L’artiste Fally Ipupa est têtu comme jamais face aux Combattants de la diaspora, avec déjà 3 concerts en Europe.

À l’annonce de son premier concert à U-Arena pour le 25 novembre prochain, Fally Ipupa avait provoqué la colère des Combattants comme Boketshu qui l’a sévèrement menacé. Au lieu de ça l’artiste a ajouté une autre date, celle du 8 décembre à Ovo Arena de Wembley en Angleterre, avant d’annoncer un autre concert à ING Arena à Bruxelles le 16 décembre 2023.

Fally Ipupa espère-t-il un passage en force ou réaliser la même réussite qu’en 2020, avec le concert à l’Accor Hotels Arena de Paris ?

Pour l’instant le public suit de près cet événement et la question des tenues ou non de ces concerts, connaîtra sa réponse aux dates mentionnées.
mbote/CC


Largué le 13 octobre 2023, l'album Dynastie 2 de l'artiste musicien Ferré Gola occupe la première position dans plusieurs plateformes musicales et de streaming.

En moins de 24 heures, le nouvel opus de l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier Latin International a pris en otage Spotify, Amazon Music, Deezer, Tidal, Boomplay, Tubidy, et YouTube. L'album occupe la première place en France et la 34ème position dans le classement iTunes mondial.

Dans cet opus, les mélomanes dégustent des titres tels que C'est pas ça, Dernière danse, Parking, Écriture chinoise, Écologie, Oxygène, Héritier du trône, Force grise, Zéro échec, Royaume des amoureux, Mobali ya batu, débutant, Assurance, Ye Wana, Visas, Double faux, et Médaille d'or.

Le week-end dernier, Ferré Gola avait balancé la chanson "Ouragan" en featuring avec Malage Lungendo, un extrait de l'opus Dynastie 2.

Pour rappel, peut être peu connu de jeunes mélomanes, Malage a fait ses preuves tour à tour à la formation musicale "Le redoutable" de la chanteuse Abeti Masikini; dans "l'OK Jazz" de Luambo Makiadi; et dans " Zaïko Langa Langa" de Jossart Nyoka Longo, avant d'entamer une carrière solo.

Outre Malage, plusieurs figures emblématiques de la " Rumba" ont marqué leurs empreintes dans cet album au nombre desquels Soleil Wanga; Modogo Abarambwa; Serge Mabiala; Miel de son; et Pikas Mbayabo.

Gratis Makabi



Au cours de l’Assemblée générale extraordinaire tenue ce samedi, l’évêque général Dodo Kamba a été démis de ses fonctions de président et représentant légal de l’Église du réveil au Congo (ERC), principale plate-forme réunissant les églises évangéliques.
La décision de déchoir Dodo Kamba a été prise par les membres fondateurs et personnalités du Mouvement charismatique de réveil qui constituent la majorité de membres effectifs de la plate-forme ERC.

Ces membres accusent Dodo Kamba de mauvaise gestion financière et détournement des ressources confessionnelles et ecclésiastiques, puis de révision frauduleuse des textes statutaires de l’ERC. Ils lui reprochent également d’utilisation abusive de la réputation confessionnelle, de clientélisme, de démagogie, de cupidité, d’égoïsme et d’exclusion comme mode gestion.

« Les divers fonds provenant des sources officielles et les dotations des partenaires à différentes circonstances sont utilisés comme des frais personnels », ont dit les membres fondateurs et personnalités du Mouvement charismatique de réveil dans leur correspondance du 26 septembre dernier adressée à Dodo Kamba.

Dans cette correspondance, ils ont déploré que le représentant légal déchu ait « chassé » les fondateurs de l’ERC, particulièrement le pasteur Albert Kankienza, qui a dirigé l’ERC pendant 20 ans. Ils ont fait savoir que Dodo Kamba a fait emprisonner des collaborateurs du général Sony Kafuta, son prédécesseur à la tête de l’ERC.

« De notre analyse en tant que géniteurs de cette organisation, nous avons noté que votre gestion
individualisée de l’ERC constitue un danger et une maladie pour lesquels il faut apporter des remèdes urgents et efficaces », ont-ils relevé dans cette même correspondance du 26 septembre dernier.

Dieumerci Diaka/CC

 


En RDC, le procès du journaliste Stanis Bujakera s’est ouvert ce 13 octobre 2023 à la prison de Makala à Kinshasa, plus d’un mois après son arrestation. Le correspondant de Reuters et de Jeune Afrique (JA) avait été arrêté le 8 septembre pour un article publié dans JA mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre Chérubin Okende.

"Stanis" est donc accusé de transmission de messages erronés et de propagation de faux bruits. Une première audience assez rapide.

L’audience de ce vendredi a en effet duré moins d’une heure pour être renvoyée le 20 octobre prochain. Elle s’est tenue en audience foraine du tribunal Kinshasa-Gombe. Elle a commencé aux alentours de 10h, heure congolaise. Stanis Bujakera était bien présent entouré de ses avocats, il y avait aussi des diplomates et de la presse internationale.

Une nouvelle demande de liberté provisoire

Le ministère public a présenté le dossier. Selon la défense, il n’y avait pas citation de prévenu, c’est-à-dire que Stanis Bujakera n’avait pas été formellement informé par la justice de ce qui lui était reproché. Selon ses avocats, l’acte officiel d’accusation n’a pas été versé au dossier. Mais ceux-ci ont quand même accepté cette comparution et l’audience a été renvoyée à la semaine prochaine, le temps pour la défense de prendre connaissance des pièces du dossier..

La défense qui a aussi instruit une nouvelle demande de liberté provisoire. Avec une demande de main levée de détention, la défense a réclamé au tribunal « de constater l’irrégularité de la détention parce que le délai de 15 jours attribué par le tribunal de paix est largement dépassé ». La justice à désormais 48 heures, normalement, pour répondre à cette demande.

RFI/CC

 
 
La défense qui a aussi instruit une nouvelle demande de liberté provisoire. Avec une demande de main levée de détention, la défense a réclamé au tribunal « de constater l’irrégularité de la détention parce que le délai de 15 jours attribué par le tribunal de paix est largement dépassé ». La justice à désormais 48 heures, normalement, pour répondre à cette demande.


Parfois plusieurs personnes confondent centre de vote et bureau de vote et de dépouillement. Ce sont deux structures techniques et opérationnelles de la commission électorale nationale indépendante (CENI) distinctes avec une organisation et fonctionnement différents l'une de l'autre. À l'instar des autres structures telle que le secrétariat exécutif national (SEN), le secrétariat exécutif provincial (SEP), l'antenne, le bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) et le centre local de compilation des résultats (CLCR).

D'abord, il faut savoir que le bureau de vote et de dépouillement est chargé de la gestion des opérations de vote et de dépouillement. Il est composé de cinq membres ayant tous la qualité d'électeur, choisis sur la liste des électeurs enrôlés dans ce bureau ou, à défaut, dans la circonscription électorale concernée. Il s'agit d'un président, d'un premier assesseur, d'un deuxième assesseur, d'un secrétaire et d'un assesseur suppléant. Au cours du scrutin, le nombre des membres de bureau de vote ne peut être inférieur à trois.

Le centre de vote, quant à lui, est chargé de la coordination de proximité du déroulement des opérations de vote et de dépouillement. Il regroupe un ou plusieurs bureaux de vote et de dépouillement. Aucun centre de vote ne peut dépasser six bureaux de vote, selon la loi électorale.

Dans son organisation, le centre de vote est dirigé par un chef de centre. Ce dernier est chargé notamment de réceptionner le matériel et documents électoraux et en assurer le déploiement, former les membres de bureau de vote et de dépouillement de son centre, mettre à la disposition des membres de bureaux de vote et de dépouillement le matériel et documents électoraux nécessaires pour l'organisation du scrutin, prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires au bon déroulement des opérations de vote et de dépouillement, superviser les opérations électorales au niveau des bureaux de vote et de dépouillement de son ressort, s'assurer, à la fin du dépouillement et devant les témoins et observateurs présents, de la bonne constitution des plis des résultats et centraliser et acheminer les plis provenant des bureaux de vote et de dépouillement vers le centre local de compilation des résultats.

Étant donné que pour ce cycle électoral, ce sera le vote semi-électronique, la loi électorale a prévu que le chef de centre de vote soit assisté dans ses tâches par un technicien informatique du centre de vote. Ce dernier, sous la supervision du chef de centre de vote, est chargé de : assister le chef de centre dans la réception au site de formation, des matériel et documents électoraux, plus particulièrement des éléments du dispositif électronique de vote (DEV) et les équipements de transmission de données, vérifier l'état de fonctionnement du dispositif électronique de vote et équipements de transmission des données et les initialiser le cas échéant, assister le chef de centre de vote dans ses tâches de déploiement des matériel et documents électoraux et de formation des membres de bureaux de vote du centre, particulièrement sur l'utilisation du DEV, mettre à la disposition des membres de bureaux de vote et dépouillement le DEV pour le scrutin, garder le dispositif électronique de vote de réserve du centre de vote, superviser l'utilisation du DEV au niveau des bureaux de vote et de dépouillement de son ressort et effectuer les interventions techniques nécessaires devant les témoins et les observateurs présents, appuyer le chef de centre de vote dans la réception et l'orientation des électeurs vers leurs bureaux de vote respectifs, effectuer, à la fin du dépouillement et devant les témoins et les observateurs présents, la transmission des résultats vers le centre local de compilation des résultats et au secrétariat exécutif national et centraliser et acheminer vers les antennes les éléments du DEV et les équipements de transmission des données, à l'issue des opérations de vote et de dépouillement.

Les bureaux de vote et de dépouillement tout comme les centres de vote sont installés dans les bâtiments publics ou privés, connus de la population et mis à la disposition de la CENI. Aucun bureau de vote ne peut être établi dans les lieux de culte, des quartiers généraux des partis politiques, des syndicats et des organisations non gouvernementales, des débits de boissons, des postes de police, des camps militaires, des académies et écoles militaires.

Fonseca MANSIANGA



La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) se mettent ensemble pour garantir le respect des droits des électeurs mais aussi des postulants pendant les prochaines élections.  

C'est dans ce cadre que des membres de ces deux institutions d'appui à la démocratie ont échangé, le mercredi 11 octobre 2023, dans la ville de Kinshasa, en RD-Congo. 

Au terme des discussions, le président de la CNDH, Paul Nsapu, a laissé entendre que les deux institutions sont appelées à collaborer pour l'organisation des scrutins de décembre 2023. 

« Nous avons fait une réunion importante qui a pris le temps nécessaire entre deux institutions d’appui à la démocratie, la CENI et la CNDH que je préside dans le cadre des enjeux qui pointent à l’horizon, notamment en ce qui concerne pour la CENI la préparation de l’organisation des élections à la fin de cette année. Nous avons envisagé cette collaboration pour permettre à notre institution qui est auxiliaire à la Centrale électorale pour lui apporter un plus dans le travail qui est fait par elle qui a le pouvoir organisationnel des élections. Les scrutins, cela sous-entend le devoir de vote, mais aussi le droit de ceux qui postulent et également des électeurs. C’est pourquoi un travail de monitoring, par rapport à ces droits, qui est aussi le nôtre devrait être pris en compte à travers un protocole de collaboration. Sans chercher à empiéter sur les compétences et le rôle du pouvoir organisationnel des élections sur l’ensemble du territoire national. Nous allons donc revenir », a-t-il déclaré. 

Il sied de noter que la CNDH est une institution d'appui à la démocratie qui œuvre sur les questions des droits de l'homme aux côtés du gouvernement de la République. 

Prince Mayiro



L'ONG Maniema United, par le biais de son avocat conseil, Maître Ngongo Amisi Jacques, a déposé au parquet général de la province une plainte contre les sociétés de télécommunication Vodacom, Airtel et Orange, le mardi 10 octobre 2023. Cette structure accuse celles-ci de "tromperie et d'escroquerie".

Cette action judiciaire est consécutive à la collecte initiée par la même ONG, des signatures pour pétition dénonçant la "mauvaise qualité de services" fournis par ces sociétés.

"Par sa pétition du 07 octobre 2023, l'ONG Maniema United a récolté plus de 2000 signatures des personnes qui dénoncent la mauvaise qualité des réseaux de télécommunications dans la ville de Kindu. Il s'agit donc d'Airtel, Vodacom et Orange. L'ONG, par ma plume vous saisit pour protester contre la mauvaise qualité du réseau de télécommunications de sociétés ci-haut citées", peut-on lire dans la plainte.

Dans sa plainte, l'ONG s'appuie sur deux articles du Code pénal congolais à savoir l'article 98 et 99. Par ailleurs, selon cette organisation, la population perd des forfaits par la perturbation de réseaux sans la moindre action de restitution.

"Mes clients dénoncent et se plaignent pour ce qui suit : - Mauvaise qualité de la communication ou quasiment l'inexistence de toutes les sociétés de télécommunication sans distinction aucune opérant dans la province du Maniema ; - Conséquence directe sur la population est la perte chaque fois des forfaits souvent activés pour plusieurs jours ou mois, mais qui se vident sans avoir été utilisés suite à la mauvaise qualité de la communication, et ce, depuis 2020 jusqu'à ce jour", dénonce maître Ngongo Amisi.

Les réseaux de télécommunications mobiles ont été installés dans la province du Maniema depuis des décennies. Ils sont majoritairement concentrés dans les grandes agglomérations, mais les services qu'ils offrent sont souvent insatisfaisants.

Morisho Tambwe, à Kindu



Dans le cadre de la recevabilité, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Katungu Furaha a brossé, jeudi 12 octobre 2023, devant la presse, à Kinshasa, les différentes prouesses réalisées dans son secteur

À côté de son collègue de Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe avec qui, il a co-animé un briefing presse, Catherine Furaha s'est réjouie que le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, reprenne sa place grâce notamment à l'implication et aux efforts sans faille du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a mis dans son programme, la question de la culture au centre, portée par le Chef du gouvernement dans son programme à travers le 15ème pilier dans les 61ème et 62ème axes du programme du gouvernement dont la promotion culturelle et artistique et les infrastructures culturelles occupent une place prépondérante.

"Des efforts vont se poursuivre avec l'instruction que le chef de l'État a donnée. Il nous a demandés de multiplier ce genre d'activités et de réconcilier les artistes.

Les artistes et opérateurs culturels", a-t-elle indiqué. 

Et Catherine Furaha de souligner : "Au sujet des infrastructures, ce qui est reconnu c'est le centre culturel et artistique de l'Afrique centrale sur le Boulevard Triomphal qui sera livré bientôt. On voudrait que ça soit livré avant le début de la campagne électorale.

Il y a aussi les centres culturels à Moanda et à Butembo qui sont en voie d'exécution, nous avons posé la pierre pierre et nous allons continuer à le faire. Il y aura construction des 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme des 145 territoires."

Dans ce programme d'action du gouvernement, la question de droits d'auteur est également une priorité. "Nous avons essayé de dynamiser le secteur. Et le président de la République a souhaité que tout dans ce secteur soit régulé et devienne un climat de développement afin de garantir la sécurité sociale des créateurs des œuvres de l'esprit. À ce niveau, nous allons voir, le chef de l'État va convoquer un grand forum national sur la culture", a-t-elle ajouté.

La ministre de la Culture arts et Patrimoines a, par la même occasion, évoqué les questions de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et le décret créant le centre national de production cinématographique notamment qui est sur la table du chef du gouvernement et qui a promis de le signer avant le début de la campagne électorale.

À propos de l'inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité, la ministre Catherine Furaha a indiqué que, avec cette inscription, la RDC a su retracer l'itinéraire de la route des esclaves congolais. Dans la même lignée, le pays a voué une grande admiration dans les grands événements continentaux dont le FEMUA à Abidjan dont elle a été marraine et le FESPAM au Congo-Brazzaville.

Serge Mavungu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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