La Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) déplore les pertes en vies humaines de 129 détenus lundi lors d'une tentative d'évasion à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Elle annonce avoir déployé une mission “d'enquête indépendante”. 

L'enquête indépendante vise à «évaluer l'étendue des dégâts et établir les responsabilités. La CNDH invite la population à demeurer vigilante et à dénoncer toute tentative visant à déstabiliser la paix et la sécurité qui constituent des droits fondamentaux garantis à tout citoyen par la constitution et les lois de la République», écrit Kimbumbu Dido Didier, rapporteur de la CNDH.

La tragédie du dimanche au lundi 2 septembre dans la plus grande prison civile de Kinshasa a coûté la vie à 120 prisonniers, dont 24 abattus à bout portant, a confirmé le gouvernement. Plusieurs femmes prisonnières ont été violées, des bâtiments du greffe, de l'infirmerie et des dépôts où ont été stockés des vivres ont été incendiés. Le ministre de l'intérieur et sécurité a également rapporté une cinquantaine autres personnes blessées à l'issue d'une intervention disproportionnée de service sécurité.

Depuis ce drame qui continue de défrayer la chronique, des voix tant politiques que sociales sont montées au créneau pour dénoncer «les tueries«, «le carnage» et «un massacre» insupportables.  Tour à tour, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et autres opposants ont pointé les pouvoirs publics. Ils exigent, en outre, des enquêtes sérieuses pour établir les responsabilités de ces incidents malheureux. 

Mardi, des sources au sein de la prison rapportaient à ACTUALITÉ.CD le calvaire dû au manque d'eau, de nourritures et d'électricité dans lequel le reste des prisonniers vivent. C'est seulement tard la soirée qu'ils ont pu avoir de la nourriture, un morceau de pain accompagné d'une bouteille d'eau. Quelques sacs de riz, haricots, poissons salés et autres provisions ont été livrés ce mardi à la prison, sous la tutelle du ministère de la Justice, en dépit de l'incendie des dépôts.

Samyr LUKOMBO



Une délégation de conseillers communaux élus en décembre 2023 en RDC a été reçue ce lundi soir par la Première ministre. Ces élus ont exposé leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne leur prise en charge par le gouvernement et l’organisation des élections des bourgmestres. 

« Nous croyons que, d’ici peu, nous trouverons la solution quant à nos revendications, notamment le paiement de nos émoluments, mais aussi l’harmonisation du cadre du travail entre nous les élus légitimes et les bourgmestres nommés, en attendant les élections des bourgmestres à venir », a dit à l’issue de l’audience Nzembela Buloba, conseiller communal élu de la commune de Bipemba, dans le Kasaï-Oriental, et  président de ce collectif.

Ces élus locaux ont également  plaidé pour la reconnaissance de leur statut. « La première ministre doit s’impliquer pour  faire comprendre que les  conseillers communaux sont aussi couverts d’immunités, au même titre que les députés nationaux et provinciaux », a-t-il fait savoir.

La Première ministre a assuré les conseillers communaux de l'attention particulière accordée à leur requête. Le gouvernement, a-t-elle indiqué, est en train d'étudier différentes pistes pour répondre à leurs attentes, notamment en concertation avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour ce qui est de l’organisation des élections des bourgmestres des communes. 

Le Vice-Premier ministre de l'Intérieur devrait, quant à lui, présenter de nouvelles propositions au prochain Conseil des ministres afin d'accélérer le traitement de ce dossier. Dans la journée du lundi, plusieurs centaines de 915 conseillers communaux issus de dernières élections ont manifesté dans plusieurs villes et grandes agglomérations pour faire entendre leur voix. 

Bruno Nsaka



L'Agence Nationale de Renseignements (ANR) a libéré mercredi en début de soirée Roger Lubambula et Gabriel Musafiri, les deux compagnons de Seth Kikuni arrêtés en même temps que lui le 2 septembre. Cependant, Seth Kikuni, candidat à la présidence en 2018 et 2023, reste en détention sans avoir pu rencontrer sa famille ou ses avocats, malgré les demandes répétées de son épouse.

Selon une déclaration du collectif d’avocats de Seth Kikuni, représenté par Maître Ramazani Shabani, la famille continue de réclamer sa libération immédiate ainsi que le respect de ses droits et libertés fondamentaux.

Le cadre de concertation des forces politiques et sociales a également dénoncé ce qu'il qualifie de "séquestration" de Seth Kikuni. Dans un communiqué parvenu à ACTUALITÉ.CD, le groupe affirme que des agents de l'ANR, accompagnés du Directeur provincial de la ville de Kinshasa, avait fait irruption dans le bureau de Kikuni lundi 2 septembre. Munis d'un ordre de mission, ils auraient sommé Kikuni de les suivre sous prétexte d’un entretien avec l'administrateur général de l'ANR. Après un échange tendu, les agents l'auraient embarqué de force pour le conduire au département de la sécurité intérieure, situé en face de la Primature, dans la commune de la Gombe.

Le cadre de concertation dénonce une tentative d'intimidation de la part du pouvoir en place, qui, selon lui, viole les droits et libertés fondamentaux. Le groupe exige la libération immédiate et sans condition de Seth Kikuni, qu'il décrit comme une action orchestrée visant à museler toute voix dissidente.

En outre, ces partis politiques et mouvements de la société civile mettent en garde contre toute autre action répressive visant les acteurs de l'opposition, les activistes de la société civile et les journalistes. Ils réaffirment leur engagement à mener, en toute légalité, le combat pour la liberté, la justice et la dignité du peuple congolais.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et 2023, Seth Kikuni est un opposant déclaré au président Félix Tshisekedi. Lors de la dernière campagne, il s'était aligné derrière Moïse Katumbi, président d'Ensemble pour la République, aux côtés de Delly Sessanga, Matata Ponyo et Franck Diongo. Tôt ce matin, alors que le gouvernement annonçait une tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, Seth Kikuni a mis en doute cette version des faits sur son compte X, évoquant plutôt « des massacres de trop qui ressemblent beaucoup plus à une série d'exécutions de citoyens devant bénéficier d'une protection spéciale de l'État ».

actualite.cd/CC

 
 
 

 



Le championnat national, Ligue 1 de la RDC débutera le 27 septembre, après une période d'inactivité de plusieurs mois, tandis que la Ligue 2 débutera le 11 octobre. C'est ce que la Ligue nationale de football (Linafoot) a fait savoir dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux ce mercredi 4 septembre.

Selon ce communiqué, la publication du calendrier est prévue pour le 12 septembre pour la Ligue I et le 26 septembre pour la Ligue 2. Les clubs doivent avoir réglé tous leurs droits de participation et leurs dettes de la saison précédente avant de procéder à toutes les formalités administratives.

Contrairement à la dernière saison, cette nouvelle édition de la Ligue 1 aura pour nom la filière d'une banque locale. Le TP Mazembe a été le vainqueur de la dernière édition de la Ligue 1.

Fiston MOKILI



Une première livraison de près de 100.000 doses de vaccins contre le mpox est attendue jeudi en République du Congo (RDC), pays le plus touché par l'épidémie, a annoncé mercredi à l'AFP l'agence de santé de l'Union africaine (Africa CDC).

Le vaste pays d'Afrique centrale a enregistré plus de 19.000 cas et plus de 650 décès depuis le début de l'année, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé congolais. En RDC, 62% des cas confirmés de contamination concernent des enfants, selon l'Africa CDC.

L'épidémie est désormais présente en Afrique dans treize pays dont le Burundi (796 cas), le Congo-Brazzaville (162 cas) ou encore la République centrafricaine (45 cas), selon les derniers chiffres de l'agence de l'Union africaine (UA) datant du 27 août. L'OMS avait annoncé la semaine dernière l'arrivée en RDC de premières doses du vaccin "dans les prochains jours", d'autres livraisons devant suivre.

"Nous sommes très heureux de l'arrivée de ce premier lot de vaccins en RDC. Il s'agit de 99.100 doses qui arriveront demain jeudi 5 septembre", s'est félicité Jean Kaseya, le directeur général de l'Africa CDC. "Nous remercions l'Union européenne, à travers l'Autorité européenne de réponse aux urgences sanitaires, d'avoir immédiatement répondu à notre appel à la solidarité visant à assurer l'accès au vaccin mpox dans les pays affectés de l'Union africaine", a-t-il ajouté.

"Guerre sanitaire"

L'avion transportant les doses partira mercredi soir de la capitale danoise Copenhague et atterrira à Kinshasa jeudi à 11H10 GMT. L'OMS avait indiqué fin août qu'environ 230.000 doses du vaccin MVA-BN, produit par le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, étaient "immédiatement disponibles pour être envoyées dans les régions touchées" par le virus.

L'Institut national de santé publique congolais, chargé d'organiser la riposte contre l'épidémie dans le pays, a indiqué attendre encore des précisions sur la provenance des vaccins contenus dans la première livraison. "Kinshasa attend encore des documents de l'Africa CDC qui indiqueront des informations sur ces doses", a déclaré le directeur de l'Institut, le Dr Dieudonné Mwamba Kazadi, contacté par l'AFP.

Le ministre congolais de la Santé a de nouveau appelé mardi la population, dans un message posté sur X, au respect des gestes barrières: "Nous sommes en guerre sanitaire contre le mpox. Pour faire face à cette maladie, nous avons besoin de vous", a insisté Samuel-Roger Kamba. L'Espagne (500.000 doses), la France et l'Allemagne (100.000 doses) ont également promis d'envoyer des vaccins aux pays africains.

La recrudescence de la maladie sur le continent et l'apparition d'un nouveau variant (clade 1b) avaient poussé l'OMS le mois dernier à déclencher son plus haut degré d'alerte mondiale. Deux sous-groupes de mpox circulent en RDC: le clade 1a, dans l'ouest du pays et le clade 1b, dans l'est.

Le bureau de l'OMS en Afrique avait déjà annoncé fin août la livraison de 10.000 doses de vaccins au Nigeria, ainsi devenu le premier pays africain à recevoir – hors essais cliniques – des doses pour répondre à l'épidémie. Ces vaccins de Bavarian Nordic avaient été donnés par les Etats-Unis.

Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.

 
 
 
 
 


Le Bureau du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de la RDC a appelé les magistrats à poursuivre les arrestations et à continuer d’exercer leurs fonctions conformément à la loi, malgré les récentes directives du ministère de la Justice restreignant les transferts de détenus.

Lors d'une réunion tenue ce mercredi à la Cour constitutionnelle, le CSM a répondu aux propos du Vice-ministre de la Justice qui avait, dans une note circulaire datée du 2 septembre 2024, ordonné l’arrêt des transfèrements de détenus préventifs à la prison centrale de Makala et à la prison militaire de Ndolo, suite à une tentative d’évasion massive survenue dans la nuit du 1er au 2 septembre à Makala.

Dans un communiqué, le bureau du CSM a insisté sur le fait que les magistrats ne sont pas responsables de cette tentative d’évasion et a critiqué les déclarations du Vice-ministre de la Justice, les qualifiant de "dangereuses" car susceptibles de "stigmatiser les magistrats et de les exposer à la vindicte populaire".

Le Conseil a rappelé que l’arrestation est une réponse légale et appropriée à l’augmentation de la criminalité à Kinshasa, et que ne pas appréhender les suspects constituerait une violation flagrante de la loi.

Le CSM a également souligné l’importance d’un cadre de concertation entre le ministère de la Justice et le CSM pour traiter des questions liées à l’administration de la justice. Il a exhorté les magistrats à "poursuivre l’accomplissement de leurs tâches dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République" et à rester "calmes et respectueux des règles d’éthique et de déontologie".

En réponse aux événements de Makala, le ministère de la Justice avait précédemment ordonné l'arrêt des transferts de détenus non condamnés vers la prison centrale de Makala et la prison militaire de Ndolo, et annoncé une série de mesures pour désengorger les prisons de Kinshasa et des autres régions du pays.

Le ministère a également souligné son engagement à accélérer la construction d’une nouvelle prison pour remplacer celle de Makala, afin de répondre aux problèmes de surpopulation carcérale, aggravés par une infrastructure datant de 1957 conçue pour accueillir 1 500 détenus mais qui en abrite actuellement plus de 8 000.

La situation reste tendue alors que les autorités judiciaires et gouvernementales divergent sur les mesures à prendre pour éviter de nouveaux incidents et améliorer les conditions carcérales en RDC.

actualite.cd/CC



Judith Suminwa Tuluka a annoncé ce mercredi une série de mesures d'urgence après sa visite à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, deux jours après une tentative d'évasion meurtrière.

Accompagnée par des membres de son gouvernement, dont le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Jacquemain Shabani, la ministre des Droits Humains Chantal Chambu Mwavita, et le Vice-Ministre de la Justice Samuel Mbemba, la Première ministre a inspecté les lieux pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les violences. Le bilan provisoire fait état de 129 morts, dont 24 par balles, et 59 blessés.

Sur place, Judith Suminwa a visité plusieurs pavillons ainsi que le bâtiment administratif, la cuisine et le dépôt alimentaire incendiés lors de l’évasion. Elle a échangé avec les détenus, confirmant que l’initiative de l’évasion provenait principalement du pavillon 4. Au pavillon 9, réservé aux femmes, elle a rencontré des victimes de violences sexuelles et a insisté sur la nécessité d'un ravitaillement immédiat en médicaments pour assurer leur prise en charge.

"Il est crucial d’assurer non seulement la prise en charge médicale des victimes, mais aussi de rétablir rapidement l’alimentation, car le dépôt alimentaire a été détruit," a déclaré la Première ministre. Elle a également constaté la reprise progressive des activités dans la cuisine de la prison.

Pour prévenir de futurs incidents, Judith Suminwa a annoncé la poursuite du processus de désengorgement de la prison de Makala, une mesure inscrite dans le programme d'actions de son gouvernement. "Nous devons accélérer ce processus tout en respectant les procédures légales, et les enquêtes sur cette évasion tragique se poursuivront," a-t-elle ajouté.

En attendant les résultats des enquêtes, la vie reprend doucement à la prison grâce aux mesures d'encadrement mises en place. Les travaux pour rétablir l’électricité sont en cours, et la Première ministre a ordonné que la ligne d’alimentation électrique de la prison soit autonome pour garantir une meilleure sécurité des détenus.

Ces mesures d'urgence s’inscrivent dans un effort plus large de réforme du système pénitentiaire en RDC, alors que les autorités continuent de faire face aux défis posés par les surpopulations carcérales et les conditions de détention.

actualite.cd/CC

 



Au Forum économique RDC-Chine, tenue du 2 au 3 septembre 2024 à Beijing en Chine, le Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a mis en avant les atouts considérables du secteur minier congolais, ainsi que les nombreuses opportunités à saisir par les investisseurs Chinois.

Dans son intervention le mardi 3 septembre, le ministre des Mines a détaillé, devant l’assistance, les mécanismes de facilitation et d’accompagnement mis en place par le gouvernement de la RDC pour encourager les partenariats mutuellement profitables.

Devant les opérateurs économiques chinois, Kizito Pakabomba a rappelé que le secteur minier est le moteur principal de la croissance économique et du développement de la RDC, contribuant directement au bien-être des populations. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de maintenir un secteur attractif et compétitif, capable d’attirer des investissements étrangers, notamment chinois.

Lors d’un panel dédié, le Ministre a invité les investisseurs chinois à explorer les opportunités offertes dans divers domaines tels que le numérique, l’agriculture, les infrastructures et villes durables, les énergies, les industries manufacturières, ainsi que l'exploitation et la transformation locale des ressources naturelles.

« Les ressources minérales de la RDC sont pour la plupart sous-exploitées ou non exploitées. Cette réalité a conduit le Gouvernement, à travers le Ministère des Mines, à adopter une stratégie de développement fondée sur trois approches : la découverte de nouveaux gisements, l’ajout de valeur aux produits miniers marchands, et la promotion des investissements dans les infrastructures de base », a déclaré Kizito Pakabomba.

De son avis, ces approches ouvrent des perspectives prometteuses pour les investisseurs qui voient la RDC comme une destination favorable au développement des projets rentables et durables.

Bien plus, le patron des Mines en RDC a présenté plusieurs projets stratégiques identifiés et budgétisés par son Ministère, pour lesquels des investisseurs sont activement recherchés. Au nombre de ces projets, on trouve :

- L’implantation d’une entité sidérurgique dans la grande Province Orientale et au Kasaï ;

- La valorisation des ressources en phosphates au Kongo-Central.

- L’installation d’une entité pyrométallurgique pour le traitement des 3T.

- La valorisation des gîtes géothermiques ;

- L’exploitation des matériaux de construction courants et des minéraux industriels ;

- L’implantation d’une usine de traitement de l’hydroxyde de cobalt impur pour produire des précurseurs destinés au stockage d’énergie dans les batteries lithium-ion ;

- La création d’une usine de production de bioxyde de manganèse électrolytique pour la fabrication de piles ;

- L’exploitation du nickel-chrome de Nkonko et Lutshatsha dans la province du Kasaï-Central, où les ressources ont été estimées à 800 millions de tonnes de minerai de nickel à une teneur moyenne de 1,10 %, et 13 millions de tonnes de minerai de chrome à une teneur de 3,5 %.

Lancé le lundi 2 septembre 2024 à Pékin par le VPM Jean-Pierre Bemba, ce premier Forum Économique RDC-Chine marque une étape cruciale dans les relations bilatérales entre les deux pays. Réunissant plus de 300 participants chinois et congolais, cet événement témoigne de l’engagement de la RDC à renforcer ses liens avec la Chine pour un développement économique durable et inclusif.

Ce forum de deux jours a pour objectifs de mobiliser, promouvoir et nouer des partenariats gagnant-gagnant, faciliter l’accès au financement public chinois, accompagner les initiatives de coentreprise entre les deux nations ; et donner un meilleur aperçu du paysage économique de la RDC.

Amédée Mwarabu



Après la tentative d'évasion survenue la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, à l'ex- prison centrale de Makala, à Kinshasa, le député provincial honoraire Mike Mukebayi, détenu à cette maison carcérale, lance un cri de détresse concernant l'interdiction de visite dans ce centre pénitentiaire.

D'après lui, cette situation est inadmissible dans la mesure où l'alimentation de certains prisonniers dépend de leurs familles respectives, au regard de la qualité impropre des repas servis à Makala. 

"Troisième jour que nous sommes coupés de toute visite à la prison centrale de Makala. Pourtant, notre alimentation dépend de nos familles, quand tout le monde, jusqu'au ministre de la Justice, sait que le modique repas servi ici est impropre à la consommation humaine", a-t-il dénoncé.

L'élu honoraire de Lingwala estime que cette situation est assimilable à une volonté de les tuer d'inanition, après un long emprisonnement politique.

Pour rappel, le ministre de la Justice Constant Mutamba avait pris quelques dispositions jusqu'à nouvel ordre, afin de remettre le calme dans la prison centrale, après les incidents malheureux ayant, notamment, causé des pertes en vie humaine.

Il a, au nom du Gouvernement congolais, informé qu'une enquête a été diligentée, pour identifier les responsables de ces incidents jugés de "actes de sabotage".

opinion-info/CC



La RDC et la Chine ont signé, ce mercredi 04 septembre, un protocole d'accord pour la construction d'une série de centrales photovoltaïques d'une capacité totale de 600 mégawatts, situées dans le bassin de la rivière Lualaba, entre les centrales hydroélectriques de Nzilo et Busanga. La partie congolaise était représentée par le ministre des Ressources hydrauliques et de l'Électricité.

“Notre partenariat historique prend aujourd’hui une nouvelle dimension, avec la signature de ce protocole d’accord, qui marque l’entrée dans une ère de coopération renforcée, pour le développement durable et la transition énergétique dans le bassin de la rivière Lualaba,” a déclaré le ministre Teddy Lwamba.

Cet accord, indique le ministre, représente un engagement commun en faveur du développement durable et de l’innovation énergétique. Il a souligné que ce choix stratégique répond aux besoins urgents de la population congolaise, désireuse de bénéficier d’une meilleure desserte en électricité. 

Le ministre a également précisé que la construction des centrales solaires nécessite un délai relativement court, de 20 à 24 mois, pour être mise en œuvre. Ce qui va améliorer la desserte en énergie électrique.

Grevisse Tekilazaya

Page 10 of 433

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles