Le grand événement de la cinquième édition du festival « Yambi City » s'est déroulé ce vendredi 16 décembre dans la soirée, dans les installations de l'institut Français de Kinshasa. Il a eu pour thème « La résonance ». Une dizaine de femmes artistes ont exprimé leur talent devant un large public.

C'est sous une habitude contemplative pendant 1 minute de silence qu'a débuté cet événement. Cela pour les centaines de personnes qui ont trouvé la mort ces derniers jours à Kinshasa suite à la pluie diluvienne de mardi dernier, ainsi que la population en désolation à l'Est du pays, mais également pour la disparition d’une star de la musique congolaise, Tshala Muana.

Juste après, Yambi Citi a démarré son concert-spectacle. L’activité a connu la participation de plusieurs femmes artistes venues d’un peu partout dans le monde dont Sarah Solo guitariste de l'orchestre de Werrason, Magali Dougoud, Nina Berclaz, Dina Ekanga,.

« Le festival Yambi City est là pour promouvoir les talents féminins en RDC, que ce soit en musique ou en art visuel et tous les autres. Le public répond présent et on trouve ça bien puisqu'il comprend cette idéologie et on continue à faire le chemin ensemble », s'est exprimée l'artiste rappeuse Orakle Ngoy, promotrice du festival.

Avec ses objectifs bien assignés, Yambi City a comme but de livrer chaque année un cadre propice d'expression artistique pour les artistes femmes, afin de leur permettre de vendre leurs talents.

« C'était impressionnant de jouer avec toutes ces autres consœurs, c'est une super démarche, c'est génial. Moi, j'étais impressionné de voir qu'il y avait autant d'artistes reconnus que des jeunes, moi qui suis invitée, qui avait un autre univers avec la danse, c'est un hyper encourageant », nous a confié Nina Berclaz, danseuse Française.

Signalons que Yambi City a réalisé, samedi 17 décembre, dans la commune de Barumbu, son projet appelé « Interface », une croisée de divers horizons, à la plateforme contemporaine.

Carly Vangu



Le Sélectionneur principal de l'équipe nationale A' de la République Démocratique du Congo, Otis Ngoma a dévoilé la liste des 37 Léopards présélectionnés, en marge de la 7ème édition édition du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) qui va se dérouler du 13 janvier au 14 février 2023, en Algérie.

Dans cette liste, l'on retrouve les noms de plusieurs cadres de cette sélection, entre autres le capitaine Djos Issama Mpeko, Merveille Kikasa Wamba, Patou Ebunga Simbi, Kevin Mondeko, Amédé Masasi, Mika Miché, Philippe Kinzumbi et Jean-Marc Makusu Mundele.

Le rassemblement pourrait débuter, le mardi 27 décembre prochain, et 28 joueurs seront sélectionnés pour représenter la RDC dans cette compétition.

Les 37 Fauves congolais présélectionnés

Gardiens

1.Siadi Baggio (Mazembe) 

2.Hervé Lomboto (DCMP) 

3.Lukiese Kembo (AC Rangers) 

4.Lunanga Jackson (Dauphin Noir)

Défenseurs

5.Issama Mpeko (Mazembe) 

6.Ndongala Béni (JSK) 

7.Mangoba Jacques (VIta Club)

8.Luzolo Sita (Mazembe)

9.Ikoyo Iyembe (LUPOPO)

10.Boka Issaka (Lupopo)

11.Ebunga Simbi (VCLUB)

12.Ndongala Liwanda (DCMP) 

13.Mondeko Kevin (MAZEMBE)

14.Mavungu Arnold (Blessing FC) 

15.Mfingi Magema (Vita Club)

16.Mukeka Kalaba (US TSHINKUNKU)

Milieux de terrain

17.Mika Michee (Lupopo)

18.Mutumosi Zilu (Vita Club)

19.Kalonji Mira (FC Renaissance)

20.Onoya Sangana (Maniema Union)

21.Nkanu Jonathan (Maniema Union)

22.Zemanga Soze (Mazembe)

23.Efoloko Djulama (AC Kuya)

24.Kikassa Wamba (Vita Club)

25.Ilunga Tshibanda (CÉLESTE FC)

26.Mpia Nzengeli (Maniema Union)

Attaquants

27.Boeny Fortuna (Ac Rangers)

28.Kapela Jephte (Céleste FC)

29.Bola Lobota (LUPOPO)

30.Kinzumbi Phillipe (Mazembe)

31.Mpanzu Elie (Vita Club)

32.Mola Otinga (Sanga Balende)

33.Bossu Adam (TP Mazembe)

34.Kabwe Eric (Vita Club)

35.Mayamba Obed (Maniema Union)

36.Mwaku Horso (US Tshinkunku)

37.Makusu Mundele (Lupopo) .

Gratis Makabi

Qatar: l'Argentine championne



Vainqueur de l'équipe de France en finale ce dimanche (3-3, 4-2 t.a.b), l'Argentine est devenue championne du monde pour la troisième fois de son histoire après les sacres de 1978 et de 1986. L'Albiceleste est la seule nation avec ce total, devant les Bleus (2 titres) et juste derrière l'Italie et l'Allemagne (4 titres). Le Brésil trône toujours au sommet du classement avec 5 titres.

Ils étaient arrivés au Qatar avec des ambitions légitimes et le rêve d'une vie : offrir la Coupe du monde à Lionel Messi. Ce dimanche, les Argentins sont venus à bout de l'équipe de France au terme d'une finale aussi incroyable que mémorable (3-3, 4-2 t.a.b) pour offrir l'étoile éternelle à leur capitaine mais aussi la troisième à leur pays.
Sacrée en 1978 puis en 1986, l'Albiceleste complète donc son palmarès en 2022 et s'isole dans la hiérarchie mondiale. Avec cette victoire, elle devient la seule nation avec ce total. Devant elle, l'Allemagne et l'Italie à 4 titres et l'intouchable Brésil à 5. Jusqu'à l'édition 2026, l'Argentine est donc assurée d'être la seule nation à trois victoires en Coupe du monde.
 
En l'espace de 44 ans, l'Argentine a donc réussi à soulever la coupe à trois reprises. Au passage, l'Argentine met fin à une disette longue de vingt ans pour le continent sud-américain, qui attendait un sacre depuis 2002 et la victoire du Brésil au Japon et en Corée.
 
CYRIL MORIN


La France s’est qualifiée pour la finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, après avoir battu le Maroc avec un score de 2-0.

Les Lions de l’Atlas ont dû se battre jusqu’au bout, réalisant ainsi une belle performance historique. Les Bleus devront affronter en finale l’équipe de l’Argentine, qui s’est déjà qualifiée après une victoire face à la Croatie.

S.H

Linafoot: Dcmp assomme Renaissance



La victoire du week-end dernier face à l’AC Kuya était un détonateur pour DCMP. Ce mercredi 14 décembre en début d’après-midi, les Immaculés ont remporté le derby de la fratrie face au FC Renaissance du Congo (2-0). 

Ce match entre deux ennemis de la même lignée se joue à huis clos et l’aîné a confirmé son statut.

Après une première période peu mouvementée, l’adrénaline monte au retour des vestiaires. Dès la 48e minute, Akram Bongonga score de la tête.

Les Renais essaient de réagir sans tromper Hervé Lomboto bien sur ses appuis. Et pour couper court à tout suspense, Platini Mpiana inscrit le 2e but de Daring sur coup-franc.

Une victoire dans un derby a toujours sa saveur mais celle-ci (DCMP 2 - Renaissance 0) fait encore du bien et permet au DCMP de recoller au classement.

CC



Le Tout-Puissant Mazembe s'est incliné devant l'AC Rangers (1-0), ce mercredi 14 décembre 2022, au stade des martyrs de Kinshasa, en match comptant pour la 11ème journée de la 28ème édition de Vodacom Ligue 1.

Sacré Boni a inscrit l'unique but des académiciens à la 60ème minute de jeu, sur une frappe enroulée.

En 9 rencontres disputées, Mazembe reste 4ème au classement avec 15 points, tandis que Rangers grimpe en 9ème position avec 11 points en 10 matchs joués.

Rappelons que, les corbeaux de Lubumbashi ont été battus par l'AS VClub (2-1), le dimanche dernier puis ils ont été accrochés par le FC Renaissance (0-0) quelques avant.



HISTORIQUE. Pour la première fois, une équipe africaine fait partie du dernier carré d’un Mondial. Une épopée qui fait rêver plus d’une fédération.

Et si le parcours du Maroc à la Coupe du monde qui se déroule au Qatar était plus qu'anecdotique ? De nombreux éléments démontrent que les dirigeants du football marocain, en prenant diverses initiatives, se sont attelés ces dernières années, au-delà du fait de construire une équipe nationale de qualité, à insuffler un état d'esprit nouveau, décomplexé, qui a conquis les supporteurs et maintenant le monde entier. Et cela, dans une logique implacable du plus petit niveau jusqu'au sommet. Après avoir brisé un plafond de verre en devenant la première sélection africaine ou d'un pays arabe à entrer dans le dernier carré d'un Mondial, le Maroc peut en effet compter sur le soutien de tout un continent, dont il porte les espoirs, en défiant les tenants du titre français pour une place en finale. Pour le football africain, cette trajectoire inspire et semble même annonciatrice d'une nouvelle ère. Comment le pays en est-il arrivé là ? Quels éléments lui ont permis d'être devant les plus grandes nations du football en Afrique et comment l'Afrique peut-elle s'inspirer de l'épopée des Lions de l'Atlas pour les prochaines échéances internationales ?

Un processus de refonte du football marocain entamé en 2009

Alors que son football était en crise durant les années 2000, le Maroc a connu deux tournants majeurs. D'abord, l'année 2009, qui a marqué l'inauguration de l'académie Mohamed-VI, entièrement financée par le roi, à hauteur 140 millions de dirhams (13 millions d'euros), avec l'objectif clair de mettre l'accent sur la formation de futurs talents, à l'image de Nayef Aguerd (West Ham), Youssef En Nesyri (Séville) ou encore de la grande révélation Azzedine Ounahi (Angers). Axée essentiellement sur la formation, l'académie n'a pas pour vocation de disposer d'une équipe sénior, mais de fournir l'équipe nationale, et dans un second temps le championnat.

Ensuite, il y a eu l'année 2014, qui coïncide avec l'arrivée de Fouzi Lekjaa à la tête de la Fédération marocaine de football. Ce dernier s'est attelé à rebâtir une organisation sur la base d'une gouvernance fluide et transparente, ce qui a permis de hisser le niveau du football marocain sur tous les plans.

Résultat, en quelques années, le Maroc est devenu le pays leader sur l'évènementiel footballistique africain grâce à des infrastructures de haut niveau, notamment des stades aux normes internationales, ce qui lui a permis de présenter sa candidature pour l'organisation de la Coupe du monde (en 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026).

Au niveau sportif, possédant le meilleur championnat d'Afrique, le football marocain a généré trois Ligues des champions, quatre Coupe des confédérations, quatre Supercoupes de la CAF, ainsi que deux CHAN de suite (2018, 2021), l'édition de 2023 en Algérie.

Le Maroc fait fort également dans le football féminin, où la sélection nationale a terminé finaliste de la CAN (organisée au pays) en 2022, et le FAR Rabat a remporté la deuxième édition de la Ligue des champions, également organisée sur son sol. La victoire peut souvent paraître anecdotique, mais, dans ce cas, il pourrait bien s'agir d'une conséquence des avancées notables qu'il y a eu ces dernières années dans le sport roi en général.

Walid Regragui, la pièce manquante ?

Toutefois, l'équipe nationale A n'a pas encore su profiter de cet élan, malgré une régularité notable depuis le passage de Hervé Renard à la tête de la sélection. N'ayant jamais pu transposer ces performances au niveau de l'équipe nationale A, que ce soit à la CAN, où le Maroc n'est pas allé au-delà des quarts de finale lors des trois dernières éditions, et à la Coupe du monde, où la sélection, très compétitive, n'avait pas su concrétiser ses chances en 2018.

L'arrivée du technicien de 45 ans au mois d'août dernier Walid Regragui s'avère déjà comme le chaînon qui a manqué au pays pour matérialiser ses nombreuses potentialités. Il faut dire que le coach a guidé le FUS Rabat (2014-2020) jusqu'au titre de champion en 2016 et le Wydad Casablanca. Sa maîtrise du football marocain et africain et ses succès ont fait de lui le profil idéal pour amener son pays à ce niveau, jamais atteint. Pour illustrer cette alchimie, le passeur du but qualificatif d'En Nesyri face au Portugal est Yahya Attiat-Allah, latéral gauche du Wydad. Ce n'est pas une coïncidence non plus si le forfait de Nayef Aguerd (ancien joueur du FUS Rabat sous Regragui) puis la blessure de Romain Saïss ont été brillamment compensés par la présence de deux anciens tauliers du Raja Casablanca, Jawad El Yamiq et Badr Benoun, ainsi qu'Achraf Dari, tout juste vainqueur de la Ligue des champions avec Wydad. Si l'on y ajoute la richesse du vivier de binationaux dont le Maroc dispose et l'attractivité dont jouissent les Lions de l'Atlas pour attirer les Marocains expatriés, Regragui a démontré sa capacité à s'appuyer sur ces deux forces. Bien que le Maroc coure après un sacre continental depuis 1976, et que la Coupe d'Afrique des nations soit une tout autre réalité, cette épopée lors d'un Mondial est une consécration pour un football qui est sur une très bonne trajectoire sur les dix dernières années. La performance du onze marocain vient aussi effacer une longue période d'échecs sportifs essuyés par le pays.

Une grande victoire pour l'Afrique à l'approche du Mondial à 48 équipes

Alors que le nombre de places attribuées à l'Afrique dans un Mondial au format de 32 équipes permettait très difficilement aux sélections de travailler dans la continuité et d'acquérir cette expérience, la réussite du Maroc tombe à pic. L'Afrique n'a peut-être jamais été aussi compétitive sur un Mondial, chaque équipe ayant remporté au moins un match et joué une qualification jusqu'au bout du suspense. Trois sélections africaines avant elles avaient échoué à franchir le cap des quarts de finale. « Les générations qui vont arriver sauront que le Maroc peut faire des miracles », a lancé, fier, le gardien Yassine Bounou.

Ainsi, l'Afrique a réussi à démontrer qu'elle est en mesure de se mettre au niveau des meilleurs et de faire plus en appréhendant mieux certains détails clés. C'est une tendance bien évidemment à confirmer, mais qui démontre la qualité du niveau de la dernière Coupe d'Afrique des nations, qui a proposé d'épiques rencontres, et qui rendra la prochaine édition en Côte d'Ivoire explosive. Avec neuf pays qualifiés d'office pour le Mondial, voire dix à condition de remporter le futur barrage intercontinental, le continent aura l'occasion d'emmener ses meilleures équipes sans souffrir d'un terrible tour éliminatoire, inégal en comparaison avec les autres continents. « On entre dans l'histoire. On met l'Afrique dans les quatre meilleures équipes mondiales. C'est une fierté énorme pour moi », a confié à l'AFP Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc, après la qualification historique de son équipe pour les demi-finales du Mondial 2022 aux dépens du Portugal.

Aujourd'hui, le succès du Maroc inspire, notamment sur le plan de la formation, à travers l'académie Mohamed-VI, qui est une initiative publique, contrairement à ce qui se fait partout en Afrique. Il faudra également investir dans les infrastructures ainsi que dans la diffusion et la sensibilisation afin que tous les efforts diffusent à tous les échelons et ne se limitent pas à l'équipe nationale A. Bien que tout ne soit pas parfait, notamment au niveau du championnat, où plusieurs clubs peuvent connaître des difficultés économiques importantes, le parcours des Lions de l'Atlas est de bon augure en vue des prochaines échéances. Il est d'ores et déjà capital pour le football africain de tirer les enseignements de cette Coupe du monde pour passer au cap supérieur.

Abdoulaye A. Sall



Fixé sur ses adversaires depuis lundi 12 décembre 2022 à l'issue du tirage au sort organisé par la Confédération africaine de football, (CAF) l'Association sportive Vita Club de Kinshasa débutera la phase des groupes de la Ligue des Champions (C1) à l'extérieur du pays, pour la terminer toujours en déplacement.

Pour leur première rencontre, les Dauphins noirs de Kinshasa seront reçus par le Widad Athlétique de Casablanca du Maroc, pour finir la série des rencontres par un match à l'extérieur face à Petro de Luanda en Angola.

Ci-dessous la composition du groupe A et le calendrier des rencontres de l'As Vita Club.

Groupe A : 

1. WAC (Maroc), 

2. PETRO DE LUANDA (Angola)

3. JSK (Algérie)

4. AS VITA CLUB (RD Congo)

Calendrier : 

- 1ère journée, 10-11 février 2023 : 

WAC - V.CLUB

- 2e journée, 17-18 février 2023 :

V.CLUB - PETRO DE LUANDA

- 3e journée, 24-25 février 2023 :

- V.CLUB - JSK

- 4e journée, 7-8 mars 2023 : 

JSK - V.CLUB

- 5e journée, 17-18 mars 2023 :

 V.CLUB - WAC

 - 6e journée, 31 mars-01 avril 2023 :

PETRO DE LUANDA - V.CLUB.

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