Arrivé ce matin à l’aéroport parisien, le chanteur congolais Ferre Gola a été accueilli par de nombreux journalistes, dont la figure bien connue Papa Rolls. À quelques semaines de son grand concert prévu le 7 juin à Bruxelles, l’artiste a notamment été interrogé sur les récents éloges de la chanteuse camerounaise Charlotte Dipanda à son égard.

Éloge de Charlotte Dipanda, mais pas de confirmation de collaboration

Interrogé sur les louanges récemment adressées par Charlotte Dipanda à son talent, Ferre Gola est resté sobre mais clair dans sa réponse : “Elle chante bien. Charlotte Dipanda est une grande chanteuse africaine.”

La question d’une éventuelle collaboration musicale entre les deux artistes a aussitôt été soulevée, mais Ferre Gola est resté discret, se contentant d’un sourire énigmatique, sans confirmer ni infirmer un featuring avec la star camerounaise.

Le suspense reste entier pour le concert de Bruxelles

Quant à une possible apparition surprise de Charlotte Dipanda lors du concert de l’ING Arena de Bruxelles le 7 juin prochain, Ferre Gola n’a donné aucune précision, entretenant ainsi le mystère autour de cet événement très attendu par ses fans.

L’enthousiasme autour de ce concert continue de monter, avec une billetterie qui se vend bien. Le public espère assister à des moments inédits sur scène, mais Ferre Gola reste pour l’heure très discret sur les surprises qu’il réserve.

Une arrivée discrète et mesurée

Cette arrivée parisienne de Ferre Gola, sobre et sans fioritures, contraste avec l’agitation médiatique qui entoure souvent les déplacements des artistes de renom. Le chanteur congolais a choisi de rester mesuré dans ses déclarations, préservant le suspense autour de ses projets à venir.

Un positionnement qui témoigne de la maturité de Ferre Gola, désireux de laisser la musique et les performances sur scène parler d’elle-même, plutôt que de nourrir les spéculations.

mbote/CC



Ce dimanche 18 mai, à partir de 17h30, les amoureux du 7e art sont invités au Terrain Comète à Kinshasa pour vivre une nouvelle édition du Ciné sous les étoiles, une expérience cinématographique en plein air, riche en émotions, en découvertes et en surprises.

À la question de savoir ce qui attend le public ce soir-là, Hénoc Kiyombo, initiateur du projet, promet une séance cinématographique riche.

« Ce  qui attend les cinéphiles, c'est vraiment une expérience assez riche du cinéma en plein air. Donc on ne peut réserver qu'une séance concoctée de plusieurs surprises bien évidemment, mais surtout avant tout un meilleur plaisir du cinéma en plein air », dit-il à ACTUALITE.CD

Il précise que le public devra s’attendre à quelques éléments inattendus 

« Au-delà de de la programmation assez unique qu'on réserve, il y aura entre autres des surprises qu'on ne peut pas dévoiler d'emblée. Mais c'est aussi ça la magie  du ciné sous les étoiles. C'est qu'on ne sait pas s'attendre à ce qui va se passer », affirme-t-il.

Concernant le film “Léa”, qui sera projeté, Hénoc Kiyombo partage la raison du choix porté sur ce long métrage qui est un film ayant fait récemment son apparition en soulignant l’importance de la thématique abordée.

« Le film, le titre c’est Léa. Parce que tout simplement, c’est un long métrage qui vient de sortir récemment et qui fait assez de bruits, qui n’est pas un film congolais du Congo  Kinshasa mais du Congo Brazzaville. Et surtout, la thématique abordée dans le film, c’est ce qui a fait en sorte qu’on soit beaucoup plus partant à pouvoir accompagner son avant-première à Kinshasa, mais surtout faire ce regard croisé entre 2 cinémas », explique-t-il.

Pour lui, cette projection est aussi l’occasion de favoriser un échange entre deux pays frères.

« Nous sommes les 2 pays les plus proches du monde et partager nos regards autour du 7e Art. Des sujets assez uniques et assez importants. C’est toujours un grand privilège et surtout un grand bonheur de faire cet échange culturel », souligne Henoc. 

Sur le fond du film, le message est clair. Il insiste sur les violences sexuelles qui constituent un problème en milieu scolaire aujourd'hui mais qui généralement passe sous silence ou inaperçu.

« En tout cas, le message qu’on voudrait que le public ou la communauté du ciné sous les étoiles de Kinshasa retiennent après la production de ses films, c’est le fait qu’on dénonce les violences sexuelles en milieu scolaire. C’est un fléau, c’est devenu un fléau. Il y a des scandales par ci et là, mais en parler et chercher à dénoncer cela avec une forte énergie. On ne le fait pas. Et le cinéma qui reste un vecteur non seulement de communication, mais surtout d’éveiller les consciences », ajoute Henoc Kiyombo.

Il est à noter que les  Ciné sous les étoiles, s’étend  dans  plusieurs villes  de la RDC. Les contraintes dans l'organisation restent inévitables mais malgré les difficultés, l’équipe ne perd pas espoir.

« On a maintenant 6 villes, ça c’est connu. Mais il faut que dans 6 villes , nous ayons, ça reste un projet ambulant. Mais l’idée c’est d’avoir des espaces en plein air ciné sous les étoiles dans toutes ces villes là. À chaque fois, il faut louer le matériel, il faut faire voyager les équipes... L’idée c’est avoir dans chaque ville une équipe, avoir nos propres matériels pour que ça nous évite le fait de commencer à louer à chaque fois... afin que voilà, les projets soient complètement autonomes et ne dépendent plus de qui que ce soit pour évoluer », conclut l’initiateur du projet.

Ciné sous les étoiles est une initiative cinématographique lancée par Henoch Kiyombo, visant à démocratiser l'accès au septième art en RDC. Son concept repose sur l'organisation de projections de films, principalement congolais, en plein air, offrant ainsi une expérience conviviale et accessible au public. Au-delà du divertissement, ce projet a pour ambition de mettre en lumière les productions cinématographiques locales et de dynamiser la culture du cinéma en RDC, contribuant à créer des espaces de partage et de découverte artistique au sein de la communauté.

Benedicte Mbuku, stagiaire UCC 



La RDC -République démocratique du Congo- célèbre, ce samedi 17 mai 2025, la Journée de la Révolution et des Forces Armées, une date hautement symbolique marquant le souvenir du renversement du régime de Mobutu en 1997 et l’avènement de l’AFDL -Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-. Ce jour est aussi consacré à l’hommage rendu aux vaillants militaires, qui se battent pour la paix, l’unité et la souveraineté du pays.

À cette occasion, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a salué la mémoire de tous les soldats tombés au champ d’honneur, rappelant que "la Journée de la Révolution et des Forces Armées de la RDC est l'occasion de rendre hommage à nos héros, à ceux qui ont donné leur vie pour la paix et la souveraineté de notre pays."

Dans une publication solennelle diffusée sur les plateformes officielles de la Présidence, le Chef de l'État a souligné l'importance de perpétuer l'engagement patriotique. "Que leur sacrifice continue d'inspirer notre engagement, pour une RDC forte, unie et résiliente", a-t-il déclaré.

En cette période de défis sécuritaires persistants dans l’Est, cette commémoration prend une portée particulière, renforçant la cohésion nationale autour des valeurs de bravoure, de loyauté et de résilience.
 
Prehoub Urprus


Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a décidé de déclarer le 17 mai comme jour férié chômé et payé sur l’ensemble du territoire national. Cette décision, prise par la ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale, Claudine Ndusi M’kemba, fait suite à l’ordonnance n°23/042 du 30 mars 2023 établissant la liste des jours fériés légaux en RDC.

Autrefois célébré comme la Fête de la Libération de l’AFDL, ce jour revêt désormais une nouvelle symbolique en tant que Journée des Forces Armées de la RDC. Cette commémoration souligne l’importance et la contribution des forces armées congolaises à la défense de la nation et au maintien de la paix.

À travers cette journée chômée et payée, le gouvernement entend rendre hommage aux hommes et aux femmes qui servent avec courage et dévouement au sein des Forces Armées de la RDC. C’est également l’occasion de célébrer l’histoire et la résilience du pays, marquées par des événements historiques comme la chute du régime Mobutu et l’avènement de nouvelles aspirations démocratiques.

 

En faisant de cette date un jour férié, les autorités congolaises reconnaissent le rôle essentiel de l’armée dans la protection de la souveraineté nationale et la promotion de la stabilité au sein du pays. Cette journée symbolise l’unité et la solidarité de la nation congolaise envers ses héros et héroïnes militaires.

Ainsi, le 17 mai s’inscrit désormais comme un moment privilégié de célébration et de reconnaissance envers les Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Un témoignage de l’engagement indéfectible du pays envers la défense de ses valeurs et de son peuple.

Cette décision traduit la volonté du gouvernement de mettre à l’honneur le rôle prépondérant de l’armée dans la construction d’une RDC plus sûre et prospère. Une façon de renforcer le lien entre la population et ses forces de défense, garant de la souveraineté et de l’intégrité territoriale.
 
mbote/CC
 
 


La plénière consacrée à la levée des immunités de l’ancien Président et sénateur à vie, Joseph Kabila, a mis en place ce jeudi 15 mai une commission technique, qui dispose de 72 heures pour examiner en profondeur ce réquisitoire avant de soumettre son rapport au débat à la plénière.

Selon des sources parlementaires, les discussions ont révélé des tendances divergentes : certains sénateurs soutiennent la levée de l’immunité, tandis que d’autres, invoquant l’article 224 du règlement intérieur du Sénat, estiment que la procédure doit passer par un vote du Congrès.

En fait, le Sénat a entamé ce jeudi à huis clos l’examen du réquisitoire de l’auditeur général des FARDC demandant la levée des immunités de Joseph Kabila, président de la République honoraire et sénateur à vie.

D’après les sources de Radio Okapi au bureau du Sénat, cette problématique est sous examen en toute discrétion, au regard de sa sensibilité et surtout de l’importance de la personne mise en cause, l’ancien chef de l’État pendant 18 ans.

Les autorités congolaises accusent Joseph Kabila d’être complice de la rébellion AFC/M23. L’ex-chef de l’Etat, aujourd’hui en exil, est visé par de lourdes charges : crimes de guerre, crimes contre l’humanité, massacres de civils.

Plénière sous tension

Prévue à 13h00, la plénière de ce jeudi au Sénat a commencé avec plus de deux heures de retard. Dans le hall et les différents couloirs du Sénat, on pouvait sentir la pression et la tension liées au deuxième point prévu à l’ordre du jour. Il s’agit notamment du réquisitoire contre le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange.

La première partie de la plénière est publique mais non retransmise en directe à la RTNC. Elle a examiné la question orale avec débat adressée au ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire.

S’en est suivi un huis clos qui statue notamment sur la levée ou pas des immunités de l’ancien Président de la République et sénateur à vie Joseph Kabila.  

Après lecture du réquisitoire et débat général, la plénière a mis en place une commission technique qui dispose de 72 heures pour examiner en profondeur ce réquisitoire avant de soumettre son rapport au débat à la plénière.

La commission aura également le mandat d’auditionner l’incriminé, Joseph Kabila, qui n’est pas au pays depuis plus d’une annee.

Cependant, certains analystes, cadres de l’opposition, qualifie cette procédure d’illégale, car selon eux, le Sénat ne dispose d’aucun pouvoir pour lever les immunités d’un ancien Président de la République. Seul le congrès pourrait le faire, sous condition, conformément à la loi portant statut des anciens présidents de la République.

L’interpellation de l’ASADHO

Jean-Claude Katende, président national de l'ASADHO estime aussi que la perspective de faire lever les immunités de l’ancien Président Joseph Kabila sans passer par le congrès comme l'exige la loi portant statut des anciens présidents élus... est « une aventure qui va faire discréditer le Sénat ».

Sur son compte X, il appelle les sénateurs à rejeter la demande de la justice, parce qu’illégale :

« Les mauvaises décisions ont toujours des conséquences négatives illimitées. En participant au vote chaque sénateur devra au moins penser à ce qui se passera après 2028. Je suis opposé aux poursuites cavalières contre le Président Kabila. On ne peut jamais construire un Etat de droit en violant les lois du pays. C'est ce qui est en train de se faire au Sénat maintenant ».

radiookapi.net/CC



Les Aigles du Congo de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) ont dominé Maniema Union de Kindu, dans le Centre-est du pays, par 1-0, mercredi, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, à la 6ème journée, des play-offs du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot).

L’unique but de la partie a été l’œuvre de Linda Mtange (57ème). Esseulé au flanc gauche de l’attaque des Samouraïs de Kinshasa, en conclusion d’un centre, venu de la droite, Linda Mtange a repris la balle en force pour battre le gardien des Unionistes de Kindu, qui par l’occasion, ont enregistré leur deuxième défaite des play-offs, après celle contre, le TP Mazembe de Lubumbashi, sur la même note.

Par cette défaite, l’AS Maniema Union est restée avec ses 15 points acquis avant le coup d’envoi, en 7 sorties qui s’est vu relégué à la deuxième place au classement.

A la faveur de cette 5ème performance en faveur des Aigles du Congo, se sont positionnés en têtes du peloton, avec 15 points aussi, mais après 6 sorties.

Maniema Union s’est vu bousculé par le CS Don Bosco, qui a aussi  obtenu la cote de 15 unités, avec autant des matches que l’AS Maniema Union.

Saint Eloi s’est vu pointer un peu plus bas, avec 12 points, après 5 matches joués, en égalité avec V.Club, après son succès sur l’AS Simba.

V.Club surclasse Simba (3-0)

Dans l’autre match en retard de la 4ème journée, l’AS V.Club de Kinshasa, a surclassé FC Simba de Kolwezi, dans le sud-est du pays, par 3-0, mercredi au stade des Martyrs de Kinshasa, en match en retard de la 4ème journée des play-offs du championnat de la Linafoot.

Les trois buts des Moscovites ont été inscrits, respectivement, par Ibrahim Ogoulola (23ème), Glody Beyuku (37ème) et Anfane Djambae (92+2ème)

Une troisième victoire d’affiler pour l’AS V.Club, qui compte désormais 10 points ; tandis que son adversaire a gardé ses 5 points, en autant des rencontres livrées.

Anges Verts et Sanga Balende se neutralisent (2-2)

Anges Verts (en vert-blanc) et Sanga Balende (en rouge-jaune)

Bien avant, sur les mêmes installations, en match en retard de la 4ème journée, l’AF Anges Verts de Kinshasa et Sanga Balende de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, se sont neutralisés, par 2-2.

Les deux  buts de Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi ont été marqués, respectivement, par Christivie Bioko (65ème) et Mwamba Kandja (78ème) ; les Anges Verts, ont réagi, par  Lokoy Afankoy (69ème) et Lumonanga Nsoni (84ème)

Avec ce match nul, les Anges Verts de Kinshasa ont bénéficié d’un seul point et ont occupé la 12ème place, pour 5 matchs livrés.

De son côté, Sanga Balende de Mbuji-Mayi, compte 2 points, en autant des rencontres livrées.

 ACP/CC



Interpellé mardi 13 mai, l’ancien ministre d’État Jean-Pierre Lisanga Bonganga est rentré chez lui en homme libre, après quelques heures passées entre les mains de la justice. Toutefois, son véhicule de marque Prado a été saisi par le parquet, a rapporté Marcel Kitambala, journaliste à Top Congo FM.

Cette interpellation remonte à une affaire vieille de six ans, survenue en 2018, alors que Lisanga Bonganga était membre du gouvernement dirigé par l’ancien Premier ministre Bruno Tshibala. À l’époque, un accident de circulation s’était produit entre le cortège de l’ancien ministre et le véhicule d’un colonel des FARDC.

Selon des proches de Jean-Pierre Lisanga, 400 dollars avaient été remis au militaire pour couvrir les réparations du véhicule endommagé. Cependant, le véhicule aurait disparu après son admission au garage. S’estimant lésé, le colonel aurait exigé qu’on lui fournisse un nouveau véhicule, une requête que Lisanga Bonganga aurait catégoriquement refusée, ce qui aurait attisé les tensions.

Si aucune charge pénale n’a été retenue contre l’ancien ministre, la saisie de son véhicule par les autorités judiciaires laisse penser que l’enquête reste ouverte.
 
 
 


La Cour constitutionnelle renvoie au mardi 20 mai le prononcé du verdict dans l'affaire qui oppose le ministère public aux prévenus Augustin Matata Ponyo, Déogratias Mutombo et Christo Grobler, dans le procès Bukanga-Lonzo. 

Ce verdict était attendu ce mercredi 14 mai, après l'audience du 23 avril au cours de laquelle le procureur général près la Cour avait requis 20 ans des travaux forcés et 10 d'inéligibilité contre l'accusé principal et député national Augustin Matata.

Tous les juges de la composition étaient en plénière ce mercredi, le temps de passer les derniers réglages de leurs délibérés pour le prononcé. 

Selon l'ordonnance de prorogation du délai du prononcé signée et publiée dans la soirée par le président de la Cour constitutionnelle et le greffe, ce renvoie est motivé par le nombre important de pièces et questions de droit à examiner ayant une incidence sur le temps du délibéré encore en cours. 

Accusé principal, le député Augustin Matata fait l'objet d'une grande controverse et contradiction sur l'interprétation des dispositions constitutionnelles entre l’Assemblée nationale et le président de la Cour constitutionnelle concernant la régularité de ses poursuites.

L’Assemblée nationale reproche à la Cour constitutionnelle d’avoir instruit le dossier de Matata Ponyo sans avoir levé ses immunités. De son côté, la Cour constitutionnelle demande à l’Assemblée nationale de respecter la séparation du pouvoir.

radiookapi.net.CC



 La rareté des femmes fidèles dans la société kinoise, incarnée par le personnage « Flora » chanté par Franco, a suscité un débat mardi lors d’une rencontre entre les sociologues et les artistes dans un cercle culturel à Lemba, commune du centre de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

«Autrefois incarnée par le personnage « Flora » chanté par Franco Luambo Makiadi, la fidélité conjugale féminine tend à disparaître dans les mentalités urbaines modernes. De plus en plus, des jeunes femmes à Kinshasa considèrent les relations extraconjugales non plus comme un interdit, mais comme un levier social ou économique», a déclaré le chanteur Prince Wazaya.

«L’observation faite dans la ville de Kinshasa, refuser un homme juste parce qu’on a un mari  cela ne se fait plus, cette évolution est portée par la précarité, la quête de confort matériel et l’influence des réseaux sociaux, qui valorisent les apparences et les avantages matériels»,  a ajouté Prince Wazaya en précisant que  ces relations dites secondaires permettent d’assurer une certaine autonomie dans une ville où la vie devient de plus en plus chère.

«Kinshasa traverse une mutation morale importante, où les repères affectifs se marchandent, Le modèle de la femme intègre, résistant aux tentations au nom de la fidélité, semble aujourd’hui dépassé», a expliqué  Antoine Makiadi, sociologue et ancien professeur à l’Institut Bituku à Matadi.

D’après lui, la fidélité devient un luxe dans une société marquée par l’instabilité économique.

Ce changement de paradigme interpelle une rumba comme  chanson  « Flora », jadis célébrée, semble reléguée au rang de souvenir romantique d’un temps où l’amour résistait encore à l’argent.

ACP/ODM/CC



 La situation préoccupante des Congolais  vivant dans l’Est de la République démocratique du Congo a consterné le chanteur d’origine rwandaise, Cornélius Nyungura, alias “Corneille”, lors d’une cérémonie des ‘‘Flammes Awards’’, organisée la nuit de mardi à Paris, en France, selon une vidéo visionnée mercredi par l’ACP.

« En tant que Rwandais, j’aimerais apporter mon soutien le plus sincère, mon affection la plus profonde à tous ceux qui souffrent en ce moment dans l’est de la République démocratique du Congo. (…) Il y a ce pouvoir qui veut nous prêter des combats qui ne nous appartiennent pas, et je vous implore, vous demande de rester patients à ce pouvoir-là. (…) La ville de Goma m’est très chère, parce qu’elle est la première qui m’a accueillie quand je quittais le Rwanda.En tant qu’artistes, on a un autre talent, qu’est celui de l’amour. Aussi longtemps, aussi loin que je me souvienne, les congolais sont mes frères et sœurs », a déclaré Corneille, interprète R’n’B.

Corneille, cet interprète de R’n’B devenu canadien après avoir perdu toute sa famille lors du génocide de 1994 au Rwanda, a , par ailleurs, témoigné sa profonde sympathie et sa solidarité avec la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) largement aux mains des rebelles du M23 soutenus par les forces rwandaises.

Son intervention a été saluée par une ovation debout des artistes et différentes personnalités mondiales, qui ont rehaussé de leur présence cette soirée, signale-t-on.

 Les Flammes, aussi connues sous le nom de “ Flammes Awards ”, récompensent les acteurs des musiques rap, R’n’B, d’inspiration afro et caribéenne.

Elles récompensent aussi les labels, producteurs et compositeurs liés à la nouvelle pop française.

Pour cette troisième édition, c’est bel et bien le rappeur et chanteur français d’origine congolaise “William Mundala” connu “Tiakola” du public, qui a été sacré, artiste masculin de l’année grâce à une carrière fulgurante et au succès de son dernier album « BDLM Vol.1 », rappelle-t-on.

ACP/UKB/CC

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