Le monde de la musique congolaise est en deuil. Léon Likabu Ricky, fondateur du légendaire groupe Staff Benda Bilili, s'est éteint mercredi soir à Kinshasa, à l'âge de 70 ans, a annoncé le groupe sur ses réseaux sociaux .

Ricky a marqué l'histoire musicale de son pays et au-delà, en donnant une voix et une visibilité inédites aux artistes handicapés de Kinshasa. Avec le Staff Benda Bilili, littéralement «  au-delà des apparences  », il avait su transformer la marginalité en force créative, mêlant rumba, funk et sonorités africaines dans un style unique et profondément humain.

Le groupe s'était fait connaître du grand public grâce au film Benda Bilili!, présenté au Festival de Cannes en 2010, qui retraçait leur parcours hors du commun : celui de musiciens paraplégiques vivant dans les rues de Kinshasa, portés par leur passion et leur talent. Ce documentaire avait ému le monde entier et propulsé le Staff Benda Bilili sur les plus grandes scènes internationales.

Léon Likabu Ricky laisse derrière lui un héritage artistique et humain immense. Par sa détermination, il a fait du Staff Benda Bilili un symbole d'espoir, de résilience et de dignité. Sa voix, son charisme et son engagement resteront gravés dans la mémoire collective de la rumba congolaise et de tous ceux qui ont cru, grâce à lui, en la puissance de la musique comme instrument de transformation.

«  Ricky n'était pas seulement un musicien, c'était un guide, un père spirituel pour toute une génération d'artistes congolais  », ont écrit les membres du groupe dans leur message d'hommage.

Avec la disparition de Léon Likabu Ricky, c'est une page majeure de la musique congolaise qui se tourne, mais son œuvre, elle, continue à faire danser et rêver le monde.

 Patrick Kitoko 



L’illustre disparu était élu de la circonscription électorale de Kenge, dans la province du Kwango. La chambre basse du Parlement lui rend hommage, saluant la mémoire d’un technocrate chevronné.

Patrice Kitebi Kibol Mvul a été conseiller dans plusieurs cabinets ministériels liés à la gouvernance financière. Il a également occupé le poste de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Finances, sous le gouvernement Matata Ponyo.

Par la suite, il a également assumé les fonctions de Directeur général du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI).

En mars dernier, Patrice Kitebi Kibol Mvul alors président intérimaire du parti Action pour le Renouveau et le Développement du Congo (ARDC) a salué l’intégration de son parti dans le présidium de l’Union sacrée pour la nation.

À cette occasion, il a exprimé la gratitude de l’ARDC envers le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour la désignation de son autorité morale au sein du nouveau présidium de l’Union sacrée.

Patrice Kitebi Kibol Mvul avait en outre confirmé la mobilisation de son parti derrière le Président Tshisekedi afin de l’aider dans ses actions pour le rétablissement de l’intégrité territoriale. 

radiookapi.net/CC



L'ancien international congolais, Roger Lukaku a rendu l'âme, ce lundi 29 septembre 2025, dans sa ville natale de Kinshasa, à l'âge de 58 ans, des suites d'une maladie.

Son fils Romelu lui a rendu hommage sur Instagram. «Merci de m’avoir appris tout ce que je sais», écrit-il en partageant une photo de lui enfant aux côtés de son père. «Je te serai éternellement reconnaissant et te remercie infiniment. Ma vie ne sera plus jamais la même. Tu m’as protégé et guidé comme personne d’autre n’aurait pu le faire. Je ne serai plus jamais le même

«La douleur et les larmes coulent à flots», poursuit le Diable rouge. «Mais Dieu me donnera la force de me reconstruire. Merci pour tout. Roger Menama Lukaku. Vieux Roy (pour ses amis). Mon Papa.»

Roger Lukaku a évolué au sein du DCMP -Daring Club Motema Pembe- avant de s'installer en Belgique où il a joué dans plusieurs clubs tels que Boom, Seraing, le Germinal Ekeren, Malines ou encore Ostende, dans les années nonante. Il disputé deux éditions de CAN -Coupe d'Afrique des Nations- avec les Léopards du Zaïre à l'époque, respectivement en 1994 en Tunisie, et en 1996 en Afrique du Sud.

Roger est revenu dans l'actualité dans les années 2000, grâce à l'émergence de ses fils Romelu et Jordan. Ces deux joueurs ont défendu les couleurs de la Belgique, et évolué dans plusieurs grands clubs européens, entre autres Anderlecht, Lazio, Chelsea, Manchester United, Everton, Inter Milan, l'AS Roma, et Naples.

Au-delà de sa famille, Roger Lukaku a œuvré pour l’essor du football congolais. Propriétaire du club Rojelu de Kinshasa, il a continué à investir dans la jeunesse et le développement local. En 2022, il s’était encore impliqué en tant que manager du DCMP, son club de cœur.

S’il avait choisi de voir ses fils défendre le maillot belge, il restera pour toujours une figure du patrimoine sportif congolais, laissant derrière lui un héritage fait de passion, de travail et de dévouement.

Gratis Makabi



La RDC -République démocratique du Congo- a perdu, ce lundi 1er septembre 2025, l’une de ses figures les plus emblématiques du monde des médias. Le Professeur Émérite Paul Malembe Tamandiak, considéré comme le père de la presse congolaise, est décédé à l’âge de 88 ans, aux Cliniques universitaires de Kinshasa, des suites d’une longue maladie.

La triste nouvelle a été confirmée à l’ACP -Agence congolaise de presse- par son fils aîné, Louis-Paul Malembe. Le professeur Malembe Tamandiak était hospitalisé depuis plusieurs semaines, et avait passé près d’un mois dans le coma, avant de rendre l’âme en ce premier jour du neuvième mois de l’année.

Fondateur de l’UNISIC -Université des sciences de l’information et de la communication-, anciennement ISTI puis IFASIC, Paul Malembe Tamandiak laisse derrière lui un héritage inestimable dans le domaine de la formation journalistique en RDC. Il a formé la grande majorité des journalistes congolais en activité aujourd’hui, marquant plusieurs générations par son savoir, sa rigueur académique et sa vision de la presse.

Né en 1937, le Professeur Malembe a consacré sa vie à l’enseignement, à la recherche et à la promotion de l’éthique journalistique. Son engagement pour une presse professionnelle et responsable en RDC lui a valu le respect aussi bien dans les milieux académiques que dans les cercles médiatiques et institutionnels.

La disparition de cette grande figure survient à un moment où les défis liés à la liberté de la presse, à la qualité de l’information et à la formation des journalistes restent plus que jamais d’actualité en RDC.

Serge Mavungu 



Le Bureau du Sénat de la République démocratique du Congo a annoncé le décès, dimanche, du Sénateur Adonis Ngambani Ngovoli, de la législature en cours, dans un communiqué parvenu à l’ACP.

« Le Bureau du Sénat à la profonde douleur d’annoncer le décès ce jour vers 17 heures à Paris (France) de l’honorable Sénateur Ngambani Ngovolo Adonis, élu de la province du Mai-Ndombe », lit-on dans ce communiqué signé par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, président du Sénat.

Vice-président national de la Fédération de Handball (FEHAND) et dirigent du club omnisports Jeunesse Sportive de Kinshasa (JSK), Adonis Ngambani était originaire de Bolobo, dans la province du Maï-Ndombe.

Il a été sénateur représentant de la ville province de Kinshasa durant la législature précédente, soit de 2018 à 2023.

ACP/C.L./CC



Leonard Mulamba, premier rédacteur en chef congolais de Radio Okapi, est décédé ce jeudi 5 juin à Kinshasa. Pendant près de 20 ans, il a œuvré avec rigueur pour maintenir la ligne éditoriale d’Okapi, souvent dans des contextes politiques difficiles. 

Son engagement indéfectible a contribué à faire de Radio Okapi un pilier du paysage médiatique congolais, au service de la paix et de l’information.

« Professionnel rigoureux, journaliste passionné et intègre, Léonard Mulamba a marqué de son empreinte plusieurs générations de journalistes au sein de notre rédaction. Son engagement pour l’éthique du journalisme, sa loyauté envers Radio Okapi et son sens du devoir resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Léonard était aussi un homme de convictions, de dialogue et d’écoute. Jusqu’à ses derniers jours, il n’a cessé de réfléchir et d’échanger sur l’avenir de Radio Okapi, fidèle à son attachement profond à cette radio qu’il a servie avec dignité et passion », témoigne Amadou Ba, directeur adjoint de Radio Okapi.

radiookapi.net/CC



Le Pr. Matthieu Kalele Ka-Bila est décédé dimanche dans la soirée  au Centre médical de Kinshasa (CMK) en République démocratique du Congo, des suites d’une maladie, a appris le même jour l’ACP des sources académiques

 « Le Pr. Matthieu Kalele Ka-Bila est décédé ce dimanche à Kinshasa vers 21 heures, des suites d’une maladie », a déclaré le chimiste Haddy Mbuyi, Professeur à l’Université de Kinshasa (Unikin).  

Le Pr. Kalele était un ancien ministre et vice- ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel puis vice-ministre des Mines pendant la transition de 2003 à 2007 en RDC.

Ce Professeur émérite  est resté engagé politiquement jusqu’avant sa mort comme président du Front pour un nouveau type de Congolais (FNTC), parti d’Opposition jusqu’à assumer les fonctions de coordonnateur adjoint puis de la coalition Lamuka en remplacement de Martin Fayulu, depuis le 8 avril 2023

Sociologue de renom, il a joué un rôle très important dans la consolidation de la faculté de sociologie de l’Université de Lubumbashi.  

ACP/C.L./CC



Le célèbre catcheur surnommé “Moto na ngenge” est décédé ce lundi 13 janvier 2025 au Maroc, où il avait été évacué pour des soins d’urgence.

C’est un véritable choc pour les fans de catch en République Démocratique du Congo. L’icône du sport-spectacle congolais, Edingwe, surnommé “Moto na ngenge”, est décédé ce lundi 13 janvier 2025 au Maroc. Le catcheur avait été évacué dans ce pays voisin pour y recevoir des soins médicaux, après une dégradation soudaine de son état de santé.

Malade depuis plusieurs mois, Paul, de son vrai nom, avait pourtant démenti à plusieurs reprises les rumeurs sur sa disparition. Encore récemment, il était apparu sur les réseaux sociaux, alité dans un hôpital, entouré de son épouse Amisi. Mais son état de santé s’était finalement brutalement aggravé, nécessitant son évacuation d’urgence au Maroc.
 
Véritable légende vivante du catch congolais, Edingwe laisse derrière lui un immense vide dans le monde sportif de la RDC. Surnommé “Moto na ngenge”, soit “Feu follet” en lingala, le catcheur s’était imposé comme l’une des figures incontournables de cette discipline très populaire dans le pays.

Doté d’une agilité et d’une force de frappe hors-normes, Edingwe avait marqué des générations de fans avec ses prouesses techniques et son charisme hors-norme sur les rings. Au fil des années, il était devenu l’un des ambassadeurs les plus influents du catch congolais, contribuant à sa notoriété à l’international.

Sa disparition soudaine plonge l’ensemble de la communauté sportive de la RDC dans une immense tristesse. “C’est une grande perte pour le catch congolais. Edingwe était une véritable figure emblématique, une source d’inspiration pour tous les jeunes athlètes”, a notamment réagi la Fédération congolaise de lutte.

Au-delà du sport, Edingwe s’était également imposé comme une personnalité populaire et respectée dans son pays. Son engagement auprès des plus démunis et son charisme naturel en avaient fait une véritable icône au-delà des frontières du catch.

Nul doute que les hommages vont se multiplier dans les prochains jours pour célébrer la mémoire de cet homme, véritable “feu follet” du ring congolais. Une disparition qui laisse un grand vide dans le cœur de tous les amateurs de catch en République Démocratique du Congo.
 
mbote/CC

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Ali Kalonga

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