Le choc Sénégal vs RDC s’est soldé sur un match nul (1-1), samedi 27 décembre 2025 sur la pelouse du Grand Stade de Tanger. Ce match comptait pour la deuxième journée de la CAN-Maroc 2025, Groupe D.

Le jeu de la première mi-temps a été largement dominé par les Sénégalais, qui ont vu cependant beaucoup de leurs tentatives être contrées par le gardien congolais, Lionel Mpasi.

Les deux équipes sont allées aux vestiaires sur un score vierge (0-0).

A la reprise, les Léopards de la RDC ont sorti toutes leurs griffes. Conséquence, Cédric Bakambu a marqué à la 61eme minute de jeu. Un but présenté comme le fruit des efforts collectifs de l’attaque congolise.

Cependant, la joie dans le camp congolais a été de courte duré. Huit minutes plupart, l’égalisation est venue par Sadio Mane.

A la fin de cette deuxième journée, le classement du groupe D se présente comme suit :

  1. Sénégal (4 points, +3)
  2. RDC (4 points, +1)
  3. Bénin (3 points, +1)
  4. Botswana (0, -5)

Le 30 décembre, la RDC va croiser le Botswana; alors que le Sénégal sera face au Benin.     

radiookapi.net/CC



Icône du cinéma, Brigitte Bardot est morte à l'âge de 91 ans, a annoncé la Fondation Brigitte Bardot dans un communiqué transmis ce dimanche 28 décembre.
Elle avait les initiales les plus célèbres de l'histoire du 7e Art. Brigitte Bardot, alias "BB", qui incarna dans le cinéma français des années 1950 à 1970 l'émancipation féminine et la liberté sexuelle, avant de devenir une pionnière dans la lutte contre la maltraitance animale, vient de s’éteindre, a annoncé la fondation Brigitte Bardot dans un communiqué transmis ce dimanche 28 décembre. Elle avait 91 ans.
De Et Dieu… créa la femme au Mépris, Brigitte Bardot a été pendant une quinzaine d'années l'actrice la plus célèbre au monde, scrutée par les paparazzis, avant de tourner le dos à cette vie pour multiplier les actions caritatives et de ternir sa légende en affichant de plus en plus sa proximité avec des idées d'extrême-droite.
 

Fidèle à son franc-parler, elle avait ainsi estimé dans les colonnes de Vogue, concernant le symbole qu'elle a été: "Je me fous de l’émancipation féminine. Je m'assieds dessus. Quant à la liberté sexuelle, les femmes ne m'ont pas attendue pour se libérer. Quel malentendu! Je n'ai jamais été scandaleuse. J'ai simplement été celle que j'avais envie d'être."

Engagée jusqu’au bout de sa vie dans la lutte contre la maltraitance animale, elle avait récemment lancé un appel contre la pratique de la chasse à courre. Et en septembre dernier, elle avait lancé une campagne en faveur de l’adoption et contre les abandons d’animaux..

Succès mondial

Née en 1934 et marquée par une éducation très rigoureuse, Brigitte Bardot se destine dans un premier temps à la danse classique. Après avoir posé en couverture de Elle, elle est repérée par le réalisateur Marc Allégret et tombe amoureuse de son assistant Roger Vadim. Par leur intermédiaire, elle fait ses débuts au cinéma dès 1952, à 18 ans.

Brigitte Bardot multiplie les discrètes apparitions (Si Versailles m'était conté… de Sacha Guitry, Les Grandes Manœuvres de René Clair) et tourne dans des péplums en Italie. Sa vie change quand elle décroche le rôle principal de Et Dieu... créa la femme, de Roger Vadim, film de tous les scandales en 1956, qui lui vaut une célébrité aussi soudaine que mondiale.

Elle enchaîne alors les succès: En cas de malheurUne ParisienneBabette s'en va-t-en guerreLa Vérité de Henri-Georges Clouzot attire 6 millions de spectateurs en salles. Bardot considérait ce film, au tournage particulièrement éprouvant pour elle, comme le meilleur de sa carrière. "Clouzot a sorti de moi un film extraordinaire", avait-elle assuré à Vogue.

Malgré le succès, Bardot ne cesse de se remettre en question. À l'écoute des critiques la jugeant mauvaise actrice, elle s'efforce, à partir des années 1960, d'accepter les propositions les plus audacieuses.

Le visage de Marianne

C'est ainsi qu'elle tourne en 1962 dans Vie privée de Louis Malle. Un film inspiré par sa propre vie harcelée par les photographes. L'année suivante, elle est dans Le Mépris de Jean-Luc Godard. La séquence inaugurale, où elle dévoile ses fesses à Michel Piccoli, devient l'une des plus célèbres de l’histoire du cinéma et renforce son mythe.

Bardot tente de casser une nouvelle fois son image dans Viva Maria!, un western parodique signé Louis Malle où elle donne la réplique à Jeanne Moreau. Le film est un immense succès (3,4 millions d'entrées) et un triomphe pour Brigitte Bardot, qui est encensée par la presse pour son interprétation.

Véritable icône nationale, Bardot prête également son visage à celui de Marianne. Elle se lance ensuite dans une carrière de chanteuse avec la complicité de Serge Gainsbourg et signe des tubes intemporels: Harley DavidsonBonnie and Clyde, mais aussi La Madrague, une de ses chansons les plus connues, inspirée par sa maison à Saint-Tropez.

Refus de Hollywood

À l'approche des années 1970, sa carrière ne suit plus de ligne directrice. Elle apparaît fugacement dans Histoires extraordinaires de Louis Malle et Masculin féminin de Jean-Luc Godard, où elle se contente de réciter un texte. Elle accepte aussi sans lire le scénario Shalako, un western oubliable avec Sean Connery.

Hollywood la convoite, mais Brigitte Bardot refuse tous les scénarios qu’elle reçoit: Au service secret de sa MajestéL'Affaire Thomas Crown, qui avait pourtant été écrit pour elle. Elle refuse aussi Les Demoiselles de Rochefort ou encore L'Etranger de Luchino Visconti.

"Moi, vous savez, il faut que je reste dans mon contexte, dans mes habitudes, entourée des gens que je connais, dans des endroits qui me sont familiers", avait-elle expliqué à Vogue. "Je ne pouvais pas fiche le camp aux États-Unis. Même pour tout l’or du monde, c'était impossible."

Les années 1970 sont encore plus expérimentales avec des œuvres hors des sentiers battus comme Les Femmes de Jean Aurel, un film à petit budget tourné en décors naturels, et Don Juan 73 de Roger Vadim, dont le tournage est un calvaire pour elle. Des échecs au box-office, comme Boulevard du Rhum, une superproduction avec Lino Ventura.

"Cette célébrité ne me convenait plus"

Seul Les Pétroleuses, où elle donne la réplique à Claudia Cardinale, rencontre le succès à cette époque. Elle tire sa révérence dans la foulée avec la comédie L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise. Sur le tournage, ce métier lui semble dérisoire. Si bien qu'en 1975, deux ans après la sortie, elle met un terme définitif à sa carrière.

"Cette célébrité ne me convenait plus", a-t-elle confié au Monde en 2021. "Ce côté futile… On me mettait en avant comme dans un cirque, je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais plus vivre. C’était tout ce que je détestais."

"C'est la plus belle décision de ma vie", avait-elle estimé dans Le Monde en 2018. "La simple lecture d'un scénario m’angoissait, et pendant la vingtaine d'années où j'ai enchaîné les films, j’avais le ventre noué et je développais un herpès au début de chaque tournage. Avec toujours ce même sentiment de vacuité."

“Je sentais qu'il n'y avait plus de grandes histoires, de jolis scénarios, de bons dialogues, il n'y avait plus de metteurs en scène. C'est comme ça que j'ai pris la décision d'arrêter”, livrait-elle encore à BFMTV en mai 2025.

L'ultime plan de son dernier film la montre tenant une colombe à la main. Un symbole de son engagement contre les maltraitances animales, une cause qui la passionne depuis 1962. Elle lance des appels pour les chiens abandonnés, dénonce la chasse aux phoques en 1976. Elle est moquée, mais persiste: en 1986, elle fonde la fondation Brigitte-Bardot.

Omniprésente médiatiquement, Bardot prolonge ses actions caritatives avec Noonoah, le petit phoque blanc, un livre illustré destiné aux enfants. Elle y raconte la vie d'un bébé phoque sauvé des chasseurs par un Inuit. Elle multiplie aussi les coups de gueule contre les actrices portant de la fourrure, de Catherine Deneuve à Sophia Loren.

Radicalisation

La publication de ses mémoires en 1996 est couronnée de succès (plus d’un million d'exemplaires vendus), mais son ex-époux Jacques Charrier lui intente un procès pour "violation de la vie privée". Son fils unique Nicolas porte de son côté plainte contre sa mère pour "atteinte à l’intimité intra-utérine". Le scandale entraîne leur brouille.

Ses prises de position politiques à cette époque se radicalisent. Celle qui n'a jamais caché son admiration pour le général de Gaulle commence à investir le terrain de l'extrême-droite. En 1993, elle épouse Bernard d'Ormale, alors conseiller de Jean-Marie Le Pen, le président du Front National. Elle soutient en 1997 Catherine Mégret, candidate FN à la mairie de Vitrolle, puis Marine Le Pen dont elle dira en 2014 qu’elle “souhaite qu’elle sauve la France”.

Et manifeste publiquement en 1999 son admiration pour Vladimir Poutine, qui assure-t-elle “a fait plus pour la cause animale que nos présidents successifs".

En 2004, elle est condamnée pour des écrits racistes sur les immigrés et les musulmans. Des propos qu’elle réitérera souvent dans la presse ou sur les réseaux sociaux. Dans Un cri dans le silence, en 2003, elle s'insurge ainsi contre "l'islamisation de la France" et dénonce l'abattage rituel des moutons lors de la fête de l’Aïd-el-Kébir.

Dans le même ouvrage, elle traite les homosexuels de "lopettes de bas étage, travelos de tous poils, phénomènes de foire, tristement stimulés dans cette décadence par la levée d’interdits qui endiguaient les débordements extrêmes." Des déclarations qui ont peu à peu fait oublier sa contribution au cinéma et son statut d'icône.

Cette année, elle avait accueilli BFMTV chez elle, à Saint-Tropez, pour évoquer son combat en faveur des animaux. Clamant son peu d’intérêt pour l’époque, elle avait parlé de la mort, assurant ne pas la craindre. "Au contraire. Oh la la! La vie actuelle fait que la mort paraît comme quelque chose d'extraordinaire."
 
bfmtv/CC


Les Léopards de la RDC ont dompté les Guépards du Bénin ce mardi 23 décembre à Rabat. Il s’agit du premier match du groupe D de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-Maroc 2025).

L’unique but de la partie est arrivé, à la 16e minute de jeu, par Theo Bongonda.

Plusieurs tentatives, de part et d’autre, se sont avérées infructueuses.

Et les deux équipes se sont retrouvées aux vestiaires avec le même score : RDC-Benin (1-0).

Deux minutes après la reprise, Cédric Bakambu a marqué le deuxième but de la RDC, sur une passe de N. Mbuku. Cependant, le but a été annulé après vérification de la VAR : N. Mbuku est pris en situation de hors-jeu.

Bongonda, l’homme du match

Il s’en est suivi plusieurs occasions de but ratées, notamment par la RDC.

Ainsi, jusqu’à la fin de la rencontre, le score n’a pas changé : RDC-Bénin (1-0).

Théo Bongonda, élu l’homme du match RDC-Benin, a fait ce témoignage :

« C’était un match difficile ! On a eu très mal aujourd’hui. Cependant, le plus important, c’est la victoire. Nous nous concentrons maintenant sur le prochain match ».

Le prochain rendez-vous pour les Léopards est fixé au 27 décembre, face aux Lions de la Teranga (Sénégal).

radiookapi.net/CC



Le milieu de terrain congolais, Samuel Alain Moutoussamy, s’est exprimé après sa sortie sur civière lors du match contre le Bénin, une scène qui a suscité des interrogations chez certains supporters.  

D'après le milieu de terrain, il n'y avait aucune raison de sortir sur civière. « J’avais une crampe au mollet. J’ai juste dit à l’arbitre que j’allais boire un peu d’eau et revenir sur le terrain. Je n’avais pas besoin de la civière », a expliqué le joueur.  

Dans sa révélation, l'ancien nantais parle de l’insistance de l’arbitre. « L'arbitre m’a dit que si je ne montais pas, il allait me mettre un carton jaune. J’en avais déjà un… donc je n’ai pas trop réfléchi », a-t-il renchérit.

Moutoussamy a tenu à préciser qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un gain de temps volontaire. « Ce n’était pas stratégique, j’étais prêt à repartir immédiatement. C’est juste un point du règlement que je ne connaissais pas », a-t-il conclu.

Une mise au clair qui témoigne de la transparence du joueur et de son esprit sportif.

Don Benjamin Makolo



La sélection nationale de la RDC a bouclé sa quatrième séance d’entraînement, ce dimanche, à Rabat, au Maroc, dans le cadre de sa préparation pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

À trois jours de leur premier match contre le Bénin, prévu mardi prochain, les Léopards affichent un visage concentré et déterminé. Le groupe poursuit son travail avec rigueur, dans une ambiance studieuse mais engagée.

L’intensité des entraînements est montée d’un cran, signe de la montée en puissance progressive des hommes de Sébastien Desabre, bien décidés à réussir leur entrée en lice dans cette 35e édition de la CAN.

Don Benjamin de Makolo



Le Maroc, inhibé par la pression en première période, est venu à bout des Comores 2-0 dimanche soir à Rabat lors du match d'ouverture de sa Coupe d'Afrique des nations qu'il ambitionne de remporter.

Le salut des Lions de l'Atlas est venu en seconde mi-temps par Brahim Diaz, l'ailier du Real Madrid, peu utilisé par les Merengue, mais meilleur Marocain sur la pelouse du stade Prince Moulay Abdallah.

Au cours d'une action enfin construite sans précipitation, le latéral mancunien Noussair Mazraoui, également très bon dimanche, a débordé sur la droite dans la surface, s'est retourné puis a trouvé Diaz au niveau du point de pénalty dans une forêt de défenseurs comoriens. Le Madrilène, d'une reprise du droit, n'a pas manqué la cible (1-0, 55e).

Enfin libérés par l'ouverture du score et par un superbe arrêt de Yassine Bounou devant Rafiki Saïd (59e), les partenaires d'Achraf Hakimi, laissé sur le banc comme prévu pour ce match inaugural, ont finalement fait chavirer leurs supporters lorsque Ayoub El-Kaabi, rentré en jeu, a repris un centre de Nayef Aguerd d'un splendide retourné acrobatique (2-0, 74e).

Hakimi n'aura finalement pas eu à rentrer en jeu, profitant de quelques jours supplémentaires pour parfaire sa forme après sa sérieuse blessure à une cheville subie en novembre, et la victoire, même laborieuse, lance parfaitement les Lions de l'Atlas dans leur tournoi.

Mais il leur aura fallu près d'une heure pour se libérer. Dans une ambiance électrique et sous une pluie diluvienne, ils se sont pourtant lancés dès après le coup d'envoi fictif donné par Moulay El Hassan, le prince héritier du Maroc, à l'assaut des buts de Yannick Pandor, le gardien des Comores.

Délivrance

Confisquant le ballon sous l'impulsion de Diaz, les Marocains ont tenté, souvent avec précipitation, de prendre le score pour s’ôter l'immense pression, palpable, qu'ils se sont mise sur les épaules en affirmant qu'ils ne visaient pas autre chose que la victoire finale lors de cette CAN disputée à domicile.

Ils ont bien cru souffler un immense coup dès la 10e minute lorsque Diaz s'est écroulé dans la surface, accroché par Iyad Mohamed et que Jean-Jacques Ndala Ngambo, l'arbitre de la rencontre a sanctionné d'un pénalty cette action un peu confuse.

Mais Soufiane Rahimi, en visant le centre du but de Pandor, a trouvé le genou du gardien comorien qui a multiplié les parades par la suite.

Quelques minutes plus tard, les nerfs des supporters marocains ont encore été mis à l'épreuve lorsque leur capitaine Romain Saïss, revenu en sélection après un an et demi d'absence, a dû quitter ses partenaires en pleurs, touché à la cuisse gauche et remplacé par Jawad El-Yamiq (18e).

Et si ses coéquipiers après sa sortie ont continué de confisquer la balle - les Comoriens, bien regroupés se contentant de contre-attaques timides -, la frustration n'a elle non plus jamais cessé de grossir. Jusqu'à la délivrance de Diaz et le bijou d'El-Kaabi.

Les klaxons entendus dès le coup de sifflet final dans les villes hôtes de la compétition en témoignent: les Lions de l'Atlas sont au rendez-vous de leur tournoi.

Leo HUISMAN


GIMS s'apprête à vivre un moment historique de sa carrière. L'artiste débute ce soir sa grande série de concerts à Paris La Défense Arena, la plus grande salle d'Europe, capable d'accueillir plus de 40 000 spectateurs par soir.

Sur une période exceptionnelle de quatre jours, les 19, 20, 21 et 22 décembre 2025, GIMS enchaînera cinq concerts, un exploit rare qui témoigne de sa popularité et de l'ampleur de son succès. Peu d'artistes francophones peuvent se targuer de remplir à plusieurs reprises une enceinte de cette dimension en si peu de temps.

Ces concerts s'annoncent comme de véritables spectacles grandioses, mêlant scénographie spectaculaire, performances vocales et un catalogue de titres devenus incontournables. Du début de sa carrière à ses plus grands tubes actuels, GIMS promet une immersion totale dans son univers musical, devant des dizaines de milliers de fans réunis chaque soir.

En explorant Paris La Défense Arena pour cette série de dates, GIMS confirme son statut de superstar et sa capacité à repousser les limites du live en France et en Europe. Ces concerts marquent un tournant majeur dans sa trajectoire et s'inscrivent déjà comme l'un des événements musicaux les plus marquants de la fin d'année.

Avec cinq spectacles en quatre jours dans la plus grande salle d'Europe, GIMS s'apprête à offrir à son public une expérience hors norme et à conclure l'année 2025 sur une note spectaculaire.

Ordi Mande

 
 


Des chefs d'Etat de la sous-région se réuniront, sauf imprévu, le dimanche 21 décembre prochain en Ouganda, pour tabler sur la crise sécuritaire en République démocratique du Congo, marquée par l'avancée fulgurante du M23 dans le Sud-Kivu.

Des sources diplomatiques corroborées par un rapporteur officiel ougandais que ces dirigeants prennent à prévenir une escalade qui risque de régionaliser le conflit. Aussi, il devra s'agir d'empêcher une situation humanitaire explosive alors que des milliers de déplacés de guerre sont déplorés depuis la reprise des hostilités. Des informations parvenues à 7SUR7.CD indiquent toutefois que la rencontre aurait été programmée à la demande de Kinshasa, même si les canaux officiels congolais restent encore muets sur le sujet.

"Oui, la réunion portera sur les récentes avancées du groupe armé AFC/M23 dans la province du Sud-Kivu ainsi que sur l'aggravation de la crise humanitaire. L'objectif principal de cette réunion est d'éviter un conflit régional", a affirmé un officiel ougandais du ministère des Affaires étrangères, qui s'est confié à la presse locale.

La récente chute d'Uvira a changé la donne dans la guerre en cours. Géographiquement stratégique, la ville est frontalière avec le Burundi, État partenaire de la RDC contre le M23. Ce dernier a déclaré à plusieurs reprises le soutien du régime de Gitega aux autorités congolaises.

Lors de récents combats à Sange et Luvungi sur l'axe Kamanyola-Uvira, dans le Sud-Kivu, des bombes larguées depuis la RDC ont explosé sur le sol burundais. Par ailleurs, la chute d'Uvira a contraint plusieurs centaines de citoyens congolais à traverser vers le Burundi où ils vivent dans une précarité innommable, selon la société civile d'Uvira.

Les autorités burundaises ont averti qu'elles prendraient les mesures nécessaires pour protéger leurs citoyens face aux "provocations du M23", prévenant par ailleurs que l'avancée du M23 pourrait entraîner les pays voisins dans une confrontation directe, avec des risques d'une guerre régionale.

Toutefois, le tour de Kampala de s'impliquer dans le conflit interroge. En novembre 2022, un seulement après le début du conflit en cours, la RDC a fait appel aux troupes de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) pour empêcher la progression du M23. Cependant, un an après, en décembre 2023, Kinshasa s'est détourné de la Communauté est-africaine, l'accusant de faibles résultats et un invité de la SADC.

Dans une sortie médiatique, le dirigeant ougandais, Yoweri Museveni, avait alors insinué que les solutions à la crise du M23 étaient au sein de l'EAC et non ailleurs, le Rwanda, accusé par Kinshasa d'être le parrain de la rébellion, étant également membre de cette communauté sous-régionale.

Isaac Kisatiro, à Butembo



Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a reçu ce jeudi, à Kinshasa, Mohamed Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine (UA).  

Selon la Présidence de la République, les deux personnalités ont échangé sur la guerre d’agression menée par le Rwanda contre la RDC ainsi que sur les perspectives d’un accompagnement de l’Union africaine dans les efforts engagés dans le cadre des processus de paix de Washington et de Doha.  

«  L’Afrique n’a pas abandonné la RDC et l’Union africaine souhaite que ce pays retrouve la paix et la stabilité », a déclaré Mohamed Ali Youssouf, cité dans une dépêche de la cellule de communication de la Présidence.  

Cette rencontre, souligne la même source, constitue une étape « importante » dans la mobilisation diplomatique autour de la crise congolaise. Elle confirme que la RDC peut compter sur l’appui de l’Union africaine pour progresser vers une paix « durable », malgré les défis sécuritaires persistants dans l’Est du pays.  

Raphaël Kwazi



En séjours dans la capitale congolaise dans le cadre d'un projet avec la ville de Kinshasa, l’ancien ministre de la Défense, André Flahaut a salué, vendredi 19 décembre, la coopération bilatérale entre la République Démocratique du Congo et la Belgique.

Il s’est entretenu à huis clos avec le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita à Kinshasa.

Au sortir de cette audience, Cet ancien haut fonctionnaire belge s'est exprimé en ces termes :

« Je crois fermement comme ancien ministre de Défense belge, qu'il est important de s'inscrire dans un mouvement qui remet à l'ordre du jour, la solidarité entre le RDC et la Belgique, par le partage d'expérience ».

Il a par la même occasion salué l’accompagnement de Bruxelles dans le renforcement de capacités des Forces armées de la RDC.

La visite d’André Flahaut intervient quelques jours après la récente visite du ministre de la Defense et du Commerce extérieur belge, Theo Francken.

Pour sa toute première visite officielle en RDC, le ministre de la Défense belge avait réaffirmé le soutien de son pays face aux défis sécuritaires que traverse l’Est du Congo.

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