Lors d’une récente interview sur Afriradio, le célèbre artiste gospel Aimé Nkanu n’a pas tari d’éloges sur le parcours de Cindy Le Cœur, figure emblématique de la rumba congolaise. Selon lui, la chanteuse s’épanouit davantage aujourd’hui au sein de l’orchestre Quartier Latin de Koffi Olomidé qu’à ses débuts dans le gospel.
 

“Aujourd’hui Cindy est mieux chez Koffi que quand elle était dans le gospel”

Comme l’a affirmé Aimé Nkanu, Cindy Le Cœur a réussi à s’épanouir pleinement depuis qu’elle a rejoint la scène de la musique profane. Selon le chantre gospel, “aujourd’hui Cindy est mieux chez Koffi que quand elle était dans le gospel”, soulignant les opportunités qui se sont offertes à elle.

Des racines gospel toujours présentes dans sa voix

Bien qu’évoluant désormais dans un univers musical différent, Cindy Le Cœur n’a pas pour autant oublié ses origines gospel.

Face aux difficultés rencontrées par de nombreux chanteurs gospel, le succès de Cindy Le Cœur représente pour Aimé Nkanu un exemple inspirant. Selon lui, cette trajectoire montre que “la réussite est possible, malgré les défis auxquels sont confrontés les artistes chrétiens”.

Un appel au soutien des fidèles les plus aisés

Si Aimé Nkanu se félicite du parcours de Cindy Le Cœur, il regrette néanmoins le manque de soutien des personnes fortunées des églises envers les artistes gospel. Comme il l’a souligné, “dans les églises il y’a beaucoup des personnes qui ont de l’argent mais qui ne soutiennent pas les artistes”.

En saluant le succès de Cindy Le Cœur tout en déplorant les difficultés des chanteurs gospel, Aimé Nkanu incarne la voix d’un artiste profondément attaché à la valorisation de la musique sacrée dans son pays.

mbote/CC



Initialement prévu pour ce dimanche 13 juillet, la finale de coupe du Congo entre le FC MK de Kinshasa et l’AS Simba de Kolwezi est reportée au dimanche 20 juillet 2025. Selon un communiqué du ministère des Sports rendu public à minuit ce même dimanche 13 juillet, cette décision est prise en concertation avec le comité de normalisation de la FECOFA dans le souci d’assurer le bon déroulement de cette compétition.

Entre-temps, les équipes ont déjà tenu les conférences de presse d’avant match. Tout est prêt dans leurs états major pour cette finale, qui devait normalement se jouer le 30 juin dernier, selon le calendrier initial de la compétition. Une forte délégation de l’équipe de Simba de Kolwezi est déjà sur place à Kinshasa.

En réaction à ce communiqué Max Mokey, président du FC MK écrit dans le groupe du WhatsApp de l’association de dirigeants de clubs de football du Congo :

« Nous n’avons pas encore reçu la lettre de la FECOFA ou encore le communiqué qui nous informe que la finale de la coupe du président va se jouer le 20 juillet. Le FC MK va se présenter tel que les dispositions ont été prises pour la rencontre de ce dimanche au stade de Martyrs ».

L’article 202 du règlement général sportif RGS de la FECOFA, qui encadre les modalités de report d’un match, fixe le délai de report d’un match à 72h.

radiookapi.net/CC



À la veille du deuxième anniversaire de la mort de l’ancien ministre et député national Chérubin Okende, sa fille Frida Okende a adressé une lettre poignante au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, appelant à une réouverture du dossier judiciaire, dans un esprit de vérité, de justice et de mémoire nationale.

"Ce silence de l’État face à la disparition d’un serviteur de la République" blesse, écrit-elle, dénonçant une conclusion officielle "qualifiée de suicide", qu’elle juge non convaincante et entourée de "zones d’ombre" et d’"incohérences majeures".

Dans cette lettre empreinte d’émotion, mais aussi de fermeté, Frida Okende affirme s’exprimer "en tant que fille d’un homme d’État qui a servi la Nation avec dignité" et demande au chef de l’État d’user de son autorité, pour qu’une enquête impartiale et indépendante soit enfin menée. Elle plaide pour que "la dignité de son père, comme celle de notre justice, soit rétablie."

Ancien ministre des Transports et cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Chérubin Okende avait été retrouvé mort dans sa voiture, le 13 juillet 2023, à Kinshasa. Bien que les autorités judiciaires aient conclu à un suicide, plusieurs voix, dont celle de sa famille et de l’opposition, avaient exprimé des doutes profonds sur les circonstances du drame.

"Les faits, les témoignages et le contexte laissaient entrevoir d’autres pistes, qui, à notre grand regret, n’ont pas été suffisamment explorées", déplore Frida Okende dans sa correspondance, appelant le Président à agir "pour la vérité, dans le respect de la Constitution."

 Prehoub Urprus



Le ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a appelé à une vigilance accrue dans l’usage des médias face aux menaces qui pèsent sur la paix et l’intégrité territoriale de la RDC. Il intervenait, ce samedi 12 juillet 2025, lors d’un colloque international organisé au CHESD -Collège de hautes études de stratégie et de Défense-, à Kinshasa.

Devant un public composé d’experts, d’universitaires et d’acteurs politiques, le porte-parole du Gouvernement a axé son intervention sur le rôle des médias dans la construction de la paix dans la région des Grands Lacs. Il a salué la pluralité médiatique congolaise, soulignant que la RDC reste l’unique pays de la sous-région, où la diversité d’opinions est légalement consacrée.

Abordant la situation sécuritaire dans l’Est, Patrick Muyaya a reconnu les efforts des médias congolais, tout en appelant à un renforcement de la responsabilité éditoriale. "Nous devons éviter d’offrir nos plateformes médiatiques au discours de l’ennemi", a-t-il averti, pointant notamment les dérives sur les réseaux sociaux, où circulent des contenus manipulés, souvent diffusés par des acteurs aux identités floues.

Le ministre a plaidé pour l’application rigoureuse des textes encadrant le secteur de la communication, soulignant que leur respect est essentiel pour préserver la cohésion nationale et la souveraineté du pays.

Le colloque a également connu les interventions d’autres personnalités, dont le professeur Jacques Ndjoli, le professeur Martin Ziakiawu et le député Éric Tshikuma, autour de thématiques liées à la sécurité, à la coopération régionale et à la planification stratégique.

Serge Mavungu 

 


La République démocratique du Congo a été éliminée samedi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN féminine 2024) au Maroc.

Cette élimination intervient  au premier tour après avoir été battue  (1-0) par les « Chipolopolo » dames.

Les Léopardesses  sortent de la compétition avec 0 point.

Avec trois revers en autant de matches, la RDC est éliminée de la CAN qu’elle abordait avec ambition après 12 ans d’absence. Merveille Kanjinga, sur laquelle les espoirs étaient placés, n’a pas fait de miracle. Absente pour cause de suspension lors du premier match contre le Sénégal (0-4), l’attaquante du PSG a marqué un but contre le Maroc (2-4) et a été impuissante devant la Zambie surtout après l’exclusion de Falonne Pambani sept minutes après son entrée en jeu (69e).

ACP/C.L./CC



Le chant de sirène traditionnel de la classe politique de la République démocratique du Congo (RDC) à la veille de grands enjeux s’est mis à nouveau à retentir samedi sommant le pouvoir en place d’organiser  » un dialogue sincère ».

 Dans sa déclaration, l’opposition congolaise trouve que l’accord de paix signé le 27 juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis aboutira à une solution partielle de la crise qui frappe le pays de Lumumba.

De mémoire du Congolais, cet appel, qui n’est pas le premier du genre, a du mal  à surprendre.

L’histoire de son pays est jalonnée de « Dialogues »  notamment la Table ronde de Bruxelles et les Conclaves de Lovanium et de Coquilathville, pour les années 60 ; les très contestés Congrès du Mouvement populaire de la Révolution (MPR) sous le Régime Joseph-Désiré Mobutu talonnés en définitive par la Conférence nationale souveraine; le Dialogue intercongolais de Sun City (Afrique du Sud)  et ceux qui avaient fait le lit du « Glissement » du calendrier électoral en 2016 : Dialogues de la Cité de l’Union africaine et de la Saint Sylvestre, parrainé par la Conférenc’a épiscopale nationale du Congo (Cenco), la même.

Une litanie de « compromis temporaires chutant par le partage des postes suivi d’ éternelle crise de légitimité », a expliqué dimanche à l’ACP, Paul Ntambwe, politologue et cadre du parti Union des démocrates africains (UDA).

Cette déclaration commune est lancée urbi et orbi à l’approche de fin juillet, temps choisi  pour le face-à-face Tshisekedi-Kagame dans la capitale américaine après la signature de l’accord le 27 juillet par leurs ministres des Affaires étrangères respectifs .

« Si, à l’instar de la Cenco et l’ECC l’opposition appelle, à l’approche du jour J, à + un dialogue représentatif des forces politiques et sociales congolaises et dont l’agenda ouvert permet aux participants de traiter, sans tabous, de tous les sujets pertinents+, elle vise plutôt à retarder le processus engagé, le temps de trouver son compte dans cette victoire diplomatique « , a fait savoir l’analyste.

La RDC et la région se trouvent ainsi engagées sur la voie de la stabilité et de la paix durable, tant l’accord qui fait bouger les états-majors politiques repose sur des piliers essentiels à savoir, le retrait des troupes rwandaises,  un cessez-le-feu global et, surtout, l’engagement à ne plus soutenir les groupes armés. 

Concomitamment  au processus de Washington dont l’atterrissage est proche, les autorités congolaises et rwandaises représentées par leurs ministres de l’Intérieur  sont depuis la semaine passée à Doha (Qatar), pour une nouvelle session de discussions entre les délégués de la RDC et ceux du M23-AFC.

Cette étape vise clairement à mettre un terme aux violences. D’autres étapes doivent dépendre de l’agenda mis en place par les institutions afin de sauvegarder la souveraineté du peuple congolais. 

ACP/CC



À quelques jours du concert tant attendu de la sœur Faveur Mukoko, une nouvelle inattendue vient ravir les fans : les billets sont désormais disponibles à moitié prix !

Face à une forte demande de son public, l’artiste gospel a pris une décision généreuse : réduire le prix des billets de 50%, permettant ainsi à un plus grand nombre de personnes de prendre part à cet événement spirituel et musical d’exception.

Ce concert s’annonce comme un moment unique, un véritable temps de louange et de communion, en compagnie d’une des voix les plus emblématiques du gospel congolais.

Si tu n’as pas encore ton billet, c’est le moment ou jamais de te le procurer et de vivre un moment fort en émotions, en présence de Faveur Mukoko. Une opportunité à ne surtout pas manquer !
 


Les interpellations sont opérées depuis le début de la semaine au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), parmi des officiers généraux et supérieurs, ayant posé des actes contraires à la loi et à la discipline, et non à cause de leur appartenance à un espace linguistique. 

Le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge, est intervenu en direct à la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC) pour éclairer l’opinion tant nationale  qu’internationale contre ce « venin » de la division tant utilisé par des ennemis de la Nation.

« S’il y a des interpellations, ce que chacun à titre individuel a posé un acte, soit contraire à la loi, soit contraire à la discipline« , a expliqué le général Ekenge.

« Vous ne respectez pas les valeurs, vous ne respectez pas les qualités exigées d’un officier, la Justice (militaire) va s’occuper de vous« , a encore expliqué le général Ekenge. 

Ces actes répréhensibles sont posés « en âme et conscience » par le militaire et surtout « à titre individuel et non au nom d’une communauté ou d’un espace linguistique« , a martelé le général porte-parole des FARDC.

Trahison et détournements

Levant un pan de voile sur ce qui pourrait être les vraies motivations de ces interpellations, le général-major Ekenge s’est limité à énumérer les dénonciations véhiculées régulièrement contre des généraux et officiers supérieurs. 

« On dénonce des infiltrations, la trahison, les détournements au sein de l’armée. Lorsqu’on met la main sur les responsables, (…) on essaie d’injecter ce venin de la division« ,  a dénoncé le porte-parole des FARDC  

Aujourd’hui samedi, les FARDC organisent une rencontre avec la presse dans l’objectif d’éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale sur les procédures en cours, à la base de folles rumeurs partagées dans les réseaux sociaux comme l’arrestation du général Jean-Claude Kifwa, connu aussi sous le nom de Tango-Tango.

« Je démens avec véhémence, l’information sur mon interpellation. Je suis un homme libre« , a déclaré ce général des FARDC, dans une vidéo qui le montre à gauche du lieutenant-général Jules Banza, Chef d’Etat-Major de l’armée congolaise.

Dans les réseaux sociaux, la nouvelle de l’interpellation d’un ancien Chef d’Etat-Major de l’armée  et de ses collaborateurs avait suscité des commentaires dans tous les sens, allant jusqu’à évoquer une purge qui serait en cours.

ACP/C.L./CC



 L’importance du « slam » (une poésie déclamée dans un espace public, avec ou sans un accompagnement musical), dans les écoles, a été expliquée jeudi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, par un jeune poète pour éviter la confusion dans l’esprit des élèves,  amateurs, de ce  genre de littérature, a constaté l’ACP jeudi.

«Le +slam+ est d’une grande importance capitale dans le cadre scolaire pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il permet aux élèves d’exprimer leurs émotions et leurs pensées de manière créative, favorisant ainsi une meilleure compréhension de soi.

En écrivant tout comme en récitant des slams, les apprenants améliorent en même temps leur maîtrise de la langue et enrichissent leur vocabulaire.(…) Intégrer cette forme d’art au programme scolaire, c’est offrir aux élèves un espace pour s’exprimer librement tout en développant des compétences essentielles, puisque le slam stimule la créativité et l’innovation, des compétences essentielles dans le monde moderne », a indiqué Bila Ntambwe L’importance de l’art du slam dans les écoles.

Pour Bila Daniel, l’art du slam est également important à plusieurs égards, d’autant qu’il est parfois utilisé comme moyen d’expression, une arme de paix et un outil de plaidoyer.

« Se produire devant un public aide à développer la confiance en soi et à surmonter la peur de s’exprimer. De plus, le slam aborde souvent des thèmes sociaux et politiques, éveillant les élèves à des problématiques contemporaines et les incitant à réfléchir sur le monde qui les entoure », a-t-il dit en ajoutant  que «cet art valorise la diversité des voix et permet aux élèves de découvrir différentes cultures et perspectives tout en favorisant l’empathie ».

Le jeune poète a, par ailleurs, signalé que les ateliers de slam, qui selon lui, encouragent le travail collaboratif et renforcent les compétences interpersonnelles grâce au partage d’idées et à la critique constructive, sont également nécessaires et importantes pendant le processus de développement des apprenants.

Natif de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, Bila Daniel est initiateur du concours de la poésie en ligne dénommée : « Plume boyomaise ».

Évoluant en solo, Bila a lancé depuis la semaine dernière son programme “ slam à l’école ”, pour donner de l’ampleur au Slam, cet art de la scène qui commence à gagner du terrain en République Démocratique du Congo.

 ACP/JF

 


La danse folklorique a été considérée à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), comme un vecteur d’expression artistique spécifique à chaque groupe  ethnique, a indiqué vendredi  une danseuse professionnelle, lors d’un entretien à l’ACP.

«La danse folklorique occupe une place fondamentale dans la société. Elle constitue un vecteur d’expression artistique propre à chaque ethnie en République Démocratique du Congo, reflétant ainsi son identité culturelle», a déclaré Raphy Zuma , danseuse professionnelle.

«Elle contribue au développement du tourisme culturel. De plus, elle permet de conserver et de transmettre les traditions, les récits et les croyances ancestrales aux générations futures», a-t-elle ajouté.

Selon elle, la danse folklorique représente un patrimoine immatériel précieux qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire.

«La danse folklorique représente un patrimoine immatériel précieux qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire, elle  rassemble les individus, favorise la cohésion sociale et offre un espace d’expression collective. Elle sert souvent à célébrer des moments importants tels que les mariages, les rites de passage ou les célébrations agricoles», a-t-elle souligné 

Les meilleurs moyens pour exprimer son talent sur scène

En tant que professionnelle de la danse, Zuma a partagé des conseils pour aider les jeunes filles souhaitant faire de la danse leur métier.

«Pour bien exprimer son talent sur scène en tant que danseuse, il est essentiel de maîtriser d’abord les bases selon le style choisi et de s’engager dans un perfectionnement continu. Il est également important de rester concentré pendant l’échauffement et de préparer son corps afin d’éviter les blessures. Regarder des vidéos, suivre des danseurs professionnels, rejoindre des ateliers ou des groupes locaux est bénéfique. Intégrer une troupe ou un groupe de danse permet de pratiquer sans relâche sa passion», a-t-elle expliqué.

«Être curieux est également un atout. Apprendre les différents styles de danse, assister régulièrement à des spectacles, et observer attentivement d’autres danseurs tout en s’ouvrant à la culture enrichissent l’expérience. La créativité joue un rôle clé ; il s’agit de savoir innover à partir des mouvements des autres, de créer à partir de tout ce que l’on observe dans la nature, d’improviser et de développer une touche personnelle», a-t-elle conclu.

Douée en style Ndombolo et au ballet national, Raphy Zuma a commencé à danser lors  des mariage dès l’âge de 9 ans. Elle a construit son image au point de devenir une danseuse professionnelle, reconnue pour sa capacité à danser dans tous les styles populaires de la République Démocratique du Congo, la danse urbaine et autres. 

ACP/ODM/CC

 
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