Le chef de l'État, Félix Tshisekedi, a donné son approbation pour la tenue d'une croisade du Pasteur américain Benny Hinn à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. C'est Docteur Robert Kayanja, pasteur personnel du Président ougandais Yoweri Museveni, qui l'a confirmé à l'issue de l'audience lui accordée, lundi 15 juillet, à Kinshasa, par le chef de l'État. La date de ce grand événement sera bientôt annoncée. Le pasteur ougandais était accompagné de l’Archevêque Évariste Ejiba Yamapia, Président de l’ERC -Église de réveil au Congo-.
La pacification de la partie Est de la RDC ainsi que la région des Grands Lacs et la relance économique grâce à l’agriculture étaient les principaux sujets abordés au cours de cette audience.
«Nous remercions Dieu pour le Président Tshisekedi, merci à Dieu pour avoir permis que nous soyons reçus sur le sol congolais», a déclaré le Pasteur Dr Robert Kayanja.
Poursuivant son intervention, le pasteur Robert Kayanja a exprimé toute sa joie, en affirmant qu’à ce jour, les nouvelles sont bonnes.
Ayant une histoire particulière avec la RDC, terre où son grand-père a longtemps œuvré comme missionnaire, le Pasteur Kayanja est revenu sur son attachement à la RDC.
«Nous aimons le Congo, le réveil de l'Afrique de l'Est a commencé au Congo. Et il y a une très grande connexion du Congo avec la région», a-t-il déclaré.
Le pasteur personnel du Président ougandais a reconnu le mérite du Président Tshisekedi pour son implication dans l’œuvre apostolique en RDC : «Nous remercions le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, pour avoir pris soin de ce géant; car, le réveil va commencer au Congo», a-t-il insisté.
Ce lundi 14 juillet 2025, Didier Budimbu, le ministre des Sports et Loisirs, a reçu Otis Ngoma, le sélectionneur national des Léopards A' (l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo composée de joueurs locaux). Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre des préparatifs du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN 2025), pour lequel la RD Congo disputera le match d'ouverture face au pays hôte, le Kenya, le 3 août prochain.
Au cours de cette réunion, Otis Ngoma a exposé en détail la situation actuelle de la sélection locale, décrivant cas par cas l'état de préparation et les besoins du groupe. Le technicien congolais a insisté sur l'urgence de mettre en place un plan accéléré afin de garantir une bonne entrée en lice des Léopards A'.
« Il était important de faire le point directement avec l'autorité de tutelle, afin de permettre une meilleure anticipation et une prise en charge rapide de tous les aspects liés à la préparation », a-t-il souligné.
Le plan présenté prévoit un rassemblement des joueurs pour un mini camp de travail à Kinshasa, suivi d'un stage d'une dizaine de jours en Algérie. Ce programme précédera le départ de la délégation congolaise pour Nairobi, au Kenya, où se déroulera le tournoi.
Le ministre Didier Budimbu a exprimé son soutien à l'initiative du staff technique et a assuré de l'implication du gouvernement central.
« Le gouvernement est déterminé à soutenir cette équipe afin qu'elle retrouve sa place au sommet du football africain. Tous les moyens seront mobilisés pour une préparation efficace », a-t-il déclaré.
La RDC, qui avait connu une contre-performance lors de la dernière édition du CHAN (2023) en Algérie, espère un retour en force grâce à cette campagne.
Elle est logée dans le groupe A aux côtés de l'Angola, du Kenya, du Maroc et de la Zambie.
Bob Bondo
Dans une note circulaire signée par le secrétaire général à l'Éducation nationale, Alexis Yoka La Pulinangu, lundi 14 juillet 2025, le ministère de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté appelle les écoles à maintenir les filles enceintes dans les établissements scolaires.
Il justifie cette mesure par les engagements nationaux et internationaux en faveur de l'éducation inclusive et de l'égalité de Genre.
« Il est impératif de garantir à toutes les élèves filles, y compris celles enceintes, l'accès et le maintien dans le système éducatif. Les abandons scolaires liés aux grossesses compromettent l'avenir des filles et renforcent les inégalités. Le ministère de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté estime que rien ne justifie l'exclusion des filles enceintes du système éducatif dès lors qu'elles n'ont pas manifesté l'intérêt de quitter l'école », lit-on dans ce document.
Le ministère de l'Éducation nationale met en garde contre toute sanction au sein des établissements scolaires s'appuyant sur la grossesse.
« Pour ce faire, tout établissement scolaire doit faciliter le maintien des élèves filles enceintes sans exigence administrative ou scolaire discriminatoire et aucune sanction ou exclusion ne sera tolérée en raison d'une grossesse », ajoute ce document.
Cette mesure constitue donc une avancée pour les défenseurs des droits des femmes qui ont longtemps milité pour le maintien des filles « enceintes » à l'école et contribuera également à la diminution du taux de déperdition scolaire en RDC.
Christel Insiwe
“Aujourd’hui Cindy est mieux chez Koffi que quand elle était dans le gospel”
Comme l’a affirmé Aimé Nkanu, Cindy Le Cœur a réussi à s’épanouir pleinement depuis qu’elle a rejoint la scène de la musique profane. Selon le chantre gospel, “aujourd’hui Cindy est mieux chez Koffi que quand elle était dans le gospel”, soulignant les opportunités qui se sont offertes à elle.
Des racines gospel toujours présentes dans sa voix
Bien qu’évoluant désormais dans un univers musical différent, Cindy Le Cœur n’a pas pour autant oublié ses origines gospel.
Un appel au soutien des fidèles les plus aisés
Si Aimé Nkanu se félicite du parcours de Cindy Le Cœur, il regrette néanmoins le manque de soutien des personnes fortunées des églises envers les artistes gospel. Comme il l’a souligné, “dans les églises il y’a beaucoup des personnes qui ont de l’argent mais qui ne soutiennent pas les artistes”.
En saluant le succès de Cindy Le Cœur tout en déplorant les difficultés des chanteurs gospel, Aimé Nkanu incarne la voix d’un artiste profondément attaché à la valorisation de la musique sacrée dans son pays.
mbote/CC
Initialement prévu pour ce dimanche 13 juillet, la finale de coupe du Congo entre le FC MK de Kinshasa et l’AS Simba de Kolwezi est reportée au dimanche 20 juillet 2025. Selon un communiqué du ministère des Sports rendu public à minuit ce même dimanche 13 juillet, cette décision est prise en concertation avec le comité de normalisation de la FECOFA dans le souci d’assurer le bon déroulement de cette compétition.
Entre-temps, les équipes ont déjà tenu les conférences de presse d’avant match. Tout est prêt dans leurs états major pour cette finale, qui devait normalement se jouer le 30 juin dernier, selon le calendrier initial de la compétition. Une forte délégation de l’équipe de Simba de Kolwezi est déjà sur place à Kinshasa.
En réaction à ce communiqué Max Mokey, président du FC MK écrit dans le groupe du WhatsApp de l’association de dirigeants de clubs de football du Congo :
« Nous n’avons pas encore reçu la lettre de la FECOFA ou encore le communiqué qui nous informe que la finale de la coupe du président va se jouer le 20 juillet. Le FC MK va se présenter tel que les dispositions ont été prises pour la rencontre de ce dimanche au stade de Martyrs ».
L’article 202 du règlement général sportif RGS de la FECOFA, qui encadre les modalités de report d’un match, fixe le délai de report d’un match à 72h.
radiookapi.net/CC
À la veille du deuxième anniversaire de la mort de l’ancien ministre et député national Chérubin Okende, sa fille Frida Okende a adressé une lettre poignante au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, appelant à une réouverture du dossier judiciaire, dans un esprit de vérité, de justice et de mémoire nationale.
"Ce silence de l’État face à la disparition d’un serviteur de la République" blesse, écrit-elle, dénonçant une conclusion officielle "qualifiée de suicide", qu’elle juge non convaincante et entourée de "zones d’ombre" et d’"incohérences majeures".
Dans cette lettre empreinte d’émotion, mais aussi de fermeté, Frida Okende affirme s’exprimer "en tant que fille d’un homme d’État qui a servi la Nation avec dignité" et demande au chef de l’État d’user de son autorité, pour qu’une enquête impartiale et indépendante soit enfin menée. Elle plaide pour que "la dignité de son père, comme celle de notre justice, soit rétablie."
"Les faits, les témoignages et le contexte laissaient entrevoir d’autres pistes, qui, à notre grand regret, n’ont pas été suffisamment explorées", déplore Frida Okende dans sa correspondance, appelant le Président à agir "pour la vérité, dans le respect de la Constitution."
Prehoub Urprus
Le ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a appelé à une vigilance accrue dans l’usage des médias face aux menaces qui pèsent sur la paix et l’intégrité territoriale de la RDC. Il intervenait, ce samedi 12 juillet 2025, lors d’un colloque international organisé au CHESD -Collège de hautes études de stratégie et de Défense-, à Kinshasa.
Devant un public composé d’experts, d’universitaires et d’acteurs politiques, le porte-parole du Gouvernement a axé son intervention sur le rôle des médias dans la construction de la paix dans la région des Grands Lacs. Il a salué la pluralité médiatique congolaise, soulignant que la RDC reste l’unique pays de la sous-région, où la diversité d’opinions est légalement consacrée.
Abordant la situation sécuritaire dans l’Est, Patrick Muyaya a reconnu les efforts des médias congolais, tout en appelant à un renforcement de la responsabilité éditoriale. "Nous devons éviter d’offrir nos plateformes médiatiques au discours de l’ennemi", a-t-il averti, pointant notamment les dérives sur les réseaux sociaux, où circulent des contenus manipulés, souvent diffusés par des acteurs aux identités floues.
Le ministre a plaidé pour l’application rigoureuse des textes encadrant le secteur de la communication, soulignant que leur respect est essentiel pour préserver la cohésion nationale et la souveraineté du pays.
Le colloque a également connu les interventions d’autres personnalités, dont le professeur Jacques Ndjoli, le professeur Martin Ziakiawu et le député Éric Tshikuma, autour de thématiques liées à la sécurité, à la coopération régionale et à la planification stratégique.
Serge Mavungu
La République démocratique du Congo a été éliminée samedi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN féminine 2024) au Maroc.
Cette élimination intervient au premier tour après avoir été battue (1-0) par les « Chipolopolo » dames.
Les Léopardesses sortent de la compétition avec 0 point.
Avec trois revers en autant de matches, la RDC est éliminée de la CAN qu’elle abordait avec ambition après 12 ans d’absence. Merveille Kanjinga, sur laquelle les espoirs étaient placés, n’a pas fait de miracle. Absente pour cause de suspension lors du premier match contre le Sénégal (0-4), l’attaquante du PSG a marqué un but contre le Maroc (2-4) et a été impuissante devant la Zambie surtout après l’exclusion de Falonne Pambani sept minutes après son entrée en jeu (69e).
ACP/C.L./CC
Le chant de sirène traditionnel de la classe politique de la République démocratique du Congo (RDC) à la veille de grands enjeux s’est mis à nouveau à retentir samedi sommant le pouvoir en place d’organiser » un dialogue sincère ».
Dans sa déclaration, l’opposition congolaise trouve que l’accord de paix signé le 27 juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis aboutira à une solution partielle de la crise qui frappe le pays de Lumumba.
De mémoire du Congolais, cet appel, qui n’est pas le premier du genre, a du mal à surprendre.
L’histoire de son pays est jalonnée de « Dialogues » notamment la Table ronde de Bruxelles et les Conclaves de Lovanium et de Coquilathville, pour les années 60 ; les très contestés Congrès du Mouvement populaire de la Révolution (MPR) sous le Régime Joseph-Désiré Mobutu talonnés en définitive par la Conférence nationale souveraine; le Dialogue intercongolais de Sun City (Afrique du Sud) et ceux qui avaient fait le lit du « Glissement » du calendrier électoral en 2016 : Dialogues de la Cité de l’Union africaine et de la Saint Sylvestre, parrainé par la Conférenc’a épiscopale nationale du Congo (Cenco), la même.
Une litanie de « compromis temporaires chutant par le partage des postes suivi d’ éternelle crise de légitimité », a expliqué dimanche à l’ACP, Paul Ntambwe, politologue et cadre du parti Union des démocrates africains (UDA).
Cette déclaration commune est lancée urbi et orbi à l’approche de fin juillet, temps choisi pour le face-à-face Tshisekedi-Kagame dans la capitale américaine après la signature de l’accord le 27 juillet par leurs ministres des Affaires étrangères respectifs .
« Si, à l’instar de la Cenco et l’ECC l’opposition appelle, à l’approche du jour J, à + un dialogue représentatif des forces politiques et sociales congolaises et dont l’agenda ouvert permet aux participants de traiter, sans tabous, de tous les sujets pertinents+, elle vise plutôt à retarder le processus engagé, le temps de trouver son compte dans cette victoire diplomatique « , a fait savoir l’analyste.
La RDC et la région se trouvent ainsi engagées sur la voie de la stabilité et de la paix durable, tant l’accord qui fait bouger les états-majors politiques repose sur des piliers essentiels à savoir, le retrait des troupes rwandaises, un cessez-le-feu global et, surtout, l’engagement à ne plus soutenir les groupes armés.
Concomitamment au processus de Washington dont l’atterrissage est proche, les autorités congolaises et rwandaises représentées par leurs ministres de l’Intérieur sont depuis la semaine passée à Doha (Qatar), pour une nouvelle session de discussions entre les délégués de la RDC et ceux du M23-AFC.
Cette étape vise clairement à mettre un terme aux violences. D’autres étapes doivent dépendre de l’agenda mis en place par les institutions afin de sauvegarder la souveraineté du peuple congolais.
ACP/CC
À quelques jours du concert tant attendu de la sœur Faveur Mukoko, une nouvelle inattendue vient ravir les fans : les billets sont désormais disponibles à moitié prix !
Face à une forte demande de son public, l’artiste gospel a pris une décision généreuse : réduire le prix des billets de 50%, permettant ainsi à un plus grand nombre de personnes de prendre part à cet événement spirituel et musical d’exception.
Ce concert s’annonce comme un moment unique, un véritable temps de louange et de communion, en compagnie d’une des voix les plus emblématiques du gospel congolais.