La 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat, la COP30, s’est ouverte lundi à Belém, au Brésil, au cœur de l’Amazonie, région emblématique des défis climatiques mondiaux. Cette édition se veut historique, placée sous le signe de la transparence, de la justice et de l’action.

Une COP pour dire la vérité et agir.

Dès l’ouverture, les délégués ont adopté l’agenda officiel des discussions. Le président de la conférence, André Corrêa do Lago, diplomate brésilien, a promis de faire de cette rencontre une « COP de vérité », où les discours laisseront place à des engagements mesurables et vérifiables.

« Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Le monde n’avance pas assez vite. Cette COP doit être celle du réalisme et du courage », a-t-il déclaré dans son allocution d’ouverture.

Des appels forts à accélérer la transition

Le secrétaire exécutif de l’ONU pour le climat, Simon Stiell, a rappelé l’urgence d’agir : le monde ne peut plus se permettre d’attendre. Il a appelé à accélérer les financements climatiques, à renforcer l’adaptation dans les pays les plus touchés et à accélérer la transition énergétique vers des modèles plus propres et inclusifs.

Il a également insisté sur la nécessité pour les États de tenir leurs promesses financières, notamment celles liées au Fonds pour les pertes et dommages, destiné à soutenir les nations vulnérables.

Les peuples autochtones en première ligne

Les représentants des peuples autochtones, très présents à Belém, ont profité de cette tribune mondiale pour rappeler leur rôle central dans la protection des forêts et de la biodiversité. Ils demandent :

La garantie de leurs droits fonciers ;

Un accès direct au financement climatique sans intermédiaires ;

Des mesures d’adaptation rapides pour faire face aux incendies, aux sécheresses et à la dégradation de leurs terres.

Leurs interventions ont reçu un écho particulier, dans un contexte où l’Amazonie, poumon vert de la planète, subit une pression croissante due à la déforestation et aux activités extractives.

Les négociations à Belém s’articulent autour de cinq priorités majeures pour un monde à transformer ont été au cœur de ce grand rendez-vous mondiale. 

1. Assurer une transition énergétique juste, centrée sur les énergies renouvelables et la création d’emplois durables ;

2. Mettre fin à la déforestation, notamment dans les zones tropicales ;

3. Augmenter le financement climatique pour les pays du Sud ;

4. Renforcer l’adaptation face aux catastrophes climatiques croissantes ;

5. Réaffirmer le multilatéralisme, pour éviter que la lutte climatique ne soit fragmentée par les intérêts géopolitiques.

Une déclaration historique sur la justice climatique au monde. La journée s’est clôturée par l’adoption de la Déclaration de Belém sur la faim, la pauvreté et la justice climatique, signée par 44 pays. Ce texte établit un lien clair entre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et la crise climatique, soulignant que le changement climatique aggrave les inégalités et menace les moyens de subsistance des populations les plus fragiles.

Les signataires s’engagent à intégrer la justice climatique dans les politiques agricoles, sociales et économiques, afin d’assurer que la lutte contre le réchauffement planétaire soit aussi une lutte contre la faim et la pauvreté.

Un tournant pour l’action climatique mondiale réunissant chefs d’État, scientifiques, acteurs de la société civile et peuples autochtones, la COP30 à Belém symbolise un moment charnière. Elle pourrait marquer le passage des promesses à l’action, et ouvrir la voie à un nouveau pacte mondial fondé sur la solidarité, la transparence et la responsabilité partagée.

À Belém, la planète espère non pas un discours de plus, mais le début d’un changement irréversible.

 Denise Kyalwahi 



Le bureau de l’Assemblée nationale a tranché. À l’issue de l’examen des candidatures pour les postes du bureau définitif, seule Clotilde Mutita, présentée par Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, a été retenue pour occuper le poste de rapporteur adjoint. Ses concurrentes, Christelle Vuanga et Gracien Iracan, ont été écartés, mettant fin à plusieurs jours de spéculations sur l’arbitrage du bureau.

Cette décision consacre la montée en puissance d’Ensemble au sein de la majorité, tout en révélant la mainmise de la coalition présidentielle sur les postes stratégiques de l’hémicycle.

Dans le même temps, Aimé Boji Sangara, unique candidat à la présidence de la chambre basse du parlement, s’achemine sans encombre vers son élection. Sa candidature, portée par la majorité parlementaire, a été validée sans opposition. Une formalité, selon plusieurs observateurs, qui y voient la confirmation du contrôle total de la coalition au pouvoir sur l’institution.

Si cette configuration assure une stabilité politique à court terme, elle soulève aussi des interrogations sur la place laissée aux voix dissidentes au sein du Parlement. Les équilibres internes, entre fidélité à la majorité et aspirations des forces alliées, devraient continuer d’animer les coulisses de l’hémicycle dans les jours à venir.

Patrick Kitoko 



À l’occasion du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République d’Angola, célébré ce mardi 11 novembre, le Ministère des Affaires étrangères de la RDC -République démocratique du Congo- a adressé un message empreint de fraternité et de solidarité au peuple et au Gouvernement angolais.

Dans son communiqué, la diplomatie congolaise salue « la victoire du peuple angolais dans sa quête de liberté, d’unité et de souveraineté », soulignant la portée historique de cette journée pour toute la région.

Le Ministère met également en avant « les liens d’amitié, de solidarité et de coopération » qui unissent depuis plusieurs décennies les deux nations voisines, partenaires engagés pour la paix, la stabilité et le développement en Afrique centrale et australe.

Réaffirmant la volonté du Gouvernement congolais d’approfondir les relations bilatérales entre Kinshasa et Luanda, le communiqué insiste sur la nécessité de « renforcer la collaboration au service des peuples respectifs », dans un contexte régional marqué par de nombreux défis communs.

Ce message s’inscrit dans la continuité d’une relation historique entre la RDC et l’Angola, deux pays dont les destins demeurent étroitement liés par la géographie, la culture et une coopération politique et économique en constante évolution.

Patrick Kitoko 

 



Le carrefour de Pompage, entre les communes de Ngaliema et de Mont-Ngafula, est un passage obligé pour des habitants de plusieurs quartiers populeux, dont Mbudi, Mazal, Salongo, Lutendele, Kimbwala. Fréquemment embouteillé, il a été dégagé, samedi dernier par le commissaire divisionnaire de la police ville de Kinshasa, Israël Kantu, accompagné de ses éléments.

Ce carrefour laissait craindre le scénario macabre du marché Matadi-Kibala où des accidents de route causant des dégâts parmi les vendeurs des marchés « pirates ». Israël Kantu a sur le champ ordonné que tous les marchands dégagent la chaussée pour laisser place à la fluidité, en attendant d'autres mesures.

« Quelles que soient les raisons, on ne peut pas permettre de tolérer l'anarchie sur ce carrefour. Il faut prévenir le danger en nous souvenant du drame survenu à Matadi Kibala où un accident a emporté plusieurs vies des petits commerçants qui vendaient le long de la route faute de marché. Nous devons parler avec les autorités municipales pour qu'une solution soit trouvée. Mais en attendant, tout le monde doit d'abord libérer la route pour fluidifier la circulation », at-il dit.

Cette opération a été perçue comme un soulagement pour les passagers qui ont salué le dynamisme du commissaire divisionnaire de la police de la capitale.

« Nous sommes contents de voir pour la première fois un commandant de police de la ville visiter Pompage. C'est exceptionnel et ce qui l'a fait aujourd'hui est à relever dans la mesure où il est inquiétant de voir des mamans et des enfants vendre des douleurs et autres articles exercer leurs négoces sans crainte d'être tamponnés ou écrasés par les véhicules obligés de se frayer un chemin. Nous exigeons qu'on leur trouve un lieu qui leur servira de marché pour épargner des vies ici », a dit un passager d'un taxi.

Dans ce point chaud de la capitale, les embouteillages sont devenus le quotidien de ces nombreux Kinois qui, pour la plupart, sont obligés de quitter leurs domiciles aux petites heures matinales pour espérer en sortir le plus tôt possible. De nombreux marchands occupent impunément et sous le regard impuissant des agents de l'ordre du sous-commissariat de ce coin, tous les trottoirs et même la chaussée de toutes les routes qui convergent sur ce carrefour. Pire, ils ont installé leurs étales en dessous du saut de mouton y solidement. Les motards et les véhicules de transport en commun y stationnent faute de parkings. Les agents commis à la régulation de la circulation semblent, de l'avis de certains usagers de la route, avoir abandonné leur travail pour se confier à la tracasserie des motocyclistes.

Samyr LUKOMBO



L’affaire Roger Lumbala Tshitenga, ancien ministre, député national et sénateur de la République démocratique du Congo, s’ouvre ce mercredi 12 novembre 2025 devant la Cour d’assises de Paris (France). Selon le document de presse du Parquet national anti terroriste (PNAT) parvenu à la rédaction de ACTUALITE.CD, les audiences se tiendront chaque jour avec un verdict attendu le vendredi 19 décembre 2025.

Toujours selon le PNAT, 85 personnes sont citées à comparaître, dont 35 témoins et 6 experts judiciaires. Par ailleurs, 34 victimes se sont constituées parties civiles, parmi lesquelles 6 personnes morales. L’accusé Roger Lumbala Tshitenga, détenu provisoirement, a été renvoyé devant la Cour d’assises par un arrêt de mise en accusation du 28 février 2024, pour les faits suivants :

Complicité de crimes contre l’humanité

Il est reproché à Roger Lumbala de s’être rendu complice de crimes contre l’humanité commis entre le 1er juillet 2002 et le 31 décembre 2003 sur le territoire de l’ancienne Province orientale notamment à Bafwasende, Isiro (Haut-Uélé) et Mambasa (Ituri). Ces faits auraient été commis dans le cadre des activités du RCD-N, groupe armé qu’il dirigeait durant la guerre civile congolaise. Il lui est reproché d’avoir donné des ordres ayant conduit à des tortures et actes inhumains à l’encontre de plusieurs civils ; fournit un soutien logistique et matériel aux auteurs des exactions ; et omis de prévenir ou de réprimer les crimes commis par les combattants placés sous son autorité.

D'après la documentation, cette absence de réaction aurait permis la commission et la répétition de crimes massifs, parmi lesquels : exécutions sommaires de civils ; tortures et viols constitutifs d’actes inhumains ; pillages et vols ; réduction en esclavage, y compris sexuel, de plusieurs victimes, notamment des femmes et des jeunes filles.

Selon toujours la documentation, les faits auraient été inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux, exécutés dans le cadre d’un plan concerté visant les populations civiles des zones occupées par le RCD-N et le MLC.

Ces crimes sont prévus et réprimés par les articles 212-1, 213-1, 213-2, 121-6 et 121-7 du Code pénal français, ainsi que par les articles 689 à 689-11 du Code de procédure pénale.

Participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes contre l’humanité

Roger Lumbala est également poursuivi pour participation à une association de malfaiteurs entre juillet 2002 et décembre 2003, en République démocratique du Congo, dans le but de préparer la commission de crimes contre l’humanité. Le parquet reproche à l’accusé d’avoir noué une alliance politique et militaire avec Jean-Pierre Bemba, impliquant la commission de tels crimes pour accéder au pouvoir. 

Cette alliance, revendiquée publiquement par Lumbala dans le journal La Colombe Plus du 12 octobre 2002, se serait matérialisée par : la venue de Jean-Pierre Bemba à Isiro fin 2002 ; la mise à disposition de troupes ; le partage de territoires ; Et la planification d’opérations militaires conjointes.

Ces faits sont punis par les articles 212-3, 213-1 et 213-2 du Code pénal, ainsi que par les articles 689 à 689-11 du Code de procédure pénale. Selon le dossier de presse consulté par ACTUALITE.CD, "pour ces faits, l’accusé encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité ".

Un procès salué par les ONG de défense des droits humains

Plusieurs organisations non gouvernementales nationales et internationales se sont constituées parties civiles dans cette affaire. Parmi elles figurent :la Clooney Foundation for Justice (CFJ), TRIAL International, Minority Rights Group (MRG), Justice Plus, et le Programme d’assistance aux pygmées (PAP-RDC).

Ces organisations saluent l’ouverture de ce procès après deux décennies d’attente, y voyant une étape majeure vers la justice pour les victimes, notamment les communautés autochtones pygmées.

Clément MUAMBA



L'AS Vita Club et le FC Tanganyika ont parfaitement négocié leur match de championnat de la Ligue 1 ce dimanche 9 novembre. Vita Club s'est imposé à l'extérieur face au Dauphin Noir (0-1), tandis que le FC Tanganyika a battu le FC Tshikas (2-0), une victoire qui le propulse à la troisième place du classement.

‎‎Dans le Groupe A, le FC Tanganyika a confirmé sa bonne forme en dominant le FC Tshikas (2-0), lui infligeant sa troisième défaite de la saison. Cette victoire permet au Tanganyika de grimper à la troisième place du classement avec 7 points.

Dans un autre match serré, le Blessig FC est parvenu à renverser l’AS Malole (2-1), mettant fin au parcours sans faute de cette dernière, qui alignait trois victoires en trois sorties.

Enfin, le derby de Kananga entre l’US Tshinkunku et Saint-Luc s’est conclu sur un score vierge (0-0). Un point qui satisfait Saint-Luc, qui faisait son entrée dans le championnat après avoir été récemment repêché.

‎Dans le Groupe B, l’AS Vita Club poursuit son impressionnante série. Les « Moscovites » se sont imposés (0-1) face aux Dauphins Noirs grâce à un but de Kabeya dès la 22e minute, enregistrant ainsi leur cinquième victoire en six matchs.

L'Ange Vert a également retrouvé le chemin du succès en battant le FC Renaissance, qui concède une deuxième défaite consécutive. La journée dans ce groupe s'est clôturée par un autre match nul (0-0) entre le Daring Club Motema Pembe et le FC MK.

‎À la suite de ces résultats, dans le Groupe A, la victoire du FC Tanganyika (2-0) le conforte solidement dans le haut du tableau, le maintenant à la 3ème place avec 7 points. Le Blessing FC, grâce à son succès renversant contre l'AS Malole, gagne un précieux souffle en grimpant à la 9ème place. Pour Malole, cette première défaite n'entame pas sa position de vice-leader, mais laisse le leader Saint-Éloi Lupopo prendre un peu d'avance. Enfin, le point glané par Saint-Luc lors de son entrée dans le championnat (0-0) lui permet d'éviter la dernière place, le positionnant à la 14ème. 

‎Et dans le Groupe B, la victoire expéditive de l'AS Vita Club (0-1) scelle son statut d'effrayant leader, avec 16 points et une avance confortable de six longueurs sur son premier poursuivant. L'Ange Vert confirme quant à lui sa dynamique positive en se hissant sur le podium, à la 3ème place, après sa victoire. Le match nul du Daring Club Motema Pembe (0-0) lui permet de conserver une place dans le top 5, à la 4ème position.

radiookapi.net/CC



Plusieurs joueurs de l'équipe nationale de la RDC -République démocratique du Congo-, continuent à poser leurs valises à Rabat où se joueront les barrages continentaux des éliminatoires de la 23ème édition de la Coupe du Monde des Nations, prévue aux États-Unis, au Canada, et au Mexique en 2026.

Trois nouveaux Fauves congolais sont arrivés dans la tanière des Léopards ce lundi 10 novembre 2025 pour renforcer l'équipe . Il s'agit entre autres du portier de Standard de Liège Matthieu Epolo, Mario Stroeykens (Anderlecht); et Michel-Ange Balikwisha (Celtic Glascow).

Outre ces nouveaux visages, d'autres joueurs ont entamé le rassemblement de la sélection congolaise dans la capitale marocaine, ce lundi, au nombre desquels Noah Sadiki, Edo Kayembe, Timothy Fayulu, Arthur Masuaku, Rocky Bushiri, et Joris Kayembe.

Pour rappel, les poulains de Sébastien Desabre vont affronter les Lions Indomptables du Cameroun, ce jeudi 13 novembre au Stade El Barid de Rabat, dans le cadre de demi-finales des barrages continentaux zone Afrique. La rencontre est prévue à 20h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi



Après une année passée à l’étranger, Dany Banza Maloba, ancien ambassadeur itinérant du Président Félix Tshisekedi et autorité morale du parti Avenir du Congo (ACO), a regagné Kinshasa, marquant ainsi son grand retour sur la scène politique nationale.

Cette réapparition intervient dans un contexte marqué par des tensions internes au sein de certaines sphères du pouvoir. En effet, Dany Banza avait, à plusieurs reprises, exprimé des critiques à l’égard de quelques collaborateurs du chef de l’État, notamment Kahumbu Mandungu Bula et Lisette Kabanga Tshibwabwa, qu’il accusait d’avoir orchestré un complot politique contre lui.

Malgré ces différends, le leader de l’ACO maintient des relations cordiales avec le Président Félix Tshisekedi, qu’il continue de présenter comme son guide politique. Selon son entourage, sa loyauté envers le chef de l’État demeure intacte.

Dans les prochains jours, Dany Banza prévoit une tournée politique dans le Grand Katanga, qui s’étendra sur les provinces du Haut-Katanga, du Lualaba, du Haut-Lomami et du Tanganyika. Cette initiative, selon son équipe, vise à renouer le contact avec la base et à raviver l’élan de mobilisation populaire autour du projet de société porté par le Président de la République.

Prosper Buhuru



L’un des points les plus sensibles du processus de paix entre la République démocratique du Congo et le M23-AFC reste l’échange de prisonniers. C’est sur cette question que se concentre désormais la médiation qatarie, dans le cadre des discussions de Doha et du suivi de l’Accord de Washington signé le 27 juin 2025.

Lors de la quatrième réunion du Comité mixte de surveillance de cet accord, tenue sous l’égide de l’État du Qatar, les participants ont reconnu des progrès notables dans la mise en place du mécanisme d’échange de prisonniers, l’un des engagements majeurs pris par les deux parties. Ce mécanisme, négocié à Doha et soutenu par les États-Unis et l’Union Africaine, a été officiellement signé en septembre 2025. Le CICR -Comité international de la Croix-Rouge- y joue le rôle d’intermédiaire neutre chargé de la vérification et de la libération sécurisée des détenus.

Cependant, la mise en œuvre de ce dispositif reste partielle. Selon les sources proches du processus, des désaccords persistent sur les critères de libération, notamment concernant les détenus soupçonnés de crimes graves. Ces divergences ont contribué à ralentir l’application du cessez-le-feu et à fragiliser la confiance entre Kinshasa et le M23-AFC.

Malgré ces obstacles, la médiation qatarie et les partenaires internationaux saluent le maintien du dialogue. Le Comité mixte a réaffirmé son soutien au processus de Doha, estimant que l’échange de prisonniers constitue une étape clé pour restaurer la confiance et consolider la paix dans l’est de la République démocratique du Congo.

Les discussions se poursuivent à Doha afin de surmonter les blocages techniques et politiques. Pour les médiateurs, la réussite de cet échange serait un signal fort en faveur d’une paix durable, ouvrant la voie à la poursuite des négociations sur les autres volets de l’accord.

Prosper Buhuru



Les Kamikazes de Lubumbashi poursuivent leur parcours positivement dans cette phase classique de la 31ème edition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT). Ce lundi 10 novembre 2025, les protégés de José Mundele battent les douaniers de New Soger sur le score d'un but à zéro, au stade Kibassa Maliba de la commune de Kenya.

C'est à la 64ème minute que le but des kamikazes est arrivé, grâce à Nkinda Kalombo. Celui-ci passe pour le meilleur buteur du club avec déjà dans son compteur 4 réalisations.  Avec désormais deux victoires et deux nuls, Lubumbashi sport est à 8 points alors que son adversaire reste à trois points avec sa seule victoire devant les Salésiens de Don Bosco.

José Mukendi

Page 1 of 538

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles