Le coordonnateur provincial de l'ONG Journaliste en danger (JED) de l'Ituri, Freddy Upar, a condamné, vendredi à Bunia, l'agression du journaliste de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), Serge Karba.

Se confiant à Radio Okapi, Freddy Upar a indiqué que ce chevalier de la plume avait été agressé dans la nuit de mercredi à jeudi par des bandits armés non encore identifiés, dans son domicile situé au quartier Bankoko dans la commune de Mbunia dans la ville d Bunia.

D'après les témoignages recueillis par cette structure de défense de droits des journalistes, ses bourreaux l’ont tabassé puis blessé grièvement la machette au bras, après lui avoir dépouillé de ses biens.

" Nous condamnons cet acte barbare dont le journaliste est victime. Quand on commence déjà à toucher les journalistes ça frustre un peu. Cette agression si ce n'est pas ciblé, c'est une menace que nous condamnons parce que ce n'est pas la première fois. Les agresseurs ont laissé même un message dans les murs. Aujourd'hui, nous avons le cas de Serge Karba, qui est le sixième cas ", a dénoncé Freddy Upar.

Il rappelé en outre que, depuis le début de l'année 2024, sa structure a comptabilisé cinq cas de menaces contre les journalistes :
" Il y a un journaliste qui a été arrêté du côté de Gueti. Il y a deux journalistes de radio Candide qui ont été, à plusieurs reprises, cambriolés dans leurs maisons ".

Face à cette agression à répétition, l’ONG Journaliste en Danger de l'Ituri , sollicite l'implication des autorités provinciales, afin de sécuriser la ville et surtout les journalistes.

Contacté à ce sujet, le commandant urbain de la police, le colonel Abeli Mwangu, affirme que les éléments de la police ont été dépêchés aussitôt alertés pour secourir ce professionnel de média. Mais ils sont arrivés sur le lieu au moment où ces bandits avaient déjà pris fuite.

Une enquête a été diligentée afin d'identifier les auteurs de cet acte, a-t-il précisé.

radiookapi.net/CC



Le TP Mazembe a une véritable carte à jouer ce vendredi 26 Avril 2024 à 20 heures.  Son avenir africain va se déterminer ce soir dans le chaudron du stade international du Caire où le Nacional Al Ahly du Caire l’attend de pieds fermes dans un nouveau classique des champions. Ce duel de demi-finale retour, respire  16 couronnes de la plus prestigieuse des coupes de clubs en Afrique partagées entre les deux antagonistes : (11) pour Al Ahly, (5) pour Mazembe. 

L’obstacle Diables rouges se dresse, touts rougissants, se montrent  injouables et indomptables  à la lumière de leurs chiffres  stratosphériques étendus sur le quatre  dernières années, réussis à ce stade de la  compétition. Pour 8 matchs de demi-finale disputés en aller et retour  ils compilent 7 victoires pour 4 finales de rang de suite assortis de trois titres de champions gagnés (2020, 2021,2023) et une triste deuxième place en 2022. Il est clair que pour les Aigles l’enjeu et la motivation c’est de réussir d’enchainer une cinquième finales de suite. Un record à chercher, une nouvelle page à écrire dans leur immense histoire en tentant de devenir le premier club à réaliser ce sacré coup dans l’élite du football africain. 

Mais, il faille se débarrasser des corbeaux qui rentrent  dans la cours fermé sans fanfaronner avec sa jeunesse Cheick Fofana, Fily Traoré mixée à l’expérience que représente Glody Likonza. Le Capitaine au trois but retrouve son compère Malien de 20 ans, Fofana  qui s’est montré comme l’élément catalyseur tout au long de cet épopée du haut de ses quatre réalisations, retrouve le groupe au grand bonheur de son entraineur Lamine Ndiaye qui a éprouvé du mal à compenser son activité à son absence due à la blessure    Une jeunesse virtuose qui fait montre d’un caractère exemplaire depuis cette campagne africaine. Elle n’aura essuyée que deux fois sur les plus petites des marges (1-0) contre Mamelodi Sundowns et Face au Pyramide Fc. Elle gagnée 5 matchs dont deux à l’extérieur. Décontractée, elle jouera son jeu comme, elle en a prit l’habitude. Le National du Caire cette saison est poussif. La machine ne déroule pas aussi facilement comme aux années antérieurs et sera sous pression.  Ses flèches Percy Tau et Anthony Modeste une fois misent en difficulté, elle ne tourne pas. Encore que Hussein El Shahat son meilleur buteur rentre d’une blessure. A Mazembe de tenter de faire tomber ce mythe collé à ce stade il y a de cela quatre ans. 

JENOVIC LUMBUENADIO

 

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Nommée le 1er avril au poste de Premier ministre, Judith Suminwa continue ses consultations pour la formation du gouvernement. Un travail déjà achevé par le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, lors de sa mission d'information, estiment les Kinoises rencontrées ce jeudi 25 avril dans les rues de la capitale congolaise.

Au regard du temps consacré à cet exercice, Anastase Dibindi, pharmacienne, dit perdre tout espoir quant à l'amélioration du train de vie des Congolais.

La première ministre n'avait pour mission que de venir nommer. Cela fait pratiquement un mois qu'elle est là, tout vacille. Avant ou après la formation de ce gouvernement, ce sera presque pareil. Il n'y a plus rien à espérer, déplore-t-elle. 

Gabriella Banza, assistante à l'UNIKIN, appelle Judith Suminwa à s'exécuter, car l'essor du pays en dépend. 

"Ce n'est pas facile de tomber sur des hommes de confiance. Mais à l'allure où vont les choses, on doit agir dans un bref délai et en toute urgence pour sauver le peuple".

Pour Gisèle Binda, médecin aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, il n'y a pas de délai constitutionnel pour former un gouvernement en RDC. La première ministre doit prendre tout son temps, si c'est pour sauver les intérêts du peuple.

"On est tous impatients, mais on ne doit pas exercer de la pression sur elle. Elle peut poursuivre ses consultations tout en ayant en tête qu'il y a tout un pays qui la soutient et compte sur elle pour son avenir."

De son côté, Rachel Bihoto, étudiante à l'ISTM/Kinshasa, s'interroge sur les causes du blocage de l'annonce de ce gouvernement et tente d'y répondre. 

"La Première Ministre doit être butée à des difficultés énormes et un embarras de choix pour nommer les ministres. » D'un côté, je pense que c'est dû à la taille de la plateforme de l'USN qui compte plus de 300 élus et 30 partis politiques, et de l'autre, au nouveau vent politique que compte apporter Judith Suminwa, avec son vœu de former un gouvernement de 45 membres, dépouillé des chefs des partis et/ou des autorités morales des regroupements politiques. "

Les attentes 

Carine Ndjibu, médecin dentiste, invite Judith Suminwa à revoir encore la taille du gouvernement et à ne nommer que des nouvelles personnes en politique. 

45 membres, c'est encore beaucoup trop. On doit réduire sensiblement la taille du gouvernement et nommer beaucoup plus les jeunes et les femmes qui n'ont pas encore fait de la politique. Les personnes qui maîtrisent donc les souffrances du peuple pour des solutions adéquates

Merveille Masa, étudiante en Polytechnique, attend de Judith Suminwa la nomination de plus de femmes aux postes ministériels clés.

"Comme aux ministères de la défense nationale, de l'économie, de la finance, de l'intérieur, de l'EPST et de l'ESU, parce que les femmes sont les seules personnes au monde capables de relever les défis pour l'intérêt général. "

Un avis partagé par Julienne Ntumba, vendeuse des légumes au Rond-point Ngaba, qui appelle à la nomination des femmes à tous les postes ministériels. 

"Elles peuvent être les titulaires et avoir les hommes comme adjoints. On doit accorder aux femmes de mettre en œuvre leurs expertises et expériences pour le bien-être de tous."

Judith Suminwa aspire à mettre en place un gouvernement réduit, limitant son effectif à 45 membres, y compris les ministres et vice-ministres. Le 22 avril 2024, elle avait reçu des membres de la société civile, les syndicats, le Conseil national de la jeunesse, l'Union nationale de la presse, ainsi que l'association des professeurs dans le cadre de la formation du gouvernement. 

Nancy Clémence Tshimueneka



En marge de la journée mondiale du paludisme célébrée le 25 avril, le ministre de la santé, hygiène et prévention a annoncé l’introduction dans les prochains jours en République Démocratique du Congo, du vaccin R 21/Matrix-M recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir le paludisme.

« Ce vaccin dont les effets sont satisfaisants est cité aujourd’hui comme un exemple d’innovation en santé et une avancée scientifique pour tordre le cou à cette endémie chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Cela étant, l’élimination du paludisme constitue un défi majeur devant être relevé par des scientifiques congolais et le personnel de santé engagés dans la lutte contre cette maladie pour atteindre cet objectif fixé à l’horizon 2030. », a indiqué jeudi Roger Kamba, ministre de la santé, hygiène et prévention.

Par ailleurs, le ministre a révélé que la RDC a observé une stagnation de cas palustres depuis 2015. Il recommande à toute la communauté de mener des actions pouvant conduire l’OMS à retirer la RDC de la liste rouge des Etats affectés par le paludisme

Le R21 est le deuxième vaccin antipaludique recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé, après le vaccin RTS, S/AS01, recommandé en 2021. Selon l’OMS ces deux vaccins permettent de prévenir efficacement le paludisme chez l’enfant.  

Pour rappel, le Programme National de Lutte contre le Paludisme en RDC a, dans son rapport de 2023, souligné que le pays a enregistré 27.657.762 cas et comptabilisé 24.344 décès dus essentiellement au paludisme.

Grâce GUKA



Tribune de Lewis YOLA, Chercheur en Aval et contrats pétroliers

1. Contexte général 

Le prix du carburant en République Démocratique du Congo, dans son administration, a connu plusieurs décadences au cours de ces deux dernières années (2022-2024), tantôt par la volonté du gouvernement central de soulager la surface financière des opérateurs pétroliers d’une part, et d’autre part pour réduire les coûts dûs à la subvention pétrolière.

Par ailleurs, les récurrents ajustements des prix de carburant à la pompe n’ont pas permis l’éradication de subvention, ni contribué au maintien du pouvoir d’achat de la population congolaise. Par exemple, pour l’année 2022 l’Etat congolais a payé une somme approximative de 400 millions USD en raison de subvention pétrolière pendant que le prix de l’essence a grimpé de 2085 FC/L jusqu’à 2845 FC/L durant la même période de 2022.

L’écart entre les objectifs poursuivis en augmentant le prix de carburant en République Démocratique du Congo et la réalité sur terrain sont imputables à un ensemble de raisons qui tiennent à la fois compte du doute persistant au sein de l’opinion sur la véracité de coûts de revient déclarés dans la structure des prix par les opérateurs pétroliers et à l’incapacité technique du gouvernement à contre-vérifier les déclarations des structures des pétroliers.

De ce qui précède nous décryptons la causalité et la conséquence de hausses  récurrentes de prix de carburant observées ces dernières années dans les 3 zones fiscales de la République Démocratique du Congo ainsi qu'une présentation panoramique du cadre légal de la réglementation du prix des carburants en RDC.

2. Analyse factuelle de hausse récurrente de prix de carburant entre 2022 et 2024 en RDC

Dans l’économie libérale, la liberté de fixer le prix des biens et services est sacré par ceux qui en font l’offre, mais ils sont tenus à informer les autorités compétentes pour un contrôle approprié, tel est recommandé dans l’arrêté ministériel n•034/CAB/MIN H/ECO NAT/JK’/2018 portant mesures d’exécution de la loi organique 18-020 du 09 juillet 2018 relative à la liberté des prix et à la concurrence, spécialement en matière des prix.

À cette mesure décrite ci-dessus quelques exceptions ont été accordées dans certains secteurs économiques, notamment le secteur des hydrocarbures, ce qui justifie le système d’un prix fixe administré appliqué à ce jour dans les stations-service.

Bien avant cela, depuis 2001 le gouvernement congolais avait fixé les modalités de révision de la structure des carburants terrestres ainsi que l’instauration d’un comité mixte de suivi de prix des produits pétroliers en vue d’analyser tout élément influençant la fixation des prix de carburant à la pompe. C’est un comité constitué de membres provenant du ministère de l’Economie, des Hydrocarbures, des Finances (DGDA), ainsi que la délégation des opérateurs pétroliers. La présidence du comité est confiée au ministère de l’économie et la vice-présidence au ministère des Hydrocarbures.

Le rôle de chaque ministère ne soit pas clairement défini dans ce comité, ce qui crée dans certains cas la confusion de rôle entre les délégués du ministère des Hydrocarbures et de l’Economie au sein dudit comité, allant jusqu’à pousser les membres de différents cabinets de ministres des Hydrocarbures à affirmer qu’ils ne partagent pas la responsabilité des différentes variations de prix de carburant. Quelle expertise le ministère des Hydrocarbures apporte aujourd’hui dans le comité de suivi des prix des produits pétroliers ? Une question qui mérite les réponses légales et factuelles.

Cependant l’article 5 de l’arrêté fixant les modalités de révision de la structure des prix de carburant stipule qu’à chaque variation à 5% du Prix Moyen Frontière (PMF) et/ou Taux de Change, cela doit influencer le prix à la pompe.

De janvier 2022 jusqu’au 24 avril 2024, la RDC a connu 9 hausses du prix de carburant, ce qui est un record dans l’histoire économique de notre pays, le prix d’essence a quitté de 2085 Fc/Litre jusqu’à 3475 Fc/Litre dans la zone ouest, soit une perte du pouvoir d’achat de 55% de la population. La situation a été pire dans la zone Nord et Sud où une inflation du prix du carburant a été maximale.

Au départ ces différentes hausses étaient justifiées par le conflit Russie-Ukraine, suite à la répercussion pétrolière qu’il avait occasionné dans l’industrie mondiale du pétrole, malheureusement quand on a observé de plus proche la corrélation entre les variations du prix de baril à l’international, un composant essentiel du prix platt’s oil gram (coût d’acquisition) et l’ampleur de hausses de prix carburant constatées en 2022 en République Démocratique du Congo, vous constaterez une illogique que l’Ukraine et la Russie puissent servir d’argument pour justifier toutes les hausses du prix vécues.

Observons:

- Prix moyen baril fin février 2022 : 97$/baril

- Prix moyen baril entre février et mi-avril 2022: 105$/baril

- Prix moyen baril entre mi-avril et fin mai 2022 : 120$/baril

- le 16/ avril/ 2022: 

Suite à la hausse du prix de baril de 97 $ à 105$, soit une variation de 16 %, le gouvernement a fait passer le prix de l'essence à la pompe de 2095 FC à 2195 FC, soit une augmentation de 100 FC qui représente une hausse à la pompe de 5% .

- Le 28 mai 2022: Suite à la persistance de la tendance haussière du prix à l'international 105$ à 120$, soit une hausse de 14 %, le gouvernement avait à son tour  fait monter le prix à la pompe de 2195 Fc à 2345 Fc soit une hausse de 7% à la pompe.

- Le 07 juillet 2022, 1 baril se vendait à 103$ (le gouvernement avait haussé de 100 Fc le prix de carburant en RDC, pendant qu’il y a eu baisse au niveau international et d’autres paramètres structurels sont restés constats).

La hausse de 16% du prix à l'international a fait augmenter le prix à la pompe à 5% au mois d’avril 2022 et la faible hausse du prix à 14% à l'international entre la période avril-mai 2022 a fait augmenter le prix à la pompe à 7%. Où a été la logique lorsqu'une hausse de 16 % a fait augmenter le prix à la pompe de 5% et une hausse de 14% a fait augmenter le prix à la pompe de 7%.

Par les exemples précités nous pouvons observer que la fixation  de prix des carburants en 2022 (hausse) ne répond nullement aux règles initialement préétablies à la matière (PMF, Tx de Change et Volume Commercial) avec risque de compromettre la pertinence de l’existence même du comité actuel de suivi de prix de carburant.

Le 24 avril 2024, le ministre de l’économie a signé un arrêté consacrant la neuvième hausse du prix de carburant entre 2022 et 2024 sans apporter la raison conjoncturelle dans son arrêté, il s’est limité à reprendre la formule protocolaire des arrêtés ministériels à la matière sans mettre à la disposition de l’opinion les tableaux explicatifs de différentes variations ayant motivées la récente hausse, les tableaux qui sont généralement annexés dans l’arrêté consacrant la variation du prix à la pompe.

Dans une situation économique déjà fragile, les congolais sont désormais appelés à trouver 200 FC de plus pour chaque litre d’essence ou gasoil à consommer , cela au risque d’apporter les répercussions inflationnistes de prix d’autres biens et services dans le marché congolais, principalement le prix de transport.

3. Recommandations 

Le prix de carburant est l’élément crucial pour le bon fonctionnement de l’économie nationale, les opérateurs pétroliers sont au courant de cette évidence il se peut qu’ils l’utilisent pour mettre à chaque moment la pression au gouvernement pour satisfaire leur gourmandise quelquefois au détriment du bien être collectif, pour cela nous recommandons ce qui suit au gouvernement :

- Encourager la création d’une autorité de régulation de l’aval pétrolier afin de mieux coordonner toutes les activités de l’importation jusqu’à la distribution des carburants.

- Exiger l’importation de produits pétroliers en pool, cela permettra au gouvernement à maîtriser les différents coûts d’acquisition des carburants à l’international jusqu’à l’arrivée aux frontières nationales.

- Lancer les appels d’offres locaux pour le ravitaillement des institutions publiques et parapubliques afin de permettre au gouvernement de bénéficier des avantages concurrentiels.

- Réformer le système de la structure des prix de carburant actuel afin d’équilibrer les intérêts entre les opérateurs pétroliers et le gouvernement.



Dans le but de maintenir l'état impeccable du stade des Martyrs (nettoyage des installations sanitaires, des couloirs, des sièges, brossage de pelouse, etc.), Papy Kibens Ngoyi, Gestionnaire réhabilité de cette infrastructure sportive par le Conseil d’État, a lancé jeudi 25 avril le début du Salongo au sein de cette enceinte en présence de la presse et les agents du Stade.

Après quelques mois de suspension, le gestionnaire du stade des Martyrs est revenu aux affaires et s'est rapidement mis au travail. Interrogé par les médias, il souhaite habiller cette enceinte qui n'a plus eu un entretien digne de son nom depuis plusieurs mois de sa plus belle tenue.

«  j’ai été réhabilité par le conseil d’état. on a été sanctionné d’une façon arbitraire maintenant nous sommes rétablis dans nos droits. Et la première impression que nous avons constatée ici est que le stade est dans un état déplorable. Nous avons même constaté également la pelouse n’a pas été brossé depuis le mois de novembre, les toilettes bouchées, les herbes ont poussé, bref le stade est sale alors que les inspections de là caf se font de temps et exigent que les stades puissent respecter certaines conditions pour éviter toute sanction », a-t-il expliqué. 

Avant de poursuivre : 

« Les gens risquent de croire que nous ne sommes pas en mesure d’entretenir le stade ni le gérer alors que nous sommes privés de tous les moyens financiers qui sont tous orientés vers  le cabinet du ministre des sports. Là on travaille avec nos maigres moyens n'y était la recette récente de la Linafoot de 4,7 Millions de Francs Congolais (1,678 USD) de quotes-parts obtenues lors du match (AS Vita Club face TP Mazembe, 1-2), qui nous a permis de relancer le « Salongo » avec les agents pour que le stade retrouve son éclat habituel et ça va aller progressivement afin que le stade retrouve. Alors que nous apprenons que les partenaires du stade ont payé de grosses sommes ici, et nous ne retrouvons pas le tracé de la comptabilité, en même temps aussi la DGRAD qui réclame le côté part de l’état qui n’a pas été payer. Donc ce sont des choses que nous essayons de voir pour résoudre ça. Nous n’avons rien trouvé dans la caisse depuis notre retour ».

Pour rappel, Maître Papy Kibens Ngoyi a été licencié par le ministre des sports, Kabulo Mwana Kabulo, avant d'être réhabilité par le Conseil d'État.

Fiston MOKILI



Me Jules Bongombe, l'avocat de Nico Kabund, garde du corps du feu Chérubin Okende, a confirmé ce vendredi 26 avril à ACTUALITE.CD que le dossier de son client a été transféré à l'auditorat militaire depuis le 5 avril 2024. Il précise que son client a été "épargné" de l'accusation d'assassinat de Chérubin Okende, mais qu'il est désormais poursuivi pour violation des consignes. C'est suite au rapport des conclusions du parquet annonçant que la mort de M. Okende était un suicide. Ce qui justifie le changement d'accusation contre le garde du corps de l’ex-ministre des transports.

"Il est toujours en détention à la prison centrale de Makala, on l'a épargné en ce qui concerne l'assassinat. Là, il est poursuivi pour violation des consignes, ce sont des infractions militaires. Le dossier a été transféré à l'auditorat depuis le 5 avril 2024", a dit à ACTUALITE.CD Me Jules Bongombe.

Contexte 

La famille du feu Chérubin Okende a de nouveau déposé ce lundi 15 avril une plainte au parquet général près la cour d'appel de Kinshasa/Gombe, afin d'établir les circonstances ayant conduit à la mort de l'ancien ministre des transports Chérubin Okende. Selon l'avocat de la famille, Me Laurent Onyemba, l'audio publié sur les réseaux sociaux et attribué à l'ancien ministre Modero Nsimba, et dans lequel certaines personnalités sont citées comme responsables de la mort de Chérubin Okende, apporte de nouveaux éléments qui contredisent les conclusions du parquet près le tribunal de Grande Instance, lequel a évoqué un suicide. 

Papy Nkanga, le chauffeur du regretté Chérubin Okende, a été libéré le mardi 3 octobre dernier après avoir bénéficié d'une liberté provisoire. Cette mesure a été prise par le Parquet près le tribunal de grande instance de la Gombe. Cependant, Nico Kabund a vu sa détention prolongée jusqu'à ce jour.

Ivan Kasongo



La chanteuse Barbara Pravi s’est confiée sur les réseaux sociaux au sujet de sa rencontre avec Ferre Gola à Kinshasa et de leur prestation commune ce week-end.

Dans un bilan rétrospectif de son année 2023 publié ce mercredi sur Instagram, la jeune femme n’a pas caché sa joie d’avoir partagé la scène de l’Adidas Arena avec la star congolaise dimanche dernier, pour interpréter le titre « Regarde-moi ».

Elle a qualifié Ferre Gola « d’artiste qu’on adore et qu’on a eu la chance de rencontrer à Kinshasa », lors de sa venue pour les Jeux de la Francophonie. Cette rencontre a certainement tissé des liens durables entre les deux chanteurs.

Par ailleurs, Barbara Pravi a annoncé être en pleine préparation d’un nouvel album qu’elle souhaite finaliser prochainement. Selon certaines rumeurs, Ferre Gola pourrait d’ores et déjà prendre part à ce projet prometteur.

mbote/CC



Le calendrier pour l'élection du bureau définitif de l'Assemblée nationale pourra être connu d'ici la fin de cette semaine. C'est ce qu'a indiqué le député national Eliezer Ntambwe Mposhi, qui pense que le blocage n'existe plus, et ce, après les primaires organisées au sein de l'Union sacrée, pour la désignation du candidat au perchoir du bureau définitif de la chambre basse du parlement .

Joint par votre rédaction, le président national de l'ACR -Action commune pour la République- n'exclut nullement l'organisation des primaires au niveau de partis ou regroupements politiques concernés par l'occupation des postes au sein du bureau définitif.

"Nous aurons bientôt le calendrier pour l'élection du bureau définitif. C'est sur ça que le bureau provisoire est en train de travailler. Je suis sûr que si tout va bien, avant la fin de cette semaine, le calendrier sera connu. Les primaires ne se feront pas qu'à l'Assemblée nationale, mais pourront se faire aussi dans des regroupements concernés par l'occupation d'un poste au sein du bureau définitif", a-t-il indiqué.

D'après ce membre du regroupement politique 4AC, la question relative au poids politique sera notamment de mise au nom de la démocratie. 

"La grande famille de l'Union sacrée va devoir confier à chaque regroupement qui mériterait, un poste au bureau de l'Assemblée nationale. Dans une démarche démocratique, c'est le poids politique qui compte. Sinon, le reste se passe à l'approximation de l'autorité", a indiqué le président national de l'ACR.

L'élu national Eliezer Ntambwe précise, par ailleurs, que le poste de premier vice-président au sein bureau définitif, revient à l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-. Le Secrétaire général Augustin Kabuya a promis de révéler sous peu le nom de leur candidat.

Grevisse Tekilazaya



Le FC Lorient, club où évolue l'international footballeur congolais, Gédéon Kalulu, a été sévèrement battu par le PSG -Paris Saint Germain- (1-4), ce mercredi 24 avril 2024, au stade du Moustoir, en match comptant pour la 30ème journée de Ligue 1 française.

Ousmane Dembele et Kyllian Mbappe ont inscrit des doublés pour les Parisiens. Mohamed Bamba a marqué l'unique but des Bretons, à la 73ème minute de jeu, sur passe de Benjamin Mendy.

Suite à cette lourde défaite à domicile, Lorient reste en 17ème position, soit à l'avant-dernière place, avec 26 points, à 4 journées de la fin du championnat. Le club breton compte 3 unités de moins que Metz, qui est le premier non relégable.

Gédéon Kalulu et ses coéquipiers auront l'occasion de rattraper le retard, face au Toulouse FC, le dimanche 28 avril prochain. La rencontre est prévue à 14h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi

 
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A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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