Plusieurs artistes congolais de renom vont prester, ce samedi 30 septembre 2023, au Stade Tata Raphaël de la Kethule, dans le cadre de la grande cérémonie de la réussite des IXes Jeux de la Francophonie, tenus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août dernier. Les activités vont débuter à 10h00, heure de Kinshasa.

Parmi les chanteurs retenus pour cet événement, l'on note Ferré Gola, Fabregas, Héritier Wata, Bill Clinton, Werrason et JB Mpiana. L'accès à la tribune d'honneur est sur invitation, et libre pour le pourtour.

Cette célébration est organisée par le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et de la Direction National des IXes Jeux de la Francophonie (CNFJ). D'après le président du CNJ William Mukambila, cette grande cérémonie sera tenue dans la plus vieille infrastructure sportive de Kinshasa pour remercier le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi qui a engagé le pays dans l’organisation de ce grand rendez-vous sportif et culturel de la jeunesse francophone du monde.

Il est à noter qu'après cette grande cérémonie, Ferré Gola et son groupe musical vont livrer un concert au Showbuzz, dans la soirée pour compatir avec les victimes des atrocités qui sévissent dans la partie Est de la RDC.

Pour rappel, le chanteur congolais avait presté, le dimanche 06 août dernier à la cérémonie de clôture des 9ème Jeux de la Francophonie tenue stade des martyrs, ainsi qu'aux nuits de la Francophonie à l'esplanade du palais du peuple, quelques minutes plus tard.

Gratis Makabi

 


Des études menées par Business Wire ont attesté que le marché mondial des cosmétiques avait atteint 460 milliards de dollars américains en 2014. Les experts ont prévu que le marché mondial des produits de beauté continuera à augmenter de 3,8 % par an au cours des cinq prochaines années. Selon le rapport de Modor Intelligence, la taille du marché cosmétique en Afrique devrait passer de 3,55 milliards USD en 2023 à 4,95 milliards USD d'ici 2028.

Etre plus belle, avoir un teint radieux, arborer des teintes qui se rapproche du naturel ou opter pour des teintes plus "flashy", le marché du make up qui ne cesse de croître et se diversifier propose plusieurs possibilités.

L'avènement du numérique a également favorisé l'implosion de ce secteur. Il suffit de voir le nombre de tutoriels ou autres vidéos de formation ou conseil en maquillage pour se rendre compte de l'ampleur que prend le phénomène.

À Kinshasa, le make up (maquillage), pour beaucoup de femmes et jeunes filles, fait partie de la routine.

"Je me maquille parce que ça me rend belle. J'ai recours aux ongles artificiels pour avoir des mains plus présentables", confie Ruth Marina Kalonji, étudiante en troisième graduat sciences biomédicales à l'Université de Kinshasa.

Le maquillage est devenu une passion pour certaines femmes

"Le make-up est une passion pour moi". Ça me rend jolie et me met en confiance. Je me sens plus qu'épanouie chaque fois que je le fais", explique Judith Mbuyi, étudiante en dernière année de licence en sciences informatiques. 

Si certaines femmes se sentent moins belles sans maquillage, pour d'autres ce n'est pas le cas.

"Le make-up me rend jolie, c'est sûr, mais je l'ai toujours pris pour une distraction. Parfois, je préfère garder mon visage naturel et je me trouve aussi sublime comme ça", a déclaré Naomie Kabita, étudiante à l'ISTM/Kinshasa.   "Moi, je le fais souvent occasionnellement. Je me trouve plus attrayante, plus belle qu'avant, lorsque je me maquille, mais par moment, j'aime bien garder ma peau naturelle, parce que même sans maquillage, je suis jolie", confie Bénédicte Mianda, commerçante et mère de 2 enfants.

Ces pratiques anodines en apparence peuvent, à la longue, devenir problématiques pour l'épiderme.

"De nombreux produits de maquillage empêchent l'épiderme de respirer. C'est le cas du fond de teint qui peut finir par irriter la peau et provoquer des poussées d'acné. La barrière cutanée, en absorbant le maquillage, se déshydrate et devient inconfortable" explique René ODIMBA, dermatologue aux Cliniques Universitaires de Kinshasa.

Il ajoute que l'utilisation prolongée des produits de maquillage peut avoir des conséquences désastreuses.

"Plus on le fait souvent, plus il fait vieillir la peau. Il peut exposer à certaines maladies comme le diabète, la stérilité, l'hypertension, le cancer de la peau et d'autres infections à porte d'entrée cutanée qui peuvent conduire jusqu'à la mort."

L'expert affirme que les produits de maquillage sont utilisés en fonction de l'âge, du sexe, du type de peau et de l'objectif à atteindre. Le fond de teint est recommandé pour les personnes après la cinquantaine, ou les personnes ayant des imperfections au visage pour améliorer leur apparence. Chez les adolescents, ou des personnes en dehors de ces deux catégories, ce produit n'est pas recommandé pour la peau, sauf sur prescription médicale. 

Du point de vue sociologique, cette pratique favorise une crise identitaire qui joue sur la personnalité et la psychologie des femmes.

"Le make-up impacte négativement l'identité des femmes, qui à la longue deviennent dépendantes, et ne s'assument plus. Il arrive que des femmes connues avec maquillage soient méconnaissables sans make-up. Ce qui affecte sérieusement les relations inter-personnelles dans nos sociétés. Dans les cas extrêmes, pour des femmes qui n'arrivent pas à s'accepter sans maquillage, il est recommandé de chercher une aide psychologique", souligne Laurainne TSHILEMBA, assistante à la faculté des sciences politiques et administratives, Département de Sociologie, de l'université de Kinshasa.

Ce phénomène englobe l'ensemble des articles utilisés pour rendre son visage plus joli. Parmi ces articles, il y a le fond de teint, qui est la base du make-up, les tubes de mascara, les rouges à lèvres, la poudre de soleil, des pinceaux en kit, des faux cils, le ring-late, etc…

Nancy Clémence Tshimueneka



Après la marque Dior, c’est au tours de Balmain d’inviter à son défilé de mode l’artiste Congolais Fally Ipupa.

En Europe où il poursuit tranquillement ses activités, Fally Ipupa se fait visible ces derniers temps. Il a été aperçu en studio avec l’acteur Britannique Idris Elba et a participé au défilé de mode de la marque Dior.

Dicap la Merveille est aussi invité au défilé de Balmain qui va présenter ce 27 septembre 2023, ses vêtements printemps-été 2024.

Fally Ipupa donne ainsi de ses nouvelles, ce qui permet à ses fans et à son équipe de faire encore plus de bruit pour leur artiste sur Internet.

 mbote/CC


La ligne dirigeante au sommet de la République reste une question séparatiste entre acteurs politiques depuis l’indépendance du pays. Justin Bitakwira reste tranchant depuis le début du mandat de Tshisekedi en exigeant la gestion de la nation par les originaires uniquement ; vision qui est un soutien sans nom à la proposition de loi sur la congolité initiée par Noël Tshiani et portée devant l’Assemblée nationale par le député Nsingi Pululu.

Justin Bitakwira estime que la trajectoire politique du pays reste très sombre à l’heure actuelle pour donner la gestion de la nation au fils d’un ressortissant étranger. A l’en croire, la gestion du pays par un autochtone permettra à la nation d’amorcer le processus de développement tant attendu. «Je crois que l’histoire du Congo est très nébuleuse. Et on ne peut plus se hasarder à mettre quelqu’un qui n’est pas du sang congolais à la tête de ce Pays» a dit Justin Bitakwira sur la loi Tshiani.

Cependant, le camp Katumbi a toujours vu d’un mauvais œil la proposition de loi Tshiani qui, d’après elle, viserait à bloquer l’élection présidentielle du président du parti Ensemble pour la République. Les militants et cadres du parti Ensemble se disent sans cesse prêts à décourager la démarche de Noël Tshiani afin de favoriser l’insertion de tout congolais aux échéances électorales.

Gaël Hombo



La Fondation Bill Clinton a affirmé, samedi 23 septembre, avoir recensé 12 168 détenus préventifs et seulement 2200 condamnés sur 14 368 pensionnaires de la prison centrale de Makala.

Le président de cette organisation, Emmanuel Adu, a fait ce constat à l’issue d’un ronde d’inspection effectuée dans cette maison carcérale.

« Après avoir visité la prison centrale, j’ai constaté la surpopulation et j’ai aussi constaté que le nombre de prévenus dépasse celui de prisonniers condamnés. Nous avons 12 168 cas avec seulement 2200 condamnés. C’est ce qui est regrettable », a-t-il souligné.

Emmanuel Adu a ainsi recommandé au procureur général près la Cour de cassation de faire pression sur les magistrats afin d'envoyer en fixation plusieurs dossiers bloqués faute d’argent.

« Plusieurs cas sont en souffrance au niveau de magistrature et cours et tribunaux qui attendent qu’on leur donne l’argent pour se prononcer. Toutes les prisons de la RDC sont au rouge », a-t-il poursuivi.

Il a regretté que le nouveau procureur près de la Cour de cassation ait excellé dans les promesses sans pour autant passer en action.

En définitive, les conditions de détention sont jugées déplorables dans la Prison centrale de Makala.

radiookapi.net/CC



Le journaliste Stanis Bujakera reste maintenu en détention à la prison centrale de Makala. Cette décision a été prise ce lundi 25 septembre par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.

Ce dernier a rejeté la demande de sa mise en liberté provisoire du directeur de publication adjoint du site d'information actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique.

Stanis Bujakera est accusé par la justice des infractions présumées de faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat, propagation de faux bruits et transmission de messages erronés et contraires à la loi, en rapport avec le meurtre du député Chérubin Okende.

radiookapi.net/CC



La Cour constitutionnelle a renvoyé au 16 octobre 2023 l’affaire relative à la débâcle du Parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo, dans laquelle sont mis en cause l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le responsable de la Société Africom, Christo Grobler et l’ancien gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Deogratias Mutombo.

À l’audience de ce lundi 25 septembre, l’ancien Premier ministre n’a pas comparu en personne. Ses avocats ont sollicité une remise à 45 jours car leur client est malade et en impossibilité de venir présenter ses moyens de défense. Ils ont brandi pour soutenir cette demande, une attestation médicale signée par le médecin. Le Procureur Général s’est opposé à cette demande, qu’il qualifie de manœuvre dilatoire initiée par le prévenu. Après s’être retirée pour délibérer, la Cour a finalement renvoyé l’affaire au 16 octobre pour permettre au prévenu de comparaître.

Depuis le début de cette affaire, la Cour n’a pas encore pu procéder à l’instruction du dossier car elle a pu faire face à des problèmes de saisine et aussi aux difficultés pour les avocats des prévenus d’accéder aux pièces du dossier.

Les accusations portées contre Matata Ponyo et Groobler sont graves, notamment des détournements de fonds de plus de 115 millions de dollars à travers des avantages financiers indus, des surfacturations, la création de sociétés écrans, ainsi que des détournements de procédures administratives. Matata Ponyo et Mutombo sont également accusés d'avoir omis de verser 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.

Par ailleurs, Augustin Matata Ponyo, également président du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), a déposé sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 20 décembre 2023. Il a souligné son expérience en tant qu'ancien Premier ministre et son rôle dans la stabilisation du cadre macro-économique du pays. Matata Ponyo est le premier candidat à avoir officiellement déposé sa candidature, et la Cour constitutionnelle devra confirmer toutes les candidatures avant le début de la campagne électorale.

actualite.cd/CC



Yuri Kalenga se rapproche de Dieu avant son grand combat

Absent des rings congolais depuis 10 ans, le boxeur Yuri Kalenga s’apprête à faire son retour ce samedi pour un combat intercontinental. Hier, « El Toro » s’est rendu à l’église « Dans sa présence » où il a prié aux côtés du pasteur Mike Kalambay.

Ce rapprochement avec la religion peut surprendre, alors qu’en 2019 Yuri Kalenga avait fait polémique en déchirant et brûlant la Bible en direct sur internet. Cet acte avait scandalisé de nombreux chrétiens.

A quelques jours de son come-back très attendu, le boxeur a souhaité se ressourcer spirituellement. Depuis son arrivée dimanche à Kinshasa, il reçoit un accueil chaleureux. En priant auprès du pasteur Kalambay, Yuri Kalenga veut sans doute se donner toutes les chances de l’emporter ce samedi.

Reste à voir si ce rapprochement avec Dieu, après son geste blasphématoire passé, portera ses fruits sur le ring face à Issa Kayembe pour le titre intercontinental.

mbote/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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