Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu samedi soir, à la Cité de l’Union africaine, les anciens Léopards, champions d’Afrique en 1968 et 1974, conduits par le ministre des Sports, Didier Budimbu.

Il s’est ensuite entretenu avec Gianni Infantino, président de la FIFA, et Patrice Motsepe, président de la CAF, avant d’accorder une audience au judoka français Teddy Riner, multiple champion du monde et champion olympique.

C’est la première fois que la RDC accueille une Assemblée générale de la CAF, organe suprême de l’institution, qui réunit les représentants des 54 associations membres pour définir les grandes orientations du football africain.

 GloDi Gilbert Kabongo



Le Président Félix Tshisekedi est arrivé dimanche 5 octobre à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) pour inaugurer les nouveaux bâtiments de l’Université officielle et inspecter d’autres infrastructures. Cependant, la population locale dit attendre la concrétisation des promesses du chef de l’Etat, dont la relance la Minière de Bakwanga (MIBA).  

Des habitants de Mbuji-Mayi, rencontrés par Radio Okapi, demandent au chef de l’Etat de créer des emplois, de construire ou de réhabiliter des infrastructures comme les routes et les écoles.

D’autres encore désirent que leurs salaires soient revus à la hausse.

Cependant, la grosse attente porte sur la relance de la MIBA, longtemps promise par Félix Tshisekedi. Ce dernier avait annoncé un appui de 50 millions de dollars pour sauver cette entreprise minière.

« Nous voulons (la relance de) la Miniere de Bakwanga. On nous a promis 10 millions, 20 millions et dernièrement 50 millions USD. Mais, on ne voit pas la MIBA bouger », a déploré un habitant.

radiookapi.net/CC



Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a reçu mercredi les lettres de créance de John Kalunga Nyakeru, nouvel ambassadeur de la République démocratique du Congo en Afrique du Sud, lors d’une cérémonie officielle organisée à la résidence présidentielle Sefako Makgatho, à Pretoria.
Ancien ambassadeur de la RDC au Kenya, Nyakeru avait été rappelé en décembre 2023, après que le président kényan William Ruto avait refusé une demande de Kinshasa d’arrêter Corneille Nangaa, chef de la coalition politico-militaire « Alliance Fleuve Congo » (AFC/M23). Il avait ensuite été nommé à Pretoria le 29 mai 2025 par la présidence congolaise.

La RDC et l’Afrique du Sud entretiennent des relations marquées à la fois par une coopération stratégique (économique, minière et sécuritaire via la mission régionale de la SADC) et par des tensions diplomatiques. L’engagement militaire sud-africain en RDC a coûté la vie à au moins 14 soldats sud-africains lors d’affrontements contre le M23 en 2025, provoquant une vive émotion en Afrique du Sud et des accusations croisées entre Pretoria et Kigali.

Kinshasa a par ailleurs rejeté une initiative de paix portée par la fondation Thabo Mbeki, jugée comme une ingérence.

actualite.cd/CC



Revue de presse kinoise du jeudi 2 octobre 2025.

La presse kinoise de ce jeudi s’intéresse à la politique, à la société, mais également à la musique, notamment avec le concert annoncé du chanteur congolais Fally Ipupa au Stade de France.

Ouvrons le bal avec Info 27, qui titre en sa manchette : « Fally Ipupa vise grand : rendez-vous au Stade de France le 2 mai 2026 ». Ce quotidien révèle que l’artiste congolais Fally Ipupa vient de franchir une nouvelle étape dans sa carrière internationale. Dans une annonce émouvante faite ce mercredi 1er octobre sur ses réseaux sociaux, souligne ce portail, la star de la rumba congolaise a confirmé qu’il se produira pour la toute première fois au Stade de France, le 2 mai 2026. Cité dans les colonnes de ce tabloïd, Fally Ipupa a déclaré, je cite : « Les amoureux de la musique et de la culture, mes Warriors. De Kinshasa à Paris, de l’Afrique au reste du monde, vous avez toujours été là », avant d’ajouter : « Je suis très ému de vous annoncer aujourd’hui que je réalise un rêve : mon premier concert au Stade de France. » Fin de citation. Surnommé « l’Aigle », signale Info 27, Fally Ipupa n’a pas caché sa fierté de voir ce rêve devenir réalité, décrivant ce rendez-vous comme bien plus qu’un simple concert.

Avec cette performance, rapporte La Référence Plus, l’ancien membre de l’orchestre Quartier Latin sera ainsi le premier artiste de la RDC à se produire dans cette enceinte mythique de 80 000 places, symbole des plus grands événements musicaux et sportifs. Depuis l’annonce, note ce quotidien, l’artiste-musicien a reçu une pluie de messages de félicitations et d’encouragements, particulièrement de la part des Congolais, fiers de voir leur culture portée sur la scène internationale. Pour ce portail, Fally Ipupa confirme ainsi sa place parmi les figures incontournables de la musique africaine contemporaine et s’apprête à inscrire son nom au panthéon des artistes ayant marqué l’histoire du Stade de France.

Selon Bams Baondjo, l’un des communicateurs de l’artiste, cité dans les colonnes de l’Agence congolaise de presse, ACP, le concert du 2 mai 2026 s’annonce comme un événement historique, bien au-delà d’un simple rendez-vous musical. Il poursuit, je cite : « Ce concert marquera une page d’histoire que Fally Ipupa est en train d’écrire. Et des générations continueront d’en parler, car ce qu’il accomplit, aucun autre artiste né et grandi en RDC n’a osé le faire : se produire au Stade de France. C’est une première. Ce sera aussi une célébration emblématique de ses vingt ans de carrière solo. Les fans, venus des quatre coins du monde, seront là pour saluer le parcours exceptionnel de cette icône de notre musique ».

Terminons avec Factuel.cd, qui confirme l’ouverture de la billetterie pour ce mercredi 8 octobre 2025, à destination de tous les mélomanes disséminés à travers le monde, désireux de participer à ce concert. Au cours de sa carrière, fait savoir ce site d’information, Fally Ipupa a déjà mesuré l’ampleur du Stade de France, alors invité au 20e anniversaire du groupe Kassav, organisé dans cette enceinte en 2009, ainsi qu’à la Nuit africaine en 2011. Factuel.cd précise que les fanatiques de Fally Ipupa, identifiés comme des Warriors, sont déjà dans la fièvre de cet événement, prêts à le vivre en direct et à écouter quelques morceaux issus des sept albums de leur leader.

radiookapi.net/CC



L’installation du  bureau d’âge à l’Assemblée provinciale du Kongo-Central pour statuer sur la motion de déchéance visant la destitution du président et du vice-président est prévue, sauf changement, le mardi 7 octobre 2025. La distribution des invitations pour cette plénière a commencé samedi 4 octobre.

Ils sont accusés de mauvaise gestion. Cette décision intervient dans un contexte de querelle entre deux groupes de députés provinciaux du Kongo-Central, opposés autour des pétitions visant le président, le vice-président et le rapporteur de l’organe délibérant.

Les députés initiateurs de la pétition ont été reçus à Kinshasa par le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, qui, séparément, a consulté les parties concernées le vendredi 3 octobre 2025. Papy Mantezolo, président de l’Assemblée provinciale ciblé par la pétition, a exprimé son appréciation de la démarche du ministre de l’Intérieur, mais a regretté le manque de confrontation entre les deux camps pour apaiser la crise. 

Après ces consultations, les députés pétitionnaires sont retournés à Matadi par avion. Quelques instants plus tard, un télégramme officiel du vice-Premier ministre a instruit le directeur d’administration de l’assemblée provinciale à installer le bureau d’âge, en se basant sur le cadre légal et le règlement intérieur régissant l’organe délibérant du Kongo-Central, afin de conduire la plénière sur la motion de déchéance.

radiookapi.net/CC

 



La jeunesse congolaise incarne, selon le président Félix-Antoine Tshisekedi, la diversité des talents nationaux et l’énergie créatrice d’une génération résolue à transformer la République. Il l’a affirmé ce samedi 4 octobre à Kinshasa, lors de la cérémonie d’investiture du nouveau comité du Conseil national de la jeunesse (CNJ).

« La jeunesse congolaise n’est pas une simple catégorie sociologique : elle est la force motrice de notre développement, le premier capital de la Nation », a déclaré le chef de l’État.

Dans son discours, le président a exhorté les jeunes à devenir les artisans d’un Congo qui innove sans renier ses valeurs, qui progresse sans sacrifier la justice sociale, et qui s’ouvre au monde sans perdre son identité.

Il a également adressé un message de réconfort et d’espoir aux jeunes vivant dans les territoires sous occupation rwandaise, dans l’est du pays, les assurant de sa détermination à récupérer ces zones et à lancer un programme spécifique de reconstruction.

« À vous, jeunes de Goma, de Bukavu, de Masisi, de Kalehe, et de toutes les localités éprouvées, je veux adresser un message d’amour, de compassion et d’espérance. Votre courage face à l’oppression n’est pas un murmure isolé : il honore la nation. Sachez que la République tout entière se tient à vos côtés. Vous n’êtes pas seuls. Le prix de la résistance que vous payez est la sève d’un Congo nouveau. En tant que garant de la Nation, j’ai pris l’engagement personnel d’œuvrer sans relâche pour abréger vos souffrances », a-t-il déclaré.

Placée sous le thème « Capter et mobiliser le potentiel jeune sur la trajectoire du progrès de la RDC », la cérémonie a réuni plusieurs membres du gouvernement, des représentants d’institutions publiques, des partenaires techniques et financiers, ainsi que de nombreuses associations de jeunes venues des différentes provinces du pays.

radiookapi.net/CC



Acculé par une question orale avec débat initiée par le député provincial Aubin Mukanu Isukana, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, multiplie les stratagèmes pour échapper au contrôle parlementaire. Des tentatives d’intimidation, à l’asphyxie financière de l’Assemblée provinciale, en passant par une pétition téléguidée contre la vice-présidente Germaine Tshinyama : tout est mis en œuvre pour neutraliser le bureau et éviter de répondre devant la représentation provinciale.

Depuis le dépôt, le 30 septembre dernier, de la question orale avec débat lui adressée par le député Aubin Mukanu, élu de Mont-Ngafula, Daniel Bumba Lubaki semble engagé dans une fuite en avant. Plutôt que d’affronter le débat public sur sa gestion, le gouverneur de Kinshasa choisit la voie des manœuvres et des pressions politiques pour faire tomber l’initiative parlementaire.

Tentatives de dissuasion et instrumentalisation

Dans un premier temps, plusieurs démarches ont été entreprises pour convaincre le député Aubin Mukanu d’abandonner son initiative. Propositions, sollicitations et promesses auraient circulé — en vain. L’élu de Mont-Ngafula, déterminé, maintient son intention d’obtenir des explications sur la gestion de la capitale.

Face à cet échec, le gouverneur aurait actionné un second levier : l’instrumentalisation de certains députés. Samedi matin, les Kinois ont pu entendre sur les ondes de Top Congo FM une sortie médiatique du député Nicolas Wembankoy, président de la prestigieuse commission PAJ, affirmant que « l’initiative de la question orale avec débat est inopportune, la session étant budgétaire ». Un argument jugé fallacieux par plusieurs observateurs, qui y voient une justification fabriquée pour couvrir un acte d’ingérence. « Ce sont des élucubrations sans base juridique, inspirées par le gouverneur qui ne veut pas être contrôlé », commente un membre du bureau de l’Assemblée.

Asphyxie financière de l’Assemblée provinciale

Autre front de tension : le blocage des moyens financiers destinés à l’Assemblée provinciale. « Depuis l’ouverture de cette session parlementaire, aucun rond ne nous a été versé pour nous permettre d’organiser les activités parlementaires », confie un membre du cabinet du rapporteur. Selon la même source, ce manque de financement serait à l’origine du report de la plénière qui devait examiner la motion de déchéance du président Lévi Mbuta. Sous couvert de “problèmes logistiques”, c’est en réalité une stratégie d’asphyxie budgétaire visant à paralyser le fonctionnement de l’institution et à empêcher tout contrôle sur l’exécutif provincial.

En agissant ainsi, le gouverneur Daniel Bumba se place en violation flagrante du principe d’autonomie institutionnelle garanti par la Constitution. Le refus d’octroyer les moyens nécessaires au bon fonctionnement du Parlement provincial est une atteinte directe au contrôle démocratique et un acte de mépris envers la représentation du peuple kinois.

Une pétition orchestrée contre la vice-présidente Germaine Tshinyama

Comme si cela ne suffisait pas, une nouvelle manœuvre se dessine. Informé que la convocation de la question orale devait lui être transmise ce lundi, le gouverneur aurait lancé une offensive interne pour déstabiliser la présidente intérimaire, Germaine Tshinyama, qui assure la direction du bureau depuis l’empêchement du président Lévi Mbuta.

Un gouverneur acculé par de lourds griefs

Mais que redoute tant Daniel Bumba Lubaki ?

La question orale déposée par le député Aubin Mukanu pointe du doigt *une série de manquements graves dans la gestion de la capitale* :

 • Baisse spectaculaire des recettes de la DGRK, passées de 5 millions à 2 millions USD depuis son arrivée ;

 

 • Opacité autour de la taxe d’embarquement à l’aéroport de N’djili et de la taxe de stationnement ;

 • Absence de transparence sur le nombre d’assujettis aux impôts et taxes ;

 • Flou persistant autour de la taxe de consommation censée renflouer la caisse de la ville ;

 • Arriérés de salaires des agents urbains, entraînant baisse de productivité et fraude ;

 • Multiplication des marchés publics conclus de gré à gré ;

 • Mauvaise gestion des biens immobiliers et des marchés urbains ;

 • Controverse sur la relance du marché central de Kinshasa.

Autant de sujets sensibles qui, s’ils étaient débattus en plénière, pourraient gravement ternir l’image du gouverneur et révéler les failles profondes de sa gestion.

Selon plusieurs sources proches du dossier, une pétition est en cours de préparation pour obtenir sa destitution. « Tout est mis en place pour écarter la présidente intérimaire parce qu’elle refuse d’exécuter les ordres du gouverneur », confie un proche du dossier. Des équipes travailleraient déjà sur les griefs à présenter, pendant que la récolte de signatures serait “presque bouclée”.
 
opinion-info/CC


Le Ministre délégué près le Ministre de la défense nationale en charge des anciens combattants Eliezer Ntambwe a finalement obtenu l'adoption du conseil des ministres pour la mise sur pied d'une commission multisecorielle, sous son autorité, afin de procéder à l'identification et la récupération du patrimoine immobilier des Anciens combattants sur toute l'étendue du territoire. C'était au cours de la 61ème réunion ordinaire du conseil des ministres tenu, vendredi 03 octobre, sous la direction du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo

Par ailleurs, le Ministre délégué à la défense nationale Eliezer Ntambwe a souligné la nécessité, pour son ministère, de mettre en valeur les biens immobiliers récupérés, et aussi, d'obtenir des titres immobiliers y relatifs.

Cette sollicitation fait notamment suite à un état de lieux dressé récemment. Ce constat renseigne que " certains biens immobiliers sont délaissés et insuffisamment valorisés depuis plusieurs décennies. D'autres dans un état de délabrement avancés et totalement abandonnés".

Le Ministre délégué à la défense nationale a fait remarquer que l'absence des titres sécurisés et des mécanismes de gestion moderne a davantage accentué l'insécurité et la fragilité du patrimoine des Anciens combattants. Cette situation, a-t-il renchéri, favorise des occupations illégales et de spoliation au détriment de bénéficiaires légitimes.

Pour rappel, le Ministre délégué près le Ministre de la défense nationale en charge des anciens combattants a consulté séparément, il y a quelques jours, le Ministre d'État en charge de la justice Guillaume Ngefa et la Ministre des affaires foncières O' Neige Nsele. Au-delà de quelques observations et orientations formulées, ces deux membres du gouvernement Suminwa approchés ont exprimé leur indéfectible soutien au Ministre délégué à la défense nationale Eliezer Ntambwe pour la réussite de ce projet.

Grevisse Tekilazaya 



Le FC Saint-Éloi Lupopo a résisté devant Al Merrekh du Soudan (0-0), ce samedi 04 octobre 2025, au Stade des Martyrs de Benina, en Libye, en match retour du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions de la CAF.

Victorieux (1-0) à l'aller, le club lushois a fait l'essentiel en arrachant un match nul et vierge, synonyme de qualification pour le deuxième tour, et va affronter Orlando Pirates d'Afrique du Sud. Les Cheminots ont le devoir de bien représenter la RDC -République démocratique du Congo- après l'élimination du FC les Aigles du Congo par Rivers United du Nigeria.

En Coupe de la Confédération CAF, l'AS Simba de Kolwezi s'est imposée sur la pelouse de Djabal FC des Comores (2-0), et va affronter Kaizer Chiefs d'Afrique du Sud, au prochain tour. De l'autre côté, l'AS Maniema Union a éliminé Pamplemousse d'île Maurice, et va offrir son hospitalité au Royal Léopard dEswatini.

 Gratis Makabi



Le combat professionnel de la catégorie des lourds-légers, qui a opposé à Matadi, et plus précisément dans la grande salle de fêtes de l’hôtelier Ledya, dans la nuit de dimanche 28 septembre 2025, le congolais Maroy Sadiki à l’angolais Fernando Pedro Chipriano, appartient désormais à l’histoire.

Le boxeur congolais vivant depuis au Kongo Central et qui, près d’une année durant, n’avait plus jamais monté sur le ring pour des raisons non encore élucidées, a tout de même eu raison de son challenger du jour, battu au poing au 8ème round, dans un combat professionnel prévu en 10 rounds.

Par cette victoire sans panache, Maroy Sadiki a ainsi défié toutes les promesses faites, contre lui, par le champion angolais, qui n’a pas pu résister à la force de frappe de son adversaire, caractérisée par des crochets, directs et autres uppercuts lui assemés en plein visage par celui là même qui n’a jamais concédé la moindre défaite devant son public à Matadi.

Pour tous ceux qui ont vécu ce duel des fauves, l’angolais Fernando Pedro n’a pas démérité. À noter que ce combat a été interpéllateur pour Maroy Sadiki. Etant donné que ce dernier, contre toute attente, était allé au-delà de trois rounds. Ce qui, de l’avis de nombreux de ses fans, paraît absurde.

Car, depuis sa carrière en boxe professionnel, il a toujours descendu ses adversaires avant les 5 premiers rounds, comme le faisait auparavant l’ancien champion du monde des poids lourds, Georges Foreman.

Quant aux férus de la boxe du Kongo Central, leur idole Maroy Sadiki devrait revoir ses calculs. Notamment en fournissant encore beaucoup plus d’efforts par le renforcement des séances d’entraînement de façon régulière et permanente en vue de maintenir sa forme d’antan ; mais aussi en multipliant des combats de gala contre des adversaires aguerris, pour ne pas décevoir à la longue. Un sage conseil à prendre au sérieux s’il tient à faire longue carrière.

Toutefois, coup de chapeau au champion d’Afrique des lourds-légers qui, par cette victoire à l’arraché le dimanche dernier, a honoré une fois de plus la RD. Congo, en général, et la province du Kongo Central, en particulier.

Malheureusement, les autorités politico-administratives de cette province, selon les propres dires de Maroy Sadiki sur les antennes de la RTNC/Kongo Central, ne lui avaient apporté aucun soutien moral et financier.

Il a livré ce combat, a-t-il précisé, avec les moyens du bord, provenant de ses nombreux fans et sympathisants. Ce qui, de l’avis des habitants du Kongo Central, est inconcevable. Car, abandonner un tel talent dans un combat, pas n’importe lequel mais plutôt professionnel, est un péché de lèse majesté.

Maintenant qu’il dit être menacé d’arrestation pour insolvabilité vis-à-vis de certaines personnes l’ayant prêté de l’argent pour la réussite de ce combat, il serait souhaitable, pensent les uns et les autres, que les décideurs de cette province ainsi que les hommes de bonne volonté, lui viennent en aide ne serait-ce pour l’achat des billets devant lui permettre de faire retourner tous ceux de ses fanatiques et proches venus de Kinshasa et de partout ailleurs à l’intérieur de la province, qu’il a fait venir à Matadi pour lui soutenir et qui se trouvent présentement en butte à de très sérieuses difficultés de trésorerie.

Cela va de la crédibilité de cette province chère au Prophète Simon Kimbangu et à Joseph Kasa-Vubu, le tout premier Président de la République Démocratique du Congo.

L’on croit donc savoir que le cri de détresse lancé par Maroy Sadiki est allé tout droit vers les oreilles des tenants du pouvoir du Kongo Central, qui n’hésiterons pas à mettre les mains dans les poches.

Surtout lorsqu’on sait que par sa victoire, Maroy Sadiki qui est déjà classé au top 10 de meilleurs lourds-légers de l’African Boxing Union (ABU), est d’office retenu pour prendre part à la soirée de gala du 30 octobre prochain, consacrée aux festivités de 50 ans du combat Ali – Foreman, lequel est resté gravé en lettre d’or dans les esprits des sportifs congolais.

Dieudonné MUAKA DIMBI 

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