Le sélectionneur de la RDC, Héctor Raúl Cúper, a publié ce jeudi 4 novembre la liste des 26 Léopards devant prendre part aux deux dernières journées des éliminatoires du mondial-Qatar 2022.

Lors de la rencontre de la cinquième de ces éliminatoires, les Léopards de la RDC seront reçus par les Taïfa Stars de la Tanzanie, le jeudi 11 novembre (à 13h TU) à Benjamin Mkapa National Stadium, à Dar-ES-Salam et affronteront, en 6e journée, les Ecureuils du Bénin le dimanche 14 novembre 2021 (à 13h TU) au stade des Martyrs à Kinshasa.

 Après 4 matches, la Tanzanie est première du groupe J avec 7 points, ex-aequo avec le Bénin, devant la RDC, troisième avec 5 points et Madagascar, dernier du groupe avec 3 points. 

L’équipe de Hector Cuper est obligée de gagner les deux derniers matches de ces éliminatoires, affirme la FECOFA, pour espérer jouer le match de barrage, qualificatif au Mondial Qatar 2022, en mars prochain.

Selon la FECOFA, le regroupement se fera à Dar-Es-Salam en Tanzanie pour le match de la cinquième journée contre les Taïfa Stars. La délégation de Kinshasa avec le sélectionneur adjoint Dauda Lupembe quittera la capitale congolaise le samedi pour Dar-Es-Salam en Tanzanie via Addis-Abeba en Ethiopie. Le sélectionneur Hector Cuper et d’autres membres du staff technique ainsi que des joueurs évoluant à l’étranger passeront directement au lieu du regroupement au pays de Nyerere.

 Ci-dessous la liste de joueurs convoqués   :

GARDIENS (3)

  • KIASSUMBUA JOEL                       (SUISSE)
  • MPASI NZAU LIONEL                    (RODEZ AY-FRANCE)
  • LOMBOTO HERVE                          (DCMP-RD CONGO)

DEFENSEURS (9)

  • IDUMBA FASIKA NATHAN          (CAPE TOWN-AFRIQUE DU SUD)
  • TISSERAND MARCEL (FENERBACHE-TURQUIE)
  • DJUMA SHABANI WADOL (YOUNG AFRICANS-TANZANIE)
  • LUYINDAMA CHRISTIAN                (GALATASARAY-TURQUIE)
  • MBEMBA MANGULU CHANCEL                (FC PORTO-PORTUGAL)
  • MUKOKO AMALE DIEU MERCI                (DIFAA EL JADIDA-MAROC)
  • NGONDA MUZINGA GLODY                                 (RIGA FC-LETTONIE)
  • NSAKALA FABRICE                               (BESIKTAS-TURQUIE)
  • MASUAKU ARTHUR (WESTHAM-ANGLETERRE)

 MILIEUX (6)

  • BASTIEN SAMUEL (STANDARD DE LIEGE-BELGIQUE)
  • KAYEMBE EDO                (KAS EUPEN-BELGIQUE)
  • NGOMA FABRICE (RAJA CASABLANCA-MAROC)
  • MOUTOUSSAMY SAMUEL (FC NANTES-FRANCE)
  • KAKUTA GAËL                                                        (RC LENS-FRANCE)
  • KEBANO NEESKENS (FULHAM FC-ANGLETERRE)

 ATTAQUANTS (8)

  • AKOLO ABABA CHADRAC                                    (SC AMIENS-FRANCE)
  • BAKAMBU CEDRIC (BEIJING GUOAN-CHINE)
  • NGANDU KAYAMBA JOËL (VIKTORIA PLZEN-TCHEQUE)
  • MALANGO NGITA BEN                (SHARJAH-EMIRATS ARABES UNIS)
  • MBOKANI DIEUMERCI                (KUWAIT SC-KOWEIT)
  • MULEKA JACKSON                                              (STANDARD DE LIEGE-BELGIQUE)
  • BOLASIE YALA YANNICK (RIZESPOR-TURQUIE)
  • MUZUNGU CHADRAC                                           (RS BERKANE-MAROC)

Il convient de remarquer le retour de nombreux joueurs dont Gaël Kakuta, Yannick Bolasie, Marcel Tisserand, Neeskens Kebano mais aussi d’Arthur Masuaku et de Chardrac Muzungu. Yoanne Wissa, Paul-José Mpoku et Meschack Elia manquent en revanche toujours à l’appel. Le duo d’attaquant Bakambu-Mbokani sera quant à lui bel et bien de la partie !

radiookapi/CC



Arrivée à Kinshasa jeudi 4 novembre par l’aéroport international de N’Djili en provenance de Glasgow, le chef de l'Etat a été accueilli au pied d’avion par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso, le président du Sénat Bahati Lukwebo ainsi que les députés nationaux et les sénateurs, les membres du gouvernement et les responsables de sécurité, mobilisés dès la matinée.

Le Président de la République avec une foule immense venu l'accueillir a engagé une courte procession à pied de l’aéroport sur le boulevard Lumumba.

Après près de deux semaines passées à l'étranger où il a récolté un succès diplomatique indéniable, Mr Tshisekedi revient à Kinshasa.

A Jérusalem, sa première étape à l'étranger, le chef de l'Etat congolais a considéré les performances d'Israël en matière d'infrastructure, de sécurité, de l'environnement, de l'agriculture et du numérique comme un "modèle". A cet égard, les deux états vont renforcer, sans nul doute, leur partenariat dans ces domaines. Ensuite le président Congolais s'est rendu en Italie où il a participé au sommet de G20 qui a abouti à l'accord historique sur une réforme de la taxation internationale ambitionnant de mettre fin aux paradis fiscaux avec l'instauration d'un impôt mondial minimal de 15 % sur les bénéfices des multinationales. Enfin Fatshi s'est rendu à Glasgow au COP26, le rdv sur l'enjeu climatique, où il a signé au nom de la de la RDC avec l'initiative des forets d'Afrique centrale (CAFI) un accord de financement de 500 millions de $ au profit des forêts de notre pays.

Une mobilisation des Kinois depuis 6 heures du matin à l'aéroport international de Ndjili et tout au long du parcours qu'à emprunté le fils du sphinx jusqu'à sa résidence, s'est faite à l'appel des partis membres de l'Union sacrée. L'avion présidentiel a atterri à 15 heures. Cette arrivée tardive n'a pas désarmé cette foule immense. C'est au cri de "Fatshi béton" qu'elle a accueilli le n° 1 Congolais. Tout au long du cortège présidentiel la foule arborait des effigies du président de la République et des drapeaux des partis politiques membres de l’Union sacrée dont évidemment ceux de l'UDPS. Elle scandait des chants à la gloire de celui que les jeunes de son Parti, l’UDPS, appelle « le meilleur président du monde »

Ali Kalonga

 



Le Kenya et la RDC ont ouvert mercredi 3 novembre à Kinshasa une série de partage d'expériences dans le cadre de la lutte contre la corruption dans les deux pays.  

Durant quatre jours, la Commission d'éthique et de lutte contre la corruption, (EACC)-Kenya va mettre à disposition de l'Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC) ses stratégies en vigueur durant une vingtaine d'années d'exercice depuis sa création. 

Le directeur exécutif de EACC, Twalib Mbarak a déclaré que son agence bénéficie d'un budget annuel d'environ 30 millions de dollars et traque tous les actes de fraude et corruption :

« La meilleure solution pour résoudre le problème africain c'est la coopération entre les Etats africains. Nous venons comme un grand frère qui vient apporter son expérience en matière du cadre juridique, des législations spécifiques qui permettent de lutter contre la corruption, qui permettent de prévenir. Nous également en termes de mécanisme de sensibilisation, des lois qui peuvent aider à réduire, le taux ou le niveau de corruption en RDC ».

Pour le coordonnateur de APLC, Thierry Mbulamoko, son institution est engagée à endiguer un "si grand fléau" qui gangrène la société congolaise.
Pour cela, il doit faire à des défis qui nécessitent un accompagnement substantiel en dépit des dispositions juridiques existantes :

« Nous voulons échanger, voir dans quelle mesure apprendre. Or les défis sont énormes. La RDC ne dispose pas encore à ce jour d'une législation anti-corruption. Certes il y a quelques articles qui parlent de la corruption et de quelques faits assimilés. Nous ne sommes pas encore totalement en phase avec les standards internationaux. Donc la réflexion s'impose ».

Ce partage d'expériences prévoit, par ailleurs, des séances de travail avec le ministère des Finances, la BCC, le ministère de Justice ainsi que la DGM. 

radiookapi.net/CC



Le ministre des Transports Chérubin Okende a sollicité auprès du président de l’Assemblée nationale le vote en urgence de la proposition de loi sur « l’aviation civile » afin de faire sortir la RDC de la « liste noire » de l’Union européenne (UE). 

 A en croire M. Okende, son ministère doit relever le défi d’application des normes internationales en ce qui concerne l’aviation civile dans le pays qui est en grand retard. 

« Le Congo est sur une liste noire de l’Union européenne qui ne nous permet pas d’exploiter certains droits de trafic que nous disposons pourtant.  Et le premier défi à relever, c’est par rapport à la législation. Il y a une loi sur l’aviation civile qui subit aujourd’hui la proposition d’amendement pour être au diapason des normes internationales. Et j’ai eu l’honneur de découvrir que c’est l’honorable André-Claudel Lubaya qui est auteur de cette proposition de loi. Tout comme j’ai aussi le bonheur de découvrir que pendant la présente session, cette loi est inscrite au calendrier. Voilà pourquoi je suis venu demander à l’honorable président de nous aider à faire diligence pour que cette loi soit examinée pendant cette session », a déclaré Chérubin Okende Senga. 

Le ministre a aussi voulu le même mercredi 03 novembre, requérir les avis et l’adhésion de la représentation nationale dans l’élaboration du plan stratégique national de désenclavement du territoire national : 

 « Je suis en train de finaliser mon plan stratégique pour le désenclavement de notre pays. Aujourd’hui, les 2345 400 km2 ne sont pas totalement interconnectés pour charrier les personnes et les biens. Ce plan stratégique, je ne peux le réussir qu’en étant en communion avec les élus du peuple. Avant de finaliser ce plan stratégique, je suis venu me ressourcer auprès du président et lui demander l’opportunité, pour que le moment venu, je puisse échanger avec les honorables députés », a ajouté Chérubin Okende. 

 
 
radiookapi.net/CC


Le général Zelwa Katanga dit Djadjidja a comparu en tant que renseignant ce mercredi 3 novembre devant la Haute Cour militaire siégeant en chambre foraine à la prison militaire de Ndolo, dans l’affaire du meurtre des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana en juin 2010. Le général des FARDC est présenté comme le propriétaire de la concession où aurait été enterré le corps de M. Bazana. Il a déposé un mémorandum à la Cour pour solliciter qu’il soit assisté de son conseil au lieu de comparaître comme renseignant.

Pour rappel, le général Djadjidja est également poursuivi dans le même dossier.

« Alors que je suis moi-même poursuivi par la Haute Cour pour le même fait, je ne vois pas juste que je sois en train de témoigner au lieu de me défendre personnellement. Chaque question posée constitue pour moi une question d'instruction de l'affaire pour laquelle je suis personnellement poursuivi et exige que je me défende moi-même au lieu de témoigner à charge où à décharge des prévenus poursuivis pour les mêmes faits que moi », dit-il dans son mémorandum lu par la Cour séance tenante.

La Haute Cour a fait savoir à Djadjidja qu’il ne peut pas être assisté car il comparait en qualité de renseignant. Ce dernier a hésité de répondre aux questions de la Cour. Cette dernière voulait notamment savoir si le général Djadjidja connaissait Monsieur Banza, celui qui aurait creusé la tombe de Fidèle Bazana dans la concession du général cité.

« J'étais dans le véhicule (Defender de 3 Z) qui suivait celui de Chebeya. Quand nous sommes arrivés, il est entré dans la brousse, Kenga Kenga était présent, il avait appelé un certain Banza. Nous l'avons suivi pour retirer le corps de Fidèle Bazana (du véhicule), nous sommes entrés dans la brousse jusqu'à atteindre le trou creusé pour enterrer le corps. Et c'est Banza qui nous a montré ce trou. J'ai entendu ce nom de la bouche du colonel Kenga Kenga. Après avoir enterré le corps, en rentrant au niveau du cimetière de Mbesenke, nous avons abandonné la voiture de Chebeya, et là j'ai encore revu Banza avec une bêche en main », avait expliqué le policier Jacques Mugabo lors de l’audience du mercredi 27 octobre 2021.

La Cour a constamment fait comprendre au général Djadjidja le danger qu’il courait en refusant de comparaître. Finalement, le renseignant a fini par accepter de répondre aux questions de la Cour.

L’affaire a été renvoyée à mercredi 10 novembre prochain. La Cour vo effectuer une descente à Mont-Ngafula, à Mitendi dans la concession du général Djadjidja.

Ivan Kasongo

 



Le Groupe CANAL+ a officiellement lancé, ce mardi 2 novembre, MABOKE TV, la première chaîne de fiction 100% en lingala, créée sur mesure pour répondre aux attentes de l'ensemble des abonnés CANAL+ lingalaphones. MABOKE TV est une chaîne éditée par le Groupe CANAL+ en Afrique subsaharienne et dédiée à l'univers du Maboke, véritable symbole de la culture congolaise à travers ses séries, son cinéma et ses programmes d'humour et musicaux.

Mireille Kabamba, Directrice Générale Canal+ RDC explique  le positionnement de cette nouvelle chaîne : « notre idée, c'est vraiment de venir en complément du  paysage audiovisuel congolais et de ne pas venir en concurrence, développer ensemble la production auquel on croit beaucoup. Le Lingala est une langue qui est énormément parlée principalement en Afrique centrale donc pour nous ça avait du sens de lancer une chaîne dans cette langue là où il existait aussi de la production, de la fiction de qualité qui nous semblait mériter d'investir plus et d'y consacrer une chaîne ».

Elle affirme que le lancement de cette nouvelle chaîne permettra aux artistes comédiens de pouvoir vivre grâce à l'art. Cette manière de faire, a-t-elle souligné, répond à la responsabilité sociétale de CANAL+ de pouvoir promouvoir les talents et accompagner les populations qui se retrouvent sur son champ d'investissements.

« C'est une chaîne qu'on a voulu , qu'elle ressemble à nos abonnés qui parlent Lingala que ça soit ici et en face mais aussi pour mettre en avant notre culture qui est beaucoup représentée par les Maboke, c'est quelque chose qui est vu un peu plus partout dans le monde, qui va être diffusée dans notre bouquet Afrique en France, qui va en fait rayonner le secteur de l'audiovisuel Congolais, on vise de pouvoir faire en sorte que les artistes aujourd'hui puissent vivre de leurs arts', on a pas mal des gens qui produisent des contenus et pour lesquels ils avaient du mal à pouvoir les vendre, aujourd'hui on arrive, on va acheter des contenus locaux, on va faire des propositions et l'année prochaine et des années qui vont suivre, on apporte les investissements dans le secteur audiovisuel congolais », a expliqué Mireille Kabamba, Directrice Générale de CANAL+ RDC.

actualite.cd/CC



L'artiste comédien Mungenzi Kangayi Noël connu sous le nom de scène "Yandi Mosi" a été reçu le 02 novembre, par le Coordination de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) dans le cadre du programme de soutien médical aux artistes comédiens lequel s'appuie sur l'axe santé de la Fondation.

En effet, souffrant d'un problème du cœur, "Yandi Mosi" est appelé à être acheminé en Afrique du Sud pour des soins appropriés. Il est couvert, comme tous les artistes comédiens et leurs familles respectives, par une police d'assurance maladie signée entre la FDNT et Activa Assurances. C'est ce qui explique qu'il soit actuellement suivi médicalement dans le cadre de cette police d’assurance maladie et que des options plus sérieuses d’intervention chirurgicale prise en charge par la FDNT sont actuellement en étude. Assurant ainsi une prise en charge dans un nombre donné de centres de santé plus important à travers la ville/province de Kinshasa.

Il sied d'indiquer que c'est lors de sa rencontre avec une délégation des artistes comédiens et acteurs congolais en 2020, la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, avait épinglé un problème majeur posé par eux-mêmes à savoir : bon nombre d’illustres comédiens ont trouvé la mort dramatiquement suite à des problèmes de santé qui parfois nécessitaient une simple prise en charge, qui faisait défaut faute de moyens financiers.

En effet, les cas de campagnes de prises en charge des frais d’obsèques de nos artistes comédiens ne manquent pas. Mais la solution n’était-elle pas plutôt de travailler en amont ? D’essayer plutôt d’intervenir quand la maladie se déclare et la combattre afin d’éviter le drame ?

C’est dans cet ordre d’idée que la Présidente de la FDNT avait pris un engagement ferme envers eux : la Fondation dans son axe santé travaillerait à trouver un moyen d’assurer une prise en charge de la santé de nos artistes comédiens, afin d’agir de leur vivant : "aimons-nous vivants", lançait Denise Nyakeru Tshisekedi. Un premier pas avait été posé dans ce sens avec un partenariat mis en place avec HJ Hospitals, Limete 1er rue. Cet accord permettait d’assurer une prise en charge des artistes répertoriés par l’association des artistes, représentée par M. Elombe.

Dans l’optique d’élargir le nombre de centre médicaux de prise en charge et ainsi répondre à la problématique géographique, en effet nos bénéficiaires étant disséminés à travers Kinshasa, un seul centre de prise en charge poserait problème en cas de nécessité de prise en charge d’urgence.

actualite.cd/CC

 
 


Une grande marche est prévue ce samedi 06 novembre à Kinshasa. C’est pour dire NON à beaucoup de choses. Non à une CENI politisée. Non à la paupérisation des enseignants. Non au RAM. Non à l’absence de l’autorité de l’Etat. Non à l’abrutissement des enfants. Non à la  dictature fatshiste etc. Enfer et damnation ! Tout ça ?

L’entérinement par ordonnance présidentielle, le 22 octobre, de Denis Kadima comme Président de la CENI était la ligne rouge à ne pas franchir ! La coalition LAMUKA a appelé le 19 octobre tous les contestataires à rejoindre les Forces sociales et politiques du pays afin de constituer un Bloc patriotique pour chasser Fatshi du pouvoir.

Sonnés, le cardinal Fridolin Ambongo et ses ouailles ne décolèrent pas. Ceci expliquant cela, ils lancèrent une fatwa sur la CENI de Denis Kadima. Ils invitèrent le CALCC ( Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo) et le MILAPRO (Ministère des laïcs protestants) à mutualiser leurs efforts pour barrer la route à ceux qui s’obstinent à faire passer ces lois et ces personnages à la tête de la CENI. Saperlipopette !

Des organisations citoyennes se joignirent aussi au mouvement. C’est là que le FCC de Kabila amorça un retour remarqué.  On vit les ennemis d’hier parader devant la presse lors de la signature de la Déclaration du 24 octobre des Forces sociales et politiques. Le FCC affirme l’avoir fait  à l’appel des pères des églises catholique et protestante. Enfer et damnation !

Les signataires avaient annoncé de grandes actions citoyennes pour obtenir la dépolitisation, l’indépendance et la non-instrumentalisation de la CENI. Mais ces alliances contre nature durent généralement l’espace d’un matin. Il ne faut jamais chercher à guérir le mal par le mal.

Le 26 octobre dernier, les diplomates des pays occidentaux ont regretté le manque de consensus dans la désignation de Kadima. Selon eux, le consensus est un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processeur électoral. Ils affirment néanmoins leur soutien au gouvernement pour l’organisation des élections transparentes, libres et inclusives. Ils étudient les modalités pour répondre à l’invitation de Fatshi à accompagner le processeur électoral ! 

Le parti Ensemble pour la République avait menacé de quitter l’Union sacrée de la nation en cas de désignation sans consensus des membres du bureau de la CENI. Ceci expliquant cela, Moïse Katumbi Chapwe est arrivé à Kinshasa ce 29 octobre pour consulter ses troupes sur le maintien ou non de son parti dans la majorité présidentielle. To be or not to be ? That’s the question. Il joue son avenir politique. Saperlipopette !

Suivant mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, il est tiraillé entre deux forces sur lesquelles il s’appuie. Il s’agit des princes de l’église catholique et des ambassadeurs des pays occidentaux. Les ambassadeurs des USA et de l’Union européenne lui ont conseillé de suivre la voie constructive de Jean-Pierre Bemba. Mais certains de ses lieutenants ne sont pas prêts à abandonner leurs postes ministériels juteux. Aussi les députés de son parti lorgnent sur les postes réservés au parti dans les entreprises publiques. Il est rentré, le 1re novembre, à Lubumbashi, où beaucoup de militants lui demandent de quitter l’Union sacrée. Il va donc les consulter avant d’exposer le point de vue de sa famille politique.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, le FCC négocie en catimini la nomination aux trois postes vacants de la CENI. Mon ami qui sait tout est d’avis qu’Il est temps de regarder vers l’avenir. Le problème est que chacun poursuit ses intérêts personnels.

Il faut prendre l’exemple de Lucius Quinctius Cincinnatus, un politicien romain du Vᵉ siècle av. J.-C, consul puis dictateur à deux reprises. Il est considéré comme un modèle de vertu et d’humilité. Il avait sauvé Rome de l’anarchie et de la guerre civile. On dit chez nous que si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer.

GML



Le président de la société civile de Goma, Marion Ngavho, salue « l’amélioration progressive » de la situation sécuritaire dans cette ville du Nord-Kivu depuis le mois de juillet 2021. Il a fait cette évaluation mardi 2 novembre, au lendemain de la onzième prorogation par l’Assemble nationale de l’état de siège décrétée au Nord-Kivu et en Ituri. 

Dans une déclaration rendu publique, cette structure explique cette embellie est due notamment aux bouclages et perquisitions opérées dans les quartiers et camps militaire et policier. 

Marion Ngavho parle aussi de la mesure interdisant la circulation des motos pendant la nuit et bien d’autres aspects positifs. 

Toutefois, la société civile note la persistance de plusieurs incidents sécuritaires, en dépit de l’instauration de l’état de siège. Elle pense à cet effet que le résultat n’est pas encore satisfaisant. 

Marion Ngavho souhaite la réévaluation de l’état de siège en faisant une série de recommandations aux autorités : 

« Nous pensons que nous devrions nous arrêter et voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous demandons aux autorités d’intensifier les opérations de traques des bandits armés, de voir la situation des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda qui sont poreuses et qui facilitent la circulation d’armes. » 

Le président de la société civile de Goma demande aussi d’appliquer une justice juste et de penser à la réinsertion de toutes les personnes démobilisées. 

 
 
radiookapi.cd/CC


Des hommes armés ont fait une incursion dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville de Bukavu, dans l'est de la RD Congo, où des tirs d'armes légères et lourdes ont été entendus jusqu'au matin, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon le commandant de la région militaire, ils voulaient libérer des membres de leur groupe arrêtés il y a quelques jours par la police.

Divers groupes armés sévissent depuis plus de 25 ans dans la province du Sud-Kivu, frontalière du Rwanda et du Burundi, mais son chef-lieu Bukavu n'avait pas connu une telle attaque en pleine ville depuis des années.

Les habitants sont restés pour la plupart calfeutrés chez eux mercredi matin, après avoir été tenus éveillés par des tirs dans plusieurs quartiers à partir de 01H40 (00H40 GMT).

Le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Ngwabidje Kasi, a assuré en fin de nuit que la situation était "totalement sous contrôle", alors que des détonations étaient encore entendues à la périphérie sud de la ville.

Le calme semblait revenu en milieu de matinée.

Le général Bob Kilubi Ngoy, commandant de la 33e région militaire, a attribué ces troubles à des hommes d'un groupe rebelle, inconnu à ce jour, dénommé "CPC64". 

"Ils sont arrivés vers 01H40" (00H40 GMT) dans le quartier industriel, "ils tiraient et chantaient pour dire qu'ils voulaient libérer le pays (...)", a-t-il indiqué. 

Selon lui, ils ont tenté d'attaquer un camp militaire pour y dérober des munitions mais ont été repoussés. Ils ont aussi tenté de se rendre au centre-ville mais ont également été bloqués.

"Ils voulaient à tout prix libérer ceux des leurs qui ont été arrêtés par la police", a déclaré le général Kilubi en fin de nuit. Ces hommes arrêtés il y a quelques jours sont détenus au commissariat central de la ville.

"Il faisait nuit, nous avons préféré les contenir pour éviter trop de casse", a-t-il ajouté, expliquant que le projet de l'armée était de "les prendre en tenaille" à la levée du jour.

Aucun bilan de ces troubles n'était disponible en milieu de matinée.

"Nous demandons à la population de continuer à dénoncer tout cas suspect aux services de sécurité car ces gens peuvent être encore dans nos murs", a de son côté demandé tôt mercredi matin le "bureau urbain de la société civile" de Bukavu dans un communiqué signé de son président Jackson Kalimba. 

"Le bureau urbain suggère aux autorités de transférer d'urgence dans d'autres provinces tous les criminels qui sont dans la prison centrale de Bukavu", a-t-il également demandé. 

AFP avec ACTUALITE.CD/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.