Le chef d'État Major Général (EMG) des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le lieutenant-général Christian Tshiwewe a, lors d'une parade organisée ce lundi 16 octobre, rassuré de la montée en puissance de l'armée congolaise avant d'insister sur ses missions régaliennes

À l'en croire, les FARDC ont à ce jour près de 15 brigades déjà équipées pour en finir une fois pour toute avec la guerre d'agression dans l'Est de la RDC. 

"Aujourd’hui c’est notre troisième parade, nous devons faire un rappel de nos missions principales en tant que FARDC, premièrement c’est de protéger notre patrie, deuxièmement c’est de protéger notre population. Si je me suis tenu débout ici c’est pour vous rappeler que nous avons la mission de protéger notre pays car nous sommes en guerre. Mais j’ai la joie immense est de vous informer que la montée en puissance de notre armée est effective,... », a-t-il fait savoir.

Il a par ailleurs salué la bonne conduite des FARDC, y compris sa collaboration parfaite avec la population. À cette occasion, il invite ces dernières à renouveler leur loyauté envers le commandant suprême Félix Tshisekedi avec comme cheval de bataille : "Ne jamais trahir le Congo."

Stentor 



De nouveau le groupe 28 (G28) de la centrale électrique d'Inga 2 est opérationnel après les travaux d'évacuation des grumes qui avaient coincé la turbine de ce groupe. Conséquence, une amélioration sensible de la desserte en électricité est constatée à Kinshasa et ses environs. 

Sur six que compte la centrale électrique d’Inga 2 cinq sont de nouveau opérationnels après la fin des travaux de tronçonnage et d’évacuation exécutés par les techniciens de la SNEL. Par ce fait, la SNEL, par sa direction générale, présente à nouveau ses excuses à sa clientèle pour les désagréments causés par cette situation.

Les équipes techniques de la Société nationale d’électricité (SNEL) qui travaillaient d’arrache-pied pour la remise en service du Groupe 28, à la centrale électrique d’Inga2, ont terminé de tronçonner et d'évacuer toutes les grumes qui avaient coincé la turbine du G28. 

En effet, après la fin des travaux qui est intervenue le samedi 14 octobre dans la soirée, le groupe 27 (G27), voisin au G28, a été mis à l’arrêt à 23 h pour débâtarder le G28 et le remettre en service vers 6 h le dimanche 15 octobre. De ce fait, cinq groupes sur les six disponibles à Inga2 sont de nouveau opérationnels, ce qui améliore sensiblement la desserte en électricité à Kinshasa et ses environs. 

Le directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, a exprimé sa satisfaction quant à la remise en service réussie du groupe G28. «Ces travaux d'entretien ont été d'une importance capitale pour garantir la fiabilité de notre production d'électricité. Le G28 est de nouveau prêt à fonctionner en pleine capacité et à contribuer de manière significative à la production globale d'électricité », a déclaré Fabrice Lusinde visiblement content.

« Pour extraire ces troncs d’arbres, d’importants travaux étaient nécessaires, y compris l’intervention de plongeurs. Cette situation a contraint la société à arrêter temporairement les groupes voisins pour faciliter le désengorgement du G28. Et maintenant que les travaux sont finis, cette situation est derrière nous », s’est félicité le Dg Lusinde.

En dépit de ces difficultés, a-t-il noté, la direction générale de la SNEL qui était d’ailleurs sur place à Inga pour superviser les travaux de remise en service du G28, tient à rassurer la population en affirmant que « la situation est totalement rétablie ». 

En RDC,  la demande en énergie est en constante augmentation, la remise en service du groupe G28 est une avancée positive vers l'amélioration de l'infrastructure énergétique de la République Démocratique du Congo. Cela témoigne de la volonté du pays de moderniser ses installations pour répondre aux besoins énergétiques de sa population et de son tissu économique.

DESKECO 



L’artiste Fally Ipupa est têtu comme jamais face aux Combattants de la diaspora, avec déjà 3 concerts en Europe.

À l’annonce de son premier concert à U-Arena pour le 25 novembre prochain, Fally Ipupa avait provoqué la colère des Combattants comme Boketshu qui l’a sévèrement menacé. Au lieu de ça l’artiste a ajouté une autre date, celle du 8 décembre à Ovo Arena de Wembley en Angleterre, avant d’annoncer un autre concert à ING Arena à Bruxelles le 16 décembre 2023.

Fally Ipupa espère-t-il un passage en force ou réaliser la même réussite qu’en 2020, avec le concert à l’Accor Hotels Arena de Paris ?

Pour l’instant le public suit de près cet événement et la question des tenues ou non de ces concerts, connaîtra sa réponse aux dates mentionnées.
mbote/CC


Largué le 13 octobre 2023, l'album Dynastie 2 de l'artiste musicien Ferré Gola occupe la première position dans plusieurs plateformes musicales et de streaming.

En moins de 24 heures, le nouvel opus de l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier Latin International a pris en otage Spotify, Amazon Music, Deezer, Tidal, Boomplay, Tubidy, et YouTube. L'album occupe la première place en France et la 34ème position dans le classement iTunes mondial.

Dans cet opus, les mélomanes dégustent des titres tels que C'est pas ça, Dernière danse, Parking, Écriture chinoise, Écologie, Oxygène, Héritier du trône, Force grise, Zéro échec, Royaume des amoureux, Mobali ya batu, débutant, Assurance, Ye Wana, Visas, Double faux, et Médaille d'or.

Le week-end dernier, Ferré Gola avait balancé la chanson "Ouragan" en featuring avec Malage Lungendo, un extrait de l'opus Dynastie 2.

Pour rappel, peut être peu connu de jeunes mélomanes, Malage a fait ses preuves tour à tour à la formation musicale "Le redoutable" de la chanteuse Abeti Masikini; dans "l'OK Jazz" de Luambo Makiadi; et dans " Zaïko Langa Langa" de Jossart Nyoka Longo, avant d'entamer une carrière solo.

Outre Malage, plusieurs figures emblématiques de la " Rumba" ont marqué leurs empreintes dans cet album au nombre desquels Soleil Wanga; Modogo Abarambwa; Serge Mabiala; Miel de son; et Pikas Mbayabo.

Gratis Makabi



Au cours de l’Assemblée générale extraordinaire tenue ce samedi, l’évêque général Dodo Kamba a été démis de ses fonctions de président et représentant légal de l’Église du réveil au Congo (ERC), principale plate-forme réunissant les églises évangéliques.
La décision de déchoir Dodo Kamba a été prise par les membres fondateurs et personnalités du Mouvement charismatique de réveil qui constituent la majorité de membres effectifs de la plate-forme ERC.

Ces membres accusent Dodo Kamba de mauvaise gestion financière et détournement des ressources confessionnelles et ecclésiastiques, puis de révision frauduleuse des textes statutaires de l’ERC. Ils lui reprochent également d’utilisation abusive de la réputation confessionnelle, de clientélisme, de démagogie, de cupidité, d’égoïsme et d’exclusion comme mode gestion.

« Les divers fonds provenant des sources officielles et les dotations des partenaires à différentes circonstances sont utilisés comme des frais personnels », ont dit les membres fondateurs et personnalités du Mouvement charismatique de réveil dans leur correspondance du 26 septembre dernier adressée à Dodo Kamba.

Dans cette correspondance, ils ont déploré que le représentant légal déchu ait « chassé » les fondateurs de l’ERC, particulièrement le pasteur Albert Kankienza, qui a dirigé l’ERC pendant 20 ans. Ils ont fait savoir que Dodo Kamba a fait emprisonner des collaborateurs du général Sony Kafuta, son prédécesseur à la tête de l’ERC.

« De notre analyse en tant que géniteurs de cette organisation, nous avons noté que votre gestion
individualisée de l’ERC constitue un danger et une maladie pour lesquels il faut apporter des remèdes urgents et efficaces », ont-ils relevé dans cette même correspondance du 26 septembre dernier.

Dieumerci Diaka/CC

 


En RDC, le procès du journaliste Stanis Bujakera s’est ouvert ce 13 octobre 2023 à la prison de Makala à Kinshasa, plus d’un mois après son arrestation. Le correspondant de Reuters et de Jeune Afrique (JA) avait été arrêté le 8 septembre pour un article publié dans JA mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre Chérubin Okende.

"Stanis" est donc accusé de transmission de messages erronés et de propagation de faux bruits. Une première audience assez rapide.

L’audience de ce vendredi a en effet duré moins d’une heure pour être renvoyée le 20 octobre prochain. Elle s’est tenue en audience foraine du tribunal Kinshasa-Gombe. Elle a commencé aux alentours de 10h, heure congolaise. Stanis Bujakera était bien présent entouré de ses avocats, il y avait aussi des diplomates et de la presse internationale.

Une nouvelle demande de liberté provisoire

Le ministère public a présenté le dossier. Selon la défense, il n’y avait pas citation de prévenu, c’est-à-dire que Stanis Bujakera n’avait pas été formellement informé par la justice de ce qui lui était reproché. Selon ses avocats, l’acte officiel d’accusation n’a pas été versé au dossier. Mais ceux-ci ont quand même accepté cette comparution et l’audience a été renvoyée à la semaine prochaine, le temps pour la défense de prendre connaissance des pièces du dossier..

La défense qui a aussi instruit une nouvelle demande de liberté provisoire. Avec une demande de main levée de détention, la défense a réclamé au tribunal « de constater l’irrégularité de la détention parce que le délai de 15 jours attribué par le tribunal de paix est largement dépassé ». La justice à désormais 48 heures, normalement, pour répondre à cette demande.

RFI/CC

 
 
La défense qui a aussi instruit une nouvelle demande de liberté provisoire. Avec une demande de main levée de détention, la défense a réclamé au tribunal « de constater l’irrégularité de la détention parce que le délai de 15 jours attribué par le tribunal de paix est largement dépassé ». La justice à désormais 48 heures, normalement, pour répondre à cette demande.


Parfois plusieurs personnes confondent centre de vote et bureau de vote et de dépouillement. Ce sont deux structures techniques et opérationnelles de la commission électorale nationale indépendante (CENI) distinctes avec une organisation et fonctionnement différents l'une de l'autre. À l'instar des autres structures telle que le secrétariat exécutif national (SEN), le secrétariat exécutif provincial (SEP), l'antenne, le bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) et le centre local de compilation des résultats (CLCR).

D'abord, il faut savoir que le bureau de vote et de dépouillement est chargé de la gestion des opérations de vote et de dépouillement. Il est composé de cinq membres ayant tous la qualité d'électeur, choisis sur la liste des électeurs enrôlés dans ce bureau ou, à défaut, dans la circonscription électorale concernée. Il s'agit d'un président, d'un premier assesseur, d'un deuxième assesseur, d'un secrétaire et d'un assesseur suppléant. Au cours du scrutin, le nombre des membres de bureau de vote ne peut être inférieur à trois.

Le centre de vote, quant à lui, est chargé de la coordination de proximité du déroulement des opérations de vote et de dépouillement. Il regroupe un ou plusieurs bureaux de vote et de dépouillement. Aucun centre de vote ne peut dépasser six bureaux de vote, selon la loi électorale.

Dans son organisation, le centre de vote est dirigé par un chef de centre. Ce dernier est chargé notamment de réceptionner le matériel et documents électoraux et en assurer le déploiement, former les membres de bureau de vote et de dépouillement de son centre, mettre à la disposition des membres de bureaux de vote et de dépouillement le matériel et documents électoraux nécessaires pour l'organisation du scrutin, prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires au bon déroulement des opérations de vote et de dépouillement, superviser les opérations électorales au niveau des bureaux de vote et de dépouillement de son ressort, s'assurer, à la fin du dépouillement et devant les témoins et observateurs présents, de la bonne constitution des plis des résultats et centraliser et acheminer les plis provenant des bureaux de vote et de dépouillement vers le centre local de compilation des résultats.

Étant donné que pour ce cycle électoral, ce sera le vote semi-électronique, la loi électorale a prévu que le chef de centre de vote soit assisté dans ses tâches par un technicien informatique du centre de vote. Ce dernier, sous la supervision du chef de centre de vote, est chargé de : assister le chef de centre dans la réception au site de formation, des matériel et documents électoraux, plus particulièrement des éléments du dispositif électronique de vote (DEV) et les équipements de transmission de données, vérifier l'état de fonctionnement du dispositif électronique de vote et équipements de transmission des données et les initialiser le cas échéant, assister le chef de centre de vote dans ses tâches de déploiement des matériel et documents électoraux et de formation des membres de bureaux de vote du centre, particulièrement sur l'utilisation du DEV, mettre à la disposition des membres de bureaux de vote et dépouillement le DEV pour le scrutin, garder le dispositif électronique de vote de réserve du centre de vote, superviser l'utilisation du DEV au niveau des bureaux de vote et de dépouillement de son ressort et effectuer les interventions techniques nécessaires devant les témoins et les observateurs présents, appuyer le chef de centre de vote dans la réception et l'orientation des électeurs vers leurs bureaux de vote respectifs, effectuer, à la fin du dépouillement et devant les témoins et les observateurs présents, la transmission des résultats vers le centre local de compilation des résultats et au secrétariat exécutif national et centraliser et acheminer vers les antennes les éléments du DEV et les équipements de transmission des données, à l'issue des opérations de vote et de dépouillement.

Les bureaux de vote et de dépouillement tout comme les centres de vote sont installés dans les bâtiments publics ou privés, connus de la population et mis à la disposition de la CENI. Aucun bureau de vote ne peut être établi dans les lieux de culte, des quartiers généraux des partis politiques, des syndicats et des organisations non gouvernementales, des débits de boissons, des postes de police, des camps militaires, des académies et écoles militaires.

Fonseca MANSIANGA



La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) se mettent ensemble pour garantir le respect des droits des électeurs mais aussi des postulants pendant les prochaines élections.  

C'est dans ce cadre que des membres de ces deux institutions d'appui à la démocratie ont échangé, le mercredi 11 octobre 2023, dans la ville de Kinshasa, en RD-Congo. 

Au terme des discussions, le président de la CNDH, Paul Nsapu, a laissé entendre que les deux institutions sont appelées à collaborer pour l'organisation des scrutins de décembre 2023. 

« Nous avons fait une réunion importante qui a pris le temps nécessaire entre deux institutions d’appui à la démocratie, la CENI et la CNDH que je préside dans le cadre des enjeux qui pointent à l’horizon, notamment en ce qui concerne pour la CENI la préparation de l’organisation des élections à la fin de cette année. Nous avons envisagé cette collaboration pour permettre à notre institution qui est auxiliaire à la Centrale électorale pour lui apporter un plus dans le travail qui est fait par elle qui a le pouvoir organisationnel des élections. Les scrutins, cela sous-entend le devoir de vote, mais aussi le droit de ceux qui postulent et également des électeurs. C’est pourquoi un travail de monitoring, par rapport à ces droits, qui est aussi le nôtre devrait être pris en compte à travers un protocole de collaboration. Sans chercher à empiéter sur les compétences et le rôle du pouvoir organisationnel des élections sur l’ensemble du territoire national. Nous allons donc revenir », a-t-il déclaré. 

Il sied de noter que la CNDH est une institution d'appui à la démocratie qui œuvre sur les questions des droits de l'homme aux côtés du gouvernement de la République. 

Prince Mayiro

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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