Dans un documentaire retraçant son parcours jusqu’à son concert au Parc des Princes de Paris le 18 Juin de l’an dernier, Dadju est revenu sur ses débuts dans la musique.

Cependant, le fils de Djanana a clairement démontré l’opportunité qui a fait de lui artiste musicien.

« J’ai commencé la musique par accident en accompagnant Gims au studio. À force d’aller au studio avec lui, il fallait toujours avoir un couplet prêt »,

Notons que le début du jeune frère de Gims, Dadju, a été marqué des épines mais il est parvenu à se distinguer et à se faire une place dans la musique dont sa notoriété dépasse les frontières.

 mbote/CC


Les députés nationaux et sénateurs reprennent ce vendredi 15 septembre le chemin de l'hémicycle du Palais du Peuple pour l'ouverture de la session parlementaire de septembre. Ce, conformément aux dispositions de l'article 115 de la constitution qui stipule que l'Assemblée nationale et le Sénat tiennent de plein droit, chaque année, deux sessions ordinaires : la première s'ouvre le 15 mars et se clôture le 15 juin et la deuxième s'ouvre le 15 septembre et se clôture le 15 décembre.

Parmi les matières prioritaires, figurent d'abord la loi des finances pour l'exercice budgétaire 2024 et la loi de reddition des comptes pour l'exercice budgétaire passé. Le projet de budget 2024 déjà adopté au niveau du gouvernement devra être déposé incessamment au bureau de l'Assemblée nationale afin de se conformer aux dispositions de l'article 83 de la loi N°11/011 du 13 juillet 2011 relatives aux Finances Publiques stipulant que ce projet de loi de finances y compris les états et documents prévus aux articles 78 et 79 de la présente loi, doit être déposé par le gouvernement au bureau de l'Assemblée nationale au plus tard le 15 septembre de l'année en cours.

En dehors du budget 2024, d'autres questions ou matières liées à la vie nationale seront probablement abordées. Il s'agira de la question de l'Est avec le statu quo observé dans les initiatives diplomatiques régionales pour régler la crise dans cette partie du pays, la situation socio-économique avec la dépréciation de la monnaie nationale et tant d'autres. Est-ce-que les parlementaires aborderont la loi Tshiani, présentée par le député Pululu, loi dite de père et de mère ? Rien n'est moins sûr !

Il faut préciser que c’est la dernière session parlementaire de cette législature née à la suite des élections de décembre 2018.

Cette session parlementaire coïncide également avec la réception des candidatures pour l'élection présidentielle prévue au mois de décembre de l'année en cours mais aussi dans un contexte politique tendu entre le régime de Félix Tshisekedi et l'opposition. 

Clément MUAMBA/CC



À l’occasion du 70 ème anniversaire de naissance de l’artiste-chanteur Jossart Nyoka Longo M’vula, patron de la célèbre formation musicale Zaïko Langa Langa N’kolo Mboka et PCA de la SOCODA, une messe d’action de grâce a été dite, mercredi 13 septembre 2023, à la Cathédrale Notre Dame de Lingwala, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, (RDC). Le temps fort de cette célébration a été marqué par le don d’une Jeep offerte à l’artiste Jossart Nyoka Longo par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce dernier, à en croire l’Abbé Coco, a posé ce geste, au regard de l’immensité apport artistique de Jossart Nyoka Longo dans la culture de la RDC.

Bien avant cette étape, l’Abbé Lukelu a brossé un portrait de l’artiste. « Né à Kinshasa, le 07 septembre 1953, Jossart Nyoka Longo est père de 9 enfants et a 14 petits-fils », a indiqué l’Abbé Lukelu. Auteur-compositeur de plusieurs chansons qui résistent à l’usure du temps. Dans la foulée, l’Abbé Lukelu a cité deux titres au nombre desquels « Sentiment Awa »; et « Na lali pongi », respectivement meilleure chanson, en 1976 et 1979. Il a vanté, par la même occasion, la personnalité de l’artiste, son professionnalisme et sa témérité.

Prenant la parole pour la circonstance, Jossart Nyoka Longo a, devant plusieurs autorités du pays dont le Président du Sénat, Modeste Bahati, remercié l’Éternel Dieu ainsi que le président de la République , Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts, il est notre salut, notre gloire éternelle », a-t-il déclaré Et d’ajouter: « Excellence, Honorable Mesdames et Messieurs à vos titres respectifs. Cher frères et sœurs en Christ. Aujourd’hui, c’est pour moi un jour des souvenirs, je me souviens du jour de ma naissance et de toutes ces années qui m’ont conduit jusqu’à cet âge.Tout naturellement je me souviens de Jésus-Christ en qui et par qui tout a été fait. La vie reçue de Dieu est arrivée à nous par des intermédiaires dont nos parents. Je recommande leur âme à la miséricorde divine. Comment ne pas penser à mon unique grande sœur Albertine Longo (Titine chérie Longo) à qui je dis encore aujourd’hui : « Ata ko okimi ngai na mokili oyo ya nse pepaka ngai loboko na horizon, pokwa nyonso tango moyi mokitaka. Paix éternelle à son âme. Ma vie ne serait pas telle sans ma seconde famille qu’est le groupe Zaiko Langa Langa. Je dis à tous un immense merci. Les amis sont plus que la famille. Vous êtes nombreux de tous les milieux, de tous les horizons et des tous les âges. Je ne m’appartiens plus, je vous appartiens, vous m’avez façonné. Je vous exprime toute ma gratitude. Un souvenir particulier à ceux qui sont devenus leaders religieux ou politiques, hommes ou femmes d’affaires et dont le soutien spirituel, matériel et financier a été incontournable pour moi encore aujourd’hui à l’occasion de l’organisation de ce jubilé de platine. Je dis toute ma reconnaissance à chacun et à chacune ».

Il importe de signaler que dans le cadre de cette célébration en platine, une soirée de gala, sur invitation est prévue, le samedi 07 octobre prochain, dans la salle Kemesha.

opinion-info.cd/CC



La compagnie nationale Congo Airways, qui a suspendu ses vols nationaux depuis lundi dernier, a besoin d’au moins deux avions en location pour reprendre ses activités. Son directeur général, Marc Ekila Likombio, l’a annoncé mercredi 13 septembre au Premier ministre Sama Lukonde.  

A l’issue de cette audience, Marc Ekila Likombio dit avoir présenté au chef du Gouvernement l’état des besoins de sa compagnie :

« Nous espérons qu’une solution sera trouvée très rapidement pour permettre à la compagne de reprendre le réseau par l’acquisition très rapidement de deux avions en location, pour nous permettre d’assurer la continuité de l’activité et de continuer le processus d’amélioration des conditions de sécurité de notre exploitation ».

Congo Airways a annoncé, dimanche dernier, la suspension de ses activités dès lundi 11 septembre sur l’étendue nationale.

Tous les appareils dont disposent la seule compagnie nationale d’aviation sont ainsi cloués au sol.

Elle dit avoir levé cette option en vue d’améliorer l’efficacité de ses services.

Cette décision a réduit très sensiblement les possibilités de transport aérien en RDC, où l’avion demeure le seul moyen qui relie les grandes villes. Beaucoup de passagers et d’activités en sont ainsi pénalisés.

radiookapi.net/CC



Le Conseil d'État a suspendu l'ordonnance de la Ministre de l'Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, qui ramenait la Coordination de la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES) sous le tutel de la Direction de la Conservation de la Nature (DCN) à la place de l'Institut Congolais pour la Conversation de la Nature (ICCN).

Dans son ordonnance publiée lundi 11 septembre dernier, le Conseil d'État estime que l'ordonnance de Ève Bazaiba est illégale et porte atteinte au decret portant création et fonctionnement de l'ICCN. 

« Les décisions administratives unilatérales attaquées ont rappelé l'organe de gestion CITES au ministère et désigné un responsable, sans observer les dispositions des articles 8, 24, et 26 du décret n°10/15 du 10 avril 2010 fixant les statuts d'un établissement public dénommé Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, en sigle ICCN. Elles désarticulent le cadre organique de l'ICCN, sans pour autant observer le parallélisme de forme et de compétences. Il se dénote qu'à travers un arrêté ministériel, la deuxième défenderesse s'évertue à modifier un décret du premier ministre, alors qu'il ne lui revient que d'exercer son pouvoir de tutelle par voie d'autorisation préalable, d'approbation, ou d'opposition sur le Conseil d'Administration et/ou la direction générale de cette structure », dit le Conseil d'État dans son ordonnance. 

La plus haute Cour Administrative du pays a également, dans sa décision, expliqué que la décision de Ève Bazaiba de relever Augustin Ngumbi de ses fonctions viole l'article 21 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l'Etat. D'où le Conseil d'État exige sa réhabilitation sans conditions. 

« Le juge des référés constate que les décisions prises par la première défenderesse ont pour effet de priver effectivement le demandeur de son emploi. Alors qu'au moment où l'autorité a procédé à la remise et reprise, confirmant ainsi cette privation d'emploi. Le demandeur n'a pas reçu une nouvelle affectation, il n'est pas en position d'interruption de services, il n'a pas non plus cessé à titre définitif ses services tant pour décès, révocation, démission d'office ou volontaire, mise à la retraite, que pour licenciement pour inaptitude physique ou professionnelle », argumente le Conseil d'État.

Entre 1973 et 2016, la gestion de CITES était sous la DCN du ministère de l'Environnement. Ce fut une période calamiteuse avec le bradage des permis congolais. 

Par ailleurs, depuis que l’organe de gestion CITES est sous tutelle de l’ICCN, des réformes ont été entreprises pour que les permis congolais sortent de la liste noire. Il s’agit notamment de l’imposition des avis d’acquisition légale, la numérisation du recensement des exploitants de la faune et de flore, l’automatisation du processus de demande et d’obtention des permis d’exportation CITES ainsi que la sécurisation inviolable desdits permis.

actualite.cd/CC



Le directeur de publication adjoint d’actualite.cd, Stanis Bujakera a été auditionné en chambre du conseil du Tripaix de la Gombe suite au dépôt mardi d’une requête de remise en liberté provisoire. 

Dans cette requête, son avocat Me Grâce Tshiashala a rappelé au procureur que “la liberté reste la règle et la détention en est l’exception. Il a souligné que Stanis Bujakera avait un emploi fixe et n’avait pas d’antécédents judiciaires. Il a assuré que “sa fuite n’était pas à craindre”. 

Le Tripaix a 48h de répondre. Les avocats ont déjà indiqué qu’en cas de refus, ils feraient appel de la décision.

Le parquet du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a mis sous mandat d’arrêt provisoire notre confrère lundi pour des besoins d’enquête. Il le soupçonne de faux et d’usage de faux et de propagation de faux bruits suite à la publication par Jeune Afrique d’un article et d’une note attribuée à l’ANR qui impliquait les renseignements militaires et un proche du Chef de l’Etat dans l’assassinat de l’ancien ministre Cherubin Okende. L’article n’était pas signé par Stanis Bujakera. Malgré tout, le parquet l’accuse d’en être l’auteur et exige qu’il révèle ses sources. 

L’arrestation de Stanis Bujakera vendredi a provoqué une vague d’inquiétudes dans les rangs de la société civile nationale et internationale, de l’opposition et dans les milieux diplomatiques. Hier, le haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme a appelé à sa libération.

actualite.cd/CC



Herman Amisi est un exemple de réussite et d’excellence pour les jeunes congolais en général et ceux du Haut-Katanga en particulier. Licencié à la faculté de Lettres de l’Université de Lubumbashi, l’ancien Kasapard s’est imposé sur la scène culturelle congolais avec son humour authentique et son engagement à parfaite ses œuvres. Pas étonnant qu’il soit aujourd’hui devenu le chouchou de la présidence de la République.

Le jeune Amisi, détenteur de plusieurs contrats de partenariats public-privé est très adulé par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi. Pour certaines indiscrétions, Herman Amisi s’est imposé grâce à son caractère multiculturel mais surtout à son savoir bien au-dessus de celui de ses pairs du secteur de la culture.

De son Lubumbashi natal au monde en passant par Kinshasa, Herman Amisi s’est imposé comme l’un des meilleurs humouristes de cette nouvelle vague.

Son parcours inspire le respect de tous et l’admiration. « Impossible d’aimer l’humour sans être fan de Herman Amisi », disait Gilbert Mulumba. Pour les experts du domaine, l’enfant prodige a sorti la tête et donné de la lumière au domaine de l’humour en RDC.

Gaël Hombo

 


Jugé pour « outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs » et une dizaine d’autres chefs d’accusation, l’opposant Jean-Marc Kabund a été condamné à 84 mois (7 ans) de servitude pénale principale. Le verdict de la Cour de cassation est tombé ce mercredi 13 septembre.

Après avoir créé son parti politique Alliance pour le Changement (A.Ch) l’an dernier, Kabund s’était positionné en opposant au régime Tshisekedi qu’il décrit comme « danger au sommet de l’État ». Potentiel candidat à la présidentielle du 20 décembre de cette année, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale dénonçait aussi l’exercice du pouvoir de Tshisekedi et de ses affidés qui se fait, selon lui, au détriment des Congolais.

Lors des audiences devant la Cour de cassation, Jean-Marc Kabund avait réitéré sa position sur la gestion du pays par le régime au pouvoir. Pour lui, « la RDC court un danger » estimant qu’avec Félix Tshisekedi, « tout est fait vaille que vaille ».

« Je demande au peuple de tout mettre en œuvre pour que monsieur Tshisekedi soit mis de côté aux prochaines élections parce que je considère que le pays court un danger avec lui à la tête. Le danger c’est la misère du peuple, c’est l’insécurité à l’Est du pays, c’est l’insécurité à Kinshasa, le banditisme urbain, les enlèvements », avait lancé Jean-Marc Kabund pour qui « le danger c’est l’absence totale d’un programme de société cohérent, l’absence d’un programme clair au sommet de l’Etat. Tout est fait vaille que vaille. C’est un essai-erreur ».

« Je considère que parce que le pays court un danger, j’appelle le peuple à ne plus voter pour Tshisekedi et à tout mettre en œuvre pour que celui-là ne soit pas à la tête du pays. Je suis en droit de le dire et je le répéterai chaque fois que j’aurai la parole », avait-il ajouté.

Toujours devant les juges, Kabund avait présenté le pouvoir de Tshisekedi comme un « pouvoir injuste, anti social qui a organisé une prédation ». Pour appuyer ses accusations, l’ancien président intérimaire du parti au pouvoir (UDPS) avait affirmé que « ceux qui sont au sommet se partagent l’argent ».

« Comment peut-on comprendre que dans une nation normale, qu’il y ait des gens qui touchent 30.000 $ le mois et d’autres puissent toucher moins de 100$ et ce sont eux qui meurent pour ce pouvoir (…), c’est inacceptable », s’interrogeait-il avant d’ajouter que « ce que les ministres, les DG des entreprises touchent comme rémunération, c’est injuste (…), je ne me permets même pas de vous dire ce que je gagnais comme premier vice-président de l’assemblée nationale ».

C’est depuis août de l’année dernière que Jean-Marc Kabund, député national et candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain, croupit en prison.

Carmel NDEO

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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