Après sa nette victoire contre les Ecureuils du Benin, les Léopards de la RDC font face un levé de bouclier présumé des Béninois relayés par RFI. Cette radio est vent debout dans toutes ses éditions pour stigmatiser la RDC et pour inciter la FIFA à travers la CAF à désavouer l’excellent arbitre, le Gabonais Eric Otogo-Castane, qui aurait accordé un" pénalty généreux" aux Congolais à la 9e minute de jeu.
Or dans le règlement de jeu de football, il n’existe pas de" pénalty généreux" dans le rectangle fatidique. Dans le cas sous examen, l’attaquant Congolais Ben Malango a été retenu dans la surface de réparation par le défenseur Beninois Khaled Adenon. Le contact existe et le Directeur du jeu a logiquement sifflé pénalty transformé par Dieumerci Mbokani. Pour rappel la VAR n’est pas utilisée dans ces qualifications. Selon le règlement du jeu, tout accrochage dans les 16 mètres du joueur défendeur contre un joueur adverse est sanctionné par un pénalty. Point barre !
Autre trouvaille vise les quatre changements des joueurs opérés par le sélectionneur Hector Cuper lors de la partie. A la suite de la pandémie de Covid19, la Fifa a introduit un amendement temporaire à la loi 3 de la loi de jeu : « chaque équipe sera autorisée à utiliser un maximum de cinq remplaçants" et précise que « pour éviter de trop de perturber le cours du match, chaque équipe aura au maximum trois opportunités de procéder à des remplacements pendant le match, en outre ces remplacements pourront être effectuées à la mi-temps ».
C'est sur l'interprétation de cet amendement que les adversaires de la victoire des Léopards veulent gagner auprès de la FIFA. Y parviendront-ils ? Rien n'est moins sûr.
Ali Kalonga