La hausse illégale et désordonnée des tarifs de transport en commun sur différentes lignes de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), a été considérée comme un véritable casse-tête et un des facteurs déstabilisateurs des budgets domestiques par des usagers de la route, approchés mercredi par l’ACP.

« Le transport en commun est devenu un véritable casse-tête. Nous ne savons pas à quel saint nous vouer. La dernière grille tarifaire de l’hôtel de ville de Kinshasa est foulée impunément aux pieds. Elle est même un mythe dans l’opinion. Des révisions à répétition du coût de transport en commun déstabilisent plusieurs ménages (…) qui sont souvent surpris par des modifications des tarifs à divers arrêts », a déclaré Josué Bamua, un passager surpris au niveau de la 7 ème rue dans la commune de Limete.

La nouvelle grille tarifaire pour le transport en commun, à travers toute l’étendue de la capitale congolaise, avait été publiée au mois de janvier 2025 par le ministre provincial des Transports et mobilité urbaine de la ville de Kinshasa, une décision prise et publiée dans le but de mettre fin au désordre constaté dans le secteur de transports, par l’excès des ailesbde certains chauffeurs qui fixent le prix selon le temps, le jour et même le climat.

Le transport est un facteur essentiel pour le développement d’un pays, et doit être traité avec une certaine considération dans la politique publique afin de faciliter et de soutenir la condition vie.

« 1 500 fc est le prix du transport fixé dans la grille, pour nous qui faisons le trajet gare central–kingasani ya suka, mais en réalité nous payons 5 000fc », a indiqué Jean Mawete, passager sur l’arrêt de bus abattoir-masina.

M. Jean a insisté sur le fait que les autorités ne doivent pas seulement s’arrêter à publier des décisions, mais doivent prendre aussi des mesures qui peuvent permettre une bonne applicabilité sur le terrain de toutes les décisions prises.

A Kinshasa, le transport est devenu un casse-tête pour la population kinoise, qui ne déplore pas seulement le prix, mais aussi l’état des routes dans la capitale.

Le transport contribue au bien-être général, social et économique dans un pays, surtout pour les pays en voie de développement.

La population s’est interrogée sur la grille tarifaire de transport en commun à Kinshasa et espère obtenir des autorités des solutions plus que durables et concrètes dans ce secteur. 

ACP/UBK/CC



Après avoir suspendu le PPRD, parti politique de l’ancien président Joseph Kabila, le gouvernement congolais semble vouloir passer à la vitesse supérieure en sollicitant la dissolution complète de cette formation politique, pour sa présumée complicité avec le mouvement rebelle AFC/M23.

Jacquemin Shabani argue, dans sa lettre, que les actions du PPRD et de son autorité morale Joseph Kabila « tendent à appuyer ouvertement et à légitimer l’agression du pays et le massacre de la population congolaise, ce qui constitue une trahison », a-t-il fait savoir, en évoquant notamment les dernières sorties médiatiques de Kabila, qui, selon lui, n’a jamais condamné les actions de la rébellion M23. Il évoque également sa présumée présence au mois d’avril dans la ville de Goma, occupée par les rebelles depuis plus de 100 jours.

Cette posture a été mal perçue à Kinshasa, où une procédure judiciaire a d’ailleurs été ouverte contre le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange. La procédure de levée de ses immunités est actuellement sur la table du bureau du Sénat.

Pour sa part, le PPRD a déclaré avoir levé la décision de suspension de ses activités, prise par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemin Shabani.

Lionel Kibuluku



 Un concert d’hommage, initié par le guitariste Pierre Evariste Mandjeku, connu sur scène Dizzy Mandjeku, à feu le musicien Franco Luambo Makiadi, tous de la République démocratique du Congo, est prévu vendredi 30 mai à Kinshasa, capitale du pays et berceau de la rumba, selon une note de l’Institut français.

« Sur les pas de la rumba avec une légende vivante, Dizzy Mandjeku, ex-chef d’orchestre du mythique ‘‘Ok Jazz’’, monte sur scène à la grande halle avec Sam Mangwana, Nyboma et les ‘‘Odemba Ok All stars’’ pour une soirée hommage à Franco Luambo », a-t-on lu.

« Le programme prévoit des reprises cultes, compositions originales dans une ambiance tropicale de l’âge d’or de la rumba congolaise, pour le plus grand bonheur des amoureux de musique et d’histoire », a indiqué la même source.

Compté parmi les architectes de la rumba congolaise, Dizzy Mandjeku a traversé les époques et a joué avec trois grands géants de la rumba congolaise, notamment Verckys Kiamuangana Mateta, Rochereau Tabu Ley, et Franco Luambo Makiadi.

Parmi ses contributions exceptionnelles, l’on note sa participation en tant que guitariste, à la réalisation de la chanson ‘‘Papaoutai’’, une œuvre artistique qui aurait permis à son auteur, le rappeur et producteur belge Paul Van Haver dit Stromae, de surmonter l’absence de son père et combler le vide affectif.

ACP/JF/CC



Les Léopards juniors de la République démocratique du Congo sont tombés les armes à la main devant les Amajita d’Afrique du Sud au New Suez Stadium d’Ismailia, ce lundi 11 mai 2025 en quart de finale de la Coupe d’Afrique de la spécialité. La chute est donc très libre pour les congolais qui pourtant ont bien géré une bonne partie du match. Les petits détails (la concentration, les changements) l’auront emporté sur eux malheureusement.

Plus rythmé qu’attendu, le premier quart d’heure livrera une partie équilibrée. Les situations étaient franches de tous bords. Les sud-africains assiégeaient le camp tôt, Shakeel April passait en revue Matobo  en double crochets pour finalement armer puissamment sa frappe dans les décors. Mais la réponse des congolais s’en suivra plus vite. Matobo pour Ntanda à la (13è minute) au point de penalty malencontreusement le plat du pied du capitaine à bout portant va s’envoler aussi.  Le juste équilibre voulu par Bukasa avec un double pivot (Efuele - Ahoka) apportera de l’assiduité dans la récupération très haute du ballon et la fluidité dans les transmissions. Makanza ratait son coup de canon au quart d’heure de jeu. Bongeli se grinçait les dents sur un corner effectué à une touche avec Matobo : sa reprise instantanée au premier poteau rencontrera les entre-jambes de Flecter Lowe. Une main sera décriée derrière malheureusement le sifflet ne retentira pas.

Les Léopards oppressants dans la moitié du terrain seront frustrés à jamais par les mauvaises relances malheureuses de Tutu qui aurait pu coûter cher sur une remise à la 36è minute à Tshilanda. Heureusement pour le pensionnaire de l’Union St Gilloise agile, venait à freiner cette belle prise du dangereux April dans les 12 dernières. Les avertissements seront une pléiade côté congolais au total 3 cartons distribués à Tshilanda sur le coup, à Jules Ahoka puis à Bongeli à la fin de la première demi-heure suite à son retourné acrobatique raté. Le jeune corbeau à la charge se trouait une fois de plus à la 45+1 juste avant la pause bien que seul au second poteau son pied son demi-volée devisé va renvoyer tout le monde aux vestiaires.

Avant l’heure de jeu, ce les Amajita reprenaient le contrôle du débat. Les Léopards rentraient timidement dans leur match Ntanda annihile un centre fort au second poteau la reprise de volée de d’Ahoka qui s’en suivait, écrasé une main collé au corps de la muraille jaune et verte  à la 58è minute. Dans sa prise de conservation de ballon dos au but Ntanda se distinguait deux minutes plus tard. Il, comme dans ses habitudes, conservait entre deux sud-africains, un ballon qui finissait sa course entre les mains de Lowe à la 60è minute. Ça ne chengera en rien de l’explication qui deviendra de plus en plus âpre au fil que les minutes. Le remplacement de Bongeli et Makanza par Talasi et Messy Manitou à la 67è minute avec la nette envie de migrer à son 4-4-2 naturel, Bukasa saura bien gérer le deuxième quart et la dernière demi-heure avec la fraîcheur qu’ont apporté Tshimanga (86è) et Lufuiku à la 87è minute.  Pleins pieds au prolongation, Tutu à la 96è minute s’opposera au but du capitaine d’Autata suite à une claquette sur son trajectoire au milieu premier poteau, le marquoir ne bougeait pas d’un instant.

Les balles arrêtées se multipliaient pour les sud-africains cependant. Les congolais, eux, couraient derrière le ballon. Lufuiku monté à la place de Ntanda vendangeait son ballon enveloppé dans les cinq mètres cinquante à la 101è minute. Le dossard 24 du SM Caen préférait jouer solo que prendre l’information avec Manitou à la droite.  La tension montrera d’un cran sur une situation controversée d’un penalty refusé aux congolais à la 105è minute. Smith sur le coup titrait le maillot de Matobo sur son petit pont dans lequel il était en retard monsieur Abdallah Jameh avalera son sifflet. Les minutes qui se sont grappillées dans la protestation du penalty ou non vont être fatal dans la concentration et la réorganisation de l’emplacement de Kalonji et Tshimanga. Derrière, Malhangu profitait du contre pour tuer à la 105è+5. Matobo encore lui revenait à la hauteur pour répondre à la 111è minute, malheureusement son geste de trop lui a coûté cher : sa frappe croisée était tout proche de finir au fond. Pendant que Issac Lufuiku préférait tenter une frappe dans le néant à la 116è minute. Lufuiku en payera même les frais de la colère de Bukasa à la 119è minute avec le replacement par Makoko sans rien apporter.

Les congolais disent adieu au rêve mondial Chili 2025 dans des circonstances peu orthodoxes certes. Les choix du sélectionneur Bukasa auront coûté ce ticket qualificatif. Les Léopards juniors enchaînent non seulement une deuxième défaite mais auront de quoi se mordre les langues avec un parcours courageux à mettre à leur compte (2 défaites, 1 succès, et 1 nul).

Jenovic  Lumbuenadio



Le gouvernement de la République tient à la pérennisation du programme de la gratuité de la maternité en République Démocratique du Congo. Répondant à la question orale avec débat du député national Bonzeke Iliki Freddy au sujet de la mise en œuvre de la politique relative à la gratuité des accouchements et des soins aux nouveaux nés, Samuel Roger Kamba, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale a révélé qu'à ce jour le programme couvre 14 provinces sur 26.

"Sur les 26 provinces, nous avons à ce jour étendu sur les fonds propres de l'État au Kongo Central, Kinshasa et Kasaï Oriental et sur les fonds de la Banque mondiale nous avons étendu dans 11 provinces ce qui nous fait 14 provinces sur 26. Sur 14 provinces sur 26, nous avons couvert 257 zones de santé sur les 519 et nous avons couvert 4622 établissements des soins de santé dont 2080 publics et 2452 privés et concessionnels faisant donc 55% pour ce qui est du privé lucratif et non lucratif et 45% pour ce qui est de l'État telle est la couverture nationale aujourd'hui de la gratuité de la maternité", a révélé Samuel Roger Kamba jeudi 8 mai dernier devant la représentation nationale réunie au Palais du Peuple.

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale est revenu sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à lancer ce programme d'abord dans la ville province de Kinshasa.

"Le besoin en financement pour tout le programme de la gratuité de la maternité pour tout le pays c'est un peu plus de 200 millions USD par an. Nous avons décidé de commencer par la ville province de Kinshasa et nous avions demandé 42 millions USD qui nous avaient été donnés dont on peut justifier toutes les dépenses qui ont été faites et celà c'était pour la ville province de Kinshasa. Pourquoi la ville de Kinshasa ? Premièrement, c'est là où il y a la plus grande agglomération de notre population, deuxièmement on a les mêmes repères qu'au niveau rural, dans nos périphéries et troisièmement on avait la possibilité de valider le processus correctement en le faisant dans ces conditions là", a ajouté Samuel Roger Kamba.

Selon ce membre du gouvernement, l'extension de ce programme se fait avec l'appui financier de la Banque Mondiale qui prend en charge 11 provinces et le gouvernement sur fonds propres 3 provinces.

"Quand le gouvernement a accepté de mettre de l'argent, nous nous sommes tournés vers la Banque mondiale pour négociér parce-que le processus d'extension ne pouvait pas se limiter au fonds de l'État, nous avons donc négocié avec la Banque Mondiale pour solliciter son implication pour étendre cette couverture au niveau national, la Banque mondiale dans le cadre du programme de lutte contre la malnutrition qui piétiner, a décidé de réorienter un certain nombre des fonds pour couvrir 11 provinces et donc nous avons la ville province de Kinshasa plus les 11 provinces couvertes par la Banque mondiale", a-t-il fait savoir dans son intervention.

Et de poursuivre :

"Nous avons ensuite décidé que sur le même fonds qui était prévu pour la ville province de Kinshasa nous etendions au Kongo Central parce-que la peur que nous avions c'est que les mamans sachant qu'à Kinshasa pouvaient accoucher gratuitement, commencent à se déplacer vers Kinshasa ce qui allait entrainer une surcharge au niveau de Kinshasa donc c'est sur le même fonds que nous avons décidé d'étendre à la province du Kongo Central. Nous avons négocié avec la Banque mondiale parce-que dans les provinces couvertes par la Banque mondiale Mai Ndombe n'était pas dedans, nous avons décidé de négocier avec la Banque mondiale pour qu'elle étende sa participation au niveau de Mai Ndombe".

Par la même occasion, Samuel Roger Kamba a expliqué à la représentation nationale les mécanismes de mise en œuvre du programme de la gratuité de la maternité. L'objectif poursuivi derrière ce programme, dit-il, est l'amélioration de la prise en charge de la mère et de l'enfant.

"Nous selectionnons les établissements des soins. Pourquoi ? Parce que le but n'est pas de rendre la maternité gratuite, le but est d'améliorer la prise en charge notamment la qualité qui est offerte donc nous ne prenons pas tous les établissements. Le but n'est pas de tout rendre gratuit, le but c'est d'amener les mamans là où elles peuvent avoir des soins de qualité. Nous avons mis en place le système qui évalue les centres de santé qui sont présélectionnés celà est effectué par l'autorité de régulation qui permet en amont d'aller d'abord voir le centre et valider la qualité et finalement de nous autoriser à sélectionner ce centre là pour être mis dans la gratuité", a laissé entendre le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

La gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né est, d'après les autorités congolaises, le premier paquet des soins de la mise en œuvre de la couverture santé universelle. Il s'inscrit dans le cadre de l'un des six engagements du second quinquennat de Félix Tshisekedi en vue de garantir plus d'accès aux services de base.
Dans cet engagement, le Président Félix Tshisekedi compte assurer la réception des soins de santé de qualité et un accès universel à l’enseignement primaire et secondaire, à l’eau et à l’électricité ainsi qu’à la protection sociale.

Clément MUAMBA



Cent jours après la prise de Goma par la rébellion de l’AFC-M23, soutenue par le Rwanda, la population locale vit toujours dans un climat de peur, d'incertitude et de précarité extrême, selon plusieurs témoignages enregistrés dimanche 11 mai par radio Okapi. La capitale du Nord-Kivu traverse une crise multidimensionnelle :  sécuritaire, humanitaire, économique, sociale et politique sans perspective claire de retour à la normale. 

Depuis l'occupation de Goma, les habitants vivent sous la surveillance constante des rebelles.  Malgré l'insécurité omniprésente, ils tentent de reprendre leurs activités quotidiennes la peur au ventre.

La prise de Goma a entraîné des déplacements massifs de la population.

Paralysie de l’économie locale

Les conditions de vie se sont rapidement dégradées, marquées par des pénuries alimentaires et la dégradation des infrastructures scolaires et sanitaires. 

L’économie locale est paralysée. Les banques et institutions financières sont fermées, rendant l'accès à l'argent liquide extrêmement difficile.

Les prix des biens de première nécessité ont fortement augmenté, alors que les chaînes d’approvisionnement sont perturbées.

Violations des droits de l’homme

Les rebelles du M23 imposent également des taxes élevées sur les activités économiques, notamment les produits miniers et le commerce. Cette situation aggrave la pauvreté et la vulnérabilité des habitants.

Des rapports émanant d'organisations humanitaires et du gouvernement congolais documentent de nombreuses violations graves des droits humains :  meurtres, viols, exécutions sommaires, enlèvements et recrutements forcés, notamment parmi les jeunes. 

Reprise du trafic lacustre

Quelques signes de résilience émergent malgré tout. La navigation sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu a repris et les écoles ont rouvert dans l'espoir de sauver l'année scolaire.

Cependant, l'aéroport reste fermé, limitant fortement la mobilité et les échanges avec le reste du pays. 

Malgré les efforts diplomatiques en cours pour désamorcer la crise, la situation sur le terrain reste instable. Les combats se poursuivent dans d'autres zones du Nord-Kivu et de nouvelles localités sont tombées sous le contrôle du M23. 

La population civile, principale victime de cette crise, attend toujours une issue pacifique. Son quotidien reste marqué par l'angoisse, ainsi que par une étonnante capacité de résistance face à l'adversité, selon des sources locales. 

radiookapi.net/CC



100 jours après sa prise de fonction à la tête du Nord-Kivu, le général Evariste Kakule Somo dresse un premier bilan de son action, alors que le chef-lieu de la province s’est provisoirement déplacé à Beni. Sa porte-parole, Prisca Kamala Luanda, a présenté ce bilan qu’elle qualifie de positif, ce samedi 10 mai.

Parmi les réalisations citées figurent le lancement des travaux de réhabilitation des infrastructures dans les territoires de Beni, Lubero et Walikale, la prise en charge des combattants Wazalendo, ainsi que la dotation de la Police nationale congolaise (PNC) et des Forces armées de la RDC (FARDC) en équipements et engins roulants.

Sur le plan diplomatique, les trois premiers mois du général Kakule Somo à la tête du Nord-Kivu, ont été marqués, selon Mme Kamala, par un renforcement de la coopération avec plusieurs partenaires. Elle évoque notamment les visites des ambassadeurs de l’Union européenne, de la Belgique et de l’Ouganda. Selon la porte-parole du gouverneur, les relations avec la MONUSCO se sont également améliorées, avec l’installation à Beni du quartier général de ses casques bleus.

Côté sécurité, plusieurs actions ont été entreprises, selon madame Kamala : des engins à deux roues ont été remis à la PNC à Kasindi, des véhicules à quatre roues à Beni, douze kits internet de communication ont été fournis aux FARDC à Walikale, et le centre d’instruction militaire de Nyaleke a rouvert ses portes. La prise en charge alimentaire des combattants Wazalendo est aussi citée parmi les réalisations du numéro 1 de la province.

Prisca Kamala a précisé que toutes ces actions ont été menées sans bénéficier de la rétrocession du gouvernement central.

Cependant, la société civile appelle à maintenir la dynamique. Junior Mbakulirahi, président intérimaire de la coordination urbaine de la Société civile du Congo, tout en saluant ce qu’il qualifie de bilan « remarquable », estime que de nombreux défis subsistent. Il appelle le gouverneur à renforcer son action, notamment face à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers, qui décourage le retour des populations déplacées et freinent le développement de la province.

radiookapi.net/CC



V.Club s’est imposé devant les Anges Verts, dans une opposition des deux clubs de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dimanche, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, à la 7ème journée des play-offs du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot).

Après une première période infertile de part et d’autre, V.Club est passé par le chas de l’aiguille, grâce à une réalisation de Nzanga Malamu (84ème).

Ce petit but a été profitable à V.Club qui s’est amélioré, tant bien que mal, avec un capital de 7 points, en quatre sorties, après son succès par 1-0, face à SM Sanga Balende de Mbuji-Mayi.

En même temps, par succès, V.Club a enfoncé la formation d’AF Anges Verts, toujours immobilisée à la ligne du départ, sans le moindre acquis, soit, 0 unité après quatre sorties.

Ce match a été le 3ème et le dernier, sur les trois décrétés, à huis clos, contre les Dauphins noirs de Kinshasa, après la sanction qu’ils ont écopé contre les Aigles du Congo (0-3), suite à l’envahissement du terrain par les Moscovites, mécontents du but des Samouraïs (joueurs des Aigles du Congo), qu’ils ont jugé irrégulier, mais validé par l’arbitre.

Maniema Union se débarrasse de Rangers (2-0)

Maniema Union de Kindu (en vert-noire) et Rangers de Kinshasa (en noire-blanc)

Dans l’explication, qui s’est jouée, au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa, capitale du pays, l’AS Maniema Union de Kindu, chef-lieu de la province de Maniema, dans le centre-est, s’est débarrassée de l’AC Rangers de Kinshasa, par 2-0, dimanche, en match avancé de la 8ème journée des play-offs

Les deux buts de Maniema Union ont été marqués, respectivement par Christian Balako Panzi (53ème) et Émeraude Mola (80ème).

Une deuxième victoire consécutive pour les Unionistes de Kindu, face à Sa Majesté Sanga Balende (1-0) et devant les Rangers de Kinshasa (1-0).

Avec cette victoire, Maniema Union a pris la tête du classement avec 15 points, devant Les Aigles du Congo qui comptent 12 points, en 5 sorties. 

Sanga Balende et Simba se neutralisent (1-1)

Vue du match entre Sanga Balende de Mbuji-Mayi et Simba de Kolwezi

Bien avant, au stade des Martyrs de Kinshasa, capitale du pays, Sanga Balende de Mbuji-Mayi, dans le centre du pays et Simba de Kolwezi, du Lwalaba, dans le sud-est, se sont neutralisés, par 1-1, en match en retard de la première journée.

Les deux buts de la partie ont été marqués à la seconde période. C’est Sa Majesté Sanga Balende qui a eu l’insigne honneur pour l’ouverture du score, par l’entremise de Butoto Kamana (63ème).

Dix minutes plus tard, l’AS Simba est revenue au diapason de Sanga Balende, grâce au but égalisateur d’Iluma Mbombo (73ème).

A la faveur de son premier nul de ces play-offs, Sanga Balende a enregistré son tout premier point, en trois sorties.

Par contre, c’est le deuxième nul de la série, pour l’AS Simba, après le premier concédé devant l’AC Rangers (0-0) et qui lui a valu 5 points. L’AS Simba a glané son unique victoire devant DC Motema Pembe (2-1).

Mazembe surpris par Tanganyika (1-2)

Par ailleurs, au stade Mazembe de Kamalondo, le TP Mazembe de Lubumbashi a été surpris par le FC Tanganyika de Lualaba, par 1-2, dimanche, en match avancé de la 10ème journée des play-offs du championnat de la Linafoot.

L’équipe de Tanganyika a ouvert le score dès la 17ème minute par Dan Mbaya, avant qu’Oscar Kabwit  (21ème) n’égalise pour Mazembe. Après 5 minutes, Jean-Bénoit Banga (25ème) a inscrit le but victorieux pour le FC Tanganyika.

Une deuxième défaite consécutive concédée par Mazembe, après celle enregistrée face au FC Saint Lupopo (0-1).

Par ce faux pas, Les Corbeaux lushois sont désormais classés 5ème, avec 9 points, en 6 sorties ; alors que le FC Tanganyika s’est positionné à la 8ème place avec 6 points, en autant des matches joués.         

ACP/



L’ancien Président Nigérian Olusegun Obasanjo, facilitateur de l’Union africaine pour la crise congolaise, a rencontré, samedi 10 mai 2025, à Bruxelles, l’opposant Moïse Katumbi. La rencontre marque une étape symbolique dans les efforts régionaux visant une solution politique durable à l’instabilité persistante dans l’est de la RDC -République démocratique du Congo-.

À côtés de ces deux personnalités figuraient aussi Salomon Kalonda, proche collaborateur de Katumbi, et le ministre honoraire Antipas Mbusa Nyamwisi. 

La présence de ces figures confirme l’importance politique de cette réunion, bien que l’entretien principal ait clairement opposé Katumbi et le médiateur de l’UA.

Selon des sources proches du dossier, Obasanjo cherche à baliser la voie à un dialogue inter-congolais élargi, en rassemblant progressivement les principales forces politiques autour d’un même objectif : la paix. Moïse Katumbi, lui, plaide depuis plusieurs mois pour un consensus national, estimant que seule une solution politique inclusive peut garantir la stabilité du pays.

Cette rencontre fait suite à d'autres démarches entreprises par le diplomate Nigérian. Il avait notamment échangé récemment avec l’ancien président Joseph Kabila, Mbusa Nyamwisi et le président Félix Tshisekedi sur le continent africain, dans une logique de consultation progressive des différentes sensibilités politiques congolaises.

En se rendant à Bruxelles pour rencontrer Moïse Katumbi, Obasanjo confirme la place centrale qu’occupe l’opposition dans la résolution de la crise congolaise.

Prehoub Urprus

 


 La République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo ont été appelées à l’unisson pour un avenir économique commun, samedi, lors du lancement de DiapoBoost, un sommet inédit organisé simultanément à Kinshasa et Brazzaville, deux capitales les plus proches du monde.

« C’est un symbole fort d’unité et de coopération régionale qui a été posé aujourd’hui à Kinshasa, capitale de la RDC », a déclaré Thierry Moungala, ministre de la Communication et Médias de la République du Congo, présent à Kinshasa à la cérémonie d’ouverture.

« J’appelle le gouvernement de nos deux pays à intensifier des échanges culturels, humains et politiques entre les deux rives du fleuve Congo, notre frontière naturelle, et entre d’autres pays africains », a-t-il dit.

Dans son allocution, le ministre n’a, cependant, pas caché son regret face à ce qu’il a considéré comme une opportunité mal exploitée par les deux pays.

« J’ai l’impression que le slogan qui consiste à dire que nous sommes les deux capitales les plus proches du monde, nous ne l’appliquons pas en réalité. Nous avons souvent l’impression qu’elles se tournent le dos, alors qu’en réalité elles devraient communier devant la majesté du fleuve qui nous sépare naturellement. Ces mots forts résonnent comme un appel à l’action pour les gouvernants et les sociétés civiles des deux Congo », a ajouté Thierry Moungala.

Le sommet DiaspoBoost, et son volet DiaspoSummit, se veut justement un espace de dialogue et de propositions concrètes visant à renforcer les liens historiques, culturels et sociaux entre les peuples congolais des deux rives.

Le ministre Moungala a, par ailleurs, indiqué que l’événement dont la première phase s’est tenue au Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale à Kinshasa, réunit des représentants de la diaspora, des artistes, des intellectuels et des décideurs politiques autour des thématiques liées à l’identité partagée, à la mobilité entre les deux capitales, à l’intégration régionale et au rôle moteur de la culture dans le rapprochement des peuples ainsi que dans l’investissement.

Pour ce membre du gouvernement du Congo-Brazza, en effet, il est crucial de capitaliser sur le ressenti des populations, sur leur désir profond de rapprochement afin de construire des politiques publiques qui favorisent une réelle intégration.

« L’aspect culturel, lié à la nécessité de connaître l’autre, de se rapprocher de l’autre, tous ces éléments doivent permettre aux gouvernements de proposer des pistes d’actions concrètes », a-t-il insisté.

Le DiaspoSummit, a-t-on noté, s’est poursuivi jusqu’au dimanche 11 mai, à Brazzaville. Ces jours de réflexion et d’échanges ont été ponctués de panels, d’ateliers thématiques et d’activités culturelles qui ont mis en lumière la richesse du patrimoine commun et les initiatives de la diaspora en faveur d’une Afrique centrale plus soudée.

Notons que, par cette initiative ambitieuse de Stéphanie Kimbulu, DiadpoBoost espère faire de Kinshasa et Brazzaville les piliers d’un modèle de coopération transfrontalière en Afrique fondé sur la fraternité, la culture et l’avenir partagé. 

ACP/C.L./CC

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