Le Gabon est plongé dans la crise politique ce matin avec l’annonce par des militaires d’un coup d’État. Alors que la réélection d’Ali Bongo venait d’être proclamée avec 64,27% des voix, une douzaine de militaires sont intervenus sur la chaîne nationale Gabon 24.

Le « Comité de transition et de restauration des institutions » dirigé par le commandant Ondo Obiang a annoncé l’annulation des résultats de l’élection présidentielle et la dissolution de toutes les institutions. Selon eux, le régime d’Ali Bongo se caractérisait par « une gouvernance irresponsable » menant le pays vers le chaos.

Des tirs d’armes automatiques ont été entendus dans la capitale Libreville après cette déclaration de prise de pouvoir, laissant craindre des affrontements. Les militaires putschistes ont indiqué contrôler la situation et fermé les frontières « jusqu’à nouvel ordre ».

Ce coup d’État, survenu seulement quelques heures après l’annonce de la réélection contestée du président sortant, plonge le Gabon dans une grave crise institutionnelle. La communauté internationale appelle à la retenue tandis que l’issue de cette révolte militaire contre le régime Bongo demeure incertaine.

Qui est Ondo Obiang ?

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang est l’un des commandants en second de la garde d’honneur de la Garde républicaine, l’unité de gendarmerie chargé de sécuriser la présidence de la République. Selon le communiqué lu lundi matin sur les ondes de Radio Gabon, il serait le principal instigateur de la tentative du coup d’État du 7 janvier.

Présent dans les locaux de Radio Gabon alors que le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale gabonaise y a donné l’assaut, Kelly Ondo Obiang est parvenu à échapper aux gendarmes et était toujours en fuite à l’heure où nous écrivions ces lignes (11h GMT). Quatre militaires ont en revanche été appréhendés lors du même assaut et mis aux arrêts, selon le gouvernement. Six autres personnes, des employés de Radio Gabon, étaient présents sur place.

Mais tout indique que le coup d'Etat a réussi.

CC


Réunis en session ordinaire de l’école d’Horizon 2023 mardi 29 août dernier à Kinshasa, les membres de ce regroupement politique ont réaffirmé leur ambition de remporter plusieurs sièges au Parlement, dans les assemblées provinciales, mais aussi au niveau municipal.

Au cours de cette rencontre qui a servi du cadre pour élaborer des stratégies à mettre en place pour atteindre le résultat escompté, les cadres et membres d’Horizon 2023 ont réitéré le choix porté sur la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle, comme décidé le 30 décembre 2022.

En présence du chef de la Maison Civile du chef de l’Etat, représentant personnel du président de la République, Bruno Miteyo Nyenge, Horizon 2023 s’est engagé à battre campagne pour la réélection de F. Tshisekedi. 

Christian Dimanyayi



Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi représentera la République démocratique du Congo lors du Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD), convoqué du 18 au 19 septembre prochain, à New York, par António Guterres, secrétaire général des Nations unies, avec l’approbation de tous les États membres.

Au cours de ces assises, le Président de la République aura l’occasion d’expliquer les différents progrès de la République démocratique du Congo par rapport à la mise en œuvre des objectifs de développement durable, les défis et la volonté nationale pour accélérer le processus de développement.

Cette information a été confirmée par la ministre congolaise du Plan, Judith Suminwa, au cours d’un entretien qu’elle a accordé mercredi 23 août, à une délégation onusienne conduite par le coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis.

Les échanges entre la ministre du Plan et ses hôtes ont essentiellement porté sur la préparation du Sommet sur les objectifs de développement durables, du prochain cadre de coopération de l’ONU avec la RDC ainsi que la transition de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Bruno Lemarquis a déclaré devant la presse que le système des Nations unies appuie les autorités nationales, notamment le ministère du Plan dans la préparation de ce Sommet sur le développement durable.

En ce qui concerne le plan conjoint pour la transition de la MONUSCO – acté par le Chef de l’État en 2021 et en août 2022, le coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en RDC a expliqué qu’il reste une étape importante entre Kinshasa et les membres du Conseil de sécurité pour que le gouvernement exprime son désir et fasse sa demande par rapport à l’accélération du processus de son intégration permanente au Conseil.

Monge Junior Diama



Dans le cadre de sa mission de travail dans la province du Haut-Katanga, le PCA de la Régie des voies Aériennes (RVA) Tryphon Kin-Mulumba a effectué une visite d’inspection des installations de cette société de l’Etat dans la ville de Lubumbashi. 

Accompagné notamment du directeur général adjoint de la RVA, Kin-Kiey Mulumba a été informé du problème de spoliation des terrains appartenant à la Régie des voies aériennes.

Sur place, le PCA de la RVA a déploré le laxisme dans le chef des services de l’Etat, à la base même de la spoliation des biens dont l’Etat est propriétaire. 

« C’est inacceptable, c’est dû au fait que les services de l’Etat ne font pas correctement leur travail au point de spolier les terrains de l’Etat parce que la Régie des voies aériennes est une société qui appartient à l’Etat, qui  est l’actionnaire unique. Nous allons réagir à cela. Ce qui appartient à la RVA, doit revenir à la RVA. Je lance un message clair, il faudra aller partout pour que ce qui appartient à la RVA, revienne à la RVA », a-t-il dit. 

Tryphon Kin-Kiey Mulumba a promis de tout mettre en œuvre pour récupérer les terrains de la RVA spoliés sur toute l’étendue du pays et remettre cette société dans ses droits.

Jephté Kitsita



L'Église du Christ au Congo ( ECC) continue à mener les consultations pour la participation de toutes les forces politiques et sociales aux élections prévues à la fin de cette année. Par le biais de son porte-parole, Pasteur Éric NSenga, l'ECC, conformément aux recommandations du Synode national, dit s'employer au niveau opérationnel, politique et diplomatique. 

Ce dernier rassure que le Synode avait encouragé le renforcement de la confiance entre les parties prenantes. 

"Nous souhaitons tous que ce processus reste crédible, apaisé et inclusif. Et de ce point de vue,  tout ce qui pourrait renforcer ma confiance entre les parties prenantes et rassuré le souverain peuple doit être salué. Le dialogue demeure, d'ailleurs la voie royale qui permet de dissiper le malentendu et  construire confiance mutuelle qu'on appelle le consensus. Notre souhait est que nous evitions un cahos au pays. Il n'y a pas intérêt de prendre une voie de forcing", a dit Pasteur NSenga sur les ondes de Top Congo fm.

Ce dernier souligne cependant que l'ECC travaille d'arrache-pied  au niveau opérationnel, politique et diplomatique afin d'aboutir à ces fins.

" Nous sommes entrain de travailler sur ces trois niveaux  pour réconcilier les deux pôles diamétralement opposés. J'espère que nous allons arriver à une voie de sortie en douceur. Le fait que les acteurs politiques, majorité tout comme opposition, nous approchent  pour discuter en informel ou de manière formelle, c'est déjà ça l'intérêt que les uns et les autres accordent au dialogue", a-t-il conclu.

opinion-info/CC



Une question écrite a été déposée, mercredi 23 août, au bureau de l'Assemblée Nationale contre trois membres du gouvernement au sujet de l'accord Joint Venture signé entre la RDC et une firme étrangère Primera Groupe sur l'exploitation minière. Il s'agit de la ministre des Mines, du portefeuille et des finances

Cette initiative est du député Alfred Maisha. D'après cet élu national, l'accord Joint Venture consacre le bradage des ressources minières de la RDC pour les prochaines annees. Alfred indique cependant que ledit accord s'oppose à l'esprit du code minier en vigueur.

Dans sa démarche, l'auteur de la démarche se dit prêt à accentuer la pression si les réponses ne sont pas pas convaincues. 

"Primera Group n'engage que 20 milles USD comme capitale dans chaque société comme capitale. La RDC contribue dans chacune de ces deux sociétés avec 9 milles pour avoir 45% et Primera apporte 11 mille USD pour avoir 55%. Il Obtient le monopole pendant 25 ans de l'or congolais, il obtient le monopole de ( Coltan, le Cobalt, la Cassitérite) et il obtient les avantages et privilèges fiscaux et des exonérations totales. La seule taxe qu'io paie c'est celle à l'exportation...", fait-il remarquer.

Cet élu note que le pays pourrait perdre jusqu'à 500 millions USD chaque mois pour le Coltan soit 80% des recettes qui exploitent au trésor public.

opinion-info/CC

 


La République démocratique du Congo (RDC) est en proie à une crise alimentaire de plus en plus grave. Peter Musoko, Directeur de pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a révélé dans un rapport parvenu à la rédaction d'opinion-infos.cd, ce vendredi 25 août, que le pays de Lumumba connaît la plus grande crise alimentaire au monde avec 25,8 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire.

À l'en croire, plus de 6,6 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire résident en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, soit 44 % de la population de la province. En entendant par là, l'instabilité politique et les conflits armés en cours en RDC ont dévasté les systèmes de production et de distribution alimentaires. "Les déplacements de population, la destruction des infrastructures et la perturbation des activités agricoles ont entraîné des pénuries alimentaires généralisées et une vulnérabilité accrue à la faim, avec 1,5 million de personnes en situation d'insécurité alimentaire d'urgence.", a expliqué ce Directeur de pays du PAM en RDC.

Il a par ailleurs révélé que le conflit dans l'Est du pays est une crise interdépendante qui affecte l'insécurité alimentaire; la malnutrition; la santé; l'éducation; l'accès à l'eau potable et les abris. Et de spécifier, la malnutrition touche 4,4 millions de personnes, tandis que le manque d'accès aux services essentiels a encore aggravé la protection des civils et alimenté la violence sexiste.

Ben Dongoko 

 


Coopération sino-congolaise

Première semaine du cinéma chinois à Kinshasa : succès plein !

 
Du vendredi 11 au jeudi 17 août 2023, la Chine a marqué sa présence à Kinshasa au travers d'une Semaine Cinématographique reflétant, « fidèlement l'esprit chinois et les valeurs chinoises », a déclaré Zhao Bin, nouvel Ambassadeur de ce pays en République Démocratique du Congo. Cadre choisi à cet effet : salle Showbuzz, au pied du saut-de-mouton Place Socimat, jonction bd du 30 juin et avenue du colonel Mondjiba...
 
Dans son mot de circonstance, le premier diplomate chinois en RDC a estimé que « Le cinéma est une plateforme importante d’échange culturel, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays et un outil d’améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples ». 

A son avis, « Un bon film peut avoir une répercussion dépassant les frontières et frapper la corde sensible dans les cœurs des personnes d’horizons culturels différents ».
Aussi, a-t-il fait valoir que la sélection des films couvrait « des thèmes variés, représentatifs d’excellentes œuvres cinématographiques chinoises contemporaines », le but visé étant d’« approfondir la compréhension du peuple congolais à l’égard de la Chine et des chinois ». 
L'Ambassadeur Zhao Bin a placé ce programme dans deux cadres précis. Premier cadre, l'initiative lancée en mars 2023 par le Président de la République Populaire de Chine Xi Jinping « pour la Civilisation mondiale qui préconise le renforcement des échanges et de la coopération internationale en matière de sciences humaines, enrichir le contenu des échanges, élargir les canaux de coopération, promouvoir la compréhension mutuelle et l’affinité entre les peuples, en vue de promouvoir conjointement le développement et le progrès de la civilisation humaine ». 

Second cadre : la visite du Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi en Chine en mai dernier. A cette occasion, a rappelé l'Ambassadeur Zhao Bin, « les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la RDC au rang d'un partenariat stratégique et d’une coopération globale, qui certainement, ne peut se réaliser sans un rapprochement davantage entre les peuples chinois et congolais ». 

Le diplomate chinois en a déduit des nouvelles opportunités offertes à la coopération culturelle sino-congolaise, avant de considérer que « la semaine du film chinois pourra modestement servir cette cause noble, et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais puisse mieux comprendre la Chine, se familiariser avec la Chine et aimer la Chine », ceci sur toute l'étendue du territoire congolais et, s'agissant particulièrement de la capitale, « contribuer à enrichir la vie culturelle à Kinshasa et renforcer la proximité et l’amitié entre les kinois et la communauté chinoise à Kinshasa ».
En mot de la fin, il s'est déclaré « convaincu qu’avec les efforts conjoints de nos deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et le Congo connaîtra un grand élan de développement et donnera une forte impulsion aux échanges et à l’inspiration mutuelles entre les deux civilisations, en vue de la construction d’une communauté de destin partagé de l’humanité ».

Premier film alors projeté : « Terre errante ». Une fiction sur le changement climatique poussant les terriens à déplacer leur planète pour la sortir du système solaire. Le film présente une famille chinoise promouvant les valeurs essentielles de sa nation : esprit de sacrifice, travail, respect des aînés, sens d'engagement, courage... 
 
LA CHINE GAGNANTE ET TRIOMPHANTE
 
Puissant outil de communication, le cinéma n'a pas d'équivalent dans la découverte du monde en restant calé dans son fauteuil ou allongé dans son lit. 
Que ce soit en salle, devant la télévision ou, comme c'est de plus en plus le cas, à partir du téléphone ou de l'ordinateur portable, on a le monde à sa portée. 
Le cinéma est un puissant moyen d'information et de formation. 
Pour convaincre le monde de sa présence, Pékin utilise évidemment ce moyen. 

Dans un pays comme la RDC où sa présence n'est pas suffisamment perçue, le cinéma est indiqué pour faire découvrir aux populations congolaises la Chine Millénaire aux plans historique, démographique, culturel et artistique et la Chine ultramoderne aux plans diplomatique, économique, scientifique et social. Juste un exemple : des 10 ponts les plus longs au monde, la Chine en aligne 7 dont la première, celui de Danyang-Kunshan, long de 165 km ; le deuxième, Viaduc de Changhua-Koahsiung(Taiwan), 157 km, le troisième, Cangde, avec ses 116 km, le 4ème, Tianjin, 114 km, le 5ème le pont de Weinan Weihe pour 80 km et le 7ème, Grand viaduc de Pékin, mesurant plus ou moins 50 km.
En diffusion sur Canal Sat, l'émission « MEGASTRUCTURES » est en elle-même une véritable attraction en ce qu'elle présente la Chine gagnante et triomphante. 
 
Simon Mutombo/Journaliste Indépendant

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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