Le chanteur franco-congolais Gims fait à nouveau parler de lui pour de mauvaises raisons, cette fois-ci outre-Atlantique. Alors que son concert prévu ce samedi 2 novembre au Theater de Madison Square Garden de New York n’est pas encore complet, le rappeur a pourtant annoncé sur les réseaux sociaux que la billetterie était épuisée.

Cette déclaration pour le moins surprenante intervient quelques semaines seulement après que Gims ait fait la même chose pour son concert parisien à La Défense Arena, prévu en septembre dernier. Là encore, le chanteur avait annoncé que la salle était complète, alors que des places étaient encore disponibles à la vente.

Des annonces menteuses qui n’ont pas manqué de susciter l’incompréhension de ses fans et du public.

Car si le Theater de Madison Square Garden peut accueillir entre 2 000 et 5 600 spectateurs, force est de constater que la billetterie reste encore ouverte à quelques jours de l’événement. Une situation pour le moins gênante pour Gims, qui semble vouloir donner l’impression que ses concerts font systématiquement le plein.

Cette nouvelle polémique vient s’ajouter à une longue liste de controverses qui ont récemment entaché la carrière du rappeur français, notamment sur des soupçons d’évitement fiscal ou de violences conjugales.

Alors que Gims s’efforce de percer sur la scène internationale, ces accusations de « fake news » autour de la billetterie de ses concerts risquent de fortement nuire à sa crédibilité et sa réputation auprès du grand public.
mbote/CC


Le Tribunal de Paix de Kinshasa/ Gombe a démarré avec l'examen du fond de l'affaire qui oppose l'acteur politique Seth Kikuni au ministère public. À l'audience de ce mercredi 30 octobre, cet opposant a assumé ses propos tenus à Lubumbashi.

À la question de savoir pourquoi il a affirmé que les Grands Katangais sont insultés, Seth Kikuni a indiqué qu'il s'agit avant tout d'une figure de style consistant à dire que les dirigeants qui gouvernent mal le pays insultent la population.

"C'est une figure de style. Je m'adressais au peuple congolais qui habite l'espace Grand Katanga. En tant qu'opposant, on se fait insulter. Il y a à peine deux jours, on s'est fait insulter les opposants ya Nzala ( Ndlr opposants de la faim). Et ce n'est pas la première fois. L'insulte, c'est lorsque vous élisez des gens et en retour, la situation économique continue à se dégrader. C'est une insulte contre la population. J'étais là-bas comme opposant. Et nous savons tous que nous opposants, on se fait insulter dans les faits, gestes et discours des gens qui sont dans l'Union sacrée. C'est de notoriété publique", a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : "Si quelqu'un n'arrive pas à trouver quelque chose à manger, s'il n'a pas l'argent de transport, s'il marche à pied, n'est-ce pas une humiliation ? Les communicateurs du pouvoir nous insultent, c'est de notoriété publique. Nous sommes insultés littéralement. Vivre dans une situation de pauvreté extrême, de précarité absolue, causée par les gens qui nous dirigent, ça constitue une insulte, une humiliation".

Répondant à la question sur pourquoi avoir parlé du" régime des prédateurs", Seth Kikuni a tenu à souligner qu'il parlait en tant qu'opposant. Et à ce titre, a-t-il précisé, son discours rentrait dans le cadre de la dénonciation de tout ce qui ne marche pas dans le pays.

"Je suis président national d'un parti politique de l'opposition. Le cadre de concertation des forces politiques et sociales est un cadre de concertation de l'opposition. J'ai parlé en tant qu'opposant. Le peuple est confronté à plusieurs défis, nos militants, nos cadres et la population en général. Il dort, il se réveille, le pain qui coûtait 100 FC hier, aujourd'hui, il coûte 400 FC; il dort, il se réveille, le dollar qui était à 1200 FC, aujourd'hui, il est à 2800 FC. Mais ils ont besoin des réponses de notre part", a-t-il souligné.

Seth Kikuni a confirmé devant les juges que ses critiques étaient dirigées vers l'Union sacrée de la nation, la famille politique au pouvoir. Il estime que la répartition des richesses n'est pas faite de façon équitable. D'où ses dénonciations.

"Je faisais allusion à l'Union sacrée en général parce que je considère que la répartition des richesses n'est pas faite convenablement. J'ai dit dans mon discours que le Grand Katanga produit. J'ai posé la question, est-ce que vous savez ce que cela veut dire ? Cela veut dire que les enfants qui dorment à la belle étoile à Kwilu, les enfants qui étudient à même sol à Mbandaka, les militaires qui se battent au front dans l'Est de la République, dépendent et prient pour l'abondance du Grand Katanga. Je parlais de la répartition des richesses. C'est une interpellation, car je considère que la répartition des richesses n'est pas faite de façon convenable et équitable ", a martelé le président du parti politique PISTE.

Répondant à la question sur l'appel à la résistance lancé à la population du Grand Katanga, Seth Kikuni a souligné qu'il ne s'agissait nullement d'un appel à la désobéissance civile, moins encore de l'appel à désobéir aux lois. Il s'agissait tout simplement, a-t-il soutenu, d'un appel à la résilience face à tous les maux qui rongent la société congolaise.

"J'ai très peur des gens qui ont peur. On a fait appel à la résilience. Résister, c'est faire preuve de la résilience. Ce qui est tout à fait normal. Et le terme résilience signifie simplement résister à un choc. Il y a l'insécurité et plusieurs autres problèmes et il faut faire preuve de résilience. Il y a des concepts que nous utilisons en politique au quotidien. Les concepts comme résistants, guerriers, combattants. Le parti au pouvoir a des combattants et ça fait des années qu'on parle d'eux. Il y a quelques années, nous avons connu un gouvernement des guerriers, des warriors, dirigé par Sama Lukonde. Le terme résistance est utilisée tous les jours. Marcher et manifester pacifiquement est un droit Constitutionnel", a-t-il rappelé.

La prochaine audience est fixée au 6 novembre prochain à la prison centrale de Makala, pour la poursuite de l'instruction au fond et éventuellement la plaidoirie et réquisitoire du ministère public.

Rappelons que Seth Kikuni a été arrêté le 2 septembre 2024, à la suite de ses propos tenus à Lubumbashi le 27 août dernier. Le ministère public le poursuit pour les infractions de propagation de faux bruits et d'incitation de la population à désobéir aux lois.

ODN



L'équipe nationale de la RDC va affronter la Guinée et l'Éthiopie au mois de novembre prochain pour le compte des 5ᵉ et 6ᵉ journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025.

Pour ce faire, la Fédération congolaise de Football Association (FECOFA) a annoncé, ce mercredi 30 octobre 2024, la liste de 26 Léopards convoqués pour prendre part à ces rencontres.

Déjà qualifiée, la RDC va disputer ces matchs dans une situation confortable puisque les résultats de ce match ne vont pas impacter sur la participation des Léopards à la CAN.

Ci-dessous, la liste des joueurs convoqués :

Gardiens

Dimitri Bertaud
Lionel Mpasi
Timothy Fayulu

Défenseurs

Gédéon Kalulu
Peter Kioso
Chancel Mbemba
Rocky Bushiri
Joris Kayembe
Arthur Masuaku
Henock Inonga
Dylan Batubinsika

Milieux

Charles Pickel
Noah Sadiki
Ngal'ayel Mukau
Samuel Moutoussamy
Edo Kayembe
Théo Bongonda
Gaël Kakuta
William Balikwisha
Silas Katompa

Attaquants

Yoane Wissa
Fiston Mayele
Samuel Essende
Simon Banza

Gede Luiz Kupa



La députée nationale Marie-Ange Lukiana, ancienne présidente du Comité des sages, a officiellement passé le flambeau, mercredi 30 octobre, à sa collègue Clotilde Kapinga, pour conduire cette structure approuvée lors de la séance plénière du mardi 19 octobre 2024.

La présidente honoraire était assistée de la vice-présidente Caroline Bemba. 

Dans sa brève allocution, Marie- Ange Lukiana a fait part des fondamentaux relatifs aux règles et procédures de son fonctionnement. A l’en croire, l’installation du bureau du Comité des sages constitue la continuité des affaires de l’Etat. 

«Ce moment représente la continuité des affaires de l’Etat. Nous avons travaillé au sein du Comité des sages pendant deux législatures avec l’honorable Caroline Bemba dans la symbiose, l’efficacité. Nous sommes venues et, par la grâce de Dieu, nous avons été réélue. Cela nous a donné l’occasion de répondre à l’appel du nouveau bureau du Comité des sages, pour un briefing et des échanges. Nous restons disponibles, parce que c’est un devoir d’Etat. Le Comité des sages est très délicat...», a laissé entendre la députée Marie,-Ange Lukiana, présidente honoraire.

De son côté, la députée Clotilde Kapinga Mulumba a loué l'ouverture de son prédécesseur. «Cette journée est spéciale pour moi, afin de pouvoir entrer en fonction, de pouvoir assumer une si grande responsabilité. Je remercie beaucoup mon prédécesseur, parce qu’elle s’est montrée très engagée, disposée à nous soutenir et nous orienter dans la manière de réussir dans cette lourde tâche. Je n'ai pas peur, parce que tout ce que je fais dans ma vie, je le confie d’abord à mon Dieu. Et Il m’apportera son soutien et tout va aller pour le mieux», a indiqué la nouvelle présidente du Comité des sages.

Il s’agit de l’un des organes constitutifs des Commissions permanentes, nécessaires au bon fonctionnement de la Chambre basse du Parlement.

Grevisse Tekilazaya 



La numérisation de l'Assemblée nationale était au centre des échanges, mercredi 30 octobre, entre le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli, et la Cheffe de la Coopération à l'Ambassade de Suède à Kinshasa. 

Accompagnée d'une forte délégation d'experts en Numérique, la Cheffe de la Coopération de l'Ambassade de la Suède, KARLSTROM, a, au sortir de leurs échanges déroulés à huis clos, circonscrit la quintessence de cette rencontre. 

"Nous avons eu l'opportunité d'échanger avec le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques DJOLI et son équipe. Nos échanges ont tourné autour de la fonctionnalité de l'Assemblée nationale, dans l'optique de voir qu'est-ce qu'on peut faire, pour augmenter la transparence, la redevabilité. Nous avons également discuté avec l'équipe sur les questions d'archivage, la documentation du débat, dans le but de la rendre plus accessible au peuple congolais, afin de l'amener à comprendre le travail abattu par les parlementaires, mais aussi par les équipes qui y travaillent", a-t-elle dit.

Bien après s'être livrés à cet exercice devant la presse, les hôtes du Rapporteur de l'Assemblée nationale ont visité quelques compartiments de l'hémicycle du Palais du peuple, dont la reprographie, la salle des plénières de l'Assemblée nationale et le département des archives.

Grevisse Tekilazaya



Deux militaires décédés et un survivant dans le crash, mercredi 30 octobre, d'un hélicoptère militaire à l'aéroport de Ndolo à Kinshasa. C'est ce qu'indique le bourgmestre de Barumbu, cité par l'Agence congolaise de presse (ACP).

L’aéronef s’est écrasé sur la piste à l'aéroport de Ndolo. Les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues.

radiookapi.net/CC



La RDC va officiellement introduire, jeudi 31 octobre, la dose du vaccin antipaludéen dans la vaccination de routine à partir de la zone de santé de Kasangulu (Kongo-Central), à 40 kilomètres de Kinshasa.

Ce vaccin vient s'ajouter aux autres interventions existantes, telles que la distribution des moustiquaires imprégnées, en vue de combattre le paludisme et réduire sensiblement la mortalité et morbidité liée à cette pathologie.

La RDC franchit un pas important dans la lutte contre le paludisme avec l’arrivée, jeudi 13 juin dernier à Kinshasa, d’un lot de 693.500 doses du vaccin antipaludéen, appelé "R 21 Matrix-M". 

Ces doses sont destinées à vacciner les enfants de 6 à 23 mois contre le paludisme, selon l'UNICEF, une maladie qui affecte des millions de personnes en RDC et à travers le continent africain.

Ce vaccin a déjà été introduit dans plusieurs pays africains, dont le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso.

radiookapi.net/CC



Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé ce mercredi à Bujumbura, au Burundi, pour participer au 23e sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe). Ce sommet, centré sur l'intégration régionale, se tient sous le thème « Accélérons l'intégration régionale par le développement des chaînes de valeur régionales dans les domaines de l'agriculture résiliente au climat, de l'exploitation minière et du tourisme ».

Le programme du sommet, qui a débuté ce jeudi matin avec l’arrivée des chefs d’État, inclut une cérémonie officielle présidée par le président burundais Évariste Ndayishimiye, nouvellement nommé président de la Conférence du COMESA. Le président sortant, Hakainde Hichilema de Zambie, a prononcé l’allocution d’ouverture avant de remettre les instruments de pouvoir à M. Ndayishimiye.

Les chefs d’État et de gouvernement vont se réunir à huis clos pour examiner les rapports du Conseil des ministres et du Conseil des opérateurs économiques du COMESA (COC). La réunion inclura également des interventions de responsables d’organisations partenaires telles que la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Commission économique pour l'Afrique. Les discussions devraient porter sur des sujets cruciaux pour la région, notamment le développement de l’agriculture résiliente, l’exploitation minière et les infrastructures dans le contexte d’une intégration économique renforcée.

Par ailleurs, le sommet célébrera le 30e anniversaire du COMESA, avec une présentation spéciale des drapeaux des pays membres, ainsi qu’une remise de prix, notamment les Prix Médias du COMESA et le prix « Outstanding Real Leather, Stay Different Africa » destiné aux PME créatrices.

La clôture de l’événement est prévue dans l’après-midi, avec un communiqué final récapitulant les engagements pris par les chefs d’État et une allocution de remerciements de Sa Majesté le Roi Mswati III d’Eswatini, vice-président de la Conférence du COMESA.

actualite.cd/CC



" Epompa  ", l’intitulé du nouveau single du chanteur  Mongala Akelembi, mieux connu sous le pseudonyme de  » Robinio Mundibu  » de la République Démocratique du Congo(RDC), a été dévoilé mardi sur les plateformes numérique, a appris l’ACP mardi sur les pages sociales de l’artiste consultées.

« C’est le Congo qui gagne ! Votre single  » Epompa  » est disponible sur ma chaîne YouTube et autres plateformes de téléchargement légales », a-t-on lu.

D’après la même source,  il s’agit d’une musique entraînante comme c’était le cas avec ‘‘Misu na misu’’, ‘‘Tsha Nanu boye’’, ‘‘Kulumba’’ et plusieurs autres de ses trouvailles artistiques qui font danser. Robinio Mundibu est un chanteur, auteur-compositeur et danseur de la République démocratique du Congo. Il a commencé sa carrière au sein du groupe d’accompagnement du guitariste Do Akongo, ancien collaborateur de Koffi Olomide, avant de faire valoir son talent aux côtés de l’artiste  Tutu Caludji, un ancien chanteur de l’orchestre Wenge Musica BCBG et précurseur du genre ‘‘ Ndombolo’’.

En 2009, il a rejoint Wenge Musica Maison Mère, avant de se lancer en solo en 2014. Ses premiers singles « Vantard » et « Mbonzimbonzi » l’ont propulsé et lui ont accordé du crédit tant en RD Congo que dans d’autres pays sur le continent africain.

ACP/CC



la réforme de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles(Cnccs) est nécessité pour les artistes et acteurs culturels en vue de permettre à l’art de prospérer en République Démocratique du Congo(RDC), a confié mardi à l’ACP un expert en communication.

«Il est donc nécessaire de réformer la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles en RDC pour permettre à l’art de prospérer, tout en respectant les normes morales et sans faire taire les voix discordantes », a déclaré Yannick Kaumbo.

Selon lui, la redéfinition des missions de la Commission nationale de  censure des chansons et spectacles (Cnccs) ainsi que ses limites,  dans ses fonctions premières de garant des valeurs sociales, est une nécessité qu’il faut appliquer pour protéger les mœurs  en République Démocratique du Congo(RDC). « En redéfinissant les missions de la censure et ses limites, elle pourrait retrouver sa fonction première de garant des valeurs sociales, sans devenir un outil de contrôle politique », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « il ne s’agit pas d’abolir toute forme de régulation mais de la rendre plus juste, en distinguant clairement ce qui relève de la protection des bonnes mœurs et ce qui relève de la répression d’opinions divergentes ». Pour Yannick Kaumbo, cette ouverture entend favoriser un climat d’innovation artistique où les idées nouvelles et les débats publics vont enrichir le patrimoine culturel du pays plutôt que de le restreindre.

« Dans cet environnement culturel plus ouvert et plus transparent, les artistes congolais pourraient s’exprimer pleinement, tout en respectant les sensibilités culturelles de leur société », a-t-il soutenu. La censure en RDC est entre la protection des mœurs et l’entrave à la créativité des valeurs culturelles et éthiques des artistes qui est une fonction légitime, contribuant au maintien de la cohésion sociale. Par conséquent, elle ne doit pas être perçue uniquement de manière négative.

« Dans une société où l’accès aux contenus artistiques est large et diversifié, un contrôle minimal peut être bénéfique, notamment pour protéger le pays contre des messages qui heurtent les normes morales ou sociales», a-t-il poursuivi. « Si les uns saluent son travail de régulation visant à maintenir des standards moraux, les autres estiment que cette censure déborde souvent vers une répression injustifiée, notamment lorsqu’il s’agit des productions exprimant des opinions politiques divergentes », a conclu Yannick Kaumbo.

Créée par l’arrêté ministériel 225 du 23 aout 1967, la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles a pour mission de se prononcer sur la conformité aux bonnes mœurs et à l’ordre public des chansons diffusées, soit directement par des orchestres, soit par reproduction phonographique ou sur bande électromagnétique dans tous les lieux ouverts au public.

Aussi, est-elle astreinte, selon ses prérogatives, de vérifier si ces chansons sont de nature ou non à provoquer la haine raciale ou tribale, ou si elles comportent des injures, de l’aversion, des imputations calomnieuses ou dommageables, signale-t-on.

ACP/CC

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