La liberté provisoire accordée à l’opposant Jacky Ndala par le Tribunal de grande instance de Kinkole de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo est conforme aux dispositions légales en la matière, s’est félicité samedi le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, auprès de l’ACP.
Le Garde des sceaux précise cependant qu’il ne s’agit pas d’une libération conditionnelle qui relève exclusivement de la compétence du ministre de la Justice.
Après l’annonce de la décision judiciaire accordant la liberté provisoire, une polémique a été entretenue dans les réseaux sociaux suggérant qu’il s’agissait d’une libération conditionnelle que le ministre d’État ne lui avait pas accordée parce que « qu’il ne remplissait pas toutes les conditions requises « , avait expliqué le Garde des sceaux.
Le Ministre d’État Ngefa annonce d’ailleurs qu’il examinera « dans les prochaines semaines les dossiers des détenus afin d’accorder la libération conditionnelle à ceux qui remplissent les conditions légales« .
Suivant le mot d’ordre du président de la République, le ministre d’État Ngefa « respecte scrupuleusement » l’indépendance de la Justice, a indiqué un Conseiller.
L’ancien journaliste devenu opposant, Ndala, avait été détenu depuis le 28 novembre 2024 pour « propagation de faux bruits« . A l’époque, il avait, dénoncé des mauvais traitements qu’il aurait subis lors de sa détention en 2021 dans les locaux des services.
En décembre 2024, la Justice l’avait condamné à deux ans et six mois de servitude pénale.
Auparavant, l’opposant était condamné à deux ans de prison.
ACP/C.L./CC