Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA



L’ancien Ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique, EPST, Willy Bakonga vient de quitter ce jeudi 25 novembre dans la soirée, sa cellule de la prison centrale de Makala, selon des sources proches du dossier. Et ce, en vertu d'une grâce présidentielle. Il a été arrêté, en avril dernier, à Brazzaville avec son fils alors qu’ils tentaient de se rendre à Paris.

Willy Bakonga et son fils Joël ont été respectivement condamnés à 3 ans et 6 mois de prison pour blanchiment des capitaux et 80.000 dollars d’amende. Ils sont passés devant leurs juges à la Cour de cassation jeudi 29 avril. L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST- et son garçon ont été jugés en flagrance pour transfert de l’argent sale et dissimulation des fonds: 33.500 dollars cachés dans leurs valises et découverts par les services de migration du Congo-Brazzaville.

Cette somme est supérieure aux 10.000 dollars autorisés à chaque voyageur à bord d’un avion par la réglementation en la matière. Les avocats des Bakonga père et fils ont évoqué la violation du droit de la défense et sollicité la remise. Rien n’y a fait. La Cour a estimé que le préalable soulevé est une distraction de la procédure. L’audience a été très chaude.

«Je ne sais pas à quel moment moi Willy Bakonga, j’ai transféré de l’argent sale. Je suis allé à Brazzaville parce que j’ai des problèmes de santé. C’est un problème de poison. J’ai déjà perdu 20 kilos», a expliqué l’ancien ministre d’Etat en charge de l’EPST, soupçonné et convoqué le 16 avril dernier par le Parquet Général près la Cour de cassation d’avoir participé au détournement des fonds publics destinés à la gratuité de l’enseignement de base mais arrêté le 20 avril à Brazzaville, où il a traversé nuitamment la veille, sans autorisation de sortie du Premier ministre.

Stéphie MUKINZI



La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) annonce, ce jeudi 25 novembre, le report à une date ultérieure de l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire et Élective (AGOEE) prévue le 28 décembre prochain. L’instance faîtière du football congolais dit obtempérer aux instructions de la Confédération africaine de football (CAF) données mercredi 24 novembre dernier.

« Contrairement à notre lettre n°FBA/SEGAL/BSM /01563/2021 du 12 novembre 2021 relative à la convocation de l'Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire élective en date du 28 décembre 2021, nous vous signifions par la présente, le report de ces assises à une date ultérieure et la suspension du processus électoral y afférent et ce, en exécution de l'instruction que nous venons de recevoir de la Confédération africaine de football, par sa lettre du 24 novembre 2021 », a écrit la FECOFA aux présidents des ligues nationales et provinciales ainsi qu’aux clubs concernés par ces assises.

La motivation de la CAF n’est pour l'instant pas connue. Des sources proches disent à ACTUALITE.CD que l’instance africaine souhaite veiller à la tenue de ces élections, d’où l’élaboration d’une feuille de route commune.

Le comité exécutif de la FECOFA sera fin mandat dès le mois de décembre prochain. Le successeur de Constant Omari Selemani qui avait démissionné à quelques mois de la fin de son second et dernier mandat ne devrait plus être connu avant fin 2021.

Fonseca MANSIANGA



Six chefs d'États africains se sont réunis ce jeudi 25 novembre 2021 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, dans le cadre de la Conférence sur la Masculinité Positive. 

Une initiative du président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, également président en exercice de l'Union Africaine, en collaboration avec la Commission de l'UA.

Le président Félix Tshisekedi, président en exercice de l'Union africaine a ouvert la cérémonie en présence des présidents Macky Sall du Sénégal, Nana Akufuo du Ghana, Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, Faure Gnassingbé du Togo, Paul Kagame du Rwanda ainsi qu'Ellen Johnson Sirleaf, Présidente honoraire de Sierra Leone. Des personnalités du monde associatif et des hommes d'affaires y prennent également part.

Premier vice-président de l’Union Afrique et prochain président de l’UA dès février 2022, Macky Sall a appelé les chefs d’Etats africains à peser de leurs poids pour faire cesser les violences contre les femmes. Cette conférence inaugurale entre dans le cadre du lancement de la campagne des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.

À l'issue de cette conférence, ces chefs d'État se sont engagés dans des approches de masculinité positive pour mettre fin au fléau de la violence contre les femmes et les filles en Afrique. 

Jephté Kitsita et Fonseca MANSIANGA



Le Café Littéraire de Missy (CaLM), une association culturelle de promotion de la littérature et de l’écriture en RDC, organise ce jeudi 25 novembre, à l’Institut Français de Kinshasa, une discussion autour de la bande dessinée congolaise mais au féminin. Santa Kakiesse, Judith Kaluaj et Abelle Bowala sont les invitées de la discussion qui débute autour de 17h30.

Autour d'un verre, de quoi réchauffer le cœur et colorer l’imagination, le Café Littéraire de Missy vous invite à une discussion à propos d’une œuvre, d’un mouvement, d’une technique ou d’une idée sur la bande dessinée au féminin. L’entrée est libre.

Depuis les années 1960, le monde des auteurs de bande dessinée se peuple progressivement d’autrices et des personnages féminins se diversifient. De la non-conformiste Betty Boop à l’exploration d’une féminité en devenir chez Jeffrey Catherine Jones, le Café Littéraire de Missy servira la BD congolaise au féminin.

En novembre, "CaLM" s’intéresse à la bande dessinée au féminin. Cette ASBL est celle de rencontre, de discussion et de création littéraire en particulier, artistique en général et des visites décalées. Elle a repris ses activités en septembre dernier après près de 5 mois de fermeture due aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Pour marquer la reprise, une rencontre littéraire s’est tenue dans la commune de Ngaliema, à Will fit. La rencontre, dénommée « La quête de soi », a tourné autour du livre « Mathy tu sais... » de l’auteure Andrea Moloto.

Emmanuel Kuzamba



Le Cardinal Fridolin Ambongo a reçu mardi 23 novembre 2021 le Premier Ministre Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et François Beya, Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité. Au menu de cette rencontre, des sujets d'actualités politique de l’heure à la base de discorde entre l'Eglise catholique et le pouvoir en place après la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

D'après Fridolin Ambongo, les choses ont été clarifiées afin de répartir sur des bases nouvelles. Pour lui, l'Eglise et le pouvoir doivent travailler ensemble pour le bien-être de la population.

« Je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, les piliers de notre institution. Quand vous le voyez tous là et de l'autre côté le grand conseiller du Président en matière de sécurité, ça signifie que c'est le Président donc je me sens tellement honoré de les recevoir ici, ils sont venus pour échanger et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait faire prêter à des interprétations comme vous avez l'habitude de lire sur les réseaux sociaux, on écrit n'importe quoi sur l'Eglise, on écrit n'importe quoi sur le Cardinal, je crois que vous lisez ça aussi. Donc c'était pour nous l'occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles », a dit le Cardinal Fridolin Ambongo.

Il précise que « l'Eglise comme l'État, nous sommes au service du même peuple, nous avons intérêt à conjuguer nos efforts à travailler main dans la main pour aller de l'avant afin que notre peuple puisse vivre dignement, de façon ramassé ».

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

Dans ce contexte, le Cardinal avait critiqué la gouvernance actuelle du pays depuis l’avènement de l’UDPS au pouvoir. Le chef de l’Eglise catholique en RDC avait déclaré être en insécurité à Kinshasa.

(Re)lire: Sama, Bahati, Mboso et Beya chez Ambongo :  « il n'y a pas de problème entre l'État et l'Eglise catholique »

Clément Muamba



La Fédération internationale de football association (FIFA) a rendu ce mardi 23 novembre 2021, sa décision dans le cadre du recours déposé par le Bénin contre la RDC. Et l’instance faîtière du football mondiale a rejeté la plainte de la partie béninoise.

Le Bénin ne disputera pas les barrages de la coupe du monde Qatar 2022. La FIFA vient de confirmer l’élimination des Écureuils de la compétition en rejetant le recours déposé par la partie béninoise pour contester l’issue de la rencontre contre la RDC (2-0), lors de la dernière journée des éliminatoires. L’instance faîtière du football mondial a déclaré « recevable, mais non fondée » la plainte de la Fédération Béninoise de Football (FBF).

La FBF avait en effet saisi l’instance faîtière du football mondial pour dénoncer les irrégularités d’arbitrage constatées, selon elle, lors de ladite rencontre. Les autorités béninoises avaient fustigé les changements opérés par le sélectionneur des Léopards, Hector Cuper, au cours du match, violant ainsi les règles de base en la matière et influant par la même occasion sur le cours de la rencontre. Le technicien argentin aurait en effet effectué ses changements sur quatre créneaux différents, contre trois comme le prévoit le règlement.

Des dénonciations qui ne seront finalement pas pris en compte par la FIFA qui confirme donc la qualification de la RDC pour les barrages.

Les Léopards affronteront donc l'un des cinq équipes nationales probables du chapeau 1: soit le Maroc, soit le Sénégal, soit la Tunisie, soit l'Algérie ou soit le Nigéria, lors des barrages du tour qualificatif de ce mondial qatari.

BWT



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est exprimé lundi 22 novembre au sujet de Congo Hold-up, un travail d'enquête mené par plusieurs médias et ONG sur des présumés détournements des fonds publics par le clan de l’ancien Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Pour lui, les faits révélés ne sont pas surprenants. Cette enquête souligne que Joseph Kabila et sa famille ont détourné 138 millions en cinq ans en complicité avec la BGFI BANK.

M. Muyaya indique que la banque BGFI indexée dans cette affaire a reconnu les faits et se dit prête à rembourser la somme de 43 millions USD.

« Les nouvelles qui sont sorties ne sont pas surprenantes parce qu’il y a une différence entre le travail qui est fait par exemple par l'IGF ou par nos services et le travail qui est fait par les professionnels des médias. Les professionnels des médias ont étudié des dossiers qui étaient connus, ils ont donné des éléments. Pour les enquêtes, les questionnaires ont été envoyés aussi aux services de l'État habilités sur ce sujet à la Banque Centrale, au ministère des Finances, à l'inspection générale des Finances et les collègues ou membres du gouvernement ont collaboré, ont donné des éléments d'informations », a dit Patrick Muyaya lundi 22 novembre lors d'un briefing conjoint avec son collègue de l'industrie Julien Paluku.

Et de poursuivre :

« Sur le dossier de BGFI BANK, je ne dévoilerai pas un secret pour vous dire que des faits ont été reconnus, il y a eu des discussions entre l'Inspection générale des finances, la Banque Centrale du Congo et la BGFI BANK, il y a un accord aujourd'hui la Banque s'est engagée à rembourser la somme de près de 43 millions USD qui ont été utilisées. Il y a un autre volet de l'affaire qui se trouve déjà au parquet général, le temps de la presse n'est pas le temps de la justice, ça c’est ce qui se passe pour ce dossier ».

Patrick Muyaya a estimé que face à de telles allégations, le gouvernement de la République ne peut pas rester toujours insensible. Il a rassuré que toutes les personnalités citées seront entendues par la justice.

« La ministre de la justice a écrit au parquet le 20 novembre dernier, elle a donné injonction aux fins d'enquêtes et des poursuites parce que nous ne pouvons pas comme gouvernement rester insensible à de telles allégations. Donc le moment venu la justice se saisira du dossier, les personnes qui sont concernées seront invitées pour donner leurs éléments parce qu’il faut faire la différence entre une enquête journalistique et une enquête judiciaire », a-t-il rassuré.

Congo Hold-up est un travail d’enquête collaborative couvrant une période de 10 ans. Plusieurs médias dont Mediapart, RFI, De Standaard, Le Soir, NRC, Der Spiegel, InfoLibre, Politiken, Expresso, VG, Nacional, RCIJ, Bloomberg, L'Orient le Jour, BBC Africa Eye, KvF, The Namibian, The Continent et The Wire ont participé à ces investigations. Il s’agit de la plus importante fuite des données venant du continent africain, selon Henri Thulliez, directeur de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF). Au total, 3,5 millions de documents ont été analysés.

Clément Muamba



Plusieurs cadres et militants de l’Union sacrée de la nation ont manifesté, ce lundi 22 novembre, dans les rues de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, pour soutenir le nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Conduite par Gabriel Ilunga, le président fédéral de l’une des ailes de l’UDPS, cette manifestation est partie depuis le siège du parti présidentiel dans cette ville pour chuter à l’assemblée provinciale où un mémorandum a été déposé.

En dépit des drapeaux du PPRD de Joseph Kabila visible pendant la marche, la manifestation a été encadrée par la police et aucun incident n’a été signalé.

Notons qu’à Kinshasa une manifestation similaire a été organisée devant le siège de la CENI, cette fois pour « dire non à une CENI politisée ».

Malgré l’interdiction des autorités urbaines, le bloc patriotique a tenu à organiser leur sit-in devant le siège de la centrale électorale. Quelques manifestants ont été interpellés par les éléments de la police nationale congolaise afin de faire respecter la décision du gouverneur de la ville Gentiny Ngobila.

Bernard MPOYI



Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a annoncé dimanche 21 novembre que la fin des travaux de construction du marché central communément appelé « ZANDO » interviendront avant l’année 2023. L’exécutif provincial l’a fait savoir lors de son adresse aux fidèles du ministre « AMEN », situé dans la commune de Limete. Cette visite de l’autorité urbaine s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de ses contacts de sensibilisation à l’opération «Kinshasa-bopeto» avec les différentes couches socioprofessionnelles de la capitale.

Profitant de l’occasion, le gouverneur Ngobila, a fait savoir que lesdits travaux ont connu un léger retard à cause du temps consacré à l’étude de faisabilité du projet.

« Il a fourni à l’assistance, toutes les explications possibles sur les raisons qui l’ont poussée à démolir les anciennes infrastructures du Marché central, notamment son inadéquation avec la forte demande actuelle des vendeurs et autres commerçants désireux de s’y installer, son environnement insalubre quasi permanent, ainsi que la vétusté de ses infrastructures », rapporte l’agence congolaise de presse.

Une fois à terme, le nouveau Marché central de trois niveaux aura une capacité d’accueil de plus de 500.000 personnes pour près de 126 toilettes répondant aux normes requises.

Pour le premier citoyen de la ville, l’érection de ce nouveau marché est parmi les défis à relever par l’exécutif urbain dans le cadre des projets à réaliser, liés à l’opération «Kinshasa-bopeto », visant l’assainissement multisectoriel de Kinshasa, y compris le changement des mentalités des Kinois face à l’insalubrité.

Pour rappel, c’est depuis le 18 mars 2021 que les travaux de démolition des vieux bâtiments et magasins de ce lieu de négoce avaient débuté.

Carmel NDEO et ACP/CC

 

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.