L'École primaire d'application de Bogoro, située dans le secteur de Bahema-Sud, dans la province de l'Ituri, a connu cette année une augmentation significative de ses effectifs, avec une hausse de près de 40 % . Les responsables de l'établissement attribuent cette croissance à la dotation par le gouvernement d'un nouveau bâtiment, dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires.
Ce nouvel édifice, flambant neuf, comprend neuf salles de classe spacieuses, équipées de pupitres, de tableaux, ainsi que de chaises et de tables pour le corps enseignant. Il dispose également de latrines et de bureaux administratifs. Emmanuel Kabagambe, directeur de l'école, explique : « cette année, nous enregistrons un effectif de 349 élèves alors que, dans les années antérieures, nous avions un effectif qui nageait entre 250 et 270. Nous n'avons jamais atteint 300 élèves inscrits sur une année scolaire. »
Il explique que cette hausse des effectifs est due à la gratuité de l'enseignement décrétée par le gouvernement, mais surtout aux nouvelles infrastructures qui offrent aux enfants des conditions d'apprentissage optimales. Rebecca Mbavazi, enseignante de deuxième année du primaire, confirme : « avant, nous fonctionnions dans un bâtiment où, lorsque la pluie tombait, il était difficile de poursuivre les enseignements à cause du bruit, car les salles n'avaient pas de plafond. Mais actuellement, les enfants et nous-mêmes sommes bien. Même s'il pleut, nous enseignons sans problème. »
La remise officielle de ce bâtiment a eu lieu en mars de l'année dernière, mais c'est depuis la rentrée scolaire 2024 qu'il fonctionne à plein régime.
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Une importante cargaison de sauterelles a été incinérée le vendredi 8 novembre à Nobili, dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Nobili, une cité frontalière située à 85 kilomètres de Beni-ville, se trouve dans la chefferie des Watalinga, à la frontière avec l’Ouganda. Cette mesure préventive a été prise par les responsables du service de quarantaine et d'hygiène à la frontière, en réponse à l'apparition de cas de diarrhée enregistrés dans la région après la consommation de sauterelles par certains habitants.
Le responsable du service de quarantaine animale et de l’hygiène à la frontière explique que l'incinération de cette cargaison de sauterelles vise à protéger la population de la chefferie de Watalinga contre les risques de maladies.
Ces insectes comestibles, importés dans de mauvaises conditions hygiéniques et de manière frauduleuse, provenaient des entités voisines et de l’Ouganda. Le docteur Ndovya Banamihere, responsable de ce service à la frontière, précise que l'importation de sauterelles avait déjà été interdite dans cette région frontalière. Cette interdiction fait suite à plusieurs cas de diarrhée et de vomissements constatés chez les consommateurs de ces insectes, très prisés par la population locale.
Le docteur Ndovya Banamihere exhorte la population de Nobili et de la chefferie des Watalinga à ne consommer que les sauterelles capturées dans des pièges conformes aux normes. Un appel soutenu par la société civile de la chefferie des Watalinga, qui encourage la population à suivre rigoureusement les conseils des professionnels de santé.
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Plusieurs personnalités politiques, des mouvements citoyens, des partis de l’opposition ont lancé, samedi 9 novembre, un appel contre le changement de la Constitution et l’éventuel troisième mandat de Félix Tshisekedi. Ils l’ont exprimé au cours d’une conférence de presse, tenue à Kinshasa.
Le président du regroupement Alternative 2028, Ados Ndombasi a recommandé aux Congolais de s’élever contre ce qu’il qualifie de dictature de Félix Tshisekedi.
« Congolaises et Congolais, la mère patrie, la RDC, vous appelle à un sursaut national contre la dictature de Felix Tshisekedi, en annonçant le 23 octobre dernier depuis Kisangani sa volonté de modifier la Constitution », a-t-il laisse entendre.
Pour Ados Ndombas, le président de la République a manqué à son devoir et montré son mépris de l’intérêt général dans la conduire des affaires de l’Etat.
Il a estimé que le fait de vouloir briser le pacte de la stabilité républicaine et s’octroyer un 3e mandat à la tête du pays et se maintenir au pouvoir à vie est une initiative hasardeuse donc l’unique bénéfice est personnel.
Cet acteur politique a demandé aux Congolais de se dresser contre « la régression de notre démocratie ».
« Face à nos différents clivages, disons tous non au retour d’un pouvoir d’un et à l’anarchie. Levons-nous et réaffirmons publiquement et en acte le fondement de notre Constitution », a poursuivi Ados Ndombasi.
Selon les organisateurs de ce forum, il s’agit de se rassembler conformément à l’article 64 de la Constitution dans une initiative citoyenne ouverte à tous les patriotes.
« En tirant les leçons de notre histoire, nous avons ensemble décidé qu’aucun individu, d’aucune sorte ne peut exercer plus de deux mandats à la tête du pays », a ajouté Ados Ndombasi.
Parmi les signataires de cette déclaration, il y a Delly Sessanga du parti Envol, Jean-Claude Katende de l’ASADHO et Fred Bauma de Lucha.
radiookapi.net/CC
Les pasteurs sont censés incarner la droiture et l’honnêteté, mais ce n’est manifestement pas le cas du pasteur Lebraity Makuni de l’Église Apostolic Faith Mission (AFM) au Zimbabwe.
Selon les informations, le pasteur Makuni, âgé de 28 ans, a déposé une fausse plainte auprès de la police affirmant avoir été victime d’un braquage à son domicile de Chitungwiza, où il aurait perdu 7 500 $ et d’autres objets de valeur.
Le porte-parole de la police provinciale de Harare, l’inspecteur Luckmore Chakanza, a confirmé l’arrestation du pasteur, qui a été inculpé pour avoir fourni de fausses informations aux autorités. Makuni a été libéré sous caution de 100 $, avec l’obligation de se présenter au commissariat de Chitungwiza tous les vendredis. Il devra retourner au tribunal la semaine prochaine.
Le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu, a rencontré son homologue français, Gil Averous, ce mardi 5 novembre 2024 à Paris (France).
L'exploitation de nouvelles opportunités de collaboration entre la France et la République Démocratique du Congo dans le domaine des sports était au centre de leurs échanges, notamment des initiatives visant à renforcer les échanges sportifs entre les deux nations, à travers des programmes de formation et des projets d’infrastructures.
Après la Hongrie et l'Azerbaïdjan, cette nouvelle coopération bilatérale entre la RDC et la France dans le domaine des sports s'inscrit dans la vision de Didier Budimbu de faire du sport un levier de développement social et économique en RDC.
Bob Bondo
Lors du match de Ligue des Champions opposant le Paris Saint-Germain à l'Atlético Madrid ce mercredi 6 novembre, au Parc des Princes, les Ultras parisiens ont saisi l'occasion pour dénoncer l'agression rwandaise qui ravage l'Est de la République Démocratique du Congo depuis de nombreuses années.
Sous les yeux du ministre des Sports et Loisirs de la RDC, Didier Budimbu, présent dans les tribunes du Parc des Princes, les supporters parisiens ont déployé une banderole et scandé un message poignant : "Une guerre oubliée qui tue chaque jour. FREE CONGO." Ce cri du cœur a ému l'assistance et a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
Le message des Ultras parisiens vient renforcer les efforts du gouvernement congolais qui ne cesse de dénoncer l'agression rwandaise et ses conséquences désastreuses. Le ministre des Sports congolais, Didier Budimbu, a d'ailleurs salué cette initiative sur les réseaux sociaux, en partageant la photo de la banderole et en remerciant les supporters parisiens pour leur soutien.
"La voix du peuple se véhicule aussi à travers le sport," a-t-il souligné.
En déployant cette banderole, les supporters parisiens ont rappelé à l'opinion publique mondiale l'ampleur du drame humanitaire qui sévit en RDC. Des milliers de personnes perdent la vie chaque année, des centaines de milliers sont déplacées de force, et les infrastructures civiles sont détruites.
Le geste des Ultras parisiens peut être perçu comme un appel lancé à la communauté internationale pour qu'elle se mobilise davantage en faveur de la paix en RDC.
Bob Bondo
L’inspecteur général des finances, Jules Alingete Key, a reçu le directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb, le mardi 5 novembre 2024, à l’Inspection générale des Finances.
Au cours de cette rencontre, Jules Alingete Key et Miguel Kashal Katemb ont échangé sur la manière dont l’ARSP peut contribuer efficacement à l’amélioration de l’assiette fiscale de l’État congolais pour l’exercice du budget 2025.
Selon le DG de l’ARSP, il est nécessaire d’approcher l’IGF et de travailler ensemble pour canaliser la chaîne de valeur de la sous-traitance.
« L’objectif est de pouvoir travailler dans la vision du président de la République, chef de l’État, qui est de promouvoir le développement de la classe moyenne. Et qui dit développement de la classe moyenne, dit développement de l’économie du pays », a déclaré le patron de l’ARSP.
Il a ajouté que les entreprises sous-traitantes bénéficiant du soutien de l’État pour accéder au marché de la sous-traitance doivent réellement contribuer à l’économie du pays.
« Il faudra que ces sous-traitants deviennent contribuables à l’assiette fiscale du pays pour permettre à l’État d’avoir les moyens de sa politique », a-t-il précisé.
De son côté, Jules Alingete a souligné qu'étant donné les objectifs ambitieux du gouvernement de la RDC pour l’exercice du budget 2025, l’IGF doit accompagner les régies financières et le gouvernement congolais dans l’atteinte de ses missions. C’est la raison de cette séance de travail.
« Nous avons eu une séance de travail avec le DG de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) pour identifier tous les sous-traitants dans tous les secteurs privés et travailler sur la fiscalisation. Nous sommes en train de constituer un fichier qui sera transmis à l’administration fiscale pour qu’elle les prenne en charge », a martelé le chef de service de l’IGF, Jules Alingete.
Jules Alingete s’est félicité des avancées de la sous-traitance en RDC sous la direction de Miguel Kashal, qui ne cesse de déployer des efforts pour l’amélioration de la classe moyenne.
« La situation de la sous-traitance s’est améliorée. Les Congolais sont aujourd’hui les grands bénéficiaires des recommandations du Président de la République, Chef de l’État. Ce sont des avancées extraordinaires que le pays a réalisées dans ce domaine », a ajouté Jules Alingete.
Selon les deux interlocuteurs, la collaboration entre l’Inspection générale des Finances et l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé conduira à la réussite de la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui consiste à promouvoir le développement de la classe moyenne.
David Mukendi K.
Le ministre de l’Agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a échangé, le mardi 05 novembre 2024, avec son homologue Girma Amente, ministre Ethiopien de l’Agriculture, sur l’initiative des échanges d’expérience au niveau africain afin de faire avancer l’agriculture en Afrique. L'annonce a été faite dans une dépêche parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 07 novembre 2024.
L’organisation des agropoles ainsi que les questions liées aux semences et à l’utilisation de fertilisants, ont été au cœur de ces échanges, initiés dans le cadre de la conférence « pour un monde sans faim », organisée par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec le gouvernement éthiopien et l'Union africaine.
Le ministre Éthiopien, qui se dit fier de partager l’expérience acquise dans le secteur agricole de son pays, a fourni des orientations au ministre Congolais, sur la manière dont l’Éthiopie a résolu progressivement le problème lié à l’importation alimentaire, en mettant en place une vision claire, avec le lancement d’une agriculture moderne et résiliente ; jusqu’à devenir un exportateur des produits agricoles grâce à l’utilisation des systèmes d’irrigation, permettant de produire 2 fois l’an.
À l'issue de ces échanges, les deux ministres ont conclu pour l'envoi des équipes techniques de la RDC pour des formations approfondies en Éthiopie, au sein des agropoles industriels et de l’institut de recherche sur les semences afin d’acquérir plus d’expériences pouvant permettre à la RDC de devenir le grenier, devant nourrir l’Afrique par ses potentialités climatiques, hydrologiques et pédologiques.
Il sied de souligner que l'expérience du ministre d'État, Grégoire Mutshail Mutomb, dans le domaine de l’agriculture, offre à la RDC une politique agricole claire dont les congolais sont bénéficiaires, notamment dans l’accompagnement des coopératives afin de diminuer les importations qui dominent sur les exportations.
Grâce Kenye
Ces assises ouvertes mercredi par le Chef de l’Etat veulent “guérir” la justice congolaise “malade”. Le thème choisi pour ces travaux en dit long: " Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie face à cette maladie?". Le Conseil supérieur de la magistrature souhaite que les recommandations issues de ces états généraux cadrent avec les réalités du secteur de la justice.
"Nous voilà encore 9 ans après appelés à réfléchir sur une thérapie à administrer à la justice pour sa guérison. Il y a au moins un point sur lequel tous les participants devraient être d'accord: c'est l'importance de la justice, elle sert à préserver la vie en société, nous voulons tous une justice impartiale et accessible à tous qui inspire confiance et qui assure l'équilibre dans la société. Et pour ce combat, le bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature est et restera sans compromission. Je promets de me rassurer de la disponibilité des magistrats et de tous les personnels du secteur de la justice désignés pour ces assises pour un diagnostic sans complaisance des maux qui rongent le milieu de la justice afin de formuler des recommandations qui cadrent avec les vraies réalités du secteur et qui tiennent compte des attentes de la population", a indiqué Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature.
Par la même occasion, M. Kamuleta a formulé le vœu d'évaluer la mise en œuvre des recommandations des précédents travaux des états généraux de la justice.
"Les travaux de ces assises ne pourront se faire avec succès que si les participants commencent par faire une vraie évaluation des recommandations des assises de 2015 et de leur niveau de mise en œuvre. J'émets le vœu que les travaux se déroulent en toute franchise avec toute la courtoisie nécessaire pour poser un véritable diagnostic afin de proposer des solutions concrètes, objectives et idoines mettant en soubassement la considération de la dignité humaine", a-t-il dit.
Il sera question au cours de ces travaux de faire un diagnostic, une autopsie de la situation de la justice congolaise et proposer des solutions et des réformes pour pouvoir relever ce secteur stratégique de la vie nationale. Il sied de signaler qu'après l'ouverture officielle des travaux, les échanges se poursuivent dans les différents panels et commissions avec différents intervenants du secteur de la Justice.
À l'issue de ces travaux prévus sauf changement des recommandations seront formulées en vue de redresser ce secteur de la vie nationale. Ces travaux interviennent 9 ans après les états généraux de 2015, organisés sous le règne du Président Joseph Kabila Kabange par le ministre de la Justice et des Droits humains Alexis Thambwe Mwamba.
Clément MUAMBA
Le président congolais Félix Tshisekedi a adressé ce mercredi ses « vives félicitations » à Donald Trump pour sa victoire non encore officialisée, mais déjà célébrée par certains, à l’élection présidentielle américaine de 2024. « Au nom du peuple congolais et en son nom propre », le chef de l’État s’est déclaré « prêt à collaborer » avec celui qu’il considère comme le prochain président des États-Unis. Tshisekedi a souligné l’importance de « renforcer le partenariat stratégique » entre Kinshasa et Washington, dans un contexte de relations bilatérales marquées par la coopération diplomatique et économique.
Les priorités de la RDC dans cette collaboration avec l’administration Trump ont été détaillées par Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi, sur ACTUALITE.CD Trois axes principaux structurent cette coopération : la paix dans l’Est de la RDC, le développement du corridor de Lobito, et l’intégration au programme AGOA (African Growth and Opportunity Act).
Paix dans l’Est de la RDC
La stabilisation de l’est du pays, en proie à des conflits armés et à des déplacements de populations, demeure un enjeu majeur pour Kinshasa. Les États-Unis ont déjà manifesté un engagement dans ce domaine en appelant au respect des processus de paix de Luanda et de Nairobi, qui visent à réduire les violences et les tensions dans cette région. Washington a également exhorté le Rwanda à cesser son soutien présumé au groupe armé M23, actif dans l’est de la RDC, et à retirer ses troupes de la région. En août 2023, des sanctions ciblées ont été imposées par les États-Unis à l’encontre de responsables rwandais et d’entités liées aux violences. En septembre, Washington a suspendu une partie de son aide militaire au Rwanda, invoquant des préoccupations concernant le recrutement présumé d’enfants soldats par le M23.
Les États-Unis fournissent également une assistance humanitaire aux déplacés internes dans l'est de la RDC, répondant aux besoins de millions de personnes affectées par les conflits. Par ailleurs, l’USAID a lancé des programmes tels que "Tujenge" pour soutenir le développement local, axés sur la gestion des conflits et le renforcement des communautés.
Développement du corridor de Lobito
La RDC considère le corridor de Lobito comme une infrastructure clé pour soutenir son développement économique. Ce corridor relie le port de Lobito en Angola aux zones minières de la RDC et de la Zambie, facilitant ainsi l’exportation des minerais et le commerce régional. En juillet 2023, les présidents de la RDC, de la Zambie et de l'Angola ont signé un accord pour utiliser ce corridor ferroviaire, une initiative visant à désenclaver les ressources minières congolaises et à fluidifier le transport des intrants nécessaires aux secteurs miniers et agricoles.
Un protocole d'accord a été signé en octobre 2023 lors du forum Global Gateway à Bruxelles, réunissant la Banque africaine de développement, l'Africa Finance Corporation, les États-Unis, l’Union européenne, ainsi que les gouvernements de l'Angola, de la RDC et de la Zambie. Ce protocole vise à mobiliser des ressources pour développer le corridor et en faire un axe stratégique pour le commerce africain. En septembre 2024, le gouvernement congolais a adopté un projet de loi pour ratifier l’accord de création de l'Agence de facilitation des transports en transit, qui aura pour mission de gérer et de superviser le corridor.
Le programme AGOA
La participation de la RDC au programme AGOA constitue une priorité pour diversifier ses échanges commerciaux avec les États-Unis. Depuis sa réintégration au programme en 2020, après dix ans de suspension, la RDC bénéficie de conditions douanières préférentielles pour l’exportation de plusieurs produits vers les États-Unis. En juillet 2024, le gouvernement congolais a adopté une stratégie nationale pour optimiser les bénéfices de l’AGOA, ciblant des produits exportables et travaillant à réduire les obstacles liés aux coûts et aux infrastructures de transport.
Kinshasa a été désignée pour accueillir le Forum AGOA en 2025, un événement qui, selon le ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, vise à améliorer l’image de la RDC sur la scène internationale et à renforcer les liens économiques avec les États-Unis. En septembre 2024, un comité national a été mis en place pour coordonner la préparation de cet événement, qui constitue une première pour la RDC.
Félix Tshisekedi a réaffirmé sa volonté de voir les États-Unis soutenir ces trois priorités stratégiques dans le cadre de leur partenariat.
actualite.cd/CC