Véritable phénomène musical de la francophonie, Damso vient de réaliser une performance exceptionnelle en épuisant la totalité des 120 000 billets disponibles pour ses trois concerts à la Paris La Défense Arena, les 28, 29 et 30 mai 2026.
Cet événement marque le grand retour sur scène du rappeur belge, qui profitera de ces soirées parisiennes pour présenter son nouvel album intitulé “Bēyāh”. Avec ce triple sold-out historique, Damso s’impose définitivement comme l’un des artistes majeurs de la scène musicale francophone actuelle.
Les billets se sont écoulés en seulement quelques heures, témoignant de l’immense engouement suscité par Damso auprès de sa communauté de fans à travers toute la francophonie. Ce succès le place désormais aux côtés des plus grandes stars ayant réussi à remplir plusieurs soirs d’affilée cette mythique salle de concerts.
Un nouveau jalon dans la carrière de Damso
Ce triple sold-out parisien marque un nouveau jalon dans la carrière déjà exceptionnelle de Damso. Artiste aux multiples récompenses et disques de platine, il s’impose désormais comme l’un des porte-étendards incontournables du rap francophone.
Au-delà de sa virtuosité technique et de son style singulier, Damso a su développer une relation unique avec son public, le fidélisant à travers une discographie riche et exigeante. Cet événement parisien vient ainsi consacrer son statut de phénomène musical transcendant les frontières.
mbote/CC
Le ministère de la santé et l’Ambassade du Japon en RDC ont conclu un nouveau partenariat lundi 04 août à Kinshasa, dans le cadre de la mise en œuvre officielle du Projet de Réponse d’Urgence contre l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo. Estimé à 4,2 millions de dollars américains, ce programme vise la prise en charge de 200 cas confirmés.
Il s’agit en particulier des cas plus vulnérables ; la vaccination de 250.000 personnes contacts, avec une logistique adaptée ; le traitement de plus de 3.700 enfants atteints de malnutrition aiguë ; le renforcement des infrastructures de prévention et de contrôle des infections dans 12 zones de santé à travers le pays ; la formation et la mobilisation de 3.500 acteurs communautaires, pour renforcer la sensibilisation, réduire la stigmatisation et encourager l’adhésion aux mesures de santé publique ; le soutien social aux familles affectées, avec une approche centrée sur la protection de l’enfance et l’accompagnement psychosocial.
« Ce projet marque une nouvelle étape dans la riposte nationale contre l’épidémie de Mpox. Il renforce la résilience communautaire, améliore la chaîne logistique sanitaire et contribue au renforcement du capital humain dans les zones les plus touchées. En soutenant aujourd’hui cette réponse d’urgence à la Mpox, le Japon réaffirme son statut de confiance au service d’un système de santé, plus équitable, plus résilient et plus souverain. Je salue, au nom du gouvernement de la République, le Japon pour son exemplarité diplomatique et sa vision solidaire. », a déclaré Roger Kamba ministre de la santé.
Ce projet s’inscrit également dans l’approche « One Health », qui prend en compte les déterminants humains, animaux et environnementaux de la santé.
Grâce GUKA
L’ancien ministre de la justice Constant Mutamba a fait face aux accusations de menaces et d’intimidation de la part de Marie-Paule Mukadi, directrice générale a.i de la direction générale du contrôle des marchés publics (DGCMP) et renseignante dans le procès en cours devant la Cour de cassation.
Lors de sa déposition à l’audience de ce mercredi 6 août, Marie-Paule Mukadi a répondu aux différentes questions qui lui ont été posées et selon le ministère public, la renseignants avait déclaré lors de l’instruction préparatoire avoir reçu des intimidations ou des menaces de la part de Constant Mutamba, qui lui aurait demandé d’accorder l’autorisation de recourir à la procédure de gré à gré dans le projet de construction de la prison à Kisangani. Des propos que l’ancien ministre de la justice et ses avocats ont réfutés.
Tout en reconnaissant avoir invité la directrice générale de la DGCMP dans son bureau, le prévenu a déclaré que la renseignante avait été contactée par son directeur de cabinet et leur rendez-vous portait sur plusieurs travaux en collaboration avec plusieurs services étatiques.
Toujours dans sa déposition, Marie-Paule Mukadi a révélé qu’elle avait fait part de ses doutes dans l’octroi du marché à la société Zion, à cause de l’inexpérience de cette dernière dans le domaine de construction et aussi parce qu’elle n’avait qu’une année d’existence. Elle a affirmé que l’autorisation qui avait été accordée portait sur un montant de 39 millions de dollars mais l’autorité contractante avait modifié ce coût en réduisant jusqu’à 29 millions de dollars américains.
Constant Mutamba est poursuivi pour détournement de 19 millions de dollars américains dans le cadre du projet de construction d’une prison à Kisangani.
actualite.cd/CC
Bolema Kombozi Gerard, chef de division de la Justice et Garde des sceaux dans la province de la Tshopo, a déclaré avoir visité le site choisi pour abriter la prison qui devrait être construite à Kisangani, comme prévu par l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba. Au cours de l’audience mettant ce dernier en cause, le chef de division a révélé que le ministre l’avait informé, lors de son passage à Kisangani, de projet de construction d’une prison dans la capitale de la Tshopo.
M. Bolema a aussi déclaré avoir visité le site à deux reprises avec des ingénieurs et donné une indication du site : situé sur la route de l’aéroport de Bangboka à 11 kilomètres de la ville de Kisangani, sur la rive droite.
L’audition des témoins et renseignants se poursuit devant la Cour, avec comme objectif de faire la lumière sur le déroulement des faits.
Constant Mutamba est poursuivi pour détournement de 19 millions de dollars dans le cadre de projet de construction d’une prison à Kisangani.
Clément Muamba
L’ancienne ministre de la justice, Rose Mutombo et le professeur Amisi Herady, directeur général du Guichet unique de création d’entreprise, ont fait leurs dépositions en tant que renseignants dans l’affaire mettant en cause, Constant Mutamba devant la Cour de cassation.
A l’audience de ce mercredi 6 août, Rose Mutombo a été entendue. Elle a répondu aux différentes questions qui ont tourné autour des fonds répartis entre le gouvernement congolais et l’établissement FRIVAO, après la réception des montants (65 millions USD) de réparation des victimes payés par l’Ouganda en exécution d’une décision de la Cour Internationale de Justice sur la guerre de six jours à Kisangani.
L’ancienne ministre a donné quelques éclaircissements en expliquant qu’une bonne partie des fonds est reversé à FRIVAO tandis que l’Etat Congolais en reçoit une petite partie. Elle a aussi révélé que les comptes du gouvernement et celui de FRIVAO avaient été ouverts avant son avènement au ministère de la Justice. Rose Mutombo a également relaté quelques procédures qu’elle a gérées concernant les constructions des prisons dans le pays, notamment à Sake près de Goma, aujourd’hui suspendue à cause de l’occupation de la région par la rébellion de l’AFC/M23.
Quant au directeur général du Guichet unique de création d’entreprises, le Professeur Amisi Herady a éclairé la Cour au sujet des actes constitutifs de la société Zion Construct. Il a révélé que cette société avait deux associés, qui ont cédé leurs parts à d’autres personnes. Le renseignant a ensuite éclairé la Cour sur plusieurs autres questions concernant le Guichet unique de création d’entreprises.
Constant Mutamba est poursuivi pour détournement des 19 millions de dollars américains dans le cadre de projet de construction d’une prison à Kisangani.
Clément Muamba
La ville de Kinshasa abritera la 47e Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), prévue le 06 octobre 2025. C’est l’organe faîtier du football Africain qui a annoncé cette nouvelle ce lundi 04 aout. Il s'agira d'un moment historique pour la République démocratique du Congo (RDC), qui va accueillir les différentes structures du football africain.
Le choix de Kinshasa s’inscrit dans le cadre de la stratégie de rapprochement et d’inclusion, prônée par de la CAF. Elle vise à valoriser toutes les régions d’Afrique, y compris les pays francophones d’Afrique centrale.
Aussitôt la confirmation reçue, le nouveau comité de normalisation de la Fédération congolaise de football Association (FECOFA) a lancé une campagne de sensibiliser auprès de tous les acteurs du football congolais, afin de préparer la réussite cet évènement.
Cette assemblée, réunira les 54 associations membres de la CAF, les représentants des six unions zonales, de hauts responsables du foot sur le continent et les figures les plus influentes du ballon roi.
A cette occasion, la FECOFA a appelé et sensibilisé tous les acteurs du football congolais à réserver un accueil chaleureux et digne à ces hôtes de marque.
radiookapi.net/CC
Le sélectionneur national des Léopards A’, Otis Ngoma, croit trouver des solutions pour permettre à la RDC d'enregistrer ses trois premiers points au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) contre la Zambie ce jeudi 7 août. Ce match compte pour le compte de la deuxième journée du groupe A de cette compétition, qui se déroule au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.
L'ancien technicien congolais l’a affirmé lors de la conférence de presse d'avant-match tenue à Nairobi au Kenya ce mercredi 6 août :
« On le connaît très bien. C'est une équipe qui est combative, qui est bagarreuse… Je ne veux pas dévoiler comment contourner l'équipe. Mais, on a essayé de travailler hier et on va continuer aujourd'hui. On trouvera des solutions pour peut-être faire une bonne figure ».
Otis Ngoma croit qu'il y aura du répondant. « Je crois que le peuple congolais va nous pousser demain à ce que notre bon premier résultat soit contre la Zambie », a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, Otis Ngoma compte pour ce jeudi récupérer les joueurs bloqués à Kinshasa pendant le stage en Tanzanie et qui ont rejoint récemment la tanière afin de monter une équipe compétitive pour se relancer dans cette compétition.
Pour la RDC, la victoire est cruciale contre la Zambie, qui entame sa compétition ce jeudi. Ce succès permettra au deux fois champion du CHAN de quitter la zone rouge du groupe A avec zéro point.
Le classement dans le groupe A se présente comme suit :
- Maroc: 3 points +2
- Kenya: 3 points +1
- Zombie: 0 point 0
- RDC: 0 point -1
- Angola: 0 points -2
radiookapi.net/CC
L’OLPA -Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique- exprime sa vive préoccupation après l’interpellation de la journaliste Glody Ndaya, directrice générale du média en ligne Eventsrdc.com, survenue le 4 août dans la capitale congolaise.
Selon les informations recueillies, la journaliste a été arrêtée par des éléments du Commissariat provincial de la Police, alors qu’elle quittait un restaurant du centre-ville de Kinshasa. Elle a été conduite dans les locaux de la Police, où elle a été interrogée en lien avec un article publié le 31 juillet par son média, titré : "RDC – Enquête exclusive : le docteur Vincent Lokonga, un faux sauveur qui tue à petit feu".
Le contenu de cette enquête a conduit à l’inculpation de Glody Ndaya pour imputations dommageables à l’encontre du docteur Vincent Lokonga, oncologue [médecin spécialisé dans le traitementdu cancer] de renom. Le lendemain, le 5 août, elle a été transférée au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, où elle a été longuement auditionnée avant d’être placée en détention provisoire, en attendant une éventuelle confrontation avec le plaignant.
Le Gouvernement de la RDC -République démocratique du Congo- a appris, avec consternation, le meurtre, dans des conditions effroyables, de Wilondja Mazambi Fiston, journaliste au service de la Centrale de Monitoring des Médias de l’UNPC -Union Nationale de la Presse du Congo-, survenu à Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu, partie du territoire national sous occupation.
Par le biais d'un communiqué du ministère de la Communication et Médias, le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte criminel, qui intervient dans un contexte marqué par la violation continue des droits fondamentaux dans les territoires occupés, où la liberté de la presse est gravement compromise par les menaces, les enlèvements, les assassinats visant notamment les journalistes, et l’empêchement systématique des structures professionnelles à exercer librement.
Le Gouvernement de la République adresse ses condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de la corporation journalistique. Il rappelle, par ailleurs, que tous les actes criminels commis sur le territoire national, y compris dans les zones sous occupation, sont systématiquement documentés, et que leurs auteurs, co-auteurs et complices auront à répondre de leurs actes devant la justice, conformément à la loi.
Le président de l'ANAPECO -Association nationale des parents d’élèves du Congo-, Steve Diatezua, a salué la publication anticipée des résultats de la 58ᵉ édition de l’Examen d’État, soulignant une avancée notable dans la modernisation du système éducatif congolais.
Selon lui, ce délai record dans la publication des résultats est rendu possible grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle dans le traitement et la diffusion des données. Une innovation qui, selon Diatezua, représente une réelle plus-value pour les élèves et leurs familles.
«Moi, j’accepte les résultats tels qu’ils ont été publiés, parce que cela avait été annoncé et la ministre a tenu parole. J’espère que ses services sont suffisamment outillés, pour pérenniser cette innovation. Les avantages sont clairs : moins de stress, un temps d’attente réduit, et une meilleure visibilité pour les élèves et leurs parents, notamment en ce qui concerne les inscriptions dans les établissements d’enseignement supérieur, au niveau national comme à l’étranger», a-t-il déclaré.
Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté a réagi avec fermeté, dénonçant les «rumeurs infondées» propagées par ce qu’il qualifie de «détracteurs du progrès». Dans une mise au point officielle, il défend le caractère inédit, rigoureux et transparent de la correction des épreuves.
"La correction s’est déroulée dans un cadre strictement méthodologique, avec une rigueur et une efficacité sans précédent", indique le communiqué ministériel, qui rejette toute accusation de précipitation ou d’irrégularité.
Le ministère rappelle que cette rapidité est le fruit d’un travail préparatoire approfondi et d’une volonté de modernisation du secteur éducatif, et non d’un compromis sur la qualité ou l’équité du processus.
Gloire Balolage