Selon le rapport du ministère du budget, le ministère de communication et médias a déjà dépensé 41 milliards FC (20,8 millions $) contre les prévisions linéaires de 48 milliards FC (24,4 millions $), soit 85,2% à fin septembre, dans le cadre d’exécution de la loi de finances 2021.

D’après la même source 35 milliards FC (17,7 millions $) ont été dépensé pour les rémunérations sur les prévisions linéaires de 44 milliards FC (22,1 millions $), soit 80,9%. Par ailleurs, aucune dépense d’investissements n’a été effectuée au cours de la même période. Celles de fonctionnement accusent un décaissement de 3 milliards FC (1,8 million $) contre les prévisions linéaires de 1,7 milliards FC (864 898 $). Si on compare la ligne aux prévisions annuelles de 2,3 milliards FC (1,1 million $), il se dégage un dépassement d’environ 700.000$.

Selon la loi de finances 2021, les crédits budgétaires alloués au ministère de la communication et médias se chiffrent à 65 milliards FC  (32,5 millions $).

congoactu/CC



Le Président de la République a achevé, ce jeudi 14 octobre, sa visite officielle de travail aux Émirats Arabes Unis.

Ce matin, le Chef de l'État a salué des compatriotes congolais résidants à Dubaï. 

Avant de s'envoler pour Kinshasa, le Président Tshisekedi a visité la tour Burj Khalifa qui fait 828 mètres de hauteur. C'est la plus haute tour du Moyen-Orient et la 3ème au rang mondial.

Elle symbolise la réussite économique et technologique des Émirats.

Cette tour est une construction du groupe émirati EMAAR Properties qui a signé un accord avec les ministères congolais de l'urbanisme et des Affaires foncières pour développer des projets immobiliers en RDC.

Opinion info/CC



Cinq femmes métisses retirées à leurs mères noires par l’administration coloniale, assignent ce 14 octobre l’Etat belge pour crimes contre l’humanité. Si le Premier ministre Charles Michel s’était "excusé" en 2019, ces femmes demandent une indemnisation. Le jugement devra être rendu dans quelques semaines. Son issue pourrait avoir une portée historique.

Léa Tavares Mujinga, Monique Bintu Bingi, Noëlle Verbeken, Simone Ngalula et Marie-José Loshi, sont toutes nées de l'union entre une mère congolaise et un Blanc. A l'âge de deux, trois ou quatre ans, ces femmes aujourd'hui grands-mères ont été retirées de force à leur famille maternelle, puis placées dans une institution religieuse située "parfois à des centaines de kilomètres de chez elles", explique Maître Michèle Hirsch.

Avec son collègue Christophe Marchand, qui fut avocat de la famille Lumumba, Me Hirsch, qui a représenté les victimes du génocide tutsi au Rwanda, assigne l’Etat belge pour crimes contre l’humanité.

Un racisme érigé en système

"Durant la colonisation, le métis était considéré comme une menace pour la suprématie de la race blanche, il fallait l'écarter", relate Me Hirsch, parlant d'un "système généralisé" mis en œuvre par l'administration belge.

Me Clémentine Caillet, avocate de l'Etat, a contesté ces accusations, ainsi que la qualification de crime contre l'humanité brandie par les plaignantes. Les "crimes contre l'humanité" sont imprescriptibles en droit belge, comme les crimes de génocide et de guerre.

Or pour cette avocate l'action est prescrite. S'appuyant sur un régime juridique applicable à l'Etat belge depuis le XIXe siècle, elle a assuré qu'une faute supposée de l'Etat, en l'occurrence ce retrait forcé d'enfants à leur famille, ne pouvait lui être reprochée que dans un délai de cinq ans.

Pour Me Caillet "il faut se replacer dans la réalité de l'époque", qui concevait que ces mises sous tutelle d’enfants métis dans les années 1940 et 1950 "relevaient des politiques de protection de l'enfant".

Ce procès est le premier en Belgique à mettre en lumière le sort réservé aux métis nés dans les anciennes colonies belges (Congo, Rwanda, Burundi), dont le nombre est généralement estimé autour de 15.000.

La plupart des enfants nés de l'union entre une Noire et un Blanc n'étaient pas reconnus par leur père, et ne devaient se mêler ni aux Blancs, ni aux Africains. Ils étaient donc mis sous tutelle de l'Etat et placés en orphelinat moyennant le versement de subventions à ces institutions, généralement gérées par l'Eglise catholique. 

"A l'école, on nous traitait de café au lait. Nous n'étions pas acceptés", s'est souvenue une des plaignantes, Simone Ngalula, lors d'un entretien avec l'AFP en septembre 2020.

"On nous appelait les enfants du péché. Un Blanc ne pouvait pas épouser une Noire. L'enfant né de cette union était un enfant de la prostitution", a raconté Léa Tavares Mujinga, née d'un père portugais qu'elle n'a revu qu'à 14 ans.

Des indemnisations de l’Etat belge

Pour ces femmes, les excuses de l'Etat formulées en 2019 par le Premier ministre belge doivent être suivies d'indemnisations. Charles Michel, désormais président du Conseil européen, avait alors reconnu "une ségrégation ciblée", et déploré des "pertes d'identité" avec la séparation des fratries, y compris au moment des rapatriements en Belgique après l'indépendance du Congo en 1960.

"On nous a détruites. Les excuses, c'est facile, mais quand on pose un acte il faut l'assumer", a soutenu Monique Bitu Bingi peu avant le procès devant des journalistes.

"On ne peut pas mourir avec ça", a-t-elle déclaré à la fin du procès.

Devant des journalistes, elle a dénoncé "un deuxième abandon", lorsque après l'indépendance ces fillettes, contrairement aux religieuses blanches, n'ont pas pu monter dans les camions de l'ONU pour être rapatriées avec les Occidentaux.

Certaines d'entre elles, âgées alors de 10-12 ans, disent avoir été "violées avec des bougies" par des rebelles. 

Toutes réclament aujourd'hui à la justice belge "une somme provisionnelle de 50.000 euros" et la nomination d'un expert pour évaluer leur préjudice moral.

Elles exigent aussi le plein accès à tous les documents susceptibles d'éclairer leur histoire.

Il a fallu passer par une mise en demeure de l'Etat pour obtenir les dossiers des pères de Simone, Noëlle, Marie-Josée et Monique, tous fonctionnaires belges à l'époque, a expliqué Me Sophie Colmant, associée de Me Hirsch.

"Ce qu'on lit est à vomir", a lâché l’avocate, disant y avoir découvert "une décision de non lieu (au Congo) pour des faits avérés de viol commis par un fonctionnaire belge".

Le jugement devrait être rendu dans plusieurs semaines. Alors que la Belgique attend la publication d'un rapport sur la colonisation cet automne, l’issue de l’action judiciaire de 14 octobre pourrait relancer la réflexion et revêtir une portée historique.

TV5MONDE/AFP/CC



Le chanteur congolais Koffi Olomide va livrer 25 concerts pour célébrer les 37 années de succès connu durant sa carrière. C'est une "grande tournée mondiale", baptisée "Amy World tour", que va effectuer le Quadra en trois étapes.

La première étape aura lieu du 10 au 31 décembre 2021 et sera marquée par 3 productions dans deux villes, à savoir Niamey et Bamako, respectivement capitales du Niger et du Mali.

La deuxième étape de la tournée amènera le Rambo dans 12 autres villes africaines pour y livrer autant de concerts entre le 17 février et le 28 mars 2022. Il s'agit de Praia (Cap Vert), Dakar (Sénégal), Banjul (Gambie), Ouagadougou (Burkina Faso), Cotonou (Bénin), Lomé (Togo), Accra (Ghana), Lagos (Nigeria), Nouakchott (Mauritanie), Bissau (Guinée Bissau), Monrovia (Liberia) et Freetown.

La troisième étape va se dérouler du 24 mai au 27 juin 2022 en Amérique du Nord où il est programmé 10 concerts dans 8 villes états-unienne et canadienne. Aux États-Unis, Koffi Olomide sera sur scène à New-York, Atlanta, Washington, Boston et Huston. Au Canada, il va se produire à Montréal, Toronto et Vancouver.

Gabin K.



Le gynécologue congolais Denis Mukwege à annoncé pour ce jeudi la sortie officielle de son livre dédié aux femmes puissantes qui ont marqué sa vie, dans trois pays d'Europe. "The Power of Women" est disponible en anglais, français et néerlandais.

"Je suis fier d'annoncer la sortie de mon livre, #LaForcedesFemmes, demain en France, en Suisse et en Belgique. Il sera également publié aux Pays-Bas le 21 octobre, au Royaume-Uni le 2 novembre et aux États-Unis le 16 novembre" pouvait-on lire sur son compte Twitter.

À en croire Denis Mukwege, cet ouvrage présente certaines des femmes les plus inspirantes rencontrées tout au long de sa vie et constitue un appel à l'action pour faire face au fléau de la violence sexuelle et mieux apprendre de la résilience, de la force et du pouvoir des femmes.

Denis Mukwege est fondateur de l'hôpital de Panzi, spécialisé dans la prise en charge des victimes des violences sexuelles à l'est de la RDC. Il a été plusieurs fois récompensé pour son engagement à soigner les femmes mais aussi en faveur de la paix et la sécurité dans ce coin du pays. En 2018, il a été proclamé Prix Nobel de la paix. 4 ans plus tôt, il recevait le prix Sakharov. 

Le livre est en pré-commande  sur ce lien : https://panzifoundation.org/where-to-find-the-power-of-women/

Prisca Lokale



Amos Mbayo Kitenge a été reconduit ce jeudi 14 octobre à Kinshasa, à la tête du Comité olympique congolais (COC) avec 65 voix sur 70 votants.

Seul candidat à ce poste, le président de la fédération congolaise de handball (FECOHAND) occupe ce fauteuil depuis avril 2010 lors d'une élection partielle, en remplacement de Jean Beya wa Kabeya qui a été radié en novembre 2009 du mouvement sportif congolais pour "mauvaise gestion".

Dr René Ngiebe Mubiala, 4e vice-président du comité sortant, a pris le poste du 1er vice-président au détriment de Boniface Mwawantadi (63/70 votants).

Christian Matata, est le nouveau 2e vice-président du COC. Le numéro un de la Fédération de volley-ball du Congo (FEVOCO), n’avait pas de concurrent à ce poste (65/70 votants).

Le poste de 3e vice-président est revenu à Ferdinand Ilunga Luyoyo. Il a obtenu 35/70 votants au détriment de Jean Beya, battu malgré ses 26 voix.
N'ayant pas atteint le nombre de 35+1, c'est la majorité absolue qui lui a permis de passer. 

Pitchou Bolenge a obtenu 52 voix en battant Freddy L'akombo 12 voix pour la 4e vice-présidence.

Alain Badiashile, lui, a retrouvé le poste du secrétaire général, après l'avoir raté la saison dernière (64/70 votants).

Honoré Mazombo est élu secrétaire général adjoint du COC. 

La composition du bureau COC : 

  •  Pdt : Mbayo ( 65\70)
  • 1er VP: Dr. Ngiebe Mubiala) (63\70)
  • 2e VP: Christian Matata ( 65)
  • 3e VP: Ilunga Luyoyo (35\70) Passe par majorité relative.
  • 4e VP: Pitshou Bolenge ( 52\70)
  • SG: Alain Badiashile (64\70)
  • SGA: Honoré Mazombo (67\70)
  • TG: Roger Bondembe ( 61\70)
  • TGA: François Claude Kabulo (50\70)

MEMBRES /SPORTS OLYMPIQUES INDIVIDUEL

  • José Bolenge (36\70)
  • J.D Oleko (44\70)
  • Bienvenu Matenda (43\70)

radiookapi.net/CC



La partie civile au procès Floribert Chebeya et Fidèle Bazana se dit réconfortée par les aveux faits par l’un des exécutants des activistes de droits de l’homme lors de l’audience du mercredi 13 octobre à la prison militaire de Ndol à Kinshasa. Devant la Haute Cour militaire, le policier Jacques Mugabo a affirmé avoir tué les deux activistes des droits de l’homme. 

L’avocat de la partie civile, Peter Ngomo, affirme que les révélations du policier Mugalo rencontrent ce qu’ils ont toujours soutenu depuis le début du procès : 

« L’opinion nationale et internationale a suivi ce qui s’est passé en date du 1er juin 2010. Bien que le prévenu n’ait pas tout dit, mais, du moins pour l’essentiel, nous avons suivi dans quelle condition Chebeya et Fidèle Bazana sont arrivés au niveau de l’Inspection général de la police, dans quelles conditions ils ont été tués et l’endroit où ils (policiers) ont déposé le corps de Bazana. Je pense que c’est une très bonne révélation et c’est aussi la confirmation de tout ce qu’on a dit depuis le début. Voilà, une preuve de plus de la part d’un des exécutants de cette opération ». 

Mais, selon lui toujours, tout n’a pas été dit. Ils attendent le prévenu à l’audience de mercredi prochain pour lui poser des questions sur les zones d’ombre concernant ses aveux.   

« Tout n’a pas été dit. Nous avons des questions, nous allons y revenir la semaine prochaine. C’est notamment sur certaines questions que le prévenu n’a pas répondu. Nous avons des procès-verbaux, nous avons beaucoup d’éléments que nous allons les lui opposer. Nous ce que nous voulons, qu’il soit clair. Quand on passe aux aveux, on doit tout dire et ne rien cacher. Pour une première fois, il dit que Paul Mwilambwe était-là ! », a-t-il renchérit.       

radiookapi.net/CC



La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) est disposée à revenir à la table des « négociations », en vue d’aboutir à la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendance (CENI), a déclaré mercredi 13 octobre au cours d’un point de presse à Kisangani, Mgr Marcel Utembi, président de la CENCO et de la plate-forme Confessions religieuses. 

Les confessions religieuses ne sont pas parvenues à un consensus autour d’un candidat à la présidence de la CENI. A la question de savoir pourquoi elles ne sont passées au vote comme le prévoit leur charte, le président de la CENCO a indiqué que « le vote comme mode décision ne peut intervenir qu’en dernier ressort si toutes les conditions sont réunies ». 

Il s’agit notamment « des valeurs de vérité, d’honnêteté, de crédibilité et de justice ».  Or, celles-ci font défaut, a déclaré le prélat catholique. 

« Lorsqu’on s’aperçoit qu’en amont il y a des personnes qui développent des manœuvres qui vont à l’encontre de la vérité, qui vont à l’encontre d’une valeur morale, on ne peut pas arriver à organiser un quelconque vote. Nous en sommes arrivés à ce niveau-là », a rétorqué Mgr Utembi.   

Il a expliqué notamment que, selon la loi organique de la CENI, ne peuvent participer à ce processus que les « membres de la société civile et des confessions religieuses ayant une expérience avérée en matière électorale ». Pour la Cenco et l'ECC (églises néocoloniale), les six autres confessions religieuses (retenues par la loi du pays) n'ont pas une expérience avérée en matière électorale.

Par ailleurs, l’homme de Dieu exhorte la population à la vigilance pour, dit-il, qu’aucune personne ni institution ne puisse lui ravir sa souveraineté dans la gestion de la CENI. 

Le Nonce apostolique à Kisanagni 

Le processus étant actuellement en impasse, Mgr Marcel Utembi suggère par ailleurs la poursuite des opérations techniques par le secrétariat de la CENI, en vue d’éviter le retard dans la préparation des élections de 2023 au pays. 

Au cours de ce même point de presse, l'archevêque de Kisangani a annoncé l’arrivée ce jeudi 14 octobre dans la ville du Nonce apostolique. Celui-ci vient présider la cérémonie d’ouverture des manifestations relatives aux 125 ans d’évangélisation des missionnaires catholiques de la Congrégation de Sacré-Cœur de Jésus à Kisangani.  

radiookapi.net/CC



Le ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa Maliba, s'est dit favorable à la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire avec comme mission de faire la lumière sur la gestion ainsi que la traçabilité des fonds récoltés dans le cadre du Registre des appareils mobiles (RAM). C’est l’une des recommandations formulées ce mercredi 13 octobre par le député Claude Misare, auteur de la question orale avec débat

« Compte tenu de son statut légal, jouissant de son autonomie financière et administrative, le ministre ne peut en aucun cas s'immiscer dans la gestion de L'ARPTC.  Compte tenu des initiatives soulevées par les honorables députés nationaux sur la gestion des fonds perçus dans le cadre du RAM et pour la clarification de celle-ci, nous sommes d'avis que l'initiative d'une enquête parlementaire relevant des prérogatives de cette auguste Assemblée ne serait pas mal venue », a dit Augustin Kibassa Maliba dans sa communication. Augustin Kibassa Maliba précise que son ministère ne gère pas les fonds en rapport avec le RAM. 

« Je peux affirmer du haut de cette tribune que le ministre des PT-NTIC n'est pas gestionnaire des revenus du RAM, en effet, créé par la loi n°014/2002 en application à l'article 8 de la loi n• 013/2002 du 16 octobre 2002, L'ARPTC est un service public doté d'une autonomie financière et administrative ayant des ressources propres qui constituent ses revenus. C'est sur base de la décision n°053 /ARPTC/2016 du 22 juillet 2016 du collège de l'ARPTC qui consacre la certification préalable des appareils mobiles au moyen d'un système CR fonctionnant sur base du numéro IMEI que le gouvernement avait décidé de l'implantation du projet RAM », a souligné Augustin Kibassa Maliba.

Et de poursuivre :                     

« Conformément à l'article 22 de la loi créant l'ARPTC, la gestion de celle-ci relève de ces deux organes. Le Président qui est l'ordonnateur des dépenses et le collège qui adopte son budget et décide de son affectation dans le but d'accélérer l'inclusion numérique et le développement du secteur. Nous pouvons citer à son actif le projet syntech sur la collectivité des entités éducatives, le wifi gratuit dans les universités et places publiques et autres projets des grandes envergures à venir ».

Le député national UNC, Claude Misare, avait, dans ses conclusions, recommandé la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur la gestion et la traçabilité des Fonds déjà perçus.

Les enquêtes de cette commission devront aboutir à établir les responsabilités des personnes impliquées dans ce que Misare qualifie "d'escroquerie étatique" afin qu'ils subissent la rigueur de la loi.

« Je recommande : à l'Assemblée nationale de constituer sans délai une commission d'enquête parlementaire avec comme mission d'étudier la traçabilité de fonds déjà perçus, établir les responsabilités, des auteurs publics et privés impliqués dans cette escroquerie étatique et de le déférer devant les instances judiciaires compétentes », a-t-il déclaré à l'issue de la réplique du ministre Kibassa Maliba ce mercredi 13 octobre devant l'Assemblée nationale.

Par ailleurs, il a recommandé au ministre Augustin Kibassa d'annuler son arrêté du 10 juin 2020 légalisant, selon le député Misare, la taxe RAM.

« Le peuple congolais qui m'a élu, qui a élu le chef de l'État et qui nous suit en ce moment à Kabeya Kamuanga, à Malemba ngulu, à Bukavu, à Boma, à Uvura et sur toute l'étendue du territoire national m'a chargé de vous demander trois choses : annuler votre arrêté ministériel du 10 juin 2020 portant mise en place du système CIER en République démocratique du Congo sans lequel le décret ayant légalement créé la taxe RAM ne serait exécuter, la restitution des crédits prélevés illégalement sans être consenti par le peuple congolais, et enfin la suppression pure et simple de votre taxe RAM », a conclu le député Claude Misare.

De son côté, répondant aux préoccupations de la représentation nationale, le Ministre des PT-NTIC a informé les députés nationaux qu'il a officiellement saisi le gouvernement congolais pour décider de la question de la suspension du Registre des appareils mobiles (RAM) d'autant plus que sa création et sa mise en application ont été discutées et décidées au cours d'une des réunions du conseil des ministres.

Berith Yakitenge/CC



La plénière a rejeté la motion de défiance introduite contre Kibassa Maliba, ministre des PNNTIC en rapport avec la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) estimant qu'elle est "inopportune alors que l'initiative de la question orale avec débat du ministre est en cours de traitement".

Il va falloir attendre la fin de la procédure qui doit être sanctionnée par la conclusion du député Claude Misare, auteur de la question orale avec débat adressée au ministre des PTNTIC.

A la suite du rejet de la motion de défiance, les députés membres du FCC (opposition) ont quitté la salle de plénière. Kibasa Maliba a répondu aux préoccupations soulevées par les députés au sujet du RAM.

Mais les réponses du ministre du PTNTIC n'ont pas rencontrés l'assentiment de l'initiateur de la question orale et demande l'annulation de l'arrêté ad hoc et la suppression de la taxe dite RAM.

Maintenant il faut attendre la réaction du gouvernement. En revanche, le FCC annonce l'initiative d'une motion de censure contre le gouvernement

Berith Yakitenge/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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