Le ministère de la Culture, arts et patrimoines, de la République démocratique du Congo (RDC) a été appelé, à redoubler d’efforts pour soutenir les jeunes talents de la musique congolaise, par un jeune artiste congolais, dans un entretien vendredi avec l’ACP.

« Nous avons besoin d’une véritable politique de soutien de structures adaptées et des moyens concrets pour nous permettre d’émerger. Les jeunes talentueux existent dans notre pays (RDC), mais sans un accompagnement institutionnel, il nous est difficile d’aller loin », a déclaré le musicien congolais Bellevie Mulongwe alias Mignon Rhône.

« L’État doit comprendre que soutenir les jeunes artistes, c’est investir dans l’avenir culturel et économique de notre pays. Cela contribuera à promouvoir une image positive et dynamique de la RDC à l’international », a-t-il laissé entendre.

Le jeune artiste a par ailleurs exprimé sa frustration face au manque de soutien institutionnel à l’endroit des jeunes talents : « On a l’impression que le gouvernement ne se soucie pas de nous. Nous nous battons seuls, avec nos propres ressources limitées, pour faire entendre notre voix. Il faut une véritable volonté politique pour structurer et professionnaliser le secteur musical des jeunes talents ».

Rhône a également dévoilé son projet ambitieux de création d’un label musical : « Je veux mettre en place une plateforme qui servira de tremplin pour les jeunes artistes. Ce label ne sera pas seulement un espace de production, mais un cadre où nous pourrons nous former, nous renforcer et nous soutenir mutuellement », a-t-il révélé, avant de souligner le rôle éducatif et sociétal de la musique.

« Beaucoup de jeunes musiciens s’investissent pour transmettre des messages éducatifs et de sensibilisation. Nous contribuons à éduquer les masses et à inspirer des changements positifs dans notre société », a fait remarquer Rhône.

Une coopération étroite préconisée entre les jeunes artistes et le ministère de la Culture

Pour lui, l’émergence des jeunes talents nécessite une coopération étroite entre les artistes et le ministère de la Culture en RDC : « Nous attendons des actions concrètes ; des programmes de formation, des subventions, des plateformes de visibilité et des festivals dédiés aux jeunes talents. Ensemble, nous pouvons faire rayonner la musique congolaise au-delà de nos frontières », a-t-il espéré.

Bellevie Mulongwe Tambwe, mieux connu comme Mignon Rhône, a commencé sa carrière musicale en 2021 au sein d’un groupe composé de cinq jeunes artistes. Face au manque de producteurs et de financements, seuls deux membres du groupe ont poursuivi l’aventure. Malgré les différentes contraintes liées à production artistique, il a persévéré et a sorti sa première chanson en 2022.

ACP/CL/CC



Le combattant congolais Boketshu Wa Yambo a été victime d’une violente agression à son domicile en Belgique. Les faits, qu’il a lui-même révélés dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, mettent en lumière une attaque apparemment préméditée.

Selon son témoignage, des individus d’origine arabe, qu’il affirme avoir été payés pour cette action, se sont introduits chez lui. Les agresseurs l’ont menacé et filmé pendant l’incident, avant de le déshabiller complètement. Ils ont ensuite contacté son épouse ainsi que les résidents du quartier.

« ils ont payé les arabes pour me menacer et me filmer…ils m’ont déshabillé… » a-t-il révélé.

Malgré la violence et l’humiliation subies, l’activiste congolais maintient sa position de défiance. « Ils m’ont laissé nu, mais je n’ai pas peur d’eux », a-t-il déclaré dans sa vidéo, démontrant sa détermination à ne pas se laisser intimider.

Ordi Mande

 


Le projet de loi des finances du pouvoir central pour l'exercice 2025 a été adopté par le Sénat lors de la plénière tenue ce vendredi 13 décembre 2024 au Palais du Peuple. Sur 109 membres composant cette chambre parlementaire, 76 ont pris part à la plénière : 75 ont voté "oui", aucun n'a voté "non", et un seul s'est abstenu.

« Ce projet de loi n'étant pas adopté en des termes identiques par les deux chambres, une commission mixte paritaire sera mise en place. Notre bureau de la commission Écofin sera mis à contribution, notamment pour défendre les questions principales soulevées par les honorables sénateurs », a indiqué Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, président du Sénat, à l'issue du vote.

Examiné en seconde lecture lors de la séance plénière du 3 décembre dernier, ce projet de loi, tel que reçu de l'Assemblée nationale, avait été transmis à la commission Écofin du Sénat avec des observations et recommandations pour y apporter des améliorations dans un délai de 10 jours. C’est le rapport de cette commission, présenté ce vendredi 13 décembre, qui a été soumis à l’examen et à l’adoption.

Lors de la plénière, Célestin Vunabandi, président de la commission Écofin, a présenté les conclusions des travaux menés du 4 au 13 décembre. La sénatrice Vicky Katumwa, rapporteure de la commission, a détaillé le contenu, mettant en exergue des points essentiels tels que la répartition des ressources dans plusieurs secteurs et la rétrocession des 40% des recettes aux provinces, toujours partiellement mise en œuvre.

Le débat général, marqué par 10 interventions, a permis aux sénateurs de relever plusieurs incohérences, notamment dans les prévisions de dépenses, la fiscalisation de l'eau minérale, et la gestion des ressources liées au code minier. Les recommandations formulées par les sénateurs ont été intégrées au texte avant son adoption finale.

Le projet de loi de finances, après ajustements par la commission Écofin, est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 51.133.596.828.082 FC (cinquante-et-un mille cent trente-trois milliards cinq cent quatre-vingt-seize millions huit cent vingt-huit mille quatre-vingt-deux francs congolais), soit une augmentation de 24,1 % par rapport à la loi de finances 2024 et de 13,7 % par rapport à la loi de finances rectificative. Cette hausse contraste avec le chiffre initial de 49.846,8 milliards de FC proposé par le gouvernement.

Étant donné les divergences entre le Sénat et l'Assemblée nationale, une commission mixte paritaire sera mise en place pour harmoniser les vues. Conformément à l’article 113 de la Constitution, si aucun accord n'est trouvé, la version de l'Assemblée nationale prévaudra.

Après l'adoption finale, le texte sera transmis au Président de la République pour promulgation. Le projet de loi de finances 2025 doit impérativement être promulgué avant le 31 décembre 2024, afin d’entrer en vigueur le 1er janvier 2025.

Clément Muamba



Reportée plus d’une fois, attisant une attente incommensurable des culturels, l’inauguration du Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique centrale se fait finalement ce samedi 14 décembre. Tous les signaux sont au vert en ce jour, ô combien symbolique pour la RDC qui a vu, en 2021, sa rumba entrer dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité reconnus par l’UNESCO.

Tablés sur 30 mois depuis octobre 2019, les travaux de construction de cette bâtisse ont dû s’arrêter à un moment, d’où le retard dans le respect du délai de son achèvement. C'est l'entreprise chinoise BEIJING URBAN CONSTRUCTION GROUP, qui s’est chargée de construire ces bâtiments pour un coût évalué à 100 millions de dollars américains.

Les réglages techniques qui ont occasionné le dernier report ont été remis en place pour l’ouverture, enfin, de cet espace pour la culture et les sports congolais. Le Président de la République, les ministres de la culture, de l’Enseignement supérieur, l’ambassadeur de Chine en RDC, pour ne citer que ceux-là devraient faire le déplacement pour prendre part à cette inauguration.

Le Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique centrale est érigé dans la concession située entre le boulevard Triomphal et les avenues Victoire et Saïo, dans la commune de Kasa-Vubu, en face du Palais du Peuple. Sur ce même site sont aussi érigés les bâtiments de l'Institut National des Arts (INA). 

Ce centre culturel a deux salles dont la plus grande avec une capacité de 2 000 places, la petite 800 places. En plus de ces deux théâtres, la partie centre culturel aura des bâtiments administratifs. La partie Institut National des Arts comprend 6 bâtiments d'enseignement, un gymnase et des corridors qui servent à les lier. Une partie autre partie est consacrée au centre d’accueil qui sera liée aux deux premières par des corridors. 

Porté par Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, le projet de décret portant création du Centre Culturel et Artistique pour les pays de l’Afrique Centrale a été adopté, le 13 septembre 2024 lors du conseil des ministres.

En partageant le communiqué du report, le 12 novembre dernier, le Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine tenait à rassurer les artistes, les acteurs culturels et le public qu'il est pleinement prêt à offrir un cadre et une programmation à la hauteur des attentes.

actualite.cd/CC



Après le concert de Fally Ipupa à Berlin, Jungeli, l’étoile montante de la musique, a surpris le chanteur en lui offrant un gâteau d’anniversaire lors de ce jour précieux.

Ce geste témoigne de la camaraderie et du respect qui unissent Jungeli et Fally Ipupa sur la scène musicale congolaise. Jungeli a choisi de marquer ce moment en célébrant l’anniversaire de Fally Ipupa de manière chaleureuse et personnelle.

Un moment de complicité qui illustre la solidarité entre artistes et la convivialité qui règne au sein de la nouvelle génération musicale congolaise.

Cette attention a sans doute touché Fally Ipupa, montrant que ses pairs et les jeunes talents comme Jungeli le considèrent avec admiration et affection.

Un beau moment de partage qui souligne les liens qui unissent les artistes au-delà de la simple dimension professionnelle.

Ordi Mande

 


Des personnes mal intentionnées avec des objectifs obscurs continuent à alimenter des fausses informations [infodémies] autour du vaccin contre le Mpox en RDC -République démocratique du Congo-. Pourtant, les études menées par les scientifiques attestent que la vaccination reste le moyen le plus efficace, pour faire face à cette maladie aux côtés d'autres mesures barrières.

À ce sujet, le Directeur général de l’INSP -Institut National de Santé Publique-, le Docteur Mwamba Kazadi, a, dans une communication faite aux professionnels des médias, balayé toutes les allégations selon lesquelles la vaccination contre le Mpox viserait à décimer la population congolaise.

"En RDC, ça fait plusieurs années qu'on utilise plusieurs types des vaccins contre plusieurs maladies, et jamais, on a montré que notre population a diminué", a déclaré le DG de l'INSP. De plus, ces mêmes vaccins ont été utilisés dans les pays d'où ils viennent, pour le cas de l'épidémie en cours, le Mpox. «Pourquoi ces vaccins ne déciment-ils pas la population aux Etats-Unis, et encore moins en Europe, mais seulement en RDC? C'est vraiment des fausses rumeurs", s'est interrogé le DG de l'INSP.

Et de souligner :"quand les vaccins arrivent en RDC, nous avons des structures spécialisées qui font des tests sur ces vaccins. Nous  avons le GTCV qui est le groupe technique sur la vaccination. Il se penche sur les effets de ce vaccin et les produits qui ont été utilisés pour leur fabrication."

Le DG de l’INSP a, par la même occasion, exhorté la population à l'observance des mesures d’hygiène édictées par les autorités sanitaires, au nombre desquelles, se laver régulièrement les mains avec du savon; éviter tout contact avec des personnes présentant des lésions de Mpox; ne pas manipuler ou consommer des animaux morts trouvés dans la forêt ou en brousse; pratiquer des rapports sexuels protégés; et ne pas porter les vêtements d’une personne atteinte de Mpox.

Le DG de l'INSP a, au cours de cette communication à la presse rendue possible grâce à l'appui de l'OMS, rappelé la mission de la structure qu'elle gère.

"L'INSP, c'est l'un des établissements publics de facilitation de la couverture santé universelle. Nous avons le mandat d'assurer la prévention, la préparation et la réponse aux épidémies, aux urgences et pandémies au niveau de notre pays. Il met à la disposition des programmes, de la société civile et des décideurs, l’information, les compétences et un cadre de riposte performant dans le but d’assurer efficacement la prévention, la détection et la riposte contre les épidémies et autres urgences", a indiqué le Docteur Mwamba Kazadi.

Serge Mavungu 



Les États généraux des entreprises publiques du  portefeuille de l’État, organisés par le ministère du Portefeuille, se poursuivent au centre financier de Kinshasa.
Conviés à exposer sur la thématique : "Le Rôle del’État dans l’essor des entreprises", le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a indiqué que  les entreprises publiques ont un rôle crucial à jouer sur l’économie nationale. 

Ces entreprises, a-t-il poursuivi dans son exposé, sont les premiers vecteurs significatifs du PIB -Produit Intérieur Brut- et du Budget de l’État. Elles créent des emplois, tant directs qu’indirects, et sont appelées à améliorer les conditions de vie des citoyens congolais.

Il revient, à cet effet, à l'État congolais à mettre sur pied des initiatives incitatives avec subventions, pour stimuler le développement.

Suite à la gestion peu orthodoxe, a-t-il dit, l’État s'est décidé de se réapproprier ces outils économiques, afin de les remettre sur la voie de la prospérité.

Au sujet des réformes en cours sous son égide,
dans les entreprises du portefeuille de l’État, 
sous l’encadrement et la supervision de la Présidence de la République, 
le ministre Doudou Fwamba a rappelé que ces réformes visent à assainir les finances publiques, à rétablir leur compétitivité et à favoriser les partenariats stratégiques avec le secteur privé (PPP).
L’un des leviers privilégiés pour la revitalisation des entreprises publiques est le recours aux partenariats public-privé (PPP), un cadre légal qui permettra de renforcer la collaboration avec le secteur privé, pour une meilleure gestion et un développement durable des entreprises publiques.

"Sans un assainissement des bilans, il n’y a pas de futur pour ces entreprises", a insisté l'argentier national Doudou Fwamba.

Et de renchérir :"ces entreprises réduisent leurs dettes commerciales, fiscales ou financières".

Le ministre des Finances Doudou Fwamba a, dans sa conclusion, souligné que "ces échanges sont essentiels pour définir des stratégies efficaces, visant à améliorer la gestion des finances publiques et à soutenir la croissance des entreprises publiques, véritables piliers de l’économie nationale".

Serge Mavungu 



Le ministre provincial de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières du Kongo Central, Constant Mavimbila, vient d'être limogé par le Gouverneur de province, Grâce Nkuanga. Décision rendue publique dans un arrêté signé par ce dernier. 

Il est reproché au désormais ancien ministre provincial de l'Intérieur d'avoir donné l'ordre à ses proches, de procéder à des actes de tortures et traitement dégradant à un homme. Des actes malheureusement filmés, dont les images sont devenues virales dans les réseaux sociaux.

Situation récupérée par les élus provinciaux, particulièrement le député Atou Matubuana, qui a initié une motion incidentielle contre le ministre, lors de la plénière tenue le vendredi 13 décembre, consacrée à l'examen de l'édit budgétaire 2025.

Indignation aussi exprimée par le président de l'organe délibérant de cette province, qui a fait part de responsabilités qui sont les leurs, de pouvoir décider de retirer à tout moment le pouvoir accordé aux animateurs provinciaux.

A en croire quelques sources locales, la personne torturée serait auteur de la vente illégale d'un terrain sans l'approbation de sa famille.

Patrick Kitoko 

 
 


Le professeur émérite et doyen honoraire de la faculté de Droit à l’Université de Kinshasa, Nyabirungu Mwene Songa Raphaël, s’inscrit en faux contre la décision du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde de sceau de la RDC -République démocratique du Congo-, d’exécuter des bandits urbains appréhendés par la PNC -Police nationale congolaise- dans la ville de Kinshasa.

«Les Kulunas, enfants privés, par notre société, de parents, d’affection, de nourriture, de logement, d’habillement, de santé, d’éducation, de mobilité; bref, sans espoir ! La solution n’est pas leur extermination, mais plutôt leur urgente récupération», a réagi cet avocat près la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat, sur son compte X.

Bien que le phénomène Kuluna ne cesse de faire des victimes dans la capitale rd-congolaise et d’autres villes du pays, la loi fondamentale, à travers l’article 16, sacralise la vie humaine.

«La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire», stipule l’article 16 de la Constitution de la RDC.

Par ailleurs, plusieurs analystes estiment que le Gouvernement congolais devrait mettre en place un programme de sensibilisation de la population pour encourager les parents à dissuader leurs enfants à se livrer à des activités criminelles, malgré la pauvreté. 

Dans le même angle d’idée, il est également urgent de multiplier des formations professionnelles de courte durée pour les jeunes. Car, beaucoup de ces jeunes auraient fini leurs études et manquent d’encadrement.

 Prosper Buhuru 



L’AS Maniema Union offre son hospitalité, ce samedi 14 décembre, à l’AS FAR au stade des Martyrs de Kinshasa.

Cette rencontre compte pour la 3e journée de la phase du groupe B de la Ligue des champions de la CAF.

Le club de Kindu compte deux points, en deux sorties dans cette compétition interclubs la plus prestigieuse de la CAF.

Papy Kimoto affirme avoir mis toutes les batteries en marche pour gagner le match de ce samedi :

« On est prêt à toute éventualité. On va rester beaucoup plus à l’attaque pour marquer tôt. On doit adopter un plan de jeu qui nous permettre d’être à l’aise », a-t-il souligné.

Le même samedi, le TP Mazembe accueille Young Africa de Dar-es-Salaam au stade Mazembe de la commune de Kamalondo pour la 3e journée de la Ligue des champions de la CAF.

Lors de la conférence de presse d’avant-match, le coach de Mazembe, Lamine Ndiaye a exprimé avoir confiance à ses poulains.

Il dit de n’avoir pas tout chamboulé dans sa convocation pour ce match capital.

A côté de tous les joueurs qui étaient à Nouakchott, il compte titulariser Mawabu et Radjabu.

« C’est le même groupe qui était en Mauritanie parce qu’il y a eu des cas de malades. Il y a quelques joueurs qui sont grippés qu’on va remplacer. Ceux qui sont là il faut les encourager et les féliciter parce qu’ils font beaucoup d’efforts », a fait savoir Lamine Ndiaye.

Pour ce technicien sénégalais, ce match de ce samedi a une importance très capitale et nécessite plus de réalisme.

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