Le Vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba a, ce lundi 2 septembre, accusé les magistrats d'être les premiers responsables de la tentative d'évasion à l'ex- prison centrale de Makala. 

Car, soutient-il, ces magistrats transfèrent dans des maisons carcérales même des personnes suspectes, alors que les prisons sont pour la détention des personnes condamnées. Une pratique qui va à l'encontre des efforts du Gouvernement dans le désengorgement des maisons carcérales à travers le pays, mais également qui viole ce principe sacro-saint du droit congolais, qui fait de la détention une exception.

Pour rappel, cette déclaration intervient après les événements survenus la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, à la prison centrale de Makala.Plusieurs personnes ont été tuées par les forces de sécurité.

Le Gouvernement congolais, par le biais du ministre de la Justice Constant Mutamba, a annoncé plusieurs mesures provisoires prises, en dehors des enquêtes qui ont été ouvertes, pour identifier les responsables de ces "actes de sabotage".

Parmi ces mesures, le ministre Constant Mutamba a interdit le transfèrement par les magistrats des parquets, des détenus au CPRK, sauf autorisation du Minetat Justice, et ce, jusqu'à nouvel ordre.

Il a, en outre , annoncé l'intensification du processus de désengorgement des prisons de Makala, de Ndolo et celles de l'intérieur du pays, ainsi que l'accélération du projet de délocalisation du CPK par la construction d'une nouvelle prison excentrée de la ville de Kinshasa.

Fadi Lendo 



A Kinshasa Les services de la Primature annoncent que la Première Ministre Judith Suminwa  procède au lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025 au Lycée Lamba Ntumua à Kimpese, dans le territoire de Songololo, au Kongo Central. 

Dans la majorité d’écoles visitées ce matin par nos reporters, on signale la présence massive des élèves ainsi que des autorités. Dans d’autres écoles, par contre, les élèves ne se sont pas présentés à la suite de l’appel à la grève lancé le week-end par certains syndicats des enseignants.

Au collège Boboto, au lycée Bosangani en passant par l’Institut de la Gombe, dans la commune qui porte le même nom,  le constat est le même : Les élèves ainsi que les autorités sont au rendez-vous pour ce premier jour de la rentrée scolaire. Des parents qui ont accompagné leurs enfants se réjouissent pour cette rentrée effective.

Au collège Boboto par exemple, le directeur des études sortant,  le père Liévin s’adressant aux élèves et aux enseignants, leur recommande de faire preuve de  discipline qui a toujours été de mise dans cet établissement :

« Tous les acteurs de l’éducation au collège Boboto sont donc appelés à être disciplinés et travailleurs pour que l’excellence humaine soit effective en parole, en pensée et en action »

Situation similaire au collège saint Ignace, à Cité Verte. Ici, tout se passe comme prévu. Tous les acteurs de l’éducations ont répondu présents au rendez-vous. Père Eden Muke, préfet du collège, explique la situation :

« Ici tout se passe bien comme il a été prévu dans le calendrier 2024-2025 que la rentrée devait avoir lieu aujourd’hui. Nous sommes bel et bien là, les enfants sont là et les enseignants sont là, donc il y a effectivité. Nous avons eu notre réunion préparatoire le vendredi passé, j’ai instruit mes agents d’être là parce que nous n’avons pas reçu officiellement un communiqué qui nous interdit de reprendre les activités aujourd’hui »

Au complexe scolaire Kindele dans le Mont Amba, les élèves ne sont pas nombreux comme d’habitude. Selon le surnuméraire de cette institution publique, les parents ont prêté oreille aux nombreux messages distillés dans les réseaux sociaux qui annonçaient la grève des enseignants dans les institutions publiques.

radiookapi.net/CC

 
 


Rentrée scolaire 2024-2025 : le syndicat des enseignants annonce une grève générale dès ce lundi suite au non-respect des revendications par le Gouvernement !

Le SYECO -Syndicats des enseignants du Congo- a, ce vendredi 30 août 2024, au cours d'une réunion du son comité national, annoncé une grève nationale à partir du 2 septembre 2024, date prévue pour la rentrée scolaire 2024-2025 en RDC -République démocratique du Congo-.

Il convient de souligner que cette décision intervient après la restitution des travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical à Bibwa.

Les enseignants ont revendiqué, pendant ces assises de huit jours ouvrables, un barème salarial minimum de 1.500.000 Franc congolais, équivalent à 500 dollars américains.

Le SYECO dénonce la mauvaise foi manifeste des autorités à accéder à leurs revendications.

Il sied de souligner que le Gouvernement a seulement augmenté de 100.000 Francs congolais, soit de 36$, l'enveloppe salariale des enseignants, d'après les récentes conclusions de Bibwa.

Notez, toutefois, que le SYECO se dit ouvert à toutes les rencontres éventuelles avec le Gouvernement, tendant à prendre en compte les revendications des enseignants.

Fadi Lendo 



L’ancien ministre du tourisme, Modero Nsimba a quitté la prison Makala dans l’après-midi de ce mardi 13 août. Il sera assigné à résidence surveillée. Il est détenu depuis mars dernier. Me Michel Diembo a confirmé à ACTUALITE.CD la libération de son client. 

Modero est accusé de propagation de faux bruit à la suite de la diffusion d'un audio controversé sur les réseaux sociaux. L'enregistrement en question, attribué à Nsimba, contient des discussions sur plusieurs sujets sensibles, y compris la mort de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. D'après l'audio, deux membres de la famille présidentielle, Christian et Jacques Tshisekedi, ainsi que Christian Ndaywel, un haut responsable de l'état-major des renseignements militaires, seraient impliqués dans cette affaire.

Un dossier avait été ouvert contre lui d’abord au parquet général près la cour de cassation, puis devant la Cour de cassation. Sa défense avait contesté la compétence de ces juridictions à juger son client car n’étant plus député, ni ministre. Une requête en inconstitutionnalité avait été introduite à la Cour constitutionnelle. Mais la Cour de cassation avait déjà rendu un premier arrêt assignant Modero à résidence surveillée. 

actualite.cd/CC



Le Ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a reçu, ce mardi 13 août 2024, le comité préparatoire du Congrès de l’UNPC pour lui faire part de la disponibilité, enfin, du financement de ce congrès. Patrick Muyaya, qui s’est excusé du temps qui s’est écoulé dû aux contingences de la gouvernance financière, s’est réjoui de cet aboutissement qui va permettre de réunir les conditions pour la reprise en charge de la surveillance de la pratique du métier d’informer en RDC par l’autorégulation.

À la vingtaine de ses interlocuteurs, le Ministre de tutelle leur a demandé de travailler en étroite collaboration avec son cabinet pour les modalités pratiques pour la tenue du congrès. Et vu l’urgence et la nécessité, les deux parties ont convenu que les travaux se tiennent en début de la seconde quinzaine du mois de septembre. Ce délai est conforme aux dispositions des statuts en vigueur de l’UNPC qui prévoient que le congrès doit être convoqué au moins un mois avant la date de sa tenue.

Cette annonce a été accueilli avec grand soulagement dans le camp des professionnels présents après plusieurs mois d’attente. De part et d’autre, il s’est dégagé une ferme volonté de tenir un congrès suffisamment inclusif afin de doter le pays d’une instance légitime d’autorégulation de la pratique du journalisme après vingt années de crises successives.

congoguardian/CC



Depuis que l’occident ait conquis des territoires et soumis des peuples conquis à ses lois, l’humanité vit dans la falsification de l’histoire.

Les peuples dominés, généralement habitant l’hémisphère sud, ont perdu leurs identités et copient servilement les us et coutumes des puissances dominantes. A tel point que ces colonisés ont développé dans leur subconscient la négation de soi.

Cela était visible jusque dans un passé récent où les médias occidentaux étaient considérés comme la bible pour les peuples de l’hémisphère sud.

D’une façon générale, souvenons-nous de tout ce que l’Afrique a enduré : la traite négrière, la colonisation, le racisme et le pillage de ses richesses.

Aujourd’hui, l’occident prétend aider l’Afrique par exemple à vaincre le covid19 qu’il n’arrive même pas à éradiquer chez lui. Et l’Afrique y croie : quelle naïveté !

Cependant ce 21e siècle sonne le glas de réveil des peuples affranchis dont la majorité est jeune et qui prend conscience de son avenir. Cela coïncide avec la décadence de l’occident dans tous les domaines.

Il va falloir relire l’histoire écrite par les peuples affranchis comme le disait Patrice Emery Lumumba « une histoire de gloire et de dignité ».

Il va falloir aux peuples, jadis dominés, de croire en eux-mêmes et de s’assumer : en détruisant les chaînes mentales de soumission.

C’est un combat de longue haleine mais sans nul doute que ces peuples affranchis y parviendront.

Ali Kalonga

 



Dans le cadre de sa lutte contre les antivaleurs, Etienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire, voulait assigner des missions particulières au ministère ayant la Culture dans ses attributions. Il les a évoquées au micro de l’auteur de ces lignes pour le compte de « culturecongolaise.com ». Le respect du bien public, la noblesse de la musique congolaise et le refus de la médiocrité, bref le non recours à la corruption, était pour le père de la démocratie congolaise des valeurs cardinales pour la renaissance du Congolais nouveau. Le leitmotiv était la bataille pour l’éradication, in fine, des maux qui rongeaient et qui rongent la société congolaise par le changement de mentalité. Et à travers ces quelques mots, le sphinx y croyait fermement.

Certes une décennie s’est écoulée depuis cette interview, mais le sujet reste d’actualité surtout que l’actuel chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, poursuit le même combat contre les antivaleurs à s’appuyant notamment sur le ministère de la Culture.



Ali Kalonga



Gabriel Kyungu wa Kumwanza, figure de la scène politique de la République démocratique du Congo (RDC), en particulier du Katanga, est mort samedi à l'âge de 82 ans, a annoncé son parti dimanche matin.

Il est décédé des suites d'une "courte maladie" en Angola, où il était hospitalisé, a précisé l'Union nationale des Fédéralistes congolais (Unafec) dans un communiqué.

"J'appelle tous les hauts cadres, cadres, combattantes et combattants, à rester calmes, sereins et surtout disciplinés pendant ce moment très difficile que traverse notre cher parti", ajoute le texte, pleurant la mort du "monument national" qu'était Gabriel Kyungu.

Président fondateur de l'Unafec, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, surnommé "Baba wa Katanga", était président de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga depuis février dernier.

Sous Joseph Kabila, il a été par deux fois président de l'assemblée provinciale du Grand Katanga.

Porte-étendard du fédéralisme, Gabriel Kyungu était aussi parmi les fondateurs de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), formation d'opposition créée sous Mobutu et actuellement parti au pouvoir, auquel appartient le président Félix Tshisekedi.

Une riche carrière politique qui lui a valu d'être traité par ses détracteurs de traître prêt à lâcher ses alliés par intérêt. 

Son nom a aussi été cité dans des événements sources de tensions persistantes entre "Katangais" et "Kasaïens", quand des Baluba du Kasaï, accusés de voler les emplois des autochtones, avaient été tués par centaines et chassés par dizaines de milliers du Katanga, en 1992. Mais il était paradoxalement considéré ces derniers temps comme un défenseur des Kasaïens, capable d'empêcher certains Katangais de s'attaquer à ces voisins perçus comme des "envahisseurs".

source: rtbf



Cette organisation de défense des droits des femmes basée dans la Province du Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo vient de perdre la Présidente du Conseil d’Administration de son détachement aux États-Unis d’Amérique.

Selon un communiqué du Prix Nobel de la paix et Responsable de cette organisation la soirée du 16 septembre 2021, NITA EVELE s’en est allée contre toute attente, laissant tout le monde en émoi.

Le communiqué signé par Gynécologue Denis MUKWEGE fait allusion à la famille biologique et professionnelle (des activistes) qui viennent de perdre une vitrine de la lutte pour la réparation des femmes à partir de la capitale américaine.

« Sa disparition constitue une grande perte pour nos familles et nos institutions et nous donne beaucoup d’amertumes » peut-on lire dans le court communiqué du Prix Nobel de la Paix à l’endroit de la brave NITA EVELE. Le Docteur MUKWEGE écrit ses compassions pour la famille de NITA envers laquelle il dit avoir des relations très proches. La triste nouvelle a été confirmée par le siège de la fondation au Sud-Kivu. 

Dans le sillage de suiveurs dans la région du Kivu, les mots manquent  pour exprimer le regret et le vide que laisse cette femme, c’est notamment le cas de certains membres du mouvement pro démocratie « Lutte pour le Changement » où, par exemple, Espoir NGALUKIYE, porte-parole dudit mouvement en ville de Goma dit qu’un baobab du mentorat dans la lutte pour les peuples marginalisés est tombé.

De son vivant, NITA EVELE était aussi la présidente et co-fondatrice de la coalition de pluralistes et patriotes du Congo (COPPAC), un groupe de plaidoyer qui rassemble des congolais de différents horizons dont les membres se consacrent à une opportunité libre et égale à tous les congolais ainsi qu’à l’avancement de la souveraineté de la RDC. 

Avant de quitter la terre des hommes, NITA était également directrice de Congo Global Action, une alliance mondiale d’organisations des droits de l’homme et d’environnement basée aux USA.

Par Gloire MALTHUS



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