En visite au Cameroun, le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, a confirmé, mardi, que la CAN-2022 aurait bien lieu aux dates prévues : du 9 janvier au 6 février. Une annonce qui répond aux notamment aux clubs européens qui appelaient à une annulation en raison du Covid.

La CAF a tenu bon. Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a confirmé, mardi 21 décembre, que la Coupe d'Afrique des nations, prévue du 9 janvier au 6 février, se tiendrait bien à la date prévue au Cameroun, malgré des rumeurs insistantes de report ou d'annulation pour cause de pandémie.

"Le 9 janvier, je viendrai voir (le match d'ouverture) entre le Cameroun et le Burkina Faso", a déclaré devant la presse Patrice Motsepe, après une rencontre avec le chef de l'État camerounais, Paul Biya.

Le variant "Omicron est un énorme challenge", a toutefois souligné Motsepe, qui a assuré que "personne ne sera(it) admis dans les stades sans un test PCR", alors que les organisateurs avaient déjà annoncé l'obligation de vaccin et de test pour accéder aux stades. 

Sommé par la Fifa et Gianni Infantino en personne de reporter ou d'annuler la Coupe d'Afrique des nations, son président s'était déjà voulu rassurant, lundi, lors du premier jour de sa visite au Cameroun.

Romain HOUEIX



Le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba a adressé samedi 11 décembre dernier une invitation du Président de la CAF au Président Félix Tshisekedi pour assister au match d'ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies, Cameroun 2021 prévu le 9 janvier prochain au stade Olembe de Yaoundé.

« J'ai eu le plaisir de transmettre les salutations chaleureuses et l'invitation du Président Motsepe au Président Tshisekedi, à assister à la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies. La rencontre avec le Président a été très positive et il nous a assuré de son soutien en vue de la finale du projet pilote du Championnat Panafricain Interscolaire qui aura lieu l’an prochain », a indiqué le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, à la CAF.

D'après lui, le Président Tshisekedi a été informé des derniers développements de la feuille de route discutée et approuvée par la CAF, la FIFA et la FECOFA. La feuille de route couvre un certain nombre de sujets relatifs au football congolais, notamment les aspects juridique et réglementaire, la gouvernance, les finances, le marketing et les compétitions. 

La FECOFA est sous tutelle de la CAF et de la FIFA. Cette décision ressort de la récente réunion tripartite tenue le 2 décembre dernier au Caire, en Egypte entre les trois instances. 

Le secrétaire général de la CAF a également discuté avec le président Tshisekedi des préparatifs du projet pilote de la Coupe d'Afrique des champions scolaires qui parachèvera les phases nationales et régionales du championnat panafricain interscolaire organisé par la FIFA et la CAF. Les finales se joueront entre février et mars 2022 ; la date n'étant pas encore définitive.

radiookapi.net/CC



Il n’y aura pas de stage à Dubaï pour les Léopards locaux et ceux évoluant dans les championnats africains. D’après les informations en notre possession, le stage a été annulé par la FECOFA. Un des dirigeants de la fédération a confirmée la nouvelle tard dans la soirée du mardi 14 décembre. L’enchaînement des événements a de quoi surprendre. 

Ce coup de théâtre intervient quelques heures seulement après la publication officielle de la liste de 26 joueurs du sélectionneur national Hector Cúper, rendu public sur le site de la FECOFA. Il y était précisé que « du 27 décembre 2021 au 7 janvier 2022, les fauves congolais passeront un stage bloqué dans les Émirats Arabes Unis, suivi d’un match amical contre le Burkina Faso le 03 janvier, » dans l’optique de préparer l’équipe avant la dernière et très décisive phase des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022.

En début de soirée, le même site de la FECOFA annonçait via un communiqué que « le programme de stage de Léopards à Dubaï sera communiqué ultérieurement, »Une date ultérieure qui n’existera pas.

Dans la foulée, un des membres du Comité exécutif confirmait que le stage n’avait pas seulement été reporté mais tout bonnement annulé. Aucune communication officielle de la fédération n’a précisé les raisons de ce retournement de situation pour le moins ubuesque. Des sources proches de la fédération évoquent des mésententes entre le ministère des Sports et la FECOFA, ce que cette dernière nie avec véhémence. Le stage annulé, on devrait bientôt savoir les raisons de ce tohu-bohu qui vient terrier l’image, déjà pas très bonne, de la fédération.

ACTURDC/CC

 



À 40 ans, l'ancien footballeur international camerounais et légende du foot africain, Samuel Eto'o, a été élu samedi président de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot)

Longtemps superstar du football africain, Samuel Eto'o va entamer une nouvelle vie : l'ancien buteur des Lions indomptables a été élu samedi 11 décembre président de la Fédération camerounaise de football.

"Je me rappellerai ce jour avec fierté", a réagi Samuel Eto'o sur son compte Twitter, suivi par plus d'1,5 million d'abonnés. "Je suis honoré d'être élu à la tête de la fédération camerounaise de football".

L'ancien joueur du FC Barcelone et de l'Inter Milan, âgé de 40 ans, a battu le président sortant, Seidou Mbombo Njoya, qui avait été élu en 2018, mais dont l'élection, contestée par plusieurs acteurs de football camerounais, avait été annulée à la mi-janvier par le Tribunal arbitral du sport.

Sur les 74 voix des membres de la fédération, 43 se sont portées sur Eto'o, figure très populaire dans son pays, contre 31 pour le président sortant, a constaté un journaliste de l'AFP.

Au total, sept candidats s'étaient déclarés, mais trois d'entre eux se sont retirés quelques jours avant le scrutin, apportant leur soutien à Samuel Eto'o.

À l'annonce de sa désignation dans un hôtel de Yaoundé, le champion olympique 2000 et double vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations avec le Cameroun a exulté, levant les bras au ciel, selon les images de la CRTV, la télévision d'État, tandis que nombre de ses partisans ont crié leur joie.

"Tricheries"

Lors du dépôt de sa candidature, le 17 novembre, Samuel Eto'o, passé également par Chelsea et le Real Madrid avant de raccrocher ses crampons en 2019, avait assuré qu'il serait le prochain président de la Fecafoot "malgré les tricheries". Le double vainqueur de la Ligue des champions avec le Barça avait expliqué que l'équipe sortante lui avait proposé le poste de vice-président, poste qu'il avait refusé.

"Il est temps de lancer le chantier de la reconstruction de notre football", avait affirmé l'ancien international, en axant notamment sa campagne sur le développement du football féminin au Cameroun ou bien encore la lutte contre la corruption.

En 2018, Eto'o avait soutenu la candidature de Seidou Mbombo Njoya, mais il avait fait part de sa "déception" : les promesses faites il y a trois ans par l'actuel président "me paraissaient digne d'intérêt pour l'avenir de notre pays", s'était-il justifié.

L'ancienne légende camerounaise Roger Milla lui avait apporté son soutien, tout comme, dans un court message posté sur les réseaux sociaux, la superstar Lionel Messi, son ancien coéquipier à Barcelone.

"Samuel Eto'o aura de nombreux défis à relever, notamment restaurer l'image de la Fecafoot" après des scandales de corruption", a réagi Émile Zola Ndé Tchoussi, journaliste et spécialiste du football camerounais, interrogé par l'AFP.

Le président sortant, Seidou Mbombo Njoya, a pris acte de sa défaite et a félicité sur Twitter Samuel Eto'o à qui il a "souhaité plein succès".

Le nouveau président de la Fecafoot a déjà un rendez-vous majeur à son agenda: dans moins d'un mois, le Cameroun accueillera du 9 janvier au 7 février 2022 la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations.

Le nouveau Président de la Fédération Camerounaise de Football reconnaît, et ce n’est pas peu dire, que le souvenir de cette journée restera comme un des meilleurs moments de sa vie. Il est reconnaissant pour son choix comme Président de la Fecafoot. Chaque vote, dit-il, représente l’énergie et l’ambition de la famille du football d’élever ce sport vers les sommets.

CC/France24/AFP



A la fin du match contre US Gendarmerie de Niamey dimanche au stade des Martyrs, un groupe de supporters a violenté l’assistant I pour avoir signalé une position litigieuse qui a donné lieu à l’annulation du but qui aurait permis aux Immaculés de mener 2-0.

Le DC Motema Pembe a été éliminé dimanche au stade des Martyrs par le club nigérien de l’US Gendarmerie en seizième de finale bis de la Coupe de la Confédération.

La victoire (1-0) des Immaculés n’a pas suffi car à l’aller, ils avaient perdu par 2-0. Alors que dans les temps additionnels de la fin de la rencontre, les vert et blanc ont cru marquer le deuxième but qui les aurait permis de jouer les prolongations, l’assistant 1 va signaler une position litigieuse du buteur. L’arbitre central sera obligé d’annuler ce but tant attendu.

A la fin de la rencontre, un groupe de supporters, présent dans le stade alors que le match était à huis clos, s’en est pris à l’assistant 1, jusqu’à porter atteinte à son intégrité physique.

Face à cet incident, DCMP n’échappera pas à la sanction de la Confédération africaine de football. Et cela risque d’être très sévère, surtout si un joueur ou un membre du staff a été impliqué.

En juin dernier, La CAF avait sanctionné le club sénégalais de Jaraaf, suite à l'agression des arbitres en quart de finale de la Coupe de la Confédération à Thiès, face au Coton Sport du Cameroun.

Le jury disciplinaire de la CAF avait suspendu l’un des vice-présidents de Jaraaf, « de toute activité liée au football pour une période de deux ans » ; ses deux joueurs, Albert Diène et Mamadou Sylla, s six prochains matchs de Coupes d’Afrique interclubs et avait fixé amende de 50.000 dollars contre le club « pour le comportement agressif et la conduite inappropriée de sa délégation. »

Socrate Nsimba



Le Tout puissant Mazembe s'est qualifié pour la phase des groupes de la coupe de la confédération-CAF, après avoir réalisé un nul blanc (0-0) dimanche 5 décembre face à Marumo Gallants FC, au Peter Mokaba Stadium de Polokwane.
Les Lushois se qualifient grâce à leur victoire (1-0) du match aller à Lubumbashi.
 
Dans la même compétition, Maniema Union a également réalisé un nul (1-1) face à Pyramids FC au Caire (Egypte). Mais les Unionistes sont éliminés pour avoir perdu au match aller à Kinshasa.
 
Enfin, le Daring Club motema pembe (DCMP) quitte la compétition, malgré sa victoire (1-0) face à l’Union de la Gendarmerie Nationale du Niger au stade des Martyrs de Kinshasa.  
Les imaniens n'ont pas su remonter le score après leur défaite à Niamey (0-2)

radiookapi.net/CC



Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi a obtenu sa qualification ce dimanche 05 décembre 2021 en Afrique du Sud, au Peter Mokaba stadium de Polokwane. Les corbeaux ont réalisé un nul de zéro but partout face à Marumo Gallants qu'ils avaient battus à Kamalondo sur la note d'un but à zéro la semaine passée en match aller des barrages de la C2 CAF.

En première mi-temps tout comme en deuxième, Mazembe et Marumo Gallants ont tenté d'ouvrir le score sans y arriver. Quelques remplacements intervenus du côté Mazembe, avec l'entrée de Jean Baleke et Rabby Mayombo n'ont pas également permis au club de Kamalondo de prendre le dessus à l'extérieur.

Les corbeaux ont peiné face aux multiples incursions, en toute fin de rencontre des sud-africains avant d'arriver à la qualification. A la 50ème minute, Marumo Gallants va manquer de scorer alors que le portier de Mazembe était battu. Au bout de 90 minutes, le score va demeurer de zéro but partout et Mazembe se qualifie grâce à sa victoire au match aller à Kamalondo gagné par un but à zéro.

José MUKENDI



En quête de renforts, la RD Congo cherche à attirer à elle deux talents binationaux, le milieu de terrain du VfB Stuttgart, Orel Mangala, et l'attaquant de Genk, Théo Bongonda.

Qualifiée pour les barrages du Mondial 2022, la RD Congo continue d’explorer son vaste réservoir de binationaux.

Si l’on en croit le quotidien belge La Dernière Heure, les deux pistes les plus chaudes du moment conduisent à deux joueurs nés en Belgique d’un père congolais : le milieu de terrain défensif du VfB Stuttgart Orel Mangala (23 ans, photo), et l’attaquant de Genk Théo Bongonda (26 ans). Plusieurs fois capés avec les Diables Rouges dans les catégories de jeunes, les deux hommes n’ont jamais eu les honneurs de l’équipe A.

Roger Hitoto, ancien international devenu ambassadeur de la sélection congolaise en Europe, doit les rencontrer dans les semaines à venir. Citée par le quotidien, une source à la Fédération belge dit en revanche « ne pas être au courant de cette approche ». Dossiers à suivre.

 PATRICK JUILLARD

A Propos

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Ali Kalonga

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