La publication des résultats de l’Examen d’Etat session 2023 interviendra à partir du 18 aout prochain. C’est le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba qui l’a annoncé ce mardi 8 août dans un communiqué.

Tony Mwaba précise que cette publication aura lieu après la séance de délibération prévue pour le mercredi 16 aout.

Cela étant entendu, dit-il, que les difficultés d’ordre technique et financier qui ont émaillé les différentes opérations des épreuves auront été surmontées. 

En effet, des prestataires de l’examen d’Etat, édition 2022, principalement ceux chargés de la correction, réclament le paiement de leurs primes.

Ils avaient fait remarquer que le retard mis pour payer leur dû affectera la publication des résultats de l’examen d’Etat 2023.

C’est depuis l’année dernière qu’ils auraient dû percevoir leur argent. Mais une édition plus tard, aucune somme n’est mise à leur disposition.

« Rien que des promesses », regrettait Jonathan Kalambayi, vice-président de la délégation des correcteurs de l’examens d’Etat.

L’inspecteur général de l’EPST, Odia Musungayi, avait jugé légitime leur revendication. Mais pour lui, le dossier se trouvait au niveau des ministères du Budget et des Finances.

« Ces derniers affirment que leur cas est en cours de traitement. Nous attendons », avait affirmé Odia Musungayi.

La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait déjà appelé, le 31 mai, le Gouvernement à payer les primes de tous les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales.

Jean-Bosco Puna, coordonnateur de cette structure, avait soutenu que la prise en charge des organisateurs de l’ENAFEP, du TENASOSP et de l’examen d’Etat devrait crédibiliser ces épreuves et éviter la fraude et la démotivation.

Il avait fait remarquer que depuis 2020, le Gouvernement fait travailler les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales [composition, correction, passation et publication des résultats des épreuves] bénévolement.

La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait, par la suite, appelé, le 20 juin, le Gouvernement à reporter la session ordinaire de l’examen d’Etat, pour améliorer l’organisation de cette épreuve certificative nationale qui connaissait quelques couacs, notamment le non-paiement des primes intervenant dans l’organisation de cet examen et la fermeture du Centre national de la correction, dont les agents sont en grève.

radiookapi.net/CC



Le pasteur Moïse Mbiye a livré une prestation « inédite » le dimanche 6 août 2023 à l’esplanade du Palais du peuple, dans le cadre des nuits de la Francophonie.

Face à « une marée humaine », celui qu’on appelle affectueusement « la réserve de l’éternel », a offert un spectacle haut en couleurs selon ses fans, lequel lui a valu le surnom de « Poutine 2 » de la musique gospel de la République démocratique du Congo.

« Il est surnommé Poutine de la musique. Le Pasteur Moïse Mbiye a fait une excellente prestation ce soir… Ses chansons chantées à l’unissons », a déclaré l’un de ses fans qui a pris part à l’événement, juste à la fin de la prestation de l’artiste. 

Notons que la prestation du pasteur Moïse Mbiye a été salué par le public Kinois rencontré au Palais du peuple. 

Jephté Kitsita



Le célèbre chanteur congolais Ferre Gola a charmé le public de Kinshasa lors de sa prestation à la clôture des Nuits de la Francophonie le 6 août dernier après son bref passage, en "play back", au stade des martyrs.

Lors de sa prestation à l'esplanade du Palais du Peuple, aux cris du public « O leki Fally » (tu es plus que Fally) n’ont pas laissé indifférent l’artiste Ferre qui a répondu avec plaisir « Si, si, le plus grand reste le plus… ça c’est vrai »

Ferre Gola, icône de la rumba congolaise, a manifesté son enthousiasme face à l’amour que lui témoignaient les spectateurs.

« O leki Fally » est une expression en langue Lingala qui signifie littéralement « tu es plus que Fally » en référence à Fally Ipupa, une autre grande star de la rumba congolaise. Le public voulait ainsi exprimer que Ferre Gola est la référence et le plus grand artiste de rumba.

Ce concert à l’Esplanade du Palais du Peuple venait tout juste après sa performance à la cérémonie de clôture des 9èmes Jeux de la Francophonie au stade des Martyrs.

Ferre Gola a su conquérir comme à son habitude le cœur du public congolais qui l’acclame et le célèbre depuis plusieurs décennies.
mbote.cd/CC


Les lampions de la 9e édition des Jeux de la Francophonie se sont éteints ce dimanche 6 août 2023 à Kinshasa. Durant 10 jours, ces Jeux ont permis aux jeunes talents des pays francophones issus des États et gouvernements de la Francophonie de se mesurer dans des épreuves sportives et culturelles, le tout dans un esprit d'équité, de solidarité et de responsabilité.

Lors de la cérémonie de clôture au stade des Martyrs, le Président Félix Tshisekedi a indiqué que cette 9e édition des Jeux a contribué à cimenter l'appartenance de la RDC à la Francophonie.

"Sans nul doute, cette 9e édition des Jeux de la Francophonie restera gravée dans la mémoire collective des Congolais et sera inscrite dans les annales de la Francophonie comme un événement historique ayant contribué significativement à cimenter notre appartenance à cette communauté, notamment en promouvant notre diversité culturelle et en rayonnant à travers le monde", a indiqué Félix Tshisekedi.

Félix Tshisekedi compte capitaliser sur le succès de cette édition pour booster le secteur sportif et culturel de la République Démocratique du Congo "pour impulser un changement qualitatif et mettre en place des mécanismes qui permettront désormais à la jeunesse congolaise de rêver grand et de profiter de toutes les opportunités pour réaliser ses potentialités, particulièrement dans les domaines du sport, des arts ainsi que de l'éducation".

Félix Tshisekedi a tenu à remercier les différentes composantes qui ont contribué à la réussite de ce grand rendez-vous des francophones organisé à Kinshasa.

actualite.cd/CC



Les Jeux de la Francophonie à Kinshasa ont pris fin ce dimanche 6 août après dix jours d’épreuves sportives et des concours culturels.

Dans son discours de clôture, le président Félix Tshisekedi a exprimé sa détermination à capitaliser sur la réussite de l'organisation de ces neuvièmes jeux et sur les infrastructures laissées en héritage. L’objectif, a t-il dit, est d'impulser des changements qualitatifs et « de mettre en place des mécanismes qui permettront désormais à la jeunesse congolaise de rêver grand et de saisir toutes les opportunités pour réaliser ses potentialités, notamment dans les domaines du sport, des arts et de l’éducation".

Malgré une préparation jugée bâclée, les athlètes et les artistes congolais ont remporté 34 médailles, dont 5 en or, hissant ainsi le pays à la 9e position au classement général de ces 9es Jeux de la Francophonie. Un palmarès historique pour la RDC qui n'avait remporté que trois médailles lors de la précédente édition.

La lutte a été particulièrement remarquable avec 9 médailles décrochées, dont 2 en or. Les lutteurs ont été les seuls sportifs congolais à s'emparer de médailles d'or au cours de ces jeux.

L'édition de Kinshasa des Jeux de la Francophonie a rassemblé 37 États et gouvernements. Près de 3 535 participants, dont 1 429 sportifs et 389 artistes, ont pris part à cet événement.

La RDC se félicite de l'organisation réussie de cette compétition internationale et se projette désormais vers l'avenir en utilisant cet élan pour favoriser le développement des sports, des arts et de l'éducation au sein de sa jeunesse prometteuse.

actualite.cd/CC

 



Tous les secteurs du stade des Martyrs réservés au public sont remplis  jusqu’aux dents alors qu’une foule immense attend encore dehors, pour pénétrer dans ces installations sportives mais en en vain. 

Des milliers de personnes se dirigent à l’esplanade du Palais du Peuple où se joueront des concerts pour la clôture des jeux de la Francophonie.

Les artistes tels que Moïse Mbiye et Ferré Gola y presteront devant plusieurs milliers de personnes qui remplissent déjà l’esplanade du Palais du Peuple.



Sur le plan organisationnel de la neuvième édition de jeux de la Francophonie, la République démocratique du Congo a mis tout le monde d’accord. A l’unanimité, Kinshasa a convaincu le concert des Nations francophones ayant participé à ces Jeux dans le domaine des infrastructures et même de l’accueil.

Au cours d’une interview accordée à l’Agence France-Presse(AFP), la directrice du comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), Zeina Mina n’a qu’une seule phrase : « malgré les reports et des inquiétudes, Kinshasa a réussi à organiser les 9e Jeux de la francophonie », qui s’achèvent ce dimanche 06 août.

En ce qui concerne le bilan des jeux qui se tiennent depuis le 28 juillet dernier à Kinshasa, capitale de la Francophonie pour la circonstance, la directrice du CIJF a déclaré à l’AFP que le taux de participation a été satisfaisant, en dépit de toutes « les difficultés rencontrées, les inquiétudes, les incertitudes » autour de cette édition et les deux reports en 2021, puis 2022.

A l’en croire, les jeux de la Francophonie de Kinshasa ont eu 3 533 participants, dont 1 810 sportifs et artistes ayant pris part aux compétitions, représentant trente-sept (37) pays ayant en commun, la langue française.

« Au tout début, l’hébergement était compliqué, mais après, cela s’est mis en place. […] Nous avons eu plusieurs records de la francophonie battus en athlétisme, grâce notamment à la qualité de la piste, qui a été totalement rénovée », a-t-elle affirmé.

De l’accueil chaleureux à l’enthousiasme Kinois

Zeina Mina n’a pas mis à l’écart l’enthousiasme de la population de la mégapole Kinshasa, tout au long de cette grande messe de fraternité francophone. La directrice du comité international des Jeux a déclaré avoir été surprise par une « grande ferveur » autour des Jeux.

« Ce qui me frappe, ce sont les gens qui se bousculent pour voir quelque chose de nouveau. Ils ont adhéré, ils applaudissent tout le monde, que ce soit des Congolais, des Roumains, des Français, des Libanais… », a avoué Zeina Mina.

À propos du retrait ou de la participation a minima de certaines délégations, la directrice du CIJF a évoqué le problème lié au retard de livraison des infrastructures.

« Je n’ai pas de jugement à porter sur leur décision, chacun est libre de participer ou pas. Mais je peux comprendre le désistement de certains athlètes, parce qu’il y avait des incertitudes sur la livraison des chantiers. Les grandes délégations se préparent à l’avance, cela demande une logistique, les sportifs dépendent de leurs clubs, de leurs fédérations, des participations internationales », a-t-elle expliqué dans des propos relayés par AFP.

« Or le stade d’athlétisme n’a été livré qu’il y a trois semaines. […] Finalement tous les efforts ont été déployés par le pays hôte et les infrastructures ont été livrées. Ça fait partie du miracle congolais et du fameux dicton: impossible n’est pas congolais », a-t-elle argué.

« Avec l’accompagnement des instances de la francophonie, le pays hôte a relevé le défi et a réussi à organiser les 9e Jeux de la francophonie », s’est-elle réjouie.

Lors de cette même interview, Zeina Mina a souligné que les Jeux de la Francophonie ne sont pas que des compétitions et des concours. Pour appuyer ses propos, elle a soutenu que les jeux s’inscrivent dans un projet social.

« Aujourd’hui, leur organisation a permis de former des ressources humaines, des arbitres, des juges, des gens en événementiel, de développer des infrastructures, d’impulser des stratégies de développement, des programmes d’éducation physique », a-t-elle précisé.

Le succès de ces jeux de la Francophonie en République démocratique du Congo est passé notamment par la construction des infrastructures sportives de qualité. De la réfection totale du mythique stade Tata Raphaël et des Martyrs passant par la construction des gymnases modernes de Basket-ball, Tennis… à la construction et la modernisation des sites de logement des athlètes, le gouvernement congolais a décaissé plusieurs millions de dollars américains.

Carmel NDEO



À deux jours de la fin de la clôture des IX èmes Jeux de la Francophonie, l'artiste chanteur Alesh, à travers un communiqué officiel, questionne la programmation du Comité National des IXèmes Jeux de la Francophonie. 

À Isidore Kwandja, Directeur dudit comité, le chanteur Alesh pose la question de savoir comment, pendant 10 jours de programmation des jeux historiques de la Francophonie en RDC vous n'avez ne fut-ce que pas pensé à une soirée "Musiques Urbaines" sur les grandes scènes musicales que le comité aurait pu ériger soit au Palais du Peuple, au Stade Tata Raphaël, ou même au Stade des Martyrs ? Vous vivez à Kinshasa, êtes-vous réellement au courant des genres musicaux dominant la scène Congolaise depuis ces 5 derrières années ? Aviez-vous eu la curiosité de savoir quels courants musicaux mettent le plus en valeur l'usage de la langue Française dans leurs créations? ", se demande-t-il.

Étonné, Alesh se demande comment la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines national, Catherine Katungu, qui était aussi un élément Central de l'Organisation de ces jeux et connaissant bien cette réalité n'a pas tenu compte de cet aspect.

"Bref, que des questionnements qui méritent l'attention de tous" , écrit Alesh dans son communiqué.

Et de conclure : "Aux autorités Congolaises, sachez que même en décidant de nous ignorer sur notre propre sol, certains d'entre nous ont d'excellentes relations avec l'Organisation Internationale de la Francophonie. Tout comme j'ai déjà joué aux Francofolies de Spa (Belgique) par le passé, plusieurs artistes Urbains de la RDC joueront dans des grands événements à travers le monde : ayez juste la décence de ne pas trop tenter de gratter notre << amitié >> pendant nos victoires internationales, car vous ignorez, sur notre propre terre, la richesse que nous représentons pour ce Pays".

Il convient de signaler que la nouvelle vague de la "musique urbaine " composée de Gally Garvey, RJ Kanierra, ALESH, MPR, Gaz Fabilouss, Samarino, Innoss B, Anita Mwarabu, DJ Virus, DJ Amaroula, Rebo, DJ Abdoul, Sista Becky, Gaz Mawete et bien d'autres, draine des fans, devant le courant musical "Ndombolo".

Serge Mavungu

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.