



Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a vivement condamné l'agression rwandaise sur le territoire congolais lors d'une déclaration à la suite de sa rencontre avec le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, à Kinshasa ce jeudi.

"Avec le Président du premier pays francophone du monde. Son voisin rwandais cherche à déstabiliser le processus électoral qui va commencer. Fraternité, condamnation des ingérences et crimes de guerre, retour au cessez-le-feu", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

Ces propos ont été tenus dans un contexte de montée de tension entre Kinshasa et Kigali. La veille, le gouvernement congolais avait émis une mise en garde sévère à l'encontre du Rwanda, prévenant que toute attaque contre la ville de Goma déclencherait une réaction immédiate.

Mercredi, Jean-Pierre Bemba, Christophe Lutundula et Patrick Muyaya, éminents membres du gouvernement congolais, se sont réunis avec les ambassadeurs européens et américain pour présenter des preuves soutenant les allégations d'une nouvelle incursion de l'armée rwandaise sur le territoire congolais.

Jean-Luc Mélenchon est en visite en RDC depuis le 24 août, accompagné d'une délégation parlementaire française. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la sortie de son livre intitulé "Faites Mieux! Vers la Révolution Citoyenne". L'essentiel de ses activités se déroulera à l'Université de Kinshasa, où une conférence est prévue pour le 30 octobre.

Dès son arrivée à Kinshasa, Jean-Luc Mélenchon avait appelé à l'humilité des Européens face au dynamisme du continent africain. Il a insisté sur le fait qu'il venait en tant qu'apprenant, et non en tant que conseiller politique.

Le leader de la France insoumise a précisé qu'il n'avait pas l'intention de s'immiscer dans les élections congolaises et que son séjour se poursuivrait jusqu'au 31 octobre, avec la délégation parlementaire française menant ses propres démarches et activités au cours de cette visite en RDC.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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