Depuis 2019, le Kasaï Oriental semble frappé d’un mal qui résiste à tout remède : l’instabilité à la tête de sa gouvernance provinciale. En moins de six ans, trois gouverneurs, notamment Jean Maweja Muteba, Matthias Kabeya et Jean-Paul Mbwebwe, se sont succédé sans qu’aucun ne parvienne à boucler son mandat. À chaque fois, la sentence est la même : une destitution par l’Assemblée provinciale.

Ce constat alarmant soulève de sérieuses interrogations sur la maturité démocratique des institutions provinciales, mais aussi sur les intérêts, souvent peu avoués, qui dictent la vie politique locale. Le paradoxe est d’autant plus frappant que cette province est celle d’origine du chef de l’État, le Président Félix Tshisekedi. On aurait pu croire que ce lien symbolique lui conférerait une forme de stabilité ou d’exemplarité. Au contraire, elle semble devenir l’épicentre d’un désordre institutionnalisé.

À quoi attribuer cette instabilité persistante ? À l’absence de leadership fort ? À une Assemblée provinciale dominée par des querelles de positionnement ? Ou à des luttes de clans qui prennent le pas sur l’intérêt général ? Quelle que soit l’explication, le résultat est le même : une gouvernance morcelée, des projets en suspens, une population désabusée.

Le Kasaï Oriental mérite mieux. Il mérite une gouvernance apaisée, cohérente et résolument tournée vers le développement. Il est temps que les acteurs politiques de cette province prennent conscience du tort collectif qu’ils infligent à leurs concitoyens. Gouverner, ce n’est pas se battre pour un fauteuil, c’est bâtir une vision et la traduire en actions durables.

L’instabilité ne doit pas devenir la norme. Le Kasaï Oriental, riche de ses ressources et de son potentiel humain, ne peut continuer à servir de théâtre aux ambitions sans lendemain. Il faut rompre avec ce cycle d’échecs répétés. Et cela commence par une réforme en profondeur des pratiques politiques provinciales.

Prehoub Urprus

 


Un appel à un travail d’appropriation et de la réinvention du narratif congolais a été lancé, samedi à Brazzaville, en République du Congo, à l’issue de la deuxième partie du DiasporaSummit, baptisée Diaspoboost, a appris l’ACP.

 « La RDC dont on parle le plus souvent, on en parle très souvent sous le prisme de la guerre. Mais on n’en parle jamais sous le prisme de sa résilience, non plus sous le prisme des jeunes dames, comme Madame Kimbulu qui a réussi à réunir les deux Congo dans une conférence. Il y a véritablement un travail d’appropriation et de la réinvention du narratif congolais », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon le ministre congolais de la Communication et des médias, cette appropriation doit se faire à plusieurs niveaux, en commençant par la connaissance de soi.

Patrick Muyaya a également appelé les Congolais des deux rives du fleuve Congo à se voir comme une partie de la solution.

Diaspoboost, qui a débuté le 9 mai au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique Centrale, à Kinshasa, s’est poursuivi jusqu’au 11 mai, à Brazzaville. Cet événement, qui a réuni des participants autour des thèmes variés, notamment l’entrepreneuriat, la valorisation des matières premières et l’emploi, représente une opportunité importante pour renforcer les compétences et élargir les réseaux au sein de la diaspora congolaise. 

ACP/C.L./CC



L'Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) accompagne, depuis le 5 mai, une soixantaine de femmes tenancières des restaurants populaires communément appelées « mamans Malewa » dans la formalisation de leurs activités auprès du guichet unique de création d’entreprises. Cette initiative de l’ANAPI fait suite à une campagne de sensibilisation qui a duré au moins un mois, renseignent des sources de l’ANAPI.
 
La cérémonie officielle marquant la fin de cette sensibilisation s’est déroulée vendredi 2 mai à Kinshasa.
 
L’objectif de cet accompagnement, selon l’ANAPI, est de soutenir les femmes entrepreneures dans l’obtention des financements et des services adaptés.
 
 D’apres la directrice générale de l’ANAPI, Rachel Pungu Luamba, l’initiative est venue de l’ASBL « Action pour le développement durable ». Cette ASBL a sollicité un accompagnement en vue de formaliser les activités de ces femmes.
 
 L’ANAPI a accepté de jouer ce rôle qui relève de ses compétences, a fait savoir Rachel Pungu Luamba. Elle insiste sur les bénéfices que ces femmes vont tirer de la formalisation de leurs commerces :
 
« Ca ne peut que présenter des avantages, que ce soit pour elles comme pour l’Etat et donc toute l’économie. Pour elles-mêmes, je peux citer notamment déjà la sécurité juridique et judiciaire, l’accès aux financements, l’accès aux financements par les structures étatiques, les banques commerciales privées et autres institutions financières. Mais aussi l’accès aux projets des bailleurs de fonds. Au niveau de l’Etat, évidemment il y a les retombées en termes de création d’emploi, de contrôle de qualité des produits et des services qui sont offerts ».
 
Ntumba Tshiko Calbanie, tenancière d’un malewa dans la commune de Barumbu, dit avoir reçu les documents nécessaires pour le fonctionnement de son entreprise :
 
« C’estl’ANAPI et l’ONG à laquelle j’appartiens qui m’ont soutenue pour que je vienne régulariser mon activité de malewa, parce que j’étais dans le secteur informel, mais aujourd’hui je suis dans le secteur formel. En tout cas je remercie les autorités du pays. Je demande aux autres mamans malewa qui trainent encore le pas de venir adhérer aux associations qui nous accompagnent pour qu’elles soient aussi en ordre avec tous les documents de l’Etat ».
 
Par ailleurs, l’ANAPI soutient ce projet en collaboration avec des institutions financières et d’autres structures publiques et privées.

radiookapi.net/CC



Le CS Don Bosco a mis fin, ce mercredi 7 mai, à l’invincibilité du FC Les Aigles du Congo en le battant sur le score de deux buts à un.

Ce match de la 5ᵉ journée des Play Off du championnat national (LINAFOOT) s’est joué au stade Mazembe, dans la commune de Kamalondo, à Lubumbashi.

Les Samouraïs kinois ont été les premiers à ouvrir la marque à la 26ᵉ minute de jeu grâce à Wanet Kashala.

Les Salésiens lushois ont égalisé à la 89ᵉ minute par l’intermédiaire de Kyembe Losambo, avant qu’Elie Kitobo ne signe le but victorieux dans le temps additionnel.

Avec cette victoire, Don Bosco totalise 12 points en cinq rencontres, à égalité avec les Aigles du Congo.

Ce jeudi 8 mai, le FC Tanganyika accueille le DCMP au stade Kibassa Maliba de Lubumbashi, tandis que le SM Sanga Balende affrontera Maniema Union au stade des Martyrs.

Le même jour, Mazembe offrira son hospitalité à son éternel rival, le FC Lupopo, dans son antre de Kamalondo.

Enfin, la dernière affiche opposera l’AC Rangers à l’AS VClub au stade Tata Raphaël de Kinshasa.

radiookapi.net/CC



Les processus de paix en cours à Washington et à Doha pour résoudre la crise entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sont suivis de près par l'administration Trump. Des officiels américains ne manquent pas d'aborder le sujet à chaque sortie médiatique. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi 7 mai, Tammy K. Bruce, porte-parole du département d'État s’est réjouit des avancées enregistrées dans les discussions censées aboutir à la signature d'un accord de paix entre Kinshasa et Kigali.

"C'est un conflit qui dure depuis des décennies et ils ont signé une déclaration de principes, la date mise en avant était le 2 mai date à laquelle ils devraient présenter des grandes lignes supplémentaires sur ce qu'ils allaient faire pour atteindre ce principe et l'objectif d'arrêter le conflit. C'était d'ailleurs présenté dans la déclaration de principes. Les deux parties, à cette date, avaient soumis leurs contributions, leurs idées pour un projet d'accord de paix et une feuille de route pour la paix. Quand on pense au déroulement remarquable de ce processus à des conflits qui sont si anciens ou qui sont moins médiatisés que d'autres dans le monde, nous travaillons sur tous ces conflits, c'était une réalisation extraordinaire. Les deux camps ont donc respecté cette date butoir", a fait savoir Tammy K. Bruce, porte-parole du département d'État des États-Unis.

Par la même occasion, la 31e porte-parole du département d'État des États-Unis a rassuré que son pays travaille de mèche avec l'Union Africaine pour l'aboutissement de cet accord censé garantir une paix durable et la prospérité durable dans la région.

"Nous nous réjouissons bien-sûr de ces détails et reconnaissons qu'il s'agit d'une étape importante vers la réalisation des engagements pris dans cette déclaration de principes. Nous allons profiter de cette dynamique et continuer d'œuvrer avec les partenaires de l'Union Africaine et les deux parties afin de parvenir à un accord qui garantisse une paix durable, la prospérité économique et la stabilité dans la région", a ajouté Tammy K. Bruce. 

En début de semaine, Massad Boulos, le conseiller principal de Trump pour l’Afrique au département d’État américain, a annoncé que la RDC et le Rwanda ont remis leurs contributions qui constituent un avant-projet d’accord de paix, comme prévu dans la déclaration de principes signée à Washington sous l’égide des États-Unis.

Les deux pays s’étaient engagés, lors d’une rencontre tenue le 26 avril à Washington, à présenter un texte commun au plus tard le 2 mai 2025. Cet engagement, entériné par les ministres des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner (RDC) et Olivier Nduhungirehe (Rwanda), s’inscrit dans le cadre d’un processus diplomatique élargi, combinant les initiatives de Nairobi, de Luanda et de Doha, sous la coordination de la Communauté d’Afrique de l’Est (CEA), de la SADC et avec le soutien de l’Union africaine.

Le document en cours d’élaboration prévoit des engagements sur la souveraineté, la sécurité, la coopération économique régionale, le retour des personnes déplacées ainsi qu’un appui renouvelé à la mission de l’ONU en RDC (MONUSCO). En cas de divergence persistante sur le contenu du texte, la déclaration de principes prévoit une réunion ministérielle à Washington, sous la médiation du Secrétaire d’État américain.

Cette étape marque un développement majeur dans les efforts régionaux et internationaux visant à mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC, où les tensions restent vives entre Kinshasa, Kigali et les groupes armés actifs dans la région, dont l’AFC/M23.

Clément MUAMBA



La République démocratique du Congo connaît un tournant important dans le contrôle de ses finances publiques pour une bonne gouvernance avec la nomination, par ordonnance présidentielle, de Christophe Bitasimwa Bahii au poste d’Inspecteur Général des Finances – Chef de service.

Cette décision marque la fin d’un cycle de cinq années sous la direction de Jules Alingete Key, désormais ancien patron de l’Inspection Générale des Finances (IGF).

À la suite de cette transition, Jules Alingete désormais retraité a tenu à adresser un message empreint de gratitude et de sérénité.

« Mes très sincères félicitations et vœux de succès au nouvel IGF – Chef de service, M. Christophe Bitasimwa. Je tiens à exprimer toute ma gratitude à Son Excellence Monsieur le Président pour la confiance placée en ma modeste personne durant ces cinq années passées à la tête de l’IGF », a-t-il posté sur son compte X.

Ce message marque la fin d’un mandat intense, au cours duquel l’IGF a occupé une place centrale dans le combat contre la corruption, la fraude financière, les détournements et la mauvaise gestion des deniers publics.

En effet, sous la direction de Jules Alingete, l’institution s’est imposée comme un acteur majeur du contrôle financier, n’hésitant pas à épingler hauts responsables et entreprises publiques dans des rapports largement médiatisés.

La nomination de Christophe Bitasimwa, un technocrate respecté, ouvre une nouvelle page dans l’histoire de l’IGF. Son arrivée intervient dans un contexte où les défis de la transparence budgétaire, de la lutte contre l’impunité financière et de la rigueur administrative restent entiers. Il est désormais chargé de consolider les acquis de son prédécesseur, tout en insufflant une nouvelle dynamique à l’institution.

Le président de la République, par cette décision, réaffirme sa volonté de renforcer les mécanismes de contrôle et d’assainissement de la gestion publique. Le peuple congolais et les partenaires de développement observeront avec attention les premiers pas de cette nouvelle équipe.

Glody Luedi



L’ancien ministre des Finances congolais, Nicolas Kazadi, a pris la parole pour dénoncer les “manœuvres” de l’entourage proche du Président Félix Tshisekedi, qu’il juge responsables de ses démêlés judiciaires.

Des résultats qui dérangent l’entourage de Tshisekedi

Dans sa sortie médiatique, Nicolas Kazadi a affirmé être “mal entouré” et a remis en cause les intentions de ses détracteurs, qui seraient proches du pouvoir. “Depuis que ce pays existe, personne n’a accompli ce que j’ai réalisé… Si je suis combattu, c’est à cause de mes résultats”, a-t-il martelé.

En 2024, Kazadi avait été brièvement impliqué dans une enquête pour détournement de fonds publics liée à un projet gouvernemental de forages d’eau. Mais le procureur général l’avait finalement disculpé en novembre de la même année, estimant qu’aucune preuve ne permettait de l’incriminer.

Des critiques récurrentes envers l’entourage de Tshisekedi

Cette sortie médiatique de l’ancien ministre s’inscrit dans un contexte politique congolais tendu, où les luttes d’influence au sein du cercle présidentiel sont régulièrement évoquées.

En effet, Kazadi n’est pas le premier à pointer du doigt l’entourage du Président Tshisekedi. Récemment, Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa, avait également dénoncé les “manœuvres” de certains proches du chef de l’État.

En 2024, Kazadi avait été brièvement impliqué dans une enquête pour détournement de fonds publics liée à un projet gouvernemental de forages d’eau. Mais le procureur général l’avait finalement disculpé en novembre de la même année, estimant qu’aucune preuve ne permettait de l’incriminer.

Des critiques récurrentes envers l’entourage de Tshisekedi

Cette sortie médiatique de l’ancien ministre s’inscrit dans un contexte politique congolais tendu, où les luttes d’influence au sein du cercle présidentiel sont régulièrement évoquées.

En effet, Kazadi n’est pas le premier à pointer du doigt l’entourage du Président Tshisekedi. Récemment, Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa, avait également dénoncé les “manœuvres” de certains proches du chef de l’État.

mbote/CC



Le TP Mazembe a réalisé une excellente performance en s'imposant ce dimanche 4 mai au stade des Martyrs devant l'As Maniema Union (1-0). Les corbeaux reviennent dans la course au classement après leur revers face aux Aigles du Congo (1-3).

Aucun but n'a été marqué lors de la première mi-temps. Malgré la légère domination des Unionistes, les deux équipes n'ont pas réussi à faire de différences. Les choses ont changé dès le retour des vestiaires. Les unionistes ont été punis par les corbeaux à une minute de la fin du match. Les Kambelembele ont manqué des occasions de marquer, puis ont commis une faute non loin de la surface de réparation, ce qui a conduit au but sur un coup franc bien enveloppé par Patrick Mwaungulu (1-0).

Le TP Mazembe, battu par les Aigles du Congo lors de sa dernière sortie en périple kinois se relance grâce à ce succès. Il compte désormais 9 points en 4 sorties dans cette phase ultime des playoffs. Contrairement à son adversaire du jour, Maniema Union freiné, station avec 9 points avec le même nombre des matchs disputés.

Les prochains défis pour les deux formations sont donc d'une grande importance pour la suite de cette compétition. Mazembe affrontera Saint-Éloi Lupopo, tandis que Maniema Union fera face au Dcmp.

Fiston MOKILI



À l'occasion de la 4ème journée de la phase finale de la 30ème édition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT), le football club Tanganyika de Kalemie s'est imposé ce dimanche au stade de Martyrs de Kinshasa, devant Sa Majesté Sanga Balende de la ville de Mbuji-Mayi (0-1).

Le but des rojiblancos de Kalemie est signé par Dan Mbaya déjà à la première période. En deuxième période, malgré les changements de part et d'autre, le score restera inchangé.

Une première victoire des poissons électriques de Kalemie qui comptent désormais 3 points en 4 matchs joués jusqu'à présent. L'équipe devra rentrer sur Lubumbashi pour la poursuite de la compétition.

José Mukendi



Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a appelé, vendredi 2 mai, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, à respecter l’article 151 de la Constitution. Dans une correspondance adressée à ce dernier, Kamuleta a rappelé que cette disposition exige que les juridictions statuent librement sur les affaires dont elles sont saisies, sans interférence ni entrave.

Le président de la Cour constitutionnelle précise dans sa lettre que la procédure en cours a dépassé la phase pré-juridictionnelle et qu’à ce stade, il n’est plus possible d’évoquer la question de l’autorisation des poursuites ou de la levée des immunités. Autrement dit, souligne Kamuleta, l’article 151 s’applique dans le cas où un député aurait commis une infraction et où le ministère public envisagerait d’engager des poursuites ou de procéder à son arrestation.

Pour le cas de Matata Ponyo, ce n’est plus le cas : il est déjà traduit devant une juridiction de jugement et l’organe des poursuites s’est déjà dessaisi du dossier à la suite de la requête aux fins de fixation d’audience. « Nous sommes actuellement dans une phase juridictionnelle et non dans celle des poursuites », indique-t-il dans ce document.

À ce stade, la Cour ayant déjà pris la cause en délibéré, elle doit se prononcer sur toutes les questions de procédure et de fond soulevées dans le cadre de cette instance.

Il y a quelques jours, M. Kamerhe avait dénoncé la violation de la loi par la Cour constitutionnelle dans le procès intenté au député Matata Ponyo, sans que ses immunités parlementaires n’aient été levées. Le président de l’Assemblée nationale avait alors demandé à la Cour de suivre la procédure légale, en exigeant qu’elle adresse officiellement une demande de levée des immunités à l’Assemblée pour l’élu de Kindu, poursuivi notamment pour détournement de fonds dans l’affaire du parc agro-alimentaire de Bukanga-Lonzo.

Dans cette affaire, le ministère public avait requis 20 ans de prison ferme à l’encontre de Matata Ponyo, assortis de 10 ans d’inéligibilité.

radiookapi.net/CC

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