Le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi a été reçu mardi 7 août 2021 par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Selon la cellule de communication de la Présidence congolaise, les deux personnalités ont signé trois accords notamment sur le tourisme ; la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ; ainsi que la protection réciproque des investissements.

Dans son discours, le président Erdogan a indiqué que ces accords seront bénéfiques pour les deux pays, sans plus de détails.

Les présidents Tshisekedi et Erdogan se sont rencontrés aux alentours de 17h15', heure locale.

Parti depuis le 2 septembre à Rome en Italie, le chef de l'Etat congolais va clôturer son voyage mercredi 8 septembre à Istanbul, avec une Table ronde avec le Turkish Business Community à Maslak Hôtel. Ces rencontres vont se tenir avec 7 compagnies turques. 



Le Président Félix Tshisekedi a échangé mercredi 8 septembre à Istanbul avec les hommes d'affaires turcs, potentiels investisseurs et futurs partenaires économiques de la RDC, rapporte le compte Twitter de la présidence.  

Différents secteurs étaient représentés notamment « l'aviation, l'agro-alimentaire, les Bâtiments et travaux publics, les mines ou les énergies vertes », note la présidence.   

Le Président Tshisekedi a, selon la même source, réitéré sa volonté de bâtir des partenariats gagnant-gagnant, de créer des emplois et de faire du transfert de technologie en RDC une priorité.  

Bien avant, le chef de l’Etat avait été reçu mardi 7 août par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Les deux personnalités avaient signé trois accords notamment sur le tourisme, la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ainsi que la protection réciproque des investissements.  

Les deux chefs d'État avaient exprimé leur volonté commune d'augmenter le commerce entre les deux pays, avec l'objectif d'atteindre un volume d'échange de 250 millions USD à moyen terme.



Le vice-gouverneur du Kongo-Central, Justin Luemba, a officiellement pris ses fonctions de gouverneur intérimaire mercredi 8 septembre. Le ministre de l’Intérieur l’a désigné pour assumer l'intérim du gouverneur Atou Matubuana, déchu par l’assemblée provinciale en 2019.

Justin Luemba a été installé par l’inspecteur provincial adjoint de la territoriale, Ngoyi Kamba Kamba, en l’absence du gouverneur destitué, Atou Matubuana.

Cependant, plusieurs membres du gouvernement Matubuana et des membres du conseil provincial de sécurité étaient présents.

La remise et reprise prévue n'a pas été effective à cause de l'absence d’Atou Matubuana.

Ngoyi Kamba Kamba a fait la lecture du procès-verbal de constat de cette absence.

Officiellement installé, Justin Luemba va diriger le Kongo-Central conformément à la Constitution en attendant l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans les quatre provinces concernées.

Dans son mot à l'issue de cette cérémonie d'installation, le gouverneur intérimaire du Kongo-Central a promis de travailler pour le développement de la province suivant « la vision du Chef de l'État qui prône le bien du peuple d'abord en bannissant la politique de règlement des comptes. »



L'identification biométrique des fonctionnaires de l’Etat a débuté lundi 6 septembre à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui a lancé cette opération, précise que ce recensement des agents de l’administration publique permettra de lutter contre les doublons, les agents fictifs et les cumuls.

Il précise que cette opération se déroulera dans toutes les provinces du pays :

« Dans le cadre du fichier de référence de l’administrations publique, les informaticiens bien formés vont se déployer partout en provinces, en commençant par les provinces pilotes dont le Sud-Kivu, pour essayer de remonter de manière sécurisée et fiable les données concernant le fonctionnaire de l’Etat au niveau de toutes les administrations publiques. »

Pour M. Lihau, l’Etat doit savoir exactement, que les noms des agents qui se retrouvent sur les listes déclaratives sont bel et bien de ceux qui sont en poste.

« Et c’est en fonction de cela que nous allons prendre une série d’actions concernant la régularisation de nouvelles unités, la mécanisation de ceux qui ne reçoivent pas leurs salaires à la fin du mois et les primes. Mais aussi, la titularisation, la promotion en grade et la gestion rationnelle de la question de la retraite », a indiqué le ministre.

En 2013, l'Etat avait enregistré près de 600 fonctionnaires fictifs lors de l’opération de recensement biométrique à Kisangani après vingt jours de suspension. A en croire Didier Bakeke, coordinateur des opérations de recensement dans l'ex-Province Orientale, six autres « vrais » fonctionnaires ont été enregistrés.

En 2014, le député Grégoire Mirindi avait interrogé le ministre de la Fonction publique sur la réforme de la Fonction publique. Dans sa question orale adressée au ministre, il avait déploré le fait que cette réforme, annoncée par plusieurs gouvernements successifs, soit « en panne »; malgré les « sommes colossales » apportées par la Banque mondiale pour l’appuyer.



Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi sera reçu, jeudi 2 septembre à Roma en Italie par son homologue italien, Sergio Mattarella. Le Chef de l’Etat congolais devra prendre part à la 47e édition du Forum Ambrosetti sur l’économie mondiale. Dans les coulisses du Palais du Quirinal, siège de la présidence de la République italienne, la rencontre entre Tshisekedi et Mattarella s’inscrit dans un cadre « historique et symbolique » en vue du raffermissement des relations de coopération et d’intérêt commun entre la RDC et l’Italie, indique la cellule de communication de la Présidence.

Au Palais du Quirinal, le Chef de l'Etat sera accompagné du vice- premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet adjoint André Wameso, de son conseiller spécial en matière de sécurité François Beya, de son envoyé spécial Patrick Luabeya et de l'ambassadeur de la RDC en Italie.

Félix Tshisekedi est arrivé à Rome mercredi 1er septembre en fin d’après-midi, par l'aéroport   de Rome- Ciampino.

À l'étape de Milan, le Président de la RDC et President en exercice de l'Union Africaine va participer à la réflexion prospective des dirigeants du monde sur le thème « Le scénario d'aujourd'hui et de demain pour les stratégies concurrentielles. »

En tant que porte- voix du continent africain, le président de la RDC prépare aussi sa participation au sommet du G20 prévu au mois d'octobre prochain à Rome, la « ville éternelle. »



Les présidents des deux chambres du parlement réaffirment leur volonté de voir les élections se tenir dans le délai constitutionnel, en 2023. Le président l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia Puanga, l’a affirmé à l’issue de sa rencontre avec son homologue du Sénat Modeste Bahati Lukwebo mardi 31 août à Kinshasa.

Selon Christophe Mboso, la plénière sur l’entérinement des futurs membres de la Commission électorale nationales indépendante (CENI) sera bientôt organisée ; car, dit-il, plus le temps passe, plus la tache de la CENI sera compliquée.

« Nous, nous voulons que les élections se tiennent en 2023. L’équipe de la CENI qui sera mise en place doit travailler d’arrache-pied pour que cette échéance-là soit respectée », a-t-il affirmé.



La commission Economico-financière (ECOFIN) du Sénat a auditionné samedi 28 août quelques membres du gouvernement pour se rendre compte de la mise en œuvre des réformes entreprises dans les différents secteurs de la vie nationale. Elle a en outre passé en revue le niveau d'application de quelques recommandations formulées par la plénière lors de la présentation des projets de lois des finances 2020-2021, en vue d'améliorer le budget de l'exercice 2022.

Le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Liyau, et le ministre des Infrastructures, travaux publics et de la reconstruction (ITPR), Alexis Guzaro, ont été entendus pour ce premier jour.  Le ministre de la Fonction publique a éclairé les élus de élus sur la modernisation et le rajeunissement de ce secteur. Les débats se sont poursuivis sur la bancarisation de la paie des fonctionnaires et le processus de la mise à la retraite des travailleurs de l'Etat. 

Dans un autre décor, le ministre de ITPR a présenté les réalisations dans son secteur, province par province. Les membres de la commission ont exprimé quelques préoccupations notamment en ce qui concerne l’utilisation des fonds générés par le FONER.

Les deux membres du gouvernement auditionnés ce jour, devront revenir dans les 48 pour éclairer la lanterne de la commission ECOFIN, sur les questions qui n'ont trouvé des réponses.

Les mandataires des entreprises publiques seront également soumis à cet exercice, selon la cellule de communication du Sénat, qui rentre dans le cadre du contrôle parlementaire.



Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, sécurité et Décentralisation, Daniel Aselo Okito, a présenté jeudi 26 août à Kinshasa, le budget estimatif de cinquante-huit milliards de dollars américains, pour la mise en œuvre du plan directeur d’industrialisation de la RDC. 

D’après le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongia, penseur de ce plan, ce montant peut être facilement mobilisé, entre autres, par la diplomatie économique de la RDC. 

« Ce pays devra s’industrialiser par différents secteurs prioritaires, il y a la création des zones économiques spéciales dans les 6 espaces que nous avons indiqués. Il y a la construction des infrastructures industrialisantes comme les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et énergétiques. Et le budget donne le détail du montant qu’il faut pour chaque catégorie d’infrastructure et le total vous donne 58 milliards. Et je pense que les gens peuvent être affolés par le montant de 58 milliards mais ce n’est pas le montant que l’on va dépenser en 1 mois c’est un plan qui s’étend sur 10 ans. C'est-à-dire une moyenne de 5.8 milliards l’an suffit pour réinitialiser ce pays », a expliqué le ministre de l’industrie Julien Paluku. 

Et d’ajouter : « la première chose c’est la certification de nos ressources, nous avons des ressources qui nous permettent de lever les fonds, ce qui sera fait c’est le renforcement des diplomaties économiques, donc aucun pays ne peut évoluer en vase clos ». 



L'Inspection générale des finances (IGF) a transmis auprès du parquet général près la Cour de cassation, son rapport sur un présumé détournement des deniers publics par le gouverneur du Kongo-Central, ont indiqué mercredi 25 août des sources judiciaires. Le document signé par l'inspecteur général des finances chef de service Jules Alingete cite également trois proches de l'exécutif provincial, qui ont été complices dans ce détournement.

Selon le document de l’IGF, « un montant de 11.356.296.500 francs congolais (5.678.148 dollars) destinés aux "services civils et militaires de sécurité et de justice, ont été détournés par le gouverneur Atou Matubuana Nkuluki ».

Ce dernier est accusé d’avoir aussi détourné « un total de 6.116.626.205 francs congolais (3.058.313 dollars)", ainsi détaillés : Fonds spécial d'intervention : 3.352.345.951 FC (1.676.172 dollars); Interventions économiques, sociales, scientifiques et culturelles : 581.065.000 FC (290.032 dollars); frais de ménage: 657.000.000 FC (328.000 dollars) et frais de fonctionnement: 1.403.665.255 FC (701.832 dollars).»

Selon toujours le même document, le gouverneur Atou Matubuana l'a détourné en complicité avec trois de ses collaborateurs dont son directeur de cabinet Claude Nzeza zi Ngeti, son secrétaire particulier Pathy Samba Tanuemino, ainsi que son assistant   Kheme Fuka Unzola.

Ces fonds sont donc sortis de la caisse du bureau comptable public pour des « prétendus frais secrets de recherche sans un quelconque soubassement ; ces fonds ayant pris une destination autre que celle de véritables bénéficiaires qui sont les services civils et militaires de sécurité et de justice », révèle le rapport d’une mission de contrôle de l’IGF effectuée du 28 mai 2021 et du 25 juin 2021 à Matadi.

Elle avait été effectuée par quatre inspecteurs généraux des finances au gouvernement provincial, à l'assemblée provinciale, à la régie financière provinciale des recettes ainsi qu'au sein des services constituant de la chaîne de la dépense publique de la province.

Tous les efforts déployés par Radio Okapi pour avoir la réaction du gouverneur Atou Matubuana ou celle de ses proches sont restés vains.



Le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, se dit prêt à aider le gouvernement à maximiser les recettes pour répondre aux attentes de la population, en vue de permettre au président de la République de réaliser sa vision de « Peuple d’abord ». Il l’a affirmé ce jeudi 26 août, au cours d’une séance de travail avec le Premier ministre Sama Lukonde. 

La commission économique et financière (ECOFIN) du Sénat va se pencher sur les recommandations faites par les élus aux précédents gouvernements [pour l’amélioration de la gestion de la chose publique], qui n’ont été appliquées par ces derniers. 

« Si ces recommandations sont exécutées, elles vont se transformer en opportunité de maximisation des ressources de l'Etat, avec pour conséquence, l'augmentation du budget », a fait savoir le bureau du Sénat.   

Les membres de la commission économique et financière du Sénat ont pris part à cette rencontre, à laquelle était aussi associé le ministre du Budget, Aimé Boji Sangara. Ce dernier a salué cette initiative dans cet extrait : 

L'équipe de la commission ECOFIN du Sénat et les membres du gouvernement concernés vont entamer les échanges y relatifs dans un bref délai. 

Le Sénat étant l'émanation des assemblées provinciales, Modeste Bahati Lukwebo a également profité de cette rencontre pour plaider en faveur des députés provinciaux de 26 provinces impayés depuis plusieurs mois. 

Le speaker de la chambre haute du Parlement a en outre demandé au Premier ministre d'insérer la rémunération des élus provinciaux dans le budget général des institutions, au lieu de l'inclure dans les frais de fonctionnement comme c'est le cas actuellement. 

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