L’objectif étant de bâtir une économie inclusive, durable et équitable, sans laisser personne de côté.
« Fruit d'un long dialogue de cadre de coopération pour le développement durable de 2024-2029 entre les Nations unies et la RDC, ce protocole d'accord se veut le prisme structurant autant que la réaffirmation d'un engagement commun à braver de nombreux défis se dressant face à la nation congolaise au moyen d'un partenariat repensé mieux et monté en garde bien plus ambitieuse et prometteuse », a affirmé Guylain Nyembo, vice-Premier ministre en charge du Plan Guylain Nyembo, qui a assisté à cette cérémonie.
Selon lui, indique l’Agence congolaise de presse (ACP), ces défis comprennent la résolution urgente des questions liées à l'éradication de la pauvreté, à l'amélioration de la santé, de l'éducation, à l'inclusion des personnes vulnérables ou encore à la réponse politique devant être apportée face au changement climatique sans oublier les défis de la sécurité et de la stabilisation.
Loin d'être insurmontables, ces défis ne peuvent être que mieux adressés avec l'appui des partenaires tels que les Nations unies dans la limite d'une réelle appropriation nationale et dans la manifestation d'une réelle adhésion par les partenaires aux propriétés dûment fixées par le Gouvernement.
Accompagner la RDC dans son développement
Bruno Lemarquis, coordinateur résident et coordinateur humanitaire en République démocratique du Congo, a indiqué, lors de la signature de ce nouveau cadre de coopération que ce document est une feuille de route ambitieuse pour accompagner le pays dans son développement.
« Ce cadre que nous signons aujourd'hui est bien plus qu'un document. C'est une feuille de route ambitieuse qui a été co-construite avec toutes les parties prenantes pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement et de sa vision pour l'accélération de la mise en œuvre des objectifs du développement durable », a indiqué Bruno Lemarquis.
Le travail reposera, selon lui, sur quatre piliers fondamentaux pour lequel les Nations unies ont des avantages. Il cite notamment :
la croissance économique inclusive, la transition vers une économie résiliente inclusive et créatrice d'emplois notamment au profit des plus jeunes ;
la gouvernance efficace : le cadre inclut des actions pour renforcer les indices qui vont lutter contre la corruption ;
promouvoir la paix et la sécurité, les droits humains
et garantir une gouvernance transparente et participative
Valoriser le capital humain
La ministre d'État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, s'est engagée, au nom du Gouvernement de la République démocratique du Congo, à réaliser le Plan national stratégique de développement (PNSD 2024-2028) axé sur cinq piliers.
« En ce moment, la RDC s'engage à réaliser son Plan National stratégique de Développement (PNSD 2024-2028) axé cinq piliers, à savoir : la valorisation du capital humain, Développement social et culturel ; le renforcement de la bonne gouvernance, la restauration de l'autorité de l'Etat et la consolidation de la paix ; la consolidation de la croissance économique, la diversification de la transformation de l'économie ; l'aménagement du territoire national en infrastructures et équipements du numérique ; la protection de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et le développement durable et équilibré », a détaillé Thérèse Kayikwamba Wagner.
La RDC a été représentée à la signature du cadre de la coopération par Thérèse Kayikwamba, ministre des Affaires étrangères et les Nations unies par M. Bruno Lamarquis, représentant résident.
radiookapi.net/CC